Chapitre 3: Le phoenix

Ecrit par Dalyanabil

Chapitre 3: Le phoenix 


‘’Quelques heures plus tard.’’


A une certaine époque j’aimais plus que tout être à Londres, y vivre, y travailler. Mais depuis 48 heures que j’ai atterri ici je n’ai qu’une envie repartir. Quand j’ai acceptée ce contrat je ne m’était pas imaginée revenir ici sans lui, tout parait tellement insipide, fade sans lui. 


Mr Elliot Danforth, mon client a tenu à ce que Fadia et moi, nous installions à son hôtel privé situé dans le quartier de Westminster sud juste en face de ‘’Régent’s Park’’. Mes appartements avec son design de chambre d’hôtel est décore dans des tons mauves/blanc et respire le raffinement, les tournesols avec leurs magnifiques couleurs jaunes et bruns apporte juste la touche de chaleur nécessaire qu’il faut pour donné à chaque occupant de ces lieux un sentiment de chez soi même si on ne l’ai pas. La chambre de Fadia qui est relie à la mienne par une porte de communication est décore dans des tons jaunes/bruns. C’est incroyable de voir ce que sa femme a réussi à faire avec ses couleurs.


J’ai cru comprendre qu’elle était gabonaise et qu’ils avaient trois enfants ensemble: deux filles un garçon. J’ai discuté avec elle ce matin au petit déjeuné avant d’allez négocié ce deal et elle m’as l’air très gentille, en tant normal elle et moi pourrions être amie. Nous venons du même continent avons les mêmes valeurs mais voilà je n’ai pas le temps pour ça et la situation dans la quelle je suis n’as rien de normal. 


« Salam, je croyais qu’on ne partait que demain? » C’est Fadia qui comme à son habitude  a donné le salam mais n’as pas attendu que je l’invite à entré, Maimouna ma petite soeur et elle ont ça en commun.


« Tu sais qu’un jour tu vas tombe sur quelque chose que tu ne dois pas voir » je lui réponds en souriant.


Elle prend un air choquée et désolé que je trouve très mignon certes mais pas assez convainquant, « oh, ok! On reste ou on part? » dit-elle en regardant mon sac déjà fait au pied de mon lit.


Je lui tourne le dos pour admirer la vue du Park, soupire bruyamment pour marque mon désaccord avant de répondre « On reste. » Je sais qu’elle et son mari ont prévus un soirée en amoureux et je ne veux surtout pas avec ma mauvaise humeur lui gâché tout son plaisir surtout que c’est la première fois qu’elle vient à Londres. Quand je lui fait face elle est assise sur mon lit et me regarde en silence, elle ne dit rien mais je sais qu’elle comprend. Je n’ai quasiment jamais parlé avec elle du temps où je vivais ici mais elle comprend je le sais à son regard: il est compatissant. « Vas te préparée, sinon tu vas être en retard. »


« Et toi? » 


« Moi, très chére vois-tu je suis invité à dîner ce soir par nos hôtes. »


« Ok yaya, j’ai mon téléphone sur moi appel si tu as besoin de quelque chose et n’hésite pas à défoncé la touche d’alerte même si c’est juste pour un moment entre fille. Ok? »


Je souris et la serre dans mes bras. Chaque fois qu’elle m’appelle yaya mon coeur se gonfle de reconnaissance. « File. » Après un dernier salam elle vas retrouvée son mari.


Fadia Zaed epouse Al-Naser est une réfugiée somalienne, une survivante, une amie, une soeur qui depuis qu’elle est entre dans ma vie ne m’as apporte rien d’autre que du bonheur. Avec sa joie de vivre, son grand sourire et son énorme coeur, elle et Maimouna m’ont apporté quelque chose que je ne savais même pas qu’il me manquait avant la disparition de mon mari: un soutien aveugle. De tout mon entourage elles seules continue de croire et ce de manière totale et absolue quand je dis qu’il est vivant sans aucune preuve matériels si ce n’est mon intuition. 


D’un coup tout devient flou, je suis prise de nausées je tend la main pour m’agrippe à la chaise juste à côté de moi mais la rate de peu et m’étale lamentablement au sol. Je me recroqueville en position foetale et essaie de me reprendre, de me levé et échoué lamentablement. Je sais que physiquement je n’ai rien mais comme à chaque fois pensé à lui, à quel point il me manque me met dans un état catatonique. Je sue à grosse goutte.


« Mme. » c’est le Majordome qui m’appelle avec une pointe d’inquiétude dans la voix. Il toque fort et me rappel «  Mme, est-ce que tout vas bien? »


Je ferme les yeux et récité la sourate du trône ‘’ Ayata al kursi.’’ J’inspire profondément compte jusqu’a trois avant de répondre d’une voix atone « Oui oui… »


« Bien, Mr me fait vous dire qu’ils seront prêts à partir à 8h00. »


« Bien je serais, prête. 


ça m’as demande un énorme effort pour me préparer pour ce dîner,   je sais qu’on seras une dizaine et que Mr Danforth non Elliot il a beaucoup insisté pour que je l’appelle par son prénom veut me présenter à ses amis qui vont tous vouloir travailler avec moi d’après lui mais ce n’est pas la raison principale pour laquelle je suis reste une nuit de plus à Londres. Je dois rencontre Smith   un enquêteur privé demain à laCity, il est chargé de mené les recherches sur le terrain depuis maintenant trois ans, tous les autres avant lui m’ont laissé tombé me servant tous la même réplique: ‘’c’est impossible qu’il ai survécu Mme sinon nous l’aurions déjà trouvé’’. J’inspire profondément avant de descendre la dernière marche et murmure « allons faire bonne figure. »


Je suis dans un magnifique restaurant à Mayfair avec des personnes qui malgré leur célébrité sont d’une simplicité et d’une authenticité rare. En tant normal je serais en train de rire, de profité de la bonne cuisine et de la compagnie des ces personnes qui malgré les statistiques on réussi à s’élever tout en restant humble mais le problème c’est que le noeud qui s’est formé dans mon estomac depuis quelques heures continué de s’alourdir.


J’ai les oreilles qui sifflent et je suis prise d’un accès de froid. D’un coup tout s’estompe autour de moi, mes sens sont plus aiguisés. J’entends une chaise raclé sans me rendre compte que c’est la mienne, les conversations autour de moi s’arrête « ça va Amsetou? » c’est Idriss Clay mon voisin d’en face un acteur américain qui a tourné dans la même franchise à succès que mon client. Mais je l’entends à peine. Pourquoi est-ce que je le sens aussi présent ici? Maintenant?


« Amsetou? » C’est Elliot, il a l’air inquiet alors je le vois sans le voir. Je secoue la tête et essaie de dire quelque chose pour le rassuré mais n’arrive pas à prononcé un mot je le vois détourné le regard sur moi à l’arrivée d’une nouvelle personne. Ma respiration se fait plus saccadée, mes poils se hérissent et je suis paniquée à l’idée de me retourne juste pour constate que ce n’est pas lui. Si je pouvais je ferrais deux rachats pour demande à Allah de faire que ça soit lui mais je ne peux pas alors je ferme les yeux et fait une petite prière muette. Il est maintenant au niveau de notre table et je lui tourne toujours le dos. « Salam vieux frère, ça fait un bail. » Le salue Elliot. Allez un peu de courage ma grande tu peux le faire. 


Ma respiration se bloque et mon cri de surprise reste étouffe dans ma gorge quand je fais face à l’inconnu, je suée de plus belle et mon cerveau toune à une lenteur d’escargot. Ya Allah. Je cligne plusieurs fois des yeux et à chaque fois j’ai ses magnifiques yeux gris devant moi. « Salam Elliot. » il lui répond tout en continuant à me fixer. Je suppose que Elliot fait le tour de la table car il est maintenant à côté de lui et nous regarde à tour de rôle et enfin pose la question qui brûle les lèvres de tous ceux qui sont autour de cette table et nous observe avec une curiosité non masqué. « Vous vous connaissez? »


On dirait que ça fait une éternité avant qu’il ne réponde d’une voix claire et assuré: « Oui. C’est ma femme. »


A l'infini....