chapitre 30: Précision
Ecrit par ngakomal
~~~~ Biboum ~~~~
Les profondeurs… je nage depuis plus de trente minutes à plus de 150 km/h dans cet environnement luxuriant, ténébreux et sombre comme chaque fin de mois. Je viens accomplir ma tâche. Une tâche qui depuis peu, me donner à réfléchir. Les eaux sombres donneraient froids au dos à toutes autres personnes qui ne se seraient jamais aventurées dans ces eaux troubles. Depuis le temps je m’y suis habituer au point de connaitre sans les côtoyés les renégats de certains clan et même des nôtres. Nous avons toujours eu rendez-vous au centre de la terre. Enfin le point de plus proche du noyau terrestre car peu d’êtres sont capables de s’y mouvoir. Sa majesté tenait à ce que son intérêt pour son fils ainé ne soit connu afin de maintenir la paix dans sa maison avec sa femme deuxième ventre. Qui voyait en Njanè fils déchu l’espoir d’être matriarche ventre roi. En cet endroit, j’avais pour habitude de me tenir à l’entrée de la faille, d’émettre certains cris afin qu’il libère un passage pour moi. Ce que je fis dès mon arrivée. Devant lui, je fis un genou flexion, courba l’échine et présenta mes hommage.
- Bienvenue fils des eaux, soldat valeureux et gardien de mon joyau. Lève-toi et dis-moi. Comment vas Njanè.
- Très bien mon roi. Il me demande de te passer son salut.
- Il sait …..comment ? constatât-il. ce fut sa seule réponse lorsqu’il revint de sa surprise.
- Je n’en sais rien mon roi. J’ai été aussi surpris que toi lorsqu’il me l’a annoncé.
- Bien… avant que tu ne me fasses ton récit j’aimerais savoir… avez-vous vu sur terre ferme Douala la fille du commandant de mon armé et fille du ventre dame Elimbi.
- Oui mon roi. Nous l’avons vu. Mon maitre à refusé de l’accueillir chez lui et m’as ordonné de la gardé avec moi.
- Miséricorde !!! cet enfant va me tuer. Comment peut-il laissé la fille d’un noble séjourné chez un protecteur ? comment dis-moi. Gronda t-il en agitant sa queue un peux trop fort. ce qui eu pour effet de faire valser au loin quelques poissons moustachues
- Tout doucement mon roi. Calmez-vous.
- Comment veux-tu que je me calme. Encore heureux que ce genre d’incident ne se saura. Car je ne saurais comment faire pour que cette dame ne puisse en profiter pour crier à l’outrage et demandé réparation. Ainsi le mariage qu’il fuit tant sera à sa porte.
- …..
- Tu ne dis rien ?
- J’ai pour devoir de vous tenir informé de tout. Mon roi…. Mais je crains ta colère.
- Parle ! il n’en sera rien.
- Je pense qu’il est sous le charme d’une humaine.
Je vis le roi encaisser le coup de l’information et serrer les mâchoires.
Ses branchies se soulevaient sous l’effort et formaient des bulles d’air plus épaisses les unes que les autres. Je n’avais pas envie de subir une rafale et me retrouvé à des kilomètres. J’étais déjà assez épuisé comme ça. Je ne savais même pas comment j’allais faire pour retourner à la surface et n’avais aucune envie de faire des marches supplémentaire. Je pris le partie de m’accrocher sur l’un des rochés chauds et attendre que sa colère passe. Je pense qu’il vit mon geste et revins à lui.
- Une humaine !!!! une humaine. Il faut dire qu’il ne fait rien à moitié. Sa mère me dirait que m’énerver ne servirait à rien.
- Très certainement mon roi.
- Est-il au moins heureux ?
- Il prend à peine conscience du fait. Il est toujours aussi têtu mon roi.
Cette remarque de ma part le fit aussitôt sourire et sur son visage se peint une nostalgie non dissimulée. Son fils lui manquait. Non pas qu’il n’avait pas d’autres. Mais tous au palais savions qu’il adorait Njanè. Peut-être est-ce du au fait qu’ils se ressemblent un peux trop.
- Qu’elle était cette énergie que j’ai ressentie au début du mois venant de son génie. Elle était si forte que j’ai cru qu’il était arrivé malheur.
- Si c’était le cas je t’aurais averti tout de suite mon roi.
- Je sais … alors qu’étais-ce ?
- Son génie l’éloignait qu’un danger potentiel. Enfin c’est ce qu’il m’a donné comme information. Rien d’alarmant mon roi.
- Ok… venons-en aux faits. Qu’y a-t-il de nouveau ?
- Un peu trop a mon goût mon roi.
- Je t’écoute.
- Tout commence par l’arrivée de cette humaine dont le prince est amoureux. Et la prise de connaissance de la présence de ce génie en lui. Qui soit dit en passant était pire folie. Grace au Dieu de l’univers il réussit à le contrôlé. Tout a chamboulé lorsque Douala est arrivé dans nos vies. Accompagnés d’un certain Joël qui cherchaient à faire de Njanè le mari de la jeune fille avec la complicité de sa mère. Le….
- De sa mère ???
- Oui mon roi. D’après ce que j’ai compris sa mère était l’instigatrice du plan.
- Poursuit….
- Hummm … il était aussi question de trouver la prêtresse avant vous et les différents peuples de l’olympe afin de régner sur le monde. Le mieux mon roi est que vous voyez. Ainsi vous comprendrez mieux. Mon maitre demande à son père de bien vouloir lui donné toutes les informations connus sur la prêtresse et son avènement.
- De qu’elle droit tu ose me demandé des comptes ? gronda t-il
- Je ne suis qu’un messager mon roi. Vous pouvez vérifier.
- Approche ! et laisse-moi faire.
Je m’approchais de lui et lui laissa mettre la main sur ma tête à l’endroit qui gère la mémoire
Je voulais qu’il voie et comprenne. Expliquer allait m’embrouillé moi-même. Contrairement à ce que j’avais ressentis avec l’intrusion de Njanè en moi, je ne vivais pas l’action. J’avais l’impression de revoir tout ce qui s’était passé en flash de manière retro active. Comme si je voyais un film en retour et mis sur ralentis. Je pus me revoir le matin même avec Elle. Puis la conversation avec son fils et le nombre de ses exigences…. Et ainsi de suite. Jusqu’au soir où j’avais appelé Njanè en urgence dans mes appartements. Là tout se passa avec encore plus de flash et de ralentit. Je n’y comprenais rien à choisir, j’aimais encore quand c’est mon maitre qui lisait en moi. Avec lui il était même facile de conversé et de vivre l’aventure de manière logique et instructive. Lorsque le roi eu fini, il lâcha brusquement ma tête, partit à 100 mètres de moi et commença à faire des allers et retours comme son fils quand il était en plein réflexion. C’est fou comme il lui ressemble.
- Tu es vraiment imprudent d’avoir fait l’amour à cette humaine avant d’entreprendre ce voyage…. Il sourit avant d’ajouter. Tu aurais pu aussi préciser que tu t’en étais aussi épris.
- ……
Sérieusement tous ces vas et viens était pour me sortir ça ? je reste perplexe et le regarde sans comprendre. Avec tout ce que je viens de lui donné comme information c’est tout ce qu’il trouve à dire ?
- Je comprends pourquoi tu a l’air si épuisé et la raison pour laquelle tu t’es empressé de t’agripper aux rochers…. Tu ne dis rien pour ta défense ?
- Je suis vraiment désolé mon roi si j’ai omis cette information. Je me disais que je sois avec une humaine où pas d’influencerais en rien mon devoir envers la couronne. Et aussi mon roi…. Ces choses on ne les contrôle pas.
- Tu as raison …. Ces choses on ne les contrôle pas.
- ……
- Nous n’avons plus beaucoup de temps. Il ne faudrait pas que mon absence soit remarquée. J’ai vue et entendue ce qui s’est passé (la seule réflexion qui me viens en ce moment là c’est comment avec tous les flashs que j’ai eu). C’était une bonne idée de faire disparaitre le corps et de gardé Douala avec vous. Ceci fera croire à sa mère que leur plan fonctionne. Je comprends à présent les inquiétudes de Feu Nzeu Tchoko. Lorsqu’il nous avait interpellé moi et les autres sur la menace qui planait sur le monde. Ces gens ne savent pas ce qu’ils font. Les pouvoir de ce monde sont trop grands pour être conduits par des êtres qui ne sont pas choisis. Le fait d’attendre pour me prévenir qu’à ce rendez-vous montre que mon fils malgré tout écoutait les leçons que lui enseignait le chef guerrier.
- Oui mon roi. Ton fils pense que dame Elimbi n’as pu faire sortir Douala des profondeurs toute seule. Il dit que de toute évidence il y a des traitres parmi nous qui sont enrôlées dans leur milice.
- Tout est probable. Je prends note des informations. En ce concerne la prêtresse, nos recherches conduisent vers la ville où njanè et toi vivez. Mais je voudrais que vous ouvriez l’œil sans toute fois vous en mêler.
- Comment pourrions-nous ? lui demandais-je surpris qu’il fasse une telle demande.
- Vous le devez. Cela en va du bien être de l’humanité. Vous ne comprenez pas car vous n’étiez pas née et que vos âmes sont nouvelles en ce monde.
- Nous ?? dis-je perdu
- Oui vous les jeunes générations. Le désastre qu’avait provoqué la dernière prêtresse en rejoignant le coté obscur persiste jusqu’à nos jours. Des âmes sont revenues sur cette terre encore et encore seulement pour résoudre ses fautes. La dernière prêtresse en est venue à bout des plus robustes ce qui a permis le repos de certaines âmes et la possibilité à l’univers d’en créer de nouvelles dont mon fils et toi faites parti. Les prêtresses sont les êtres supérieurs que l’univers met à notre disposition pour réguler et équilibrer les pouvoirs dans les mondes physique et spirituelle. Qu’il soit de cette sphère qu’est la planète terre où d’une autre qui ne soit physiquement visible. Il en existe plusieurs dans le cosmos et chacune dirige… le mot est trop fort. Contrôle oui….. contrôle un coin de l’univers. Elles sont secondées par le masculin qui constitue pour elle son encre son bouclier et son régulateur quand elle a la chance de le trouver. Cette nouvelle prêtresse semble être née à notre insu. Où la prêtresse précédente avait prédit ces états et anticipés de manière à cacher sa naissance. Nous ne savons si c’est encore une enfant ou un adulte. La priorité est de la trouvé avant ces ombres maléfiques. Je prie qu’elle soit déjà capable de se dominé car elle jouera un grand rôle dans la guerre qui se prépare et le fait qu’elle ne sache pas user de ses dons la rendra plus malléable pour l’ennemi et trop fragile pour nous.
- C’est encore une raison pour nous d’aider
- Non. Tenez-vous juste prêts.
- D’accord mon roi
Il reste calme un moment avant d’émettre une sorte de sifflement. Avant de commencer à rire dans sa barbe.
- Protecteur BIBOUM. Fit-il avec humour. Je saisis à peine que tu à choisit ton champ.
- Comment cela mon roi ? je ne comprends pas.je t’assure que je ne suis pas un traitre.
- Ooohh que si !! Tu es un traitre. Déclara-t-il hilare. Entre mon fils et moi tu as choisi à qui donner ta fidélité.
- Je ne comprends toujours pas.
- Depuis quand mon fils est ton maitre et moi ton roi ?
- …..
- Voilà tu comprends. Et si j’ai bien compris mon fils sait lire dans l’esprit. Est-ce son génie qui le permet ?
- Oui c’est ce qu’il dit. Il le maintient tant bien que mal. Il est devenu encore plus fort.
- C’est bien. Je suis fier de lui. Et je crois bien être jaloux que vous soyez devenus si proches. Il m’a manqué un peu de cela. Je suis heureux qu’il ai trouvé en toi un ami.
Pendant que nous devisions de tout et de rien, à surgit de nulle part une énorme enquille électrique. Il s’arrêtât près du roi. Se courba comme fessant une révérence avant de faire des cercles autour de lui en guise de salutation.
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