Chapitre 3: rencontre personnelle avec Jésus
Ecrit par Cornelie
près cet évènement, la vie n’a plus jamais été pareille. Le plus dur c’était les souvenirs. Tout dans la maison me rappelait papa et c’était tellement dur. Je ne faisais que pleurer, je ne voulais plus rien faire : ni manger, ni aller à l’école et surtout pas à l’église car j’étais fâchée contre Dieu.
Heureusement fr Pacy était là. Il passait chaque jour nous rendre visite et il a commencé avec moi des séances de discussion pour la guérison intérieure. Chaque jour durant une heure, il me demandait de lui parler, de lui dire tout ce que j’ai dans le cœur. Et je me défoulais. Je lui disais combien j’étais triste, combien j’en voulais à Dieu …. Alors il m’a dit :
- « Maria (c’est comme ça qu’il m’appelait), je sais que tu aimes beaucoup le tableau de Jésus qui prend soin de la brebis. Tu connais certainement l’histoire du roi David qui prenait soin de ses brebis. Il les défendait contre les loups et quand une brebis était malade il la soignait. Il aimait tellement ses brebis qu’il les connaissait toutes très bien et en prenait soin en les nourrissant, en chantant pour elle, en rigolant avec elle … toi aujourd’hui tu es une brebis malade de chagrin et Jésus te dit « Maria décharge-toi sur moi de tous tes soucis car je prends soin de toi » (1 pierre 5 :7). Jésus sait que tu es triste et que tu as mal. Sache que ce n’est pas Dieu qui a tué ton papa, ce n’est pas lui qui lui a donné la mort. C’est triste qu’il soit parti mais dis-toi qu’il est allé se reposer et que désormais il veille sur toi en étant au ciel. Toi honore la mémoire de ton père en faisant ce qu’il attendait de toi : une jeune fille brillante dans ses études, engagée dans son église et menant une vie vertueuse. Rien de ce que je pourrais te dire, ne pourra te consoler. Alors la seule chose que je te demanderai c’est de parler avec Jésus de façon franche, de lui dire ce que tu ressens et de le laisser te consoler comme lui seul sait le faire. Prends-le comme un ami intime à qui te peux tout confier et sur qui tu peux compter dans les bons comme dans les mauvais moments. Et sache que Dieu est le père des veuves et des orphelins et Il prendra particulièrement soin de ta maman et de toi ….. »
Il a encore dit beaucoup d’autres choses qui m’ont touché puis nous avons prié et clôturé la séance de discussion.
Après cela, Fr Pacy m’a envoyé une chanson de Rosny Kayiba « Mon meilleur ami ». J’ai écouté cette chanson qui m’a fait tellement du bien et m’a aidé à faire une rencontre vraiment personnelle avec Jésus. Cette chanson dit :
« Jésus c’est l’ami qu’il faut, c’est lui qui m’a aidé à surmonter la dépression quand même j’ai perdu des proches il était là pour me consoler. Mon meilleur ami, mon ami de toute le temps, toujours prêt à me consoler, Moninga na nga ya motema (mon très cher ami), Akotisa nga na famille ya Bonzambe (il a fait de moi un membre de sa famille). Nabetalo lisolo ya camarade na nga (laisse-moi te parler de mon ami), Azalaka lisusu camarade te (il n’est plus seulement un camarade), Akoma na ye famille na nga (il est devenu ma famille). Il est mon meilleur ami, son nom c’est Jésus. Quand la dépression a frappé à ma porte, impossible d’en parler. Personne ne pouvait comprendre soki yo te moninga na nga (sauf toi mon ami), Moninga na nga ya tango nionso Jesus (mon ami de tout le temps) …. »
L’écoute de cette chanson et les prières à Jésus m’ont beaucoup réconforté sans compter les amis du Mijerca qui passaient à la maison me rendre visite et m’aider. Maman a également bénéficié d’un tel accompagnement de la part des membres du Renouveau et étant ainsi entourée, cela l’a aidé à supporter l’absence de papa.
Dès lors je me suis plus engagée dans le Mijerca. Je faisais le secrétariat du groupe et chaque matin j’envoyais des sms aux autres membres du groupe. En effet chaque matin après ma prière personne, je demandais au Saint Esprit de m’inspirer un verset biblique que je pouvais partager aux autres pour les aider à méditer et à prier. C’est ainsi que j’envoyais des sms qui édifiaient les autres.
Il m’arrivait également de faire des enseignements durant les réunions du samedi au Mijerca. Une fois, j’ai enseigné sur « la gestion du temps » pour montrer aux jeunes comment gérer les 24 heures de chaque journée que Dieu nous donne. Bien répartir le temps entre les heures de sommeil (6 à 7h minimum), de cours, d’étude, de prière (au moins 30 minutes chaque matin et au moins 10 minutes le soir avant de dormir), de loisirs … Une fois aussi j’ai proposé le jeu « Questions pour des champions de la Bible » et cela a été un grand succès : on posait des questions sur la bible à des équipes et les gagnants ont eu comme prix des dictionnaires et des bibles.