Chapitre 4: ‘’Lâche ou héro’'

Ecrit par Dalyanabil

Chapitre 4: ‘’Lâche ou héro’'


Sa voix agit sur moi comme un électrochoc. Elle est riche, grave et profonde, elle pénètre chaque pore de peau comme de multiple fine épine indolore. « C’est ma femme. C’est ma femme. C’est ma femme. » Je me répète cette litanie pour ne pas éclate d’un rire hystérique. Comment peut-il annonce quelque chose d’aussi capital, d’aussi vital pour moi. Pour nous. De manière aussi froide. Je me tiens au dossier de ma chaise avec mon poing gauche que je serre tellement fort que je sens mes doigts s’enfonce dans la mousse de celui-ci pour ne pas m’écroulé. Mon autre poing subit le même traitement pour me donné une certaine contenance, pour essaye de jugulé cette douleur sourde que je ressens à l’intérieur. 


J’en arrive à comprendre ceux qui ce coupe pour extériorisé la douleur, chacune de mes terminaisons nerveuses me fait mal. Je suis prise d’un tremblement qui vient de l’intérieur de moi et se propage par vague jusqu’a l’extérieur tout en devenant de plus en plus fort que tout autour de moi se me à tanguer. J’essaie de parlé mais rien ne sort mes tremblements sont de plus en plus intense que j’entends mes dents claque mes yeux se remplissent de larmes et je sens mes jambes me lâcher.


« Je te tiens. » Je sens ses bras autour de moi, je lève la tête et essaye de capté son regard mais il regarde tout le monde sauf moi. Il donne des ordres je ne sais pas exactement à qui ni ce qu’il demande car toute mon attention est focalise sur lui. Avant que je comprenne vraiment ce qui ce passe on se retrouve dans un salon privé, il est agenouillé devant moi, Elliot et ses amis sont restés à table.


« ‘’A’’ stp. » je le vois avale difficilement sa salive et je suis son regard. il regarde mes poings serre tellement fort qu’on voit du sang perlé. Il lève à nouveau les yeux vers moi et enfin là j’arrive à lire de l’inquiétude sur son visage froid. « Stp ‘’A’’ desserre les. »


Quand j’arrive enfin à payer c’est d’une voix sourde pleine d’espoir que je murmure: « Tu est vivant. » Très lentement j’ouvre mes mains, essuie le sang sur le bas de la robe crème que je porte, ferme les yeux et les passe lentement sur son visage. Je soupire d’aise quand ma main entre en contact avec son front, ensuite ses yeux, son nez légèrement tordu dû au fait qu’il se l’était fait cassé quand il était plus jeune, ses joues toujours aussi barbue mais je sens une profonde cavité qui part du bas de sa joue gauche jusqu’a sa nuque, à part ça ses lèvres, son menton sont restés les même.


« Tu est vivant. » Je le regarde comme si il était la huitième merveille du monde avant de me jette dans ses bras et le serre tellement fort contre moi que je suis sûre de l’étouffer. Pendant ce qui me parait une éternité il ne me rend pas mon étreinte.


Je l’entends soupire fort avant de finalement répondre. « Oui je le suis. » ensuite il m’étreint aussi. Enfin. Aussi fort que moi en me donnant de petit baisers sur la joue, le cou. Il prend mon visage en coupe et me regarde comme s’il me voyait pour la première fois.


« Tu étais où? »


« ‘’A’’… Je… » Il soupire bruyamment « C’est compliqué. »


Il se fou de moi là, compliqué? « En quoi? »


« J’avais tellement besoin de te voir, encore une fois »


Qu’est-ce qu’il raconte? « Besoin de me voir? »


« ‘’A’’ c’est compliqué. » me répète t-il.


« Tu l’as déjà dit. » Je l’observe et ce que je vois ne me plais pas. « Tu savais? » Il me regarde sans rien dire. « Tu savais que j’allais être ici aujourd’hui? »


« ‘’A’’ c’est… »


« Compliqué. » je coupe avant de continué. « Tu l’as déjà dit plusieurs fois  même et je te cite texto: ‘’J’avais tellement besoin de te voir, encore une fois.’’ Alors je vais te le redemande encore une fois, est-ce que putain de merde tu savais que j’allais être ici ce soir? »


Je le vois respire lourdement avant de répondre « Oui. »


J’ai l’impression que je viens de recevoir un coup de couteau en plein coeur, toute mon euphorie retombe d’un coup. « Oui? » je prononce ce seul mot en prenant mes distance. « Comment? et tu n’as pas intérêt à me mentir, je le saurais. »


« Elliot est un vieil ami, je lui ai donné tes références quand j’ai su qu’il avait besoin de quelqu'un avec tes compétences. »


« Depuis combien de temps est-tu…. Comment est-tu… » Y’a t-il une manière précise de demande à son mari de justifié son absence de cinq ans?


« Trois ans. » Il me regarde triste. « Tu ne sais pas à quel point j’ai essayé. Mais je ne pouvais plus reste loin. »


Maintenant les larmes que je retenais inonde mon visage, j’hoquète je suis sûre que mon make-up est un désastre et que mon apparence n’est pas reluisante non plus mais c’est le dernier de mes soucis. « Trois ans? Et tu n’es pas venu me voir? Tu n’as pas cherche à me voir? Qu’est qui s’est passé?


Il secoue la tête « Quand je t’ai vue je n’ai pas pu resté à distance, j’ai voulu te voir de plus prés, te toucher, te parler. »


« Je ne parle pas de ça. »


« Je sais. Il n’y a rien à expliqué. »


« Rien à expliquer? » Ma voix monte dans les aigus « Rien à expliquer? Mon mari a disparu depuis cinq putain d’années et quand il fini pas réapparaître c’est pour me dire qu’il n’y a rien à expliquer? »


« Tu dois me faire confiance, stp. » m’implore t-il.


Ma tête vas explosé. Je ne peux pas rester, je dois sortir de cette pièce, je dois m’éloigne de lui. Je me lève ramasse mes affaires me dirige vers la porte avec mon supposé mari sur mes talons. Quand je sors mon hôte et ses invites sont devant la porte leurs regards choqués me confirme ce que je sais déjà mon apparence dois être horrible. « Je suis désolé Mr Danforth mais je dois m’en allez, mille merci pour votre hospitalité. » je lui serre la main et me tourne vers la autres. « Merci à vous autres et toutes mes excuses d’avoir été un piètre compagnon de table. » Je me tourne enfin vers mon mari, autant mon apparence n’est pas belle à voir autant la sienne est parfaite. la seule chose qui pourrait trahir le moment difficile qu’on vient de vivre c’est son visage. « J’ai besoin d’espace STP. » Il acquiesce et je m’en vais sans un mot de plus.


A l'infini....