Chapitre 30: La lectio divina
Ecrit par Benedictaaurellia
PS : Note de l’auteur.
Ce chapitre sera certainement le plus long de tout le livre. J’ai voulu mettre l’accent sur la méditation de la Parole. À mes yeux, c’est le chapitre le plus important de tout le livre. J’espère que ce passage incitera plusieurs à méditer plus souvent la Bible.
Merci.
Ainara
C’est l’heure de notre méditation.
Comme avant toute prière, nous prenons chacun quelques minutes de silence pour nous mettre en présence du Seigneur.
Je me lance ensuite.
Au nom du Père, et du Fils et du Saint Esprit. Amen.
Éternel Dieu de gloire, Dieu de bonté nous voulons te bénir, nous voulons t’adorer.
Nous voulons élever ton nom dans les cieux. Bénis sois-tu, Seigneur mon Dieu pour tes bienfaits.
Père, tu nous as rassemblés en ce lieu pour que nous méditions ta Parole. Ta Parole qui donne vie, ta Parole qui nous fortifie, ta Parole qui nous indique le chemin que nous devons suivre.
Je te béni et te loue pour cela.
Mais Seigneur, nous ne sommes pas dignes de nous montrer devant ta face. Oh Seigneur ! Nous avons péché ; ce qui est mal à tes yeux, nous l’avons fait. Oh mon Dieu, nos péchés sont si grands. Ils nous éloignent de ta Sainte Face.
Oh Seigneur, nous nous repentons. Ne nous traite pas selon nos offenses Seigneur. Dans ta grande miséricorde, efface nos péchés.
Seigneur, tu nous dis dans Parole que « si nos péchés sont comme le cramoisi, ils deviendront blancs comme la neige ». (Isaie 1 : 18). C’est sur cette parole que nous venons t’implorer afin que tu effaces nos péchés. Seigneur, rend nous aussi blancs que la neige afin que nous puissions être dignes de nous tenir devant ta Sainte face et t’adorer.
Oh Seigneur ! Viens nous remplir de ta puissance.
Viens répandre sur nous ton Esprit Saint Seigneur.
Oh ! Esprit Du Dieu Très Haut, viens nous combler. Viens prier en nous. Viens présenter au Père notre prière. Viens nous guider dans la vérité. Viens nous éclairer par ta lumière.
Viens ouvrir notre intelligence au texte que nous allons méditer. Viens nous révéler les choses cachées afin que nous puissions bien comprendre les textes, afin que nous puissions t’y découvrir, afin surtout que nous puissions vivre conformément à ta Parole.
Merci Seigneur pour ta présence.
Amen !!
Première étape : la Lectio, la lecture.
Il s’agit ici de lire le texte choisi.
« Cette lecture demande silence, disponibilité, gratuité et attention, si elle ne veut pas être superficielle et si elle veut nous conduire à la contemplation. Il faut apprendre à ne pas passer trop rapidement par-dessus cette première étape de la pédagogie divine de la lectio divina.
Voilà pourquoi chaque lecture doit se faire calmement, paisiblement, sans hâte. La « lectio » est une ouverture, elle n’est pas une conquête. Aussi ne la fait-on bien que si on lit en laissant dès le début à l’Esprit de Dieu, la liberté de nous éclairer comme il veut, de nous faire voir ce qu’il veut nous faire contempler, de nous faire désirer à cette lumière ce qui deviendra prière, appel, offrande et abandon à l’amour ; cet amour qui se révèle en se communiquant et qui transforme en éclairant.
En lisant ces textes, et en les relisant une deuxième ou une troisième fois, en les « ruminant », peut-être en les écrivant, certains passages attirent l’attention intérieure de celui qui les lie ; déjà s’établit comme un attrait, un dialogue entre la Parole qui se manifeste et celui qui veut la comprendre et la suivre. Ce qui suppose, en lisant, une ouverture toujours plus grande à l’Esprit qui nous guide et illumine le texte. Il faut simplement accepter d’être éclairé et guidé ».
Nous avons choisi de méditer Genèse 1.
« Au commencement, Dieu créa le ciel et la terre.
La terre était informe et vide ; les ténèbres couvraient l’abime, et l’Esprit de Dieu se mouvait au-dessus des eaux.
Dieu dit : « que la lumière soit ! » et la lumière fut.
Et Dieu vit que la lumière était bonne ; et Dieu sépara la lumière et les ténèbres.
Dieu appela la lumière jour et les ténèbres nuit. Et il y eut un soir, et il y eut un matin ; ce fut le premier jour.
Dieu dit « qu’il y ait un firmament entre les eaux et qu’il sépare les eaux d’avec les eaux »
Et Dieu fit le firmament et il sépara les eaux qui sont en-dessous du firmament d’avec les eaux qui sont au-dessus du firmament. Et cela fut ainsi.
Dieu appela le firmament ciel. Et il y eut un soir, et il y eut un matin ; ce fut le second jour.
Dieu dit « que les eaux qui sont en-dessous du ciel se rassemblent en un seul lieu, et que le sec paraisse. » et cela fut ainsi.
Dieu appela le sec terre, et il appela Mer l’amas des eaux. Et Dieu vit que cela était bon.
Puis Dieu dit : « que la terre fasse pousser du gazon des herbes portant semence, des arbres à fruit produisant selon leurs espèces, du fruit ayant en soi sa semence, sur la terre. Et cela fut ainsi.
Et la terre fit sortir du gazon, des herbes portant semence selon leur espèce et des arbres produisant, selon leur espèce, du fruit ayant en soi sa semence.
Et Dieu vit que cela était bon.
Et il y eut un soir, et il eut un matin ; ce fut le troisième jour.
Dieu dit : « qu’il y ait des luminaires dans le firmament du ciel pour séparer le jour et la nuit ; qu’ils soient des signes, qu’ils marquent les époques, les jours et les années,
Et qu’ils servent de luminaires dans le firmament du ciel pour éclairer la terre », et cela fut ainsi.
Dieu fit les deux grands luminaires, le plus grand luminaire pour présider au jour, le plus petit luminaire pour présider à la nuit ; il fit aussi les étoiles.
Dieu les plaça dans le firmament du ciel pour éclairer la terre, pour présider au jour et à la nuit,
Et pour séparer la lumière et les ténèbres. Et Dieu vit que cela était bon.
Et il y eut un soir il y eut un matin ce fut le quatrième jour.
Dieu dit « que les eaux foisonnent d’une multitude d’êtres vivants, et que les oiseaux volent sur la terre, sur la face du firmament du ciel ».
Et Dieu créa les grands animaux aquatiques, et tout être vivant qui se meut, foisonnant dans les eaux, selon leur espèce, et tout volatile ailé selon son espèce.
Et Dieu vit que cela était bon. Et Dieu les bénit, en disant : « soyez féconds et multipliez et remplissez les eaux de la mer, et que les oiseaux multiplient sur la terre ».
Et il y eut un soir, et il y eut un matin : ce fut le cinquième jour.
Dieu dit : « que la terre fasse sortir des êtres animés selon leur espèce, des animaux domestiques, des reptiles et des bêtes de la terre selon leur espèce. »
Et cela fut ainsi. Dieu fit les bêtes de la terre selon leur espèce, les animaux domestiques, des reptiles et des bêtes de la terre selon leur espèce. »
Et cela fut ainsi. Dieu fit les bêtes de la terre selon leur espèce, des animaux domestiques selon leur espèce, et tout ce qui rampe sur la terre selon son espèce. Et Dieu vit que cela était bon.
Puis Dieu dit : « Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance, et qu’il domine sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, sur les animaux domestiques et sur toute la terre, et sur les reptiles qui rament sur la terre ».
Et Dieu créa l’homme à son image ; il le créa à l’image de Dieu : il les créa mâle et femelle.
Et Dieu les bénit, et il leur dit : « soyez féconds, multipliez, remplissez la terre et soumettez-la et dominer sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel et sur tout animal qui se meut sur la terre ».
Et Dieu dit : « voici que je vous donne toute herbe portant semence à la surface de toute la terre, et tout arbre qui porte un fruit d’arbre ayant semence ; ce sera pour votre nourriture
Et à tout animal de la terre, et à tout oiseau du ciel, et à tout ce qui se meut sur la terre, ayant un souffle de vie, je donne toute herbe verte pour nourriture. » Et cela fut ainsi.
Et Dieu vit tout ce qu’il avait fait, et voici cela était très bon. Et il eut un soir, il y eut un matin : ce fut le sixième jour.
Chacun lit le texte plusieurs fois afin de s’en imprégner.
Deuxième étape : la méditatio, la méditation.
Ici, il s’agit de méditer sur le texte lu.
« C’est à partir de la lectio que se fait la meditatio. Il est bon d’éviter un raisonnement sur les textes et de ne pas chercher trop rapidement des applications à partir des textes médités. Cette meditatio doit être prudente. Elle ne doit pas nous fixer sur nous-mêmes, elle ne peut que nous fixer sur Dieu ; elle ne peut être œuvre humaine, étude, analyse ; elle doit rester accueil et ouverture. Elle est un désir d’intelligence et de vision. Elle mène vers une adhésion priante et favorise une contemplation toujours plus unifiée et plus complète du mystère de Dieu, selon ses vues. C’est une étape délicate. En effet, la « meditatio » pourrait se faire facilement introspective, cherchant des applications concrètes immédiates, personnelles et même apostoliques, ce qui diminue fort le champ de vision et empêche de voir la grandeur et l’ampleur du mystère contemplé, de la lecture faite, de la Parole entendue, écoutée. Toute Parole de l’Ecriture ne peut avoir en tout temps un point d’application concrète.
Une telle étude peut être priante ; elle le sera d’autant plus que la lectio divina bien faite a précédé l’étude. Cette dernière est d’autant plus riche qu’un texte a été souvent objet de lectio divina.
Remarquons enfin qu’une « meditatio » peut être d’autant plus fructueuse que le fruit de sa réflexion a été noté. Tel texte sera noté parce que mieux compris, tel autre sera retenu et noté parce qu’ayant offert une occasion de prière. Quand la prière devient simple, elle se fait « litanique », en ce cas elle peut très bien être mise par écrit ; elle sera répétée après ».
Chacun a avec un calepin dans lequel il a noté ce qui lui semblait important selon ce que l’Esprit lui souffle.
Les points essentiels que moi j’ai noté sont :
Dieu a tout crée par la Parole.
Il a créé l’homme à son image. Donc nous sommes en quelque sorte des mini-dieux.
Nous pouvons aussi faire comme Dieu c’est-à-dire déclarer quelque chose et voir cela s’accomplir. Jésus a d’ailleurs dit que si nous avions la foi, si nous croyons en ce que nous disons, nous dirions à une montagne de s’ôter et se jeter dans la mer et elle le fera. (Marc 11 :23).
Cela se justifie aussi par le fait que Dieu a mis toute la création à nos pieds, aux pieds des hommes. « Soyez féconds, multipliez, remplissez la terre et soumettez-la et dominer sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel et sur tout animal qui se meut sur la terre ». Nous avons le contrôle sur toute la création.
Le Seigneur a béni l’homme et la femme et les a rendus féconds. Il n’y a point de stérilité.
Dieu a séparé la lumière des ténèbres. Importance de mettre de côté les œuvres des ténèbres puisque nous sommes nous-même lumière. (« vous êtes la lumière du monde » Matthieu 4 :16
Tout ce que Dieu a fait était bon. Dieu a créé toute chose bonne. Dieu n’a pas créé le mal.
Dieu a pourvu aux besoins des hommes et des animaux. Il savait qu’ils devraient tous se nourrir et a comblé ce besoin.
Troisième étape : l’oratio, la prière
« La prière est formulée par rapport aux textes qui la nourrissent. Peu à peu, on s’habitue à transformer les textes en prières courtes, en invocations simples, en brèves paroles qu’on répète intérieurement ; elles soutiennent une prière plus profonde. On peut y donner un temps assez long ; on peut aussi la reprendre dans les temps libres, dans un temps d’adoration eucharistique ou une prière plus prolongée, paisible et détendue. Elle mène à la contemplatio.
Devant la grandeur de Dieu et l’infinie bonté de son amour, cette oratio dépasse la foi en la vérité révélée pour devenir adhésion à l’amour divin, abandon à sa miséricorde, confiance en cette bonté infinie du Père qui envoie son Fils et nous donne l’Esprit. Ce mouvement change la réflexion en une adoration où tout l’homme s’oublie pour ne plus fixer que la Source de toute bonté, le Dieu très saint, fort et immortel, le Dieu qui est amour infini et éternel.
Le croyant simplifie son adhésion à Dieu par un Amen filial que l’Esprit Saint forme en lui, unissant son cœur au Cœur du Christ ; ajustant sa propre attitude à la disposition intérieure du Christ (cf. Ph 2), en suscitant le désir de suivre le Christ sur les voies de l’amour, en se mettant avec lui comme coopérateur de Dieu, sauveur avec le Christ Sauveur, acceptant l’ensevelissement avec le Christ pour ressusciter avec son Seigneur.
Telle sera l’aspiration que le cœur formule avec des mots simples, le plus souvent dans un silence qui accepte tout ce qui dépasse l’entendement et où l’intelligence humaine ne peut plus comprendre, tant est immense le mystère de la lumière divine.
La prière du cœur est un élan de l’âme, un mouvement d’admiration devant la grandeur, la beauté du mystère révélé. Dieu est grand ! Dieu est beau ! Dieu est bon ! La prière s’exprime en vivant ce mystère de grandeur et de beauté divine dans lequel tout homme se situe à la lumière de Dieu, à la lumière de la révélation.
Cette prière, nourrie de la Parole de Dieu, peut prendre tous les accents de la prière biblique exprimée dans les Psaumes et cantiques de l’Ancien comme du Nouveau Testament : adoration, louange, confiance, action de grâces, demande de conversion et de pardon, supplication ».
Chacun prend ici du temps pour parler à Dieu et prier avec le texte médité.
Oh Père ! Je veux te rendre grâce parce que c’est toi Notre créateur. Tu as créé toute chose et tu nous as fait à ton image. Père je te béni pour tes œuvres. Tu as fait toute chose bonne et c’est l’homme qui par sa désobéissance a ouvert la porte au mal. Aide nous Seigneur à éviter le péché et fuir le mal. Aide-nous à nous éloigner des ténèbres. Fait nous, Seigneur, briller comme la lumière du monde que nous sommes, afin que cette lumière puisse attirer les hommes à toi.
Oh Père ! Tu nous as donné le pouvoir de dominer sur toute chose sur la terre. Merci père pour ce don. Aide-nous à avoir foi en cela et à le manifester. Rien en ce monde n’a d’emprise sur nous. Nous avons toutes choses à nos pieds.
Dès le commencement, Seigneur, tu as pourvu aux besoins des hommes et de tout ce que tu as créés. Nous t’implorons de le faire encore aujourd’hui. Tant de personnes souffrent dans le monde à cause de maladies, de malnutritions, de manque de moyens et autres. Oh ! Seigneur, agis pour eux et pourvoie à leurs besoins nous t’en prions.
En créant l’homme, tu l’as rendu fécond. Mais, aujourd’hui, nombreux sont ceux qui cherchent la grâce de l’enfantement. Oh ! Seigneur, je déclare qu’en ton nom, ils reçoivent cette fécondité que tu nous as donnée depuis le commencement.
Merci Seigneur. Gloire à toi.
4. La « contemplatio »
Ici, on ne parle plus mais, on écoute. On fait silence pour se laisser instruire par Dieu.
« Dans le silence de Dieu, l’homme mesure la plénitude de vie qui lui est réservée. Il s’apaise, il se pacifie ; son regard s’illumine dans la lumière éternelle et son cœur s’attache aux biens qui ne passent plus : ici, l’oratio, la prière filiale, devient contemplation divine. L’homme adhère de tout son cœur à Celui qui l’a créé, il se donne tout entier à Celui qui s’est livré pour le sauver, il se consacre à Celui qui dans un appel éternel, l’a appelé de son nom et l’a consacré pour être à Lui à jamais.
La contemplatio dépasse tout effort par un acte d’adhésion à Dieu dans la foi à son Amour ; elle devient espérance en sa miséricorde, elle s’étend en charité pour aimer tout ce que Dieu aime et reporter tout à Lui. On aime pour Dieu, à cause de Lui, comme Lui, par amour de Dieu et amour des hommes. La contemplation fixe dès maintenant tout l’être en Dieu ; elle permet à l’homme d’être par sa seule présence le témoin de Dieu, l’instrument de sa bonté, le signe de sa charité.
A l’expérience, nous constatons que la contemplatio connaît cette ardeur qui est un don gratuit, une intervention de Dieu, souvent inattendue, qu’elle prend en nous une forme spontanée qui n’est pas l’effet d’un effort, d’une activité propre, le résultat d’une générosité ; elle est un don gratuit de Dieu qui nous unit à Lui, demeure en nous et nous fait demeurer en Lui. Ce don nous fait sentir une présence d’amour qui est vie, force, ardeur, chaleur, feu consumant, purifiant, flamme d’amour. C’est là l’effet de l’action de l’Esprit.
Ce qui importe avant tout, c’est de situer la contemplatio au centre même de ce qu’elle est. La contemplatio est repos en Dieu. Elle est « repos », parce qu’elle unifie intérieurement ; elle fixe toute l’attention sur la présence, l’action de Dieu en nous, elle nous centre sur Dieu qui demeure en nous et de ce fait, nous permet de demeurer en Lui. Père et Fils font en nous leur demeure. Ils viendront en nous, si nous suivons, si nous observons leurs commandements, c’est-à-dire leur inspiration, leur Esprit.
Ce repos en Dieu est une transformation intérieure ; il nous permet d’être tout à Dieu ; il est don de Dieu, présence d’amour. L’ardeur qui nous révèle cette présence peut être momentanée, elle peut nous surprendre, elle est signe de l’action de Dieu, elle n’est pas l’action elle-même de Dieu en nous. Dieu nous transforme par assimilation ; il nous rend semblables à Lui : quand nous le verrons, nous verrons que nous sommes semblables à lui. Il fallait être contemplatif comme Jean pour écrire ces paroles si simples et si profondes.
C’est dans ce repos que prend place l’adoration. Adorer, c’est reconnaître la grandeur de Dieu, sa beauté, son amour. C’est louer sa majesté, l’ampleur de ses dons, c’est professer que nous sommes de lui, en lui, par lui, c’est témoigner de lui et lui rendre hommage, en lui remettant tout ce que nous sommes, tout ce que nous avons reçu, le monde qui nous est uni comme nous lui sommes unis par volonté divine ; l’adoration est offrande et action de grâces ; elle vit l’amour, don de Dieu qui nous permet de l’aimer lui seul, lui toujours plus.
L’adoration est la plus haute prière, la prière parfaite, celle des anges et des élus, celle de ceux qui voient Dieu. Et nous le voyons déjà dans la foi, une foi illuminée qui s’éclaire quand elle est vision d’amour, échange d’amour. Adoration parfaite parce que filiale, prière de Jésus qui, pauvre, a tout reçu et tout remis en un seul amour, qui, obéissant, n’a rien fait que la volonté du Père, être sa Parole, faire ses œuvres, manifester son amour, donner sa gloire ».
Après ce temps d’adoration, je conclue par une petite prière finale.
Père Tout Puissant, je te remercie pour ce temps que tu nous as donné afin que nous puissions méditer ta Parole. Oui Père, je te remercie pour ce que tu nous as révélé par le texte de ce jour. Aides nous Père à pouvoir mettre en pratique ce que nous lisons, aides nous a conformer notre vie à ta Parole.
Oui Père, tu nous révèle aujourd’hui que les ténèbres ne sont pas compatibles avec la lumière. Dès le commencement, tu as séparé les ténèbres de la lumière. Viens, Seigneur éloigner de nous les ténèbres qui nous entourent. Tu nous as dit que nous sommes la lumière du monde. De grâce Seigneur, ne laisse pas les ténèbres recouvrir ou voler notre lumière. Oui Père, les forces des ténèbres sont à l’œuvre dans le monde et surtout dans la vie de ton fils Edmund. Oh Papa, ne le laisse pas s’enliser dans les ténèbres ; mais Seigneur fortifie-le par Ta Droite Puissante. Afin que Seigneur, il puisse Te rende témoignage. Afin Seigneur qu’il puisse briller dans le monde comme tu nous y appelles tous.
Oh ! Seigneur, tu nous dis aussi aujourd’hui que tu as mis toutes choses à nos pieds. Tu nous dis que nous pouvons tout faire par la parole, comme ta Parole qui créa le monde.
Je déclare Seigneur que toute force de l’ennemi est brisée à jamais aujourd’hui.
Je déclare Seigneur que tous ceux qui projettent de faire le mal contre nous tes enfants sont anéantis.
Je déclare Seigneur que notre lumière ne sera plus jamais cachée mais que nous brillerons aux yeux du monde entier afin que tous les hommes voient et reconnaissent en toi le Seul Dieu sur toute la terre.
Oh Seigneur je te remercie de tout ce que tu as déjà accompliet que tu accompliras encore dans nos vies.
Gloire à toi Seigneur.
Au nom de ton Fils, nous avons prié et reçu.
Amen.