chapitre 3

Ecrit par Djamila Diallo

Bonne lecture à vous

Après son entre vu avec son petit-fils, il convoqua son fils chez lui le lendemain pour lui faire part de sa décision d'envoyer Hussein et ses deux petits frère à l'étranger .

Le lendemain chez les parents de Rachid :

- bonjour maman ! Dit Rachid en entrant chez ses parents 

Sa mère : bonjour mon fils ! Comment vas-tu ?

Rachid : moi, je me porte très bien merci et toi,  ça va ?

Sa mère : je vais bien aussi alhamdoulillah  !

Rachid : Dieu merci alors ! Papa est là ? 

Sa mère : oui, il est dans sa chambre. Prend place je vais l'appeler !

Rachid : d'accord !

Il s'est assis, sa mère est allée appeler son père et elle est réapparue peu de temps après avec le vieux.

Rachid : Bonjour papa! 

Pas de réponse 

Rachid : papa ! Qui y a-t-il ? Tu ne réponds pas à ma salutation ? 

Son père : je t'ai fait venir pour te faire part de ma décision au sujet de ton fils Hussein !

Rachid : tu es allé le voir ? 

Son père : oui et je suis encore très déçu de toi Rachid !

Rachid : qu'est-ce que cet enfant t'as encore raconté à mon sujet papa ?

- cet enfant a vu sa mère mourir Rachiiiid ! Cria-t-il en colère 

- Qu'est-ce qui t'es passé par la tête pour humilier cette femme devant son fils ? Ajoute-t-il en colère

Rachid : ce n'est pas croyable ! Il t'a raconté ce qui s'est passé ce jour-là.

Sa mère : Hassan calme-toi ! Tu sais que t'es malade.

Son père : c'est terrible ce que cet enfant a vécu ! Hussein a vu sa mère mourir après avoir été insultée et humilier par son père.

- quel genre de personne es-tu ? N'as-tu pas de cœur ? Ajoute-t-il sur un ton frustré 

Rachid : tout est de ta faute papa ! Tu es l'unique responsable de ce qui lui ai arrivé !

- ah vraiment ! Dit son papa en écarquillant les yeux 

Rachid : oui ! C'est entièrement de ta faute, tu savais que je ne l'aimais pas et tu m'as obligé à l'épouser.

Son père : c'est pour cette raison que tu l'as rabaissée devant son fils au grand plaisir de ta deuxième femme ? 

Rachid : ...

Son père : personne ne mérite d'être traité comme elle l'a été Rachid... Mets-toi un peu à la place de ton fils et imagine qu'on traite ta maman comme elle l'a été ! Imagine-moi en train d'humilier ta mère pour une autre femme en ta présence 

- je ne l'aimais pas et tu m'as forcé à l'épouser donc je ne suis pas responsable,  réplique Rachid 

Son père : je l'ai fait pour réparer tes erreurs pas pour que tu la réduises en cendres ! Tu as gâché la vie de cette pauvre fille en l'attribuant une grossesse ensuite, tu l'as abandonné et tu voulais que je te laisse prendre une autre femme alors qu'elle se trouvait dans un sale état ?  

- est-ce que tu sais que ton fils à abandonner l'école ? Sais-tu qu'il a même cessé de t'appeler papa ? Hussein te vois désormais comme un véritable ennemi à cause de toutes les souffrances que tu as fait subir à sa mère, complète son père

Sa mère : Rachid mon fils, je pense que tu devrais aller voir ton fils et essayer d'arranger les choses avec lui

Rachid : que dois-je faire d'autre maman ? Le supplier pour qu'il revienne vivre avec moi ? Hussein me déteste et ce n'est un secret pour personne !

- à quoi t'attendais-tu ? Après ce que tu as infligé à sa mère en le rappelant constamment comment il est né, tu t'attendais à ce qu'il t'aime ? Complète son père sur un ton méprisant.

Sa mère : calme-toi Hassan... Rachid, ton père a décidé d'envoyer Hussein et ses deux frères à l'étranger pour atténuer leur douleur, j'espère que tu ne verras aucun mal à cela ?

Rachid : quoi ???

Son père : oui, c'est bien ce que j'ai décidé de faire,  je n'ai pas été capable de protéger leur mère de toi, mais eux,  je les protégerai de tes griffes et celles de ta femme.

Rachid : papa ! Tu comptais vraiment envoyer mes enfants à l'étranger sans même demander mon accord ? 

Son père : je n'ai pas besoin de ton accord pour les protéger et cela bien que tu sois leur père. Je me sens responsable de la mort de leur maman et puisque tu ne l'aimais pas, je suppose que tu ne pourras pas non plus aimer ses enfants donc du coup, je te décharge complètement de leur éducation. Désormais Hussein est sous ma responsabilité, je veillerai sur lui et ses deux frères  comme ça, leur maman reposera en paix. 

Il soupire fort avant de répondre son père en ces termes : 

Rachid : comme tu veux papa ! De toute façon mon avis n'a jamais compté pour toi

Sa mère : écoute mon fils, il est encore temps pour te faire pardonner auprès de ton fils ! Mets ton orgueil de côté et va lui demander pardon pour tout le mal que tu as fait subir à sa mère, il ne faut surtout pas le laisser grandir avec cette haine qu'il éprouve à ton égard, essaye de lui changer les idées pour éviter qu'il ne se sente rejeté.

Rachid : d'accord maman ! J'ai entendu.

il s'est retourné chez lui le moral bas, il trouva sa femme et ses enfants à table en train de manger, il les dépasse sans dire un mot et va s'isoler dans sa chambre. 

Sa femme Jaïna ne comprenant pas pourquoi, il était dans cet état, le rejoint dans la chambre pour savoir ce qui n'allait pas.

Dans la chambre de Rachid :

Jaïna : ça va ? 

Rachid : ... 

Jaïna : Rachid ! C'est à toi que je m'adresse.

Rachid : ça va ne t'inquiète pas 

Jaina : non ! je n'en suis pas si sûre, tu rentres sans dire bonjour et tu viens t'isoler seul ici. Qui y-t-il ?? 

Rachid : je viens de réaliser à quel point, j'ai été injuste avec Rama

Jaïna : comment ça ?

Rachid : je viens de chez mes parents, mon papa avait demandé à me voir  

Il lui raconta le sujet de sa conversation avec son père, mais sa femme s'opposa catégoriquement à la décision de son beau-père d'envoyer Hussein et ses frères à l'étranger.

Jaïna : j'espère que tu n'as pas donné ton accord ???

Rachid : parce que tu penses que mon père à besoin de mon avis ? Il voulait juste que je sois au courant, c'est tout .

Jaïna : je t'interdis d'approuver ce voyage Rachid ! Il s'agit de tes enfants, tu dois t'opposer à cette décision 

Rachid : moi je ne vois aucun mal à ce qu'ils voyagent, si mon père veut les envoyer qu'il le fasse, ce sont ses petits-enfants après tout.

Jaïna : je vois que tu n'es pas équitable avec les enfants !

Rachid : ah bon ? 

Jaïna : oui, sinon tu ne laisserais pas ton père envoyé Hussein et ses frères à l'étranger sans tes autres enfants. 

Rachid : puisqu'il ne s'agit pas de tes enfants je suis injuste ? D'accord ! Eh bien si tu as un problème avec la décision de mon père, tu n'as qu'à aller lui dire en personne d'être équitable avec les enfants moi, tu me fiches la paix ! 

la réponse de Rachid la laissa bouche bée. 

Quelques mois plus tard Hussein et ses frères quittèrent le pays avec leur tante Aïcha, Rachid avait manqué de courage d'aller présenter ses excuses auprès son fils comme lui avait conseillé sa mère, il laissa Hussein partir avec cette haine.

Un an plus tard

Aïcha : Hussein, tu as parlé à ton père ? 

Hussein : ...

Aïcha : Hussein, je te parle ! T'as appelé ton papa ?? 

Hussein : je ne parlerai jamais à Rachid tante !

Aïcha : pourtant tu avais promis ton grand-père de le faire

Hussein : ...

Aïcha : Hussein, où vas-tu ? Revient !

Sa tante l'appela à mainte reprise, mais il ne daigna pas répondre. Cette dernière se contenta de secouer la tête en le regardant s'éloigner

Peu de temps après  son petit frère Hassan est arrivé.

Hassan : tante Hussein n'est toujours pas rentré ? 

Aïcha : si, mais il vient à peine de ressortir.

Hassan : j'ai parlé avec papa, il dit qu'il appel Hussein que mais il ne prend jamais son appel

Aïcha : quand avez-vous parlé ? 

Hassan : aujourd'hui ! 

Aïcha : j'ai de la peine pour ton frère ! 

Hassan : je me demande pourquoi il fait ça ! Et pourtant, il n'a pas le numéro de papa 

Aïcha : ton frère ne décroche aucun appel en provenance du pays excepté celui de son grand-père uniquement pour ne tomber sur l'appel de votre père.

Hassan : à ce point ??

Sa tante fait signe que oui

Le lendemain matin

Hussein : bonjour tante !

Aïcha : bonjour,  il faut qu'on parle Hussein ! 

Hussein : ah ouais ? Et de quoi veux-tu qu'on parle ??? 

Aïcha : quand vas-tu faire la paix avec ton père ? 

Hussein : quel père ??? Je n'ai jamais eu de père moi !

Aïcha : bon sang Hussein ! 

Hussein : je suis désolé de te dire ça tante, mais je ne reconnaîtrai pas un père qui ne voulait pas de moi dans sa vie, il n'a jamais été un père pour moi et il ne le sera jamais.  

Aïcha : mais qui t'a dit que ton père ne voulait pas de toi dans sa vie ? 

Hussein : cela n'a pas d'importance, mais une chose est sûre, je ne ferai jamais la paix avec la personne qui a tué ma mère. J'ai enterré Rachid avec ma maman. 

Aïcha : ne dit pas ça, ton père regrette ses actes !

- j'en ai rien à faire de ses regrets et tôt ou tard lui et sa femme payeront pour ce qu'ils ont fait subir à ma mère, a-t-il dit sur un ton méprisant puis, il est sorti en laissant sa tante avec plein d'étonnement.

Quinze ans plus tard, Hussein et ses deux frères rentrent au pays.

Au domicile de Rachid

Jaïna pour se venger de son mari pour avoir laissé son père envoyer les enfants de sa coépouse à l'étranger, elle inculque dans la tête de ses propres enfants des idées absurdes comme quoi Hussein et ses frères sont des fils adoptifs de leur père.

Et après les salutations et tout Rachid procéda à la présentation, mais remarqua que son fils aîné n'y était pas 

- Hassan, il est où Hussein ? 

Hassan : il est allé chez notre grand-mère maternelle avec grand-père.

Rachid : ah d'accord  ! On va commencer sans lui alors 

- Hassan, Karim, je vous présente  vos demi-frères Halima, Chérif, Hana, et Mariam, commence Rachid très heureux 

- enchanté et je suis ravie de faire votre connaissance, dit Hassan en leur serrant tous la main  

Rachid : Halima, Chérif,  Mariam, Hana, je vous présente Hassan votre grand frère, c'est lui qui vient après Hussein votre frère aîné. Karim quant à lui, c'est votre petit frère.

Halima : mais Papa, je pensais que j'étais l'aînée, comment ça se fait que tes enfants adoptifs soient mes aînés, je ne comprends pas ! 

Rachid : mes enfants quoi ??? Jaïna, c'est quoi cette histoire d'adoption ? 

Pas de réponse

Rachid : attends, tu as fait croire à tes enfants que Hussein et ses frères ont adoptés ?

Jaïna : que voulais-tu que je leur dise hein ? que tes fils adorés sont tous à l'étranger et que les insignifiant sont ici ? 

Rachid : ce n'est pas croyable Jaïna, comment t'as pu faire une chose pareille ?

Merci de m'avoir lu 


Les Frères Consangui...