CHAPITRE 29: ACCORDER SON PARDON
Ecrit par L'UNIVERS DE JOLA
CHAPITRE 29 : ACCORDER SON PARDON.
Moi : (Contre le cadran de la
porte) Toujours debout ?
Lucia : J'ai déjà terminé. Je
pourrai m'asseoir bientôt.
Moi : Tu as besoin d'aide ?
Lucia : Oui mais va d'abord te
changer pour ne pas te salir.
Moi : D'accord cheffe.
Elle me sourit et j'en fais de même
avant de monter à la chambre troquer ma tenue contre un maillot sans manches et
une culotte.
Moi : Je suis là.
Lucia : Mets les pots au frais stp.
Je m'exécute.
Lucia : Tu veux manger maintenant
ou après ?
Moi : Maintenant, je suis affamé.
Lucia : Tu n'as pas mangé d'où tu
reviens ?
Moi : (Esquissant un faible
sourire) Je ne mange pas dehors.
Lucia : Hum. Tu le fais ici ou dans
la salle à manger ?
Moi : Ici.
Elle dresse la table pendant que je
la regarde avec un léger sourire sur le visage. Elle m'invite à m'asseoir et
elle le fait à mes côtés. Elle prie et nous nous souhaitons bon appétit. C'est
en discutant de tout et de rien que nous mangeons et à la fin, on débarrasse
ensemble pour mettre toute la vaisselle sale dans le lave-vaisselle. Je lui
demande de me laisser nettoyer la cuisine pour qu'elle se repose et elle
s'assoit pour me regarder faire. Dès que c'est bon, nous sortons tous les deux
pour le grand salon où on se pose sur le canapé. Je prends ses pieds et les
pose sur mes cuisses puis je me mets à les masser.
Lucia : (Soupirant) Ah oui, j'en ai
vraiment besoin.
Moi : Je sais. Tu as duré debout.
Lucia : C'était pour la bonne
cause. Tu auras de quoi faire pour un bon moment.
Moi : Merci !
Lucia : Je t'en prie. La réunion
s'est bien passée ?
Moi : Oui. Je leur ai dit ce que
j'avais à dire et ils ont tous compris.
Lucia : Ok. Tu as pu voir les
filles ?
Moi : Oui. J'ai pris des photos.
Lucia : Je peux les voir ?
Moi : (Lui donnant le téléphone)
Lucia : (Après avoir pris) C'est
verrouillé.
Moi : J'ai le même mot de passe.
Elle n'a plus rien dit et s'est
mise à le manipuler.
Lucia : (Souriante) Tu crois que
Faveur va ressembler à ses sœurs ? Sans le teint bien évidemment.
Moi : je n’en sais rien. J'espère
surtout qu'il te ressemblera ou du moins à tous les deux.
Lucia : Quand je l'imagine, je ne
sais pas pourquoi je le vois ressembler à papa.
Moi : Ton père ?
Lucia : Non, le tien.
Moi : (La regardant, silence)
Lucia : Je me dis qu'il va lui
ressembler.
Moi : Tu veux qu'il ressemble à mon
père ?
Lucia : Pas spécialement mais quand
je l'imagine, c'est ainsi que je le vois. Bon mais après, tous vos enfants ont
ses traits. Regarde Lucia et Liam, il n’y a que tes filles qui n'ont pas pris
de vous.
Moi : (Silence)
Lucia : (Esquissant un faible
sourire) Tu n'étais pas concentré.
Moi : Concentré sur quoi ?
Lucia : Quand tu les faisais.
Moi : (Arquant un sourcil)
Lucia : On dit que l'enfant
ressemble le plus au parent qui était concentré pendant l'acte sexuel.
Moi : Ah.
Lucia : Tes filles n'ont rien pris
de toi, je suppose donc que tu ne l'étais pas.
Moi : Même si je doute de la
véracité de cette conception, je confirme néanmoins le fait que je n'étais pas
concentré. Je n'aurais d'ailleurs pas pu l'être parce que mes pensées étaient
sans cesse tournées vers une autre femme. Vers celle à qui appartenait mon cœur
(tournant ma tête dans sa direction pour soutenir son regard) vers la seule
femme que j'ai jamais aimé, vers ma femme.
Elle déglutit.
Moi : (La fixant intensément) Il
n'en aurait pas pu être autrement parce que je le faisais contre ma volonté et
mon désir. Ce n'était pas celle que mon âme connaissait et réclamait, celle qui
était mon amie.
On se regarde dans les yeux sans
parler et il y a une tension palpable qui se dégage dans l'atmosphère. Presque
instinctivement, je me rapproche d'elle et je l'embrasse sur les lèvres, elle y
répond. Le baiser s'approfondit jusqu'à ce que j'y mette un terme tout en
restant proche d'elle, nos fronts sont collés et ma main droite est sur son
visage. Personne ne parle et nos respirations sont synchronisées, je m'abstiens
de dire quelque chose qui la fera se défiler.
Moi : Je peux te masser le dos ?
Lucia : (Se retirant légèrement,
souriante) Oui, vas-y.
Moi : (Répondant à son sourire) Tu
te tournes ou je vais derrière toi ?
Lucia : Il n'y a pas de place
derrière. Je vais me tourner.
Moi : Ok.
Elle s'est exécutée et j'ai
commencé à lui masser les épaules sous des petits gémissements qu'elle sortait
de temps en temps.
Moi : Je peux te retirer le haut
pour mieux le faire ?
Lucia : Ok. Lucrèce le fait quand
je suis toute nue.
Je le lui retire et elle se
retrouve en string.
Moi : (Posant à nouveau mes mains
sur ses épaules) Et donc Lucrèce te masse toute nue ?
Lucia : Oui.
Moi : Vous le faites où ?
Lucia : (Gémissant)Hum ! À la
chambre.
Moi : Et les enfants dans tout ça ?
Lucia : Généralement ils sont
endormis ou sont soit chez Loyd soit chez tantine Leslie. Et là elle le fait
sur tout le corps parfois avec des huiles relaxantes. Il y a des jours où cela
m'excite.
Je m'arrête et la regarde.
Lucia : (Riant) C'est la vérité. Je
lui dis souvent que si c'était mon gars, nos séances de massages devaient
toujours se transformer en autre chose et cela la fait marrer. Surtout quand
elle arrive sur mes zones érogènes, je gémis fort.
Je me remets à la masser en me
rappelant de toutes les parties de son corps qui sont sensibles. Sans vouloir
me vanter, je les connais parfaitement et c'est même moi qui les avais
découvertes sur elle dans nos temps d'intimité. J'esquisse un sourire et je me
mets à la masser d'abord pour la soulager des douleurs liées à sa condition,
plusieurs de ses os craquent sous le coup indiquant qu'ils étaient vraiment en
souffrance. Ensuite quand je la sens parfaitement détendue, j'insiste sur ses
zones érogènes et là je constate une variante dans ses gémissements. Ils
deviennent de plus en plus profonds, plus intenses et plus évocateurs du désir
qui est en train de se réveiller dans son corps. Je continue et bientôt je la
vois se caresser les seins en se mordant les lèvres. J'approfondis en lui
faisant des bisous dans le cou.
Lucia : (Passant sa main pour
caresser ma tête, gémissant) Ciel !
Je remonte le long de son cou et je
viens mordiller son oreille avant de lui susurrer à l'intérieur.
Moi : Permets-moi de te découvrir à
nouveau ma Lumière.
Lucia : (Caressant ma tête) Hum.
Moi : Tu le veux ?
Lucia : (Gémissant) Oui, je le
veux.
J'ai tourné sa tête et je l'ai
embrassée sur la bouche pendant un moment avant de descendre petit à petit sur
son cou, ses épaules, sa poitrine, ses seins qui ont pris du volume et que j'ai
tété jusqu'à ce que je finisse mon périple entre ses jambes. Je l'ai
délicatement allongée sur le canapé puis j'ai replié ses jambes pour retirer
son string. Je me suis retrouvé face à son sexe déjà gonflé par le désir et
sans aucune hésitation, je me suis penché pour boire à sa source ou plus
exactement, la mienne.
Lucia : (Gémissant de plaisir,
tirant sur mon nom) Ciiiieeeellll ! Oh Ciel ! Ciel, Ciel, Ciel, Ciel ! Oh
Ciiiieeeellll !
Son corps s'est contracté,
m'indiquant qu'elle venait de jouir. Je l'ai nettoyée de tout son jus puis je
suis remonté vers son visage pour l'embrasser à pleine bouche. Je suis sûr que
ça fait longtemps qu'elle a ressenti le goût de sa moiteur, ce goût dont nous
avons tous les deux été privés ces 4 dernières années. Elle balade fébrilement
ses mains sur mon corps et va les arrêter sur le bouton de ma culotte qu'elle
ouvre puis descend ma braguette. Je me redresse et la retire en même temps que
mon caleçon et mon haut, nous sommes à présent nus tous les deux. Elle me
pousse légèrement pour mettre une petite distance entre nous puis me regarde de
la tête aux pieds en souriant, je réponds à son sourire.
Moi : Tu aimes ce que tu vois ?
Lucia : (Élargissant son sourire)
Oui, tu es beau.
Je me rapproche et l'embrasse puis
je la fais coucher sur le canapé en me mettant en cuillère derrière elle. Je
soulève sa jambe et je me glisse dans son intimité sans grand effort tellement
elle mouille. Elle est chaude et resserrée à l'intérieur. Je gémis de bonheur.
Moi : (La serrant contre moi) Bébé
!
Lucia : Oh Ciel !
Je me mets immédiatement à bouger
dès que j'atteins le fond et elle m'accompagne autant qu'elle le peut nous
emportant ainsi dans un long moment de plaisir mutuel jusqu'à ce que nous
atteignons l'orgasme à l'unisson. Je reste logé dans son intimité et je lui
fais des bisous sur les épaules.
Lucia : Promets-moi que tu ne me
feras plus ça ?
Moi : (Silence)
Lucia : J'ai envie à nouveau de te
faire confiance mais je veux que tu me promettes que plus jamais tu ne me feras
vivre ce que j'ai vécu et que tu ne prendras pas une autre femme à mon
détriment. Que quoiqu'il arrive, tu me consulteras avant de prendre une
décision aussi difficile soit elle et que tu ne m'imposeras plus une situation
au nom de quoi que ce soit.
Moi : (Silence)
Elle s'est retournée pour me
regarder dans les yeux.
Moi : (Soutenant son regard) Je te
le promets au prix de ma vie Lumière. Que le Dieu que tu sers et en qui tu
crois te fasse lui-même justice si jamais je te remettais dans une telle
position. Et je te demande pardon pour toute la souffrance que tu as dû endurer
par ma faute.
Lucia : Je te pardonne.
Moi : (La serrant dans mes bras)
Merci !
**LUCIA MANGA MFOULA**
Bhernie : (Derrière moi) Elle a
décroché ?
Moi : Non, pas encore. Ça sonne.
Bhernie : (Me faisant un bisou dans
le cou) Elle doit être occupée avec Loyd pour les préparatifs de son mariage.
Moi : (Gloussant) Attends.
« Lucrèce : Allô ? »
« Moi : Oui Lucre, je
t'appelle depuis un moment. »
“Lucrèce : Désolée, j'étais avec
maman et je viens même de rentrer. T'es où ? »
« Moi : Chez Bhernie. »
« Lucrèce : Ah ! »
« Moi : Enfin, chez moi dans
notre maison à tous les deux. »
« Lucrèce : (Silence) »
« Moi : Je t'appelais
justement pour te prévenir afin que tu ne t'inquiètes pas. Je me suis arrêtée
là après l'hôpital et je vais passer la nuit ici. »
« Lucrèce : (Neutre)
Ok. »
« Moi : (Surprise) Tu ne vas
rien dire ? »
« Lucrèce : Tu es une grande
fille alors fais comme tu veux. »
« Moi : (Silence) »
« Lucrèce : Si tu n'as plus
rien d'autre à ajouter, je vais devoir y aller. Comme tu le sais, j'ai beaucoup
de choses à faire en ce moment. »
« Moi : D'accord. On se verra
demain directement au shooting. »
« Lucrèce : Ok. »
« Moi : Je t'aime. »
« Lucrèce : Hum ! »
C'est elle qui a coupé l'appel.
J'ai soupiré.
Bhernie : Elle est fâchée ?
Moi : Oui. Mais je sais que ça va
lui passer.
Bhernie : Je m'en veux de ne plus
pouvoir m'entendre avec elle. J'espère qu'un jour, elle pourra me pardonner.
Moi : Moi aussi et pas seulement
elle, toute ma famille.
Bhernie : (Silence)
Moi : Papa m'avait chassée de la
maison et maman m'avait giflée quand ils avaient appris que tu étais l'auteur
de ma grossesse.
Bhernie : (Silence)
Moi : Je ne sais pas ce qu'ils me
feront quand ils apprendront pour nous deux.
Bhernie : (Triste) Le dernier
échange que j'avais eu avec maman me hante jusqu'à aujourd'hui. À chaque fois
que j'y pense, je me demande comment je ferai pour me présenter devant eux
encore.
Moi : (Le prenant dans mes bras)
Dieu nous fera grâce. N'y pensons pas pour le moment.
Bhernie : D'accord. On va prendre
cette douche ?
Moi : Oui.
Il s'est détaché de moi et j'ai
posé le téléphone sur le chevet du lit. Nous nous sommes rendus à la douche où
il a pris le soin de me laver sous mes rires avant de le faire lui-même. Nous
nous sommes essuyés et sommes revenus dans la chambre. Il m'a frottée la crème
et m'a passé un autre de ses vêtements. Il a enfilé le bas de son pyjama et
nous sommes montés au lit. Il est encore très tôt dans les 19h par-là, mais
comme nous n'avons pas le projet de redescendre, alors on s'habille en
conséquence.
Moi : Tu dois aller voir le pasteur
Lilian quand ?
Bhernie : La semaine prochaine.
Moi : Et tu lui diras ce que tu as
choisi.
Bhernie : Oui.
Moi : Et c'est quoi ?
Bhernie : Je ne me suis pas encore
décidé.
Je le fixe intensément.
Bhernie : Ce n'est pas facile pour
moi de prendre cette décision. Toute ma vie, j'ai marché selon ces principes.
C'est ce qui sous-tend toute ma famille et j'ai peur de créer une brèche qui
nous mettra tous en danger si jamais je renonce à cet héritage.
Moi : (Prenant sa main) Je
comprends tes inquiétudes. Et je sais aussi que tu penses que ce serait comme
une manière de renoncer à papa qui a vécu toute sa vie en accord avec ces
choses.
Bhernie : C'est le cas.
Moi : Mais tous les deux nous
savons que ce n'est pas le cas. Jamais, nous ne rejetterons papa qui reste et
demeurera toujours présent dans nos mémoires à travers tout ce qu'il nous a
appris. Au-delà de cet héritage, ton père nous a légué bien plus encore, une
façon de faire et des principes qui nous ont portés pendant plusieurs années de
notre vie. Des principes qui ont fait de toi un homme bon, droit et réfléchi.
Tu as vu ce qui a été la vie de papa et tu l'as toi-même expérimenté sur
quelques années et tu en es arrivé à une conclusion : vous avez tous les deux
été malheureux de vivre ainsi. Je suis bien placée pour le savoir car j'ai vécu
avec toi tout le stress que cela te causait. Aujourd'hui, tu as l'opportunité
de changer les choses, de donner une nouvelle orientation à cette famille.
Certes, tu ne connais pas vraiment ce dans quoi tu t'engages dans cette
nouvelle vie mais pour le peu que tu aies vu au travers de tes proches, Loyd,
Marwane, Jérôme, Maurice, Lucrèce, ma famille et moi-même, ainsi que ce que
toi-même tu as vu et entendu, ne penses-tu pas que cette voie est digne de
confiance ? Ne penses-tu pas que ce Dieu là mérite que tu lui accordes du
crédit ?
Bhernie : (Silence)
Moi : (Prenant sa main pour la
poser sur mon ventre) Regarde notre miracle Ciel. Je n'avais aucune chance de
vivre cela. Je n'avais aucune chance de porter un bébé. Tu étais là quand j'ai
subi cette opération qui m'a fait perdre mes 2 trompes et par la même occasion
perdre le privilège de porter la vie (essuyant une larme) Mais j'ai cru en ce
Dieu, j'ai décidé de lui donner ma vie et voici où j'en suis aujourd'hui. Le
créateur de la vie a restauré ma vie et mon organisme. Il m'a redonné des
trompes et m'a permis de connaître cette condition. Ce miracle-là, au-delà de
tout ce que l'on peut dire, est le nôtre et c'est la preuve vivante et
irréfutable que ce Dieu est le Dieu véritable, au-dessus de tout ce que l'on
peut appeler Dieu.
Bhernie : C'est vrai.
Moi : Alors même si tu as peur de
l'inconnu, ait confiance en ce que tu as déjà pu voir et expérimenté de lui.
Bhernie : (Soupirant) D'accord.
Je lui souris et lui caresse le
visage, il pose la main sur la mienne avant de m'attirer à lui et me faire
asseoir entre ses jambes.
Bhernie : Nous allons essayer ce
chemin et voir ce que cela va donner.
Moi : Ok.
Il s'est mis à me caresser le
ventre et Faveur a commencé à bouger selon les endroits où Bhernie posait sa
main (...)
Bhernie : (Réglant la facture)
C'est bon ?
Moi : Oui. On a tout.
Bhernie : Ok.
Il a récupéré les sacs et nous
sommes sortis pour retourner à la voiture. Nous avons fait escale là pour lui
prendre des vêtements assortis à ceux que je mettrai pendant le shooting étant
donné qu'il se fera filmer avec moi. Il a démarré et nous sommes partis au
studio où se trouvaient déjà Ariane, Jérôme et leurs enfants ; Lucrèce, Loyd,
Marwane et les enfants ainsi que les photographes. À la base, c'était juste
Ariane, Lucrèce, les enfants et moi. Je suppose qu'elle a ouvert la chose à
tout le monde quand j'ai décidé d'inviter Bhernie.
Nous : Bonjour.
Eux : Bonjour.
On s'est fait la bise.
Moi : C'est nous que vous attendiez
?
Lucrèce : Oui mais on attend aussi
Mel et Josué, je leur ai proposé de se joindre à nous et ils ont accepté.
Marwane : Dans tout ça, c'est moi
qui suis venu attraper vos habits n'est-ce pas ?
Nous nous sommes mis à rire et le
couple Makaya s'est joint à nous avec leurs enfants.
« Marwane : (Tournant la
caméra de son téléphone vers nous) Regarde ce que ces gens sans foi ni loi me
font subir ? »
Blessing rit et nous aussi.
« Marwane : Tu ris au lieu de
dire que tu sautes dans le premier avion pour débarquer ? »
Mélodie : (Riant) Même si elle le
fait, elle arrivera à temps ?
Marwane : Toi, ne me parle même pas
pardon, tu es une fausse.
Mélodie : Oh. (Allant lui faire un
câlin) Ma personne à moi toute seule, vient dans mes bras.
Marwane : Ah quitte là-bas.
Nous avons éclaté de rire avant
d'aller nous changer et la séance a commencé. On a pris des photos en couple et
Marwane l'a prise avec le téléphone qui montrait Blessing à travers l'écran
sous nos rires. Puis nous en avons fait les filles d'un côté, les garçons de
l'autre, Lucrèce et moi toutes seules, nous avec les enfants. Loyd et Marwane,
eux avec les enfants. Les Makaya ensemble, les Ogoulinguendé, les enfants
uniquement et nous tous. La séance nous a pris tout l'après-midi et après nous
avons décidé de manger dans un restaurant qui était juste à coté
Loyd : Certaines personnes sont
déjà au courant mais pour les autres, Lucrèce et moi voulions vous informer que
nous allons nous marier à la coutume le 20 Mai.
Jérôme : (Fronçant les sourcils)
Quel 20 Mai, celui d'à côté-là ?
Loyd : Oui.
Josué : (Les grands yeux) Mais
c'est dans un mois et trois semaines.
Loyd : Je sais.
Les autres : (Silence)
Loyd : On nous a imposé une date
et.
Il nous explique comment la chose
s'est passée.
Loyd : Du coup, pour ne pas prendre
le risque de ne pas voir la chose se faire, nous avons décidé d'accepter cette
date et de faire comme ils l'ont demandé.
Josué : Ah ça. Et le civil alors ?
Loyd : Nous le ferons après. Nous
voulons d'abord terminer avec la coutume.
Eux : Ok.
Ariane : Des félicitations
s'imposent.
Ils ont souri et nous les avons
félicités.
Jérôme : S'il reste des choses à
acheter dans la liste de la dot, fait nous savoir et nous verrons comment faire
pour participer.
Loyd : D'accord. Merci. J'enverrai
ça dans le groupe avec le motif du pagne.
La conversation tourne autour de la
question et nous concluons en disant que nous allons les garder en prière en
plus de les assister tout le long. À la fin de tout ça Lucrèce me demande.
Lucrèce : Tu fais comment ?
Moi : Je rentre avec Bhernie.
Ils nous ont tous regardés…