Chapitre 30

Ecrit par Sandy's Aby's

 Medelva. 

 

Je me lève de bonne heure avec un sacré mal de tête à cause du champagne que j’ai ingurgité hier. 

Je n’ai même pas eu la décence de ranger les vêtements, tellement j’étais exténuée. 

 Lorsque je suis rentrée, je me souviens que maman m’a adressé la parole et je lui ai justefait un jolie sourire avant de venir me jeter au lit sans prendre la peine de me déshabiller. 


Après avoir mangé à l’hôtel hier, Cartney m’a proposé de prendre un bain pour directement venir me coucher, ce que j’ai fait sans me faire prier car ma douche est à l’extérieur de la maison. 

Et vu l'état dans lequel j'étais hier, je ne me voyais pas soulever un seau d'eau pour aller me doucher dans la nuit noire comme disent certains. 

Il m’a raccompagné vers minuit, jusqu'à l'entrée de chez moi j'ai continué toute seule. 

 

Depuis que j’ai commencé à l’institut, j’ai maintenant le double des clés de la maison donc j’ai juste introduit la clé dans la serrure imaginez un peu quelqu’une qui est saoule pour la première fois en plus, mettre la clé dans la serrure. 

 Cela revenait à mettre du fil dans le trou d’une aiguille en pleine obscurité ! 

J'ai passé cinq bonnes minutes à essayer avant d’y arriver et c’est même ce bruit qui a fait que maman sorte dans le salon croyant que c’était des cambrioleurs. 


 Je descends de mon lit les cheveux ébouriffés et je décide de ranger les habits dans le panier car je n’ai plus d’armoire à linge. 

 Je rallume mon téléphone et je me remets à essayer les tenues encore une fois, me mirant devant un minuscule morceau de miroir que j’ai placé sur le lit. 

Après les avoir essayés une énième fois, je garde sur moi la robe rouge qui épousait parfaitement mes formes, ensuite je commence à plier les vêtements les uns après les autres. 

 Quand quelqu’un frappe à ma porte et celle-ci s’ouvrit lentement sur Steve. 

  

 Steve. 

 

J'ai quitté la maison de bonne heure pour me rassurer que ma future femme soit finalement rentrée. 

 Car je n'ai pas eu de suite et j'ai promis à sa mère de passer voir ma femme, car je la considère comme tel.  

Malgré tout. 

J'arrive chez elle et je trouve sa mère dehors, balayant la cour. 

Elle me demande d'aller retrouver Mède dans sa chambre en m'indiquant la porte.  

J'arrive devant sa porte, je frappe et je pousse lentement pour lui laisser le temps si elle n’est pas vêtue. 

 

Medelva (surprise) : Steve !!! 

 

Moi (m’approchant d’elle pour la prendre dans mes bras) : Bonjour ma douceur. 

 

Medelva (tendant son bras pour m’imposer une limite) : Qu’est-ce que tu fais là ? 

 

Moi (surpris) : Tu n’es pas contente de me voir ? 

 

Elle : Non ! [Rectifiant le tir] En fait ce n’est pas ça bref... Bonjour ! 

 

Off (Steve) 

 

Je suis un peu surpris de la réaction de Mède, c’est tout à fait normal qu’elle soit surprise que j’arrive jusque dans sa chambre, mais sa froideur est sans équivoque. 

Pas plus tard qu’hier, j’ai reçu l’appel de maman Christine, me demandant si Mède était avec moi car il faisait vingt-deux heure trente et elle n’était pas encore rentrée, ce qui m’a un peu surpris car elle n’est pas du genre à sortir avec des amies.  

 

Sa seule amie c’est Barbara. 

 

Je l’ai appelé hier et elle aussi pensait qu’elle était avec moi.  

J’ai essayé de la joindre à plusieurs reprises mais son portable était éteint. 

J’ai pris mon mal en patience, je n’ai pas voulu m’inquiéter car je sais que c’est une grande fille. 

 Elle prendra c’est vingt-deux ans dans quelques jours et je n’ai même pas encore réfléchis à ce que je vais lui offrir, bref. 

Si je suis là ce matin, c’est parce que j’ai promis à ma belle-mère de passer voir personnellement Mède, pour savoir comment elle va.

 Si rien de mal ne lui ait encore arrivé et surtout parce que je brûle d’envie de savoir où elle était, et ce qu'elle faisait. 

C'est la première fois qu’elle se comporte de la sorte.  

Et il n’y a pas que ça !  

 

Medelva a changé. 

 

Elle n'est plus régulière dans nos moments de prières, elle ne passe plus par la maison après ses cours, je sais qu’elle n’est pas obligée de passer tout le temps mais elle apprend près de là ou je vis !  

 

Déjà, je me demande bien où elle a eu tous ces nouveaux habits de marque. 

  

Elle : Dit moi un peu Steve, et si tu me trouvais nue ? 

 

Moi : … 

 

Elle (Ramassant les vêtements qui traînait, les pliants et les posant dans le panier) : Pourquoi tu es là, en plus qui t’a donné la permission de venir jusqu’à ma chambre ? 

 

Moi (la fixant simplement) : … 

 

Elle (Fermant son panier à linge avec son couvercle) : Ok [Elle me tourne le dos] ferme la porte à clé s’il te plaît ! 

 

Je fais comme elle me dit et je vais vers elle. 

 

Elle (debout, le dos toujours tourné) : Aide-moi avec la fermeture s’il te plaît. 

 

Je fais descendre la fermeture jusqu’au niveau de la naissance de ses fesses. 

 

Elle se retourne et me fait face, puis elle se déshabille complètement  

 

Moi (fixant ses yeux pour ne pas faire de bêtise) : Bébé, tu n’es pas obligée de faire ça. 

 

Elle (en colère) : Mais alors, QUE FAIS-TU DANS MA CHAMBRE BONG SANG !!! 

  

 Je rêve, qu' a-t-elle bong sang !

  

Elle (se rhabillant) : Désolée ! 

 

Moi (calmement) : Où étais tu hier et avec qui ? 

 

Elle (calme et sans siller) : J’étais chez Barbie, pourquoi me le demandes-tu ? 

 

Moi (déconcerté) : Pour rien. [Me souvenant de la prière qu'on était censé faire] Oh si, on était censé prier hier, je t’ai appelé en vain ! 

 

Elle : Ma batterie était très faible. 

  

J’ai reçu ces réponses comme un coup de massue sur ma tête. 

 Qu’est-ce qui se passait avec Mède ? Il faut que je m'en aille car je risque de pleurer devant elle.  

 

Moi : Ok, je vais y aller. 

 

Elle se précipita vers la porte et retira les clés de la serrure. 

 

Elle : Steve j’ai envie de faire l’amour maintenant ! 

 

Moi (calmement) : Je n’ai pas la tête à te faire l’amour, je te respecte trop pour ça. 

 

Je m’approche d’elle et je lui prends les clés des mains, elle ne réagit pas, elle me fixe. 

 

J’ouvre la porte et je sors de sa chambre blessé, découragé et déboussolé, je croix qu’il nous faudra un peu plus de temps car Medelva vient de me montrer un côté d’elle que je n’avais jamais imaginé trouver en elle. 

 Je sors de là, dépité, je dis aurevoir à maman et je m'en vais. 

 

Medelva 

 

Qu’est ce qui m’a pris, je suis toute retournée pour un rien.

 Il faut que j’appelle Barbie. 

Je ne sais pas pourquoi il est venu. 

 

Je compose le numéro de Barbie et elle décroche à la première sonnerie. 

 

Moi (en larme) : Barbie, j’ai besoin de toi s’il te plaît ! 

 

Barbie : Oui, bonjour Moukagni, Ok J’arrive ! 

 

Moi : Désolée bonjour ! 

 

À peine je raccroche que maman entre sans frapper.

 Elle me regarde longuement avant de se décider à parler. 

 

Maman (les mains aux hanches) : Mèriè, explique-moi d’abord ce qui se passe, jusqu’à tu rentres bourrée dans ma maison ?

 Tu m’as fait peur hier ma fille ! 

 

Moi (baissant la tête) : Désolée maman ! 

 

Maman : J’ai même dérangé Steve et Barbara, qui eux non plus, ne savaient où tu étais.  

Ah ma fille, tu as eu un homme, un futur bon mari qui est encore jeune mais responsable, qui veut faire de toi son épouse et tu te comportes comme ça ! 

Vous n’êtes même pas encore marié et déjà tu montres tes couleurs ! 

Dis-moi où tu étais ? 

 

Moi : Avec des amies maman. 

 

Maman : Eh ! Ma fille, je vais encore te conseiller comment, une femme doit être posée.

Si tu penses que tu n’as pas encore fait la vie et que tu veuilles t’amuser, maman dit le à Steve et on mettra d’abord une pause dans votre relation. Le temps que tu t’amuses et quand tu vas te décider à te ranger, si Steve veut encore de toi vous reprenez là où vous avez laissé. 

Steve ne t’a rien fait de mal que je sache ? 

 

Moi (le trémolo dans la voix) : Non maman ! 

 

Maman : Mais pourquoi tu te comportes de la sorte ? 

On t’a bien élevé et pourtant ! 

Le pauvre Steve vient ce matin, voir si tu es rentrée.

Je ne sais même pas comment tu l’as reçu car il est sorti bien triste. 

Et tu rentres tard, on te demande où tu étais tu souris comme une maboule à cause de la boisson.

Tu as eu la chance que ton père dormait déjà.  

 

Elle enchaina : 

 

Toi-même tu nous as emmené Steve, nous, on n'est pas le genre de parent qui impose un mari à leur fille. 

Moi je ne veux pas les choses de la honte. 

 Si tu ne veux plus il faut dire. 

Tu connais ton père. 

Si tu rates Steve, ne vient pas pleurer oh ! 

À bon entendeur salut ! 

  

Elle sort de la chambre et Barbie la remplace, elles se saluent au passage. 

 

Barbara : Rebonjour Moukagni ! 

 

Je m’assois toute triste sur mon lit les larmes au bord des yeux car tout ce que maman venait de dire me touchais énormément.  

 

Barbara (prenant place près de moi sur le lit) : Qu’y a-t-il ? Où étais-tu hier et avec qui ? 

 

Moi (fixant le sol, les larmes perlant sur les joues) : J’étais avec Cartney. 

 

Barbara (s’efforçant de garder son calme) : Où ? 

 

Moi : À l’hôtel ! 

 

Barbara : As-tu couché avec lui ? 

 

Moi : Non, j’ai pris de l’alcool et on s’est encore embrassé et touché.  

 

Barbara soupira, pris quelque minute à réfléchir puis m’avoua : 

 

Barbara : Je me suis rendu compte que tu ne m’as pas écouté quand je t’ai dit d’en parler avec Steve, car ça devait t’aider.  

Et tu m’as même menti que tu allais chez Steve ! Moi ta soeur.

Donc le fameux appel de l'inconnu là, c'était lui !  

 

Ta maman m’a appelé hier à vingt-deux heure et quelque, je dormais déjà. 

 Elle croyait que tu étais chez moi. 

Je lui ai dit que tu étais sûrement chez Steve et elle disait qu’elle devait l’appeler. 

 Ce n’est que lorsque Steve m’a rappelé que j’ai su que tu n’étais pas chez lui. 

 

Moi (me tournant vers elle brusquement) : Steve t’a appelé ? 

 

Barbara : Oui ! 

 

Moi (prenant ma tête dans mes mains) : Je suis au plus mal ! 

 

Barbara : Mais pourquoi ? 

 

Moi : Steve était ici ce matin et je me suis mal comporté avec lui, le pire c’est que je lui ai dit que j’étais avec toi. 

 

Barbara : Humm !

Ce sont les conséquences du mensonge ma chère ! 

Que t’a-t-il dit d'autre ? 

 

Moi : Rien et c’est justement le problème.

 Car il sait que je lui ai menti. 

 

Barbara : Tu vois dans quoi ce Cartney te met ? C'est lui qui t’a acheté cette robe ? 

 

Moi (fixant la robe que je portais) : Oui et aussi ceux qui sont dans le panier, il a dépensé six cent quarante mille francs hier pour moi ! 

 

Barbara (hilare) : Oh ok !

 Monsieur donne de tout ce qu’il a pour te détourner on dirait ! 

Il est à féliciter ! 

 

Moi : … 

 

Barbara : Tu as encore la possibilité d’arranger les choses, Steve t’aime, si tu vas demander pardon et que tu lui avoue tout, je pense qu’il va te pardonner. 

Mais commence d’abord par me couper les ponts avec ce scélérat, ensuite rend lui tout ce qu’il t’a offert pour pas avoir de dette morale envers lui.  

 

Moi : Ok compris ! 

 

Barbara (se mettant debout) : Maintenant la balle est dans ton camp, la décision te revient.

 Il ne suffit pas de dire j'ai compris sans agir. 

 Ne donne pas raison à maman Adeline, quand elle voulait que son fils épouse une fang. 

 Il t’a défendu jusqu’au bout jusqu’à ce qu’Isabelle parte même. 

 Ne le déçoit pas oh ma co s’il te plaît. 

 Sa mère est maintenant de ton côté, ne gaspille plus. 

Bon, moi, je cours vite aux charbonnages récupérer l’argent de maman. 

On s’appelle. 

 

Moi (me levant à mon tour) : Ok, merci Barbie. 

 

Elle me sert dans ses bras avant de s’en aller.

 Je me sens vraiment mal d’avoir menti à Steve.  

Qu'est-ce qui peut se passer dans sa tête présentement ! 

Maintenant qu'il sait officiellement que je lui ai menti et sans ciller.  

Que va-t-il penser de moi ? 

Mon téléphone se met à sonner. 

 

C'est Cartney, certainement pour me demander comment j'ai dormi. 

Je prends l'appel. 

 

Moi (la voix à peine audible) : Allô ! 

 

Lui (la voix angelique) : Bonjour ma petite princesse. 

 

Moi (froidement) : Bonjour Cartney. 

 

Lui : Qu'est ce qui se passe ma princesse ? 

 

Moi (pleurant) Cartney s'il te plaît, je veux que tu arrêtes de m'appeler ni de chercher à me revoir s'il te plaît. 

 

Lui : Boo, tu ne peux pas me dire ça au téléphone, il faut qu'on se voie ! 

Écoute je suis épris de toi, je suis fou, je te le dis, bien fou amoureux de toi. 

 

 Putin ! Je suis malade de toi. 

 

 Tu ne peux pas me dire d'arrêter de t'appeler alors qu'hier seulement on a commencé quelque chose de merveilleux. 

 Je ne suis pas là pour ton sexe boo. 

 C'est toi toute entière que je veux.  

Je ne t'ai pas coucher hier et pourtant j'en mourrais d'envie.

S'il te plaît mon amour. [Respirant bruyamment] 

Je ne pourrai pas le faire, désolé !  Je préfère te le dire.

 

Moi (essuyant les larmes avec ma main libre) : S'il te plaît, ne me rend pas la tâche plus difficile.

Déjà que je ne te connais pas assez… 

 

Lui : Ça ce n'est pas un problème bébé, donne-moi juste une petite chance. 

 

Moi : Désolée mais adieu Cartney. 

 

Je ne lui laisse pas le temps de placer un autre mot, je coupe l'appel malgré moi, mets son numéro sur la liste noire et je le mets à pleurer toutes les larmes de mon corps.  

 

 Steve. 

 

Après chez Medelva j'ai pris un taxi qui m'a déposé à Park Inn (le Radisson blu) j'ai traversé la route et j'ai marché sur le sable de la plage en me ressassant la manière dont Mède m'a menti. 

Que puis-je faire ?  

Et si la même histoire se répétait encore. D'abord Daysie avec Poupon mon ex meilleur ami ensuite Medelva ? 

Il est préférable que je ne me fasse pas des idées et qu'elle-même me donne des explications.

Medelva