Chapitre 29

Ecrit par R.D

<< le mariage réussit n'est pas quand tu vivras en paix avec ta femme mais c'est quand tu n'arriveras pas à vivre en paix sans elle >>

Mounas

Depuis que boubah a quitter la maison, je n'ai pas eu de ses nouvelles. Je lui ai envoyé des messages pour m'excuser mais rien y fait. Il n'a ni répondu ni donné signe de vie.

Je n'ai pas pu m'empêcher de ressentir un pincement au coeur. En fait lorsqu'on parlait posément j'ai crû ou plutôt j'ai osé espérer que nous puissions au moins mettre un terme à nos disputes et repartir sur de nouvelles base.

Mais Il ne m'a pas dit ce qu'il pensait de ce que je lui ai dis et ça me chamboule énormément.

Je me rends compte que le destin est très imprévisible et que rien ni personne ne sait ce qui l'attend excepté celui qui est détenteur de tout pouvoir suprême.

J'analyse à chaque moment ma vie et si on m'avait dis que je devais passer par de moment si difficile en plus loin de ma famille, j'aurais traiter la personne de folle.

Le seul réconfort que j'ai actuellement c'est le fait de me dire que désormais je ne suis plus seule et que j'ai cet enfant qui pousse en moi.

*******

J'ai passée l'après midi à tourner en rond dans la maison.Maintenant je passe mon temps à écouter le coran et lire des rappels islamiques..

Ne dit on pas que les rappels profite aux croyants ? Il est vrai le hadith qui dit que le coran et la musique ne peuvent pas cohabiter dans un même coeur et que forcément l'un chassera l'autre parce que je ne pouvais pas passer une journée sans écouter de la musique.

Plus je lis le coran, plus mes désirs diminuent. L'âme est incitatrice du mal alors c'est un combat quotidien qu'il faut mener contre sois même pour ne pas laisser nos passions nous aveugler.

Par passion, j'entends les plaisirs charnels, les grands péchés, la médisance et tout ce qui va avec.

Lorsque le musulman prends conscience que toutes ces choses peuvent le mené à sa propre perte, il fait tout pour s'en séparer.

J'essaye de changer bien qu'on ne peut pas changer du jour au lendemain. Il faut du temps de la patience, mais surtout du courage pour rester sur le droit chemin surtout avec toutes ces tentations qui nous entourent.

Seulement je me dis que tout est dans la volonté. Lorsqu'on veut suivre la voie de Dieu, il nous allège nos fardeaux et comme on dit, il n'est jamais trop tard pour se repentir ni trop tôt pour reconnaître que Dieu est au premier rang dans notre vie.

*****

J'ai traînée les pas pour aller ouvrir lorsque j'ai entendu la sonnerie de la maison retentir.

Je priais intérieurement pour que ce soit boubah qui revienne pour me dire qu'il m'excuse d'avoir voulue profiter de lui mais je sais déjà que c'est awa vu qu'elle m'avait dit qu'elle devait passer.

Moi (ouvrant la porte) : Salam miss !

Après m'avoir fait deux bises elle est rentrée dans la maison.

Awa : comment tu vas ? Tu as une tête de déterrée ma cocotte
Moi (poussant un soupir) : la vie est tout simplement compliqué. Je te serre un truc ?
Awa : juste de l'eau suffira. J'ai besoin que tu m'aides sur un truc.
Moi : je savais que ta venue cachait quelque chose.
Awa : tu veux dire que je ne pense qu'à moi ?
Moi : ne prend pas cet air offusqué voyons. Je plaisante juste.

Awa et moi on s'est connu par l'intermédiaire d'une amie. On c'était rencontré en boite de nuit et comme on avait la même folie qui coulait dans nos veines, on s'est immédiatement liées d'amitié.

Il nous arrivait de nous rencontrer pour prendre un pot et raconter des sujets qui nous tenait le plus à coeur : comment soutirer de l'argent à un homme.

Mais maintenant j'ai l'impression qu'elle et moi ne partageons plus les mêmes centre d'intérêt.

Pour ne pas la vexer j'accepte toujours qu'on se voit et depuis qu'elle sait que je vie seule, elle ne se gêne pas de passer comme bon lui semble.

Moi (la servant) : alors, de quoi voulais tu me parlé ?
Awa : il y'a une petite sotte qui pense qu'elle peut me voler l'homme sur qui j'ai misé depuis plus de deux ans.
Moi : il s'agit de qui ? L'homme avec lequel tu couchais là ?
Awa : figure toi qu'il s'est marié. Tout ça ne me choque pas. Le pire c'est que la meuf ne m'arrive même pas à la cheville. C'est le genre trop coincé et tout.
Moi : mais j'ai crû comprendre qu'il n'y avait que du sexe entre vous. Pourquoi ne pas le laisser vivre sa vie et attendre sagement celui que Dieu va t'amener ?
Awa (choqué) : non mais tu t'entends parlé ? Maimounatou Balde vous sentez vous bien ? Est ce les hormones qui influent sur vos capacités de réflexion ?

Elle a terminé son cirque en posant sa main sur mon front pour vérifier ma température.

Moi (agacée) : arrête de te comporter comme une conne stp. Je ne fais que te dire la vérité.
Awa : je crois qu'on a changé la mounas que je connais parce que si c'était elle, elle allait m'aider à chasser cette pouffiasse qui veut me piquer mon homme au lieu de ça, j'ai droit à des paroles tout droit sortie d'un livre saint.
Moi : on change à ce qu'il paraît. Non mais mon problème c'est que jamais tu ne m'as dis l'aimer. C'était juste du sexe contre de l'argent. Pourquoi te plaindre ou vouloir briser son mariage ?
Awa : c'est simple comme bonjour. Il m'a traité comme une moins que rien et le jour que je suis allée le voir chez lui, sa femme m'a carrément claqué la porte au nez.
Moi : tu t'attendais à quoi ? qu'elle te sourit ? Tu sais mieux que moi qu'une femme amoureuse ne joue pas avec ce qui l'appartient. Je ne suis pas d'accord avec toi sur ce que t'as envie de faire.
Awa : je n'ai encore rien dit.
Moi : je te sens déjà venir de loin dis je avec un air suspicieux.
Awa : écoute moi d'abord.
Moi : vas-y alors mais quoi que tu dises, Je ne t'aiderais pas à briser un ménage par simple soif de vengeance de surcroît qui n'a même pas lieu d'être.
Awa : je suis allée consulter et on m'a dit que cette femme aurait mis des trucs dans la maison pour qu'il l'aime. J'ai juste envie de lui ouvrir les yeux là dessus.
Moi : et en quoi puis je t'être utile ? D'ailleurs tu ne devrais pas croire tout ce que les marabouts te disent.
Awa : malgré tout c'est un homme bien. Je ne peux pas le laisser dormir avec le diable dans son lit
Moi : et ?
Awa : c'est là que j'aurais besoin de toi.

En tout cas quoi qu'elle dise, je refuse de l'aider à faire souffrir une personne. Je crains déjà assez Dieu pour ça.

Fatima

Lorsqu'il est rentré en vrac dans la chambre j'ai vraiment cru que mon coeur allait sortir de ma poitrine.

Je ne l'ai jamais vu dans cet état. Son visage est complètement déformé par la colère.

Pourquoi n'ai je pas supprimer ces messages ? Pourquoi ?

Ibrahim (énervé) : tu as encore perdue ta langue ?
Moi (voix tremblante) : mais Karim et moi sommes amis toi aussi. Comment peux tu penser le contraire ?
Ibrahim : ami ? Plus ami que moi qui suis ton mari ? Fatima dis moi ce qui ne va pas avec toi.
Moi : je te jure que je te dis la vérité. Comment peux tu penser autre chose ?

J'ai l'impression que la maladie a disparu tellement j'ai peur.

Ibrahim : pourquoi êtes vous si lié et le pire sans que je ne sache ?
Moi : Ibrahim, pardonne moi si tu te fais de fausse idée. Il est comme un frère pour moi et ça me fait mal que tu puisses penser le contraire.

Il s'est attrapé la tête en poussant un juron. Ça me fait hyper mal de l'avoir mis dans cet état. S'il se comporte ainsi pour si peu qu'en sera t il lorsqu'il découvrira ce que j'ai du mal à lui dire jusqu'à lors ?

Ibrahim : je suis sûr que je parle à une personne qui est très censée n'est ce pas ?

Je me suis contenté de hocher la tête en signe de consentement.

Ibrahim : donc pour toi il n'y a pas de problème ?

J'avoue que là, Je suis perdue.

Moi : s'il y'a quelque chose de bizarre que tu as vu dis le moi une bonne fois.
Ibrahim : ne me cache tu pas des choses ? Moi ami ne sait il pas des choses que même moi qui suis ton propre mari ignore ?

Je me suis contenté de baisser la tête. J'ai trop honte de la manière dont j'ai agis.

Ibrahim : sais tu au moins que qui ne dit mot consent ?
Moi : Ibrahim je..
Ibrahim : garde tes excuses pour toi. Fatima tu m'as blessé. Énormément blessé. J'ai tout fait pour changer. Être un homme meilleur parce que je me disais que je ne te méritais pas. J'ai tellement vu en toi la femme parfaite que je me suis aussi dis que jamais toi et moi n'aurions des secrets. Si c'était une autre peut être j'aurais cautionné mais pas toi. Pas toi qui sait à quel point la complicité dans un couple marié est importante. Pas toi qui sait mieux que quiconque que se taire dans certaines situations peut engendrer des catastrophes par la suite. Selon toi comment devrais je réagir en sachant que ma femme discute à mon insu avec mon ami ?

Avant même qu'il ne termine sa phrase, Les larmes m'avaient déjà brouillées la vue.

Moi (pleurant) : ne parle pas comme ça stp. Pardonne moi.
Ibrahim : je n'ai plus rien à rajouter.
Je n'ai pas eu le courage de me lever pour le retenir.

J'ai l'impression d'avoir gâté en une fraction de seconde tous les efforts qu'on a entrepris pour réussir dans notre couple. Que puis je faire pour me faire pardonner ?

Après avoir pleuré longuement je suis rentrée sous la douche pour me débarbouiller. Je viens de briser le peu de confiance qu'il y avait entre nous et je m'en veux énormément.

******
Ça fait une semaine que Ibrahim ne m'adresse plus la parole. Il ne mange même pas ce que je m'efforce à préparer malgré mon état, chose qui me fait encore deux fois plus mal. Il se comporte comme si je n'existais pas et je n'ai que mes deux yeux pour pleurer.

Je m'endors en pleurant et je me réveille en pleurant. Je dépérit même à vue d'oeil parce que je n'ai pas d’appétit.

Il passe par Anta pour me dire tout ce qu'il veut me dire. Si j'ai pris mes médicaments, si j'ai besoin de ci ou de ça, c'est par elle qu'il passe.

Même quand je suis allée avant hier à l'hôpital parce que je me sentais très faible, c'est elle qui m'a accompagné.

Elle se contente juste de me dire de supporter et que peu importe ce qui se passe actuellement, ça S'arrangera.

Elle vient à peine de rentrer dans la chambre pour voir si je me porte bien.

Anta : tu ne manque de rien ?

Je manque de tout. Je manque de mon homme, de son sourire, son regard posé sur moi, de ses bras, sa chaleur, je manque de mon mari. Ma moitié.

Moi : comment puis je continuer à supporter ça ? Il ne me regarde plus. J'ai trop mal je te jure.

Actuellement je ne passe mon temps qu'à pleurer. Que puis je faire d'autres d'ailleurs ?

Anta : oh ne pleure pas ma fille. Tu es déjà dans un sale état, n'en rajoute pas.
Moi (pleurant) : je sais que je n'aurais pas dû être si en contact que ça avec son ami mais Anta, tu me connais assez pour savoir que je crains trop Dieu. Jamais je n'aurais pu faire quelque chose m'amenant à perdre ma dignité.

Elle m'a demandé de me calmer et de tout lui expliquer par la suite. C'est triste mais actuellement j'ai plus confiance en elle, qu'en une autre personne.

Anta : il y'a de ces choses qu'il vaut mieux éviter dans un couple et l'une d'entre elle, C'est de cacher des choses à son conjoint. Lorsque quelque chose ne va pas ou que quelque chose te tracasse, parlez en. Être un couple c'est savoir aussi se faire confiance aveuglément. Savoir que notre compagnon est une partie de nous donc tout ce qui nous touche, le touche aussi. Lorsqu'on dit que la communication fait partis des fondements même d'une relation, c'est la stricte vérité. Regarde, si tu lui avais dit que tu parlais avec son ami même si ça ne comptait pas autant à tes yeux est ce que tout ceci devait arriver ? Tu as mal agi mais je pense que tu le sais déjà. Pourquoi te confier à son ami et le laisser, lui qui est ton mari ?

Moi même je ne saurais répondre.

Anta : il a été blessé dans son égo. Il te suffit juste d'inverser les rôles pour comprendre. Ce qui lui fait le plus souffrir c'est de se dire qu'au lieu de voir en lui ton confident, tu vas chercher du réconfort ailleurs. Il a mal de constater que sa femme ne sache pas le valoriser comme il se doit. Tu as fait croire à ton mari que son ami compte plus pour toi.
Moi (choqué) : mais c'est faux.
Anta : c'est ce doute qui plane maintenant dans sa tête. Lorsqu'on est mal, est ce qu'on ne se confit pas à une personne de confiance ?

Je n'ai pas eu besoin de répondre parce que je sais exactement là où elle voulait en venir. Oui, j'ai vraiment merdé.

Moi : que puis je faire pour me racheter ? Je ne supporte pas son silence. Je préfère même ses cris à son silence.
Anta : t'excuser encore et par la suite lui dire toute la vérité. Il ne doit plus avoir aucun secret je dis bien aucun secret entre vous car si vous vous réconcilier maintenant et qu'il découvre après que tu lui a mentis sur autre chose, crois moi que tu vas en baver deux fois plus. Je connais ton mari comme si je l'avais fait. Il peut être dure et orgueilleux, mais il est bon. Joue sur les détails pour te faire pardonner. Comment l'as tu eu la première fois ?
Moi : Heu.. J'ai essayé de changer et..
Anta : tu sais très bien de quoi je parle. Fait lui perdre la tête avec tes artilleries. Chauffe le sans le toucher. Torture le sans lui adresser le moindre regard. Au moment auquel il baissera sa garde, sors lui le grand jeu.
Moi : mais il ne me regarde même pas.
Anta : c'est un secret et que ça reste entre nous. Il peut m'appeler plus de cinq fois pour demander après toi. C'est juste son orgueil qui le pousse à se montrer indifférent et sur ce point il a raison et c'est toi qui a tort. Tu n'aurais pas dû être si en contact avec l'autre et je te conseil même d'arrêter les SMS.
Moi : merci beaucoup. T'es comme une mère pour moi.
Anta : bien sûr que j'en suis. Je vois en toi la fille que je n'ai jamais eu et je suis contente de pouvoir te venir en aide. Applique mes conseils et tu verras qu'il te pardonnera.
Moi : merci.

Lorsqu'elle est partie, Je suis rentrée sous la douche pour faire mes ablutions et prier tout en me demandant à Dieu de me pardonner pour ces secrets et de m'aider avec lui.

Le seul hic c'est comment puis je lui avouer pour son père ? Par où devrais je commencer ? Ne me dites pas par le début car je ne suis au courant que de ce qui c'est passé au milieu.

******

Même si je me sens faible, j'essaye d'appliquer les conseils de Anta. Il me trouve toujours dans des tenues osées.

j'essaye de le faire parler en lui demandant s'il ne manque de rien. Même s'il me répond pas des “non” , “non” et encore non, Je ne me décourage pas bien que ce soit difficile pour moi.

Je m'arrange à passer devant lui en petite culotte lorsqu'il regarde la télé, je fais tomber des choses pour me courber de telle sorte qu'il voit tout ce qu'il y'a à voir.

Là je suis assise en face de lui, dégustant ma glace. Je suis entrain de réfléchir à la manière dont je devrais lui parler.

Je me suis levée de là où j'étais assise pour m'asseoir à côté de lui.
Moi : tu es sûre que tu ne veux pas goûter, c'est hyper bon je t'assure.
Ibrahim : non !
Moi : je peux te servir si tu veux. J'en ai beaucoup acheté.
Ibrahim (ton dur) : est ce trop te demander de me foutre la paix ?

Il a voulu se lever mais je l'ai retenu par le bras tout en soutenant son regard.

Moi : oui, c'est trop me demander de me passer de mon oxygène. C'est trop me demander de laisser encore ces quelques secondes passer au lieu que je meurs d'envie que tu me fasse l'amour. C'est trop me demander de me coucher encore cette nuit en sachant que tu es toujours fâché après moi.

Je me suis levée pour me mettre en face de lui.

Moi : si je savais qu’être en contact avec lui t'aurais tant fait souffrir, Je jure que je ne l'aurais jamais fais mais vois tu, je le considère comme mon frère. J'ai mis cela en avant en oubliant que c'était ton ami. Je parlais avec lui sans arrière pensée.Il y'a des petites choses sur lesquelles on aimerait pas vous fatiguer. Tu t'occupes de moi, fait en sorte que je ne manque de rien. Je suis épanouie sur tous les plans. Pourquoi m'en vouloir d'alléger les poids sur tes épaules ? Je n'ai jamais voulu te faire du mal et je m'excuse pour ça mais comme tu as vu, nos conversations ne tournait sur rien de concret. Concernant le sacrifice, c'était un mauvais rêve que j'avais fait et je ne voulais pas t'inquiéter. Me reprochera tu aussi le fait de vouloir me soucier de toi ? Il m'a demandé d'enlever quelques trucs et rien d'autres. N'oublie pas que Dieu élève le degré de celui qui pardonne. Pardonne moi pour ce que je t'ai fait. Pardonne moi de t'avoir déçu. Je n'ai jamais voulu mettre en jeu la confiance qui existe entre nous. Je t'aime comme jamais je n'ai aimé. Comment peux tu penser une seconde qu'une autre personne occupe ta place ? Pardonne moi Ibrahim. Pardonne moi comme tu aimerais être pardonner.

Il est resté un moment sans parler. Le moment le plus long de ma vie. On se regarde sans rien faire d'autres. L'air s'est soudainement transformer. J'ai envie de le sentir, mais mon coeur bat tellement que je ne peux pas bouger ne fus ce que le petit doigt.

Ibrahim : même si l'orteil te fais mal ne va pas voir x ou y. Parles moi de ça. Même si une guêpe te pique, parle moi de ça. Parles moi des choses les plus anodins de ta vie. Pour toi ça peut peut être paraître bizarre mais moi j'accorde une grande importance à cela. Tu m'as changé Fatima. Tu as fait de moi un homme meilleur, ne me fait pas de mal. Je t'ai laissé mon coeur dans le creux de ta pomme, ne le brise pas avec des secrets ou autre.
Moi : j'ai compris.
Ibrahim (m’embrassant) : tu deviens de plus en plus coquine.
Moi (tentant de le stopper) : il y'a une chose sur laquelle on doit parler et c'est assez important.
Ibrahim (me soulevant) : pas avant d'avoir éteint cette braise que tu viens d'allumer.

Je crois que le moment de révélation sera reporté. Je ne peux plus réfléchir convenablement parce que je meurs d'envie de mon homme…

Secrets de famille