CHAPITRE 29
Ecrit par D.H
Chapitre 29 :
NOUVELLES DIRECTIVES
Mohamed Diallo
Je me réveille
en sursaut et j’aperçois le corps nu de
ma femme collé au mien. Je me rappelle
un instant soit peu de la scène d’hier.
Je ne saurais expliquer dans quel état je suis. Je n’aurais jamais cru
un jour que Ramah serait vierge. Je ne sais pas si je dois être content d’avoir
été le premier malgré tout car ce n’est pas rien, ou bien de culpabiliser
d’avoir fait un jugement sur sa personne.
J’ai
vraiment peur de lui faire du mal ou bien de ne pas être à la hauteur mais tout
compte fait je pense que j’ai assuré. Je
la regarde dormir et tout d’un coup je décide de bien l’observer et
d’analyser les traits de son visage. Elle a un long nez, une bouche ovale.
C’est tout de même une très belle jeune fille non, plutôt femme.
Elle a
commencé à s’agiter et j’ai fermé mes yeux afin de faire semblant de dormir car
je ressens vraiment une gêne et je n’ose pas imaginer si jamais on se voit.
Elle se lève et difficilement pour se diriger dans la douche et on connaît très
bien le responsable de son état.
Elle est
allée s’enfermer dans la douche et surement pour se nettoyer. J’ignore comment
me comporter et quoi faire putain. J’ai vite fait d’enfiler un pantalon et je
suis allé à la cuisine lui faire un bon festin de petit déjeuner.
J’ai
fais des omelettes, de la confiture du beurre, des croissants, du lait et du
jus de fruit car elle en a besoin j’en suis sure.
-
Bonjour
dit-elle
Elle
était plus fraiche avec une robe de plage blanche très longue.
-
Bonjour
tu as bien dormi ?
-
Oui.
Tu manges ? je t’ai fait quelque chose
-
C’est
gentil merci
-
Bonne
appétit, je vais prendre ma douche
-
Ok
Je suis retourné
dans la chambre et sous le jet d’eau je n’arrête pas de me rincer la tête et de
repenser a ce qui s’est passer et comment m’en sortir de cette situation. Je
décide de sortir des minutes plus tard avec ma serviette autour des reins. Je
l’ai trouvé couché dans le lit les mans entre ses cuisses.
-
Cava ?
-
Oui
-
Dis-moi,
tu as mal ?
-
Non
cava t’inquiète
Je vois
bien qu’elle ne va pas bien et je m’en veux tellement.
-
Tu
veux qu’on aille marcher le long de la plage ?
-
Non
je vais un peu me reposer
-
Ok
Je me
suis habillé décontracté très même et je suis allé marcher dans les champs de
maïs à ressentir l’odeur de la terre et des herbes fraiches. C’est tellement
bien d’être en contact avec la nature, c’est juste tout ce qu’il me faut.
RAMATA SALL
Vous y
croyez-vous ? Car moi non. Je suis enfin une femme. Je me suis donnée à
mon mari et je peux vous affirmer que je suis la femme la plus heureuse du
monde et c’est que c’est la plus belle des décisions de toute mon existence.
Il faut
avouer que cela n’avait rien de romantique du genre pétales de rose, bougie
mais c’était mais très mémorable pour
moi. La rupture de l’hymen naturellement a fait mal mais rien que je ne puisse
supporter. J’aurai souhaité avoir un massage ou un bain en commun ce matin mais
malheureusement monsieur a trop honte et moi aussi il faut l’avouer.
Apres
une longue sieste je suis sortie et il
y’a pas un ombre de mon mari. Je décide de faire la cuisine, un petit plat
simple vegan. Il est revenu des heures plus tard avec plein de plastique de
courses.
-
Dis-donc,
on a décidé de vivre ici ?
-
Oui,
j’ai décidé de prendre des congés et de prendre un peu de temps. Dit-il en me
donnant un baiser au front.
-
Uhummm
Il faut
avouer que je ne comprends pas ce revirement de la situation tout de même.
-
Cava
les chevilles ?
-
Lol
ça va
-
Je
ne t’ai pas trop fait du mal j’espère
-
Et
c’est maintenant tu me demande
-
hum
-
Ownn
tu es trop mignon
-
Tu
viens ? on prépare le diner
-
J’ai
déjà fait quelque chose
-
Pas
question que je mange ça
-
Mais
c’est bon
-
Oui
c’est ça.
Nous
avons passés deux semaines avec mon mari, loin de la population, loin de tout,
loin du monde rien que nous deux. Nous
avons fait l’amour dans tout les coins et recoins de la maison comme des chauds
lapins et j’en viens même à dire que le sexe c’est mortel. Il y’a plus de
complicité être nous et je pense bien qu’il commence à m’aimer. Nous sommes actuellement en route pour Dakar
et je regarde mon bel Appolon entrain de conduire les yeux virés sur la route.
-
Dit
cheri,
-
Ummm
-
Tu
penses que nous serons si heureux ici qu’à Dakar ?
-
Bien
plus
-
Mais
dis-moi, le travail, cette femme ?
-
C’est
de l’histoire ancienne
-
Tu
es sur ? j’ai peur de te perdre une fois de plus
-
Tu
m’a déjà pour toi, ne t’inquiète pas
Inquiète
je le suis bien évidement. Il a pris ma main pour déposer un baiser et cela m’a
réconforté beaucoup.
NABILAH ZAHRA
La vie a
repris son cours et une fois de plus je dois refermer un chapitre amoureux de
ma vie et devenir une nouvelle personne. A force de se répéter ces paroles je
pense que l’effet dans ma vie n’existe pas.
Diallo
est perdu de la circulation et d’âpres les ragots il est en congé avec sa femme
loin de tout. Cool, pas grave je devais pourtant m’attendre a ce revirement de
la situation quoi que je suis déçu. Un moment j’ai voulu repartir au Cameroun
ou bien changer de ville et de pays mais ca en faisait de trop. A un moment de
la vie, il faut faire face à la réalité et affronter les choses.
Je me
devais d’être forte et même si je l’aime
toujours, je dois être assez mature pour le laisser être heureux avec une autre
personne que moi car nous deux ça n’ira jamais.
Khalifa
s’est montré compatissant avec moi car il se sentais de fois coupable. Il s’est
occupé de moi comme jamais mais pour moi, il y’a rien t rien ne sera plus entre
nous. Je pense que nous devrions rester
amis car nous ne sommes pas obligé de nous détester, nous sommes de adultes
après tout.
Usman et
hamid ont aussi été d’un grand soutient et Usman a même essayer de revenir a la
charge mais je lui ai fait comprendre que ma morale ne me le permet pas.
-
Tu
sais que tu deviens belle de jour en jour ?
-
Ah
oui ? oui je le sais. Tu es là depuis quand toi ?
-
Depuis
u moment
-
Tu
fais flipper. Tu sais ça ?
-
On
devrait partir, il se tard et en plus c’est vendredi soir
-
Ouais
je veux juste finir ce que je fais
-
Nabilah
ZAHRA ferme cet ordi ou bien j le fais a ta place
-
D’accord
papa
-
Je
ne suis pas assez vieux pour être ton
père
-
Ouais ?
et pourquoi tu te comporte comme tel ?
-
Parce
que je t’aime bae
-
Tu
feras mieux de trouver une autre qui saura t’aimer
-
Et
moi je n’aime que toi
-
C’est
une habitude pour toi de rester veillez au bureau avec moi ?
-
Je
veille sur toi
J’ai
fini et après avoir rangé mes effets, et nous sommes sortis pour rentrer toujours
dans le même immeuble. Nous avons pris des emportés et comme il est de coutume
chaque vendredi, nous avons des films nouveaux à voir.
-
Nabi
-
Uhumm
-
Je
retourne sur Paris la semaine prochaine
-
Ohhh
-
C’est
tout ce que tu me dis ?
-
Euhh
je ne sais pas quoi te dire
Il s’est
levé et a éteint la télé
-
Mais
ohh
-
Je
voudrais qu’on parle
Il a pris
un air sérieux qui m’inquiète tout a coup. Je ne l’avais jamais vu sous cet
aspect.
-
Nabilah,
je sais que je ne suis pas la meilleure des personnes dans ta vie et ca me
désole vraiment mais j’ai été l’une des pires. J’ai abusé de ton amour et de la
manière la plus lâche, je t’ai abandonné, humilier devant tes paires et le
monde entier. A l’époque je n’étais qu’un égoïste qui ne savais rien de la vie
et pour qui la femme est juste un objet de plaisir sexuel et l’amour n’avait
rien d’important chez moi.
-
Khalif
-
Non
écoute moi stp.
-
Avec
du recul et du temps, tu t’impose à moi come la femme de ma vie et celle que je
n’ai jamais aimé. J’ai toujours su que je t’aime mais j’ai eu peur de tomber
dans le piège car je me croyais fort et solide. Te revoir au Caire à été un
déclic, une chance que le ciel me donnait pour pouvoir te reconquérir. Je n’ai
pas agis de la meilleure des façons car pour moi tu étais un marché et il me
fallait éliminer toute concurrence sauf que ce n’était pas la meilleure façon.
Je sais que tu ne m’aime pas et que tu en aime déjà un autre car je t’ai vu souffrir
à ta rupture avec Diallo et je sais que tu l’aime.
J’ai
baissé mes yeux, je me sens déjà toute gênée.
-
Je
devais repartir depuis un moment mais je nourrissais un espoir soit peu en moi
que les choses allaient changer mais il faut avouer que cela restera juste un
souhait. Je ne veux te forcer à rien
pour à être sincère.
Je ne dis
rien, je l’écoute religieusement telle une fervente croyante. J’ai baissé la tête et il l’a relevé en me
fixant droit dans les yeux. On s’et fixé un lin moment et je pouvais lire
toutes les émotions dans ses yeux ?sans m’y attendre il voulu m’embrasser
mais je l’ai refusé tout doucement et je me suis détourner pour retourner dans
la chambre. Je l’ai peut être aimé dans la passé mais j ne sis pas du genre à
revenir sur mes paroles.
Le
week-end s’est bien passé et j’ai bien profité de ce moment afin de prendre
soin de moi et de mon corps. J’ai suis allée chez l’esthéticienne et j’ai fais
la totale. Manucure, pédicure, hammam, et soin de corps. Le lundi matin de bonne heure je sus allée au
travail bien tôt car si tu ne vas pas bien il ne faut jamais laissé lire en
vous.
Nous avions
réunion tout les lundis avec Ousman qui le préside en remplacement du grand
boss qui se la coule douce. J’ai tout réglée sur mon travail avant de me
diriger vers la salle de réunion. Malheureusement pour moi ce jour Diallo est
de retour. Putain je ne me suis pas préparée pour la cause.
Il a
présidé la séance tout naturellement
avec ses multiples blagues pour ambiancer ses employés et de temps à
autres nos regards se croisent mais sans suite.
A la fin de la réunion j’avais des documents à faire soumettre a Usman
mais il m’a délibérément renvoyé chez Diallo.
-
Stp
tu peux le faire pour moi ?
-
Non
-
tu
es le directeur adjoint non
-
oui
-
Pourquoi
tu es si méchant
-
Parce
que tu veux m’utiliser pour ne pas rencontrer Diallo
-
C’est
vrai mais tu ne peux pas aider une amie ?
-
Non
-
Méchant
-
J’accepte
J’ai
décidé de ne pas y aller. Toute la semaine on ne s’est pas vus et comme une
dingue, je me suis réfugié dans mon bureau même pas sortir pour aller en pause
pour ne pas le rencontrer.
MOHAMED DIALLO
Je suis heureux
ces jours avec ma petite femme qui devient de plus en plus belle. Nous avons
passés une semaine très coquine et quoi
qu’on puisse dire, le sexe est vraiment important dans la vie des êtres
humains. Je suis moins anxieux et surtout plus calme.
Parlant
du sexe, je viens de finir une bonne séance de jambe en m’air pour bien débuter
la semaine car il faut l’avouer, madame est devenue une grande nympho.
-
Tu
sais que tu es insatiable toi
-
Pas
de ma faute, tu es vraiment trop bon
-
Je
suis bon partout
-
Mais
oui
-
Tu
m’a l’air bien chaude ces derniers temps
-
Ah
oui ? je ne sens bien surtout, pas de fièvre
-
Je
vais me préparer pour le bureau
-
Je
t’aime
Je me
suis contenté de lui faire un baisé sur le front et je suis allé m’habillé pour
le boulot. J’appréhende vraiment de Voir Nabilah car comme un lâche, j’ai fuis
la triste réalité de la voir et d’essayer de mieux discuter avec elle mais
c’était mieux ainsi.
La
séance de réunion s’est déroulée normalement jusqu'à ce que Nabilah y entres.
Elle est tellement belle et sure d’elle que je me suis perdu dans mes pensées.
Je ne peux rien dire de concret sans retenir mes yeux sans les posés sur elle. Je
veux à tout prix en finir et ne plus analyser son corps. Je suis inconfortable.
Le mois
s’est passé normalement et nous nous sommes évités au maximum et moi surtout
car que suis raide dingue de cette fille et je pense que ma femme l’a remarqué
et elle commence à flipper à mort.
Je viens
de rentrer et ma femme est assise dans le sofa devant la télé.
-
Tu
rentres bien tard ?
-
Bonsoir
d’abord
-
tu
étais où ?
-
au
bureau
-
hum
-
je
suis débordé ces derniers temps
-
uhum
je vois. Tu manges ?
-
Non
pas faim et il se fait tard.
-
Diallo,
je ne te comprends plus
-
Pas
ce soir stp.
-
Ok
Elle
commence franchement à me faire peur cette file, je ne comprends pas pourquoi
elle se comporte de la sorte.
…………. A SUIVRE