Chapitre 4

Ecrit par Bernardin10

Le lendemain, je me réveille de bon matin pour pouvoir me préparer et aller à l'hôpital. Une petite douche vite fait, ma chemise rouge, veille de plusieurs années, un pantalon noir et des souliers "bouster ", un don de mon oncle qui vit en ville lors de mon anniversaire, j'étais prêt pour affronter la dure journée qui s'annonce aujourd'hui.

En route après avoir dit au revoir à mes parents, je me remémore la chance que j'ai eu en échappant à mes bourreaux.

Prenant la fuite, avec eux à mes trousses, je suis parvenu a me cacher dans l'étable de Mr Nestor peuplé par une multitude de chèvres.

Et pendant dix minutes à attendre qu'ils s'en aillent et de tout faire pour essayer de calmer ses chèvres, je suis parvenu à rentrer à la maison, très pressé et oubliant de me préoccupé de la santé de l'infirmier blessé. Que je n'ose pas imaginer l'etat dans le quel il sera retrouvé ce matin. Amoché, fracturé ou au pire, peut être mort.

Arriver au pas de la porte de notre hôpital, une maman portant ses enfants, un au dos et deux à ses mains, entrain de se bousculer avec la sentinelle qui voulait la jeté dehors.


— Vous ne pouvez pas me traité de cette manière crie la femme avec colère, mon mari risque de mourir et vous m'empêcher de prendre soin de lui et le soutenir.


— Calmez-vous madame tente la sentinelle pour la raisonner, vous ne faites que crier " qu'on va tuer votre mari " et vous dérangez tout le monde, patients comme membres du personnels.


— C'est mon mari et à cause de votre incompétence, il risque de perdre la vie.


Se faufilant entre ses mains qui se jettent de partout, je parviens à entrer, bien que difficilement dans l'enceinte de mon lieu de stage.


— Comment va-t-il dis-je à l'égard de notre directeur, sans même prendre le temps pour une salutation. Dites moi qu'il va très bien.


— Parle doucement mon fils répondit-il pour essayer de calmer ma voix agitée et mon coeur battant à tout rompre, sa santé est stable et nous sommes sûr qu'il va s'en sortir.


Après avoir lâché un ouf de soulagement, je prends congé de ce dernier pour me dirigé vers le vestiaire, prendre ma blouche blanche et affronter cette nouvelle journée, qui s'annone très palpitante.

A midi, au moment où je quitte la chambre de l'infirmier blessé et que l'on croyait que sa femme s'est enfin calmé et rentrer a la maison, je m'apprêtais à prendre ma pause, lorsqu'un bruit sourd venant de la porte nous fait sortir de nos réflexions.

Et le courant s'en a...