Chapitre 31

Ecrit par La Vie d'Ielle

Chapitre 31 : Il est mort 






**Charles 





Les soeurs font les mêmes bêtises. 

Ce n'est pas possible ça !!

Il fallait qu'elle me ramène aussi une grossesse ? 

Quand on n'écoute pas et qu'on veut vivre comme une grande on assume alors elle va habiter avec le père de son enfant, qu'ils fondent la famille qu'ils sont allés commencer au Maroc. 


Mira : Papa, s'il te plaît..   Ne fais pas ça. 


Moi : Oh maintenant c'est s'il te plaît ? Tu connais dire ça ?


Mira : Excuse moi papa...  Je ne vais plus jamais te désobéir mais ne fais pas ça, s'il te plaît ( s'accrochant à moi ). 


Moi : Pourquoi donc ? Tu devrais être heureuse de vivre désormais avec l'homme de ta vie non ?


Mira : Papa... 


Moi : Jeune homme, tu voulais ma fille n'est-ce pas ? Elle est là, je te la donne. Vivez heureux  !! 


Je n'ai même pas hésité, j'ai tourné les talons. 

Je ne comprends pas ce qui se passe avec elles. 

D'abord Anne-Lily et maintenant elle ? 

Elle aurait normalement dû apprendre de l'erreur se sa soeur mais non,  elle fait la même chose.  

Okay  !!


Elle m'a suivi jusque devant le portail le suppliant de rentrer avec elle mais je n'ai pas du tout été attendri par ses larmes. 

J'ai démarré, la laissant devant le portail et je suis rentré chez moi. 


Quand je suis arrivé j'ai trouvé Annabelle assise. 


Annabelle : Elle est où  ? 


Moi  : Je l'ai déposé chez le père de son enfant. 


Annabelle : Parce que tu sais où  il vit ?


Moi  : Ancienne SOBRAGA,  elle m'a indiqué. Avait elle même le choix  ? Je ne comprends pas ce qui se passe dans être famille pour que mes enfants se décident à suivre des chemins autres que ceux qui leurs étaient prévus par leurs propres capacités. Elles se sont entêtées à faire comme les filles de leur âge ou quoi  ?


Annabelle : Mira n'est juste que le résultat de poison de ta mère Charles. 


Moi  : Ne commence pas !  


Annabelle : Oui, comme toujours  ! Bref ( se levant ),  à tout à l'heure. 


Moi  : Où vas-tu  ?


Annabelle : Chercher ma fille. 


Moi  : Pardon ?


Annabelle : Pardon quoi  ? 


Moi  : Tu répète ce que tu viens de dire ? Tu vas chercher qui ?


Annabelle : Ma fille, je vais chercher ma fille.  Celle que tu viens d'aller déposer dans la maison d'un homme sans pourtant que celui-ci soit venu demander sa main ou qu'il ne l'ait épousé. 


Moi  : Tu n'es pas sérieuse là j'espère ?


Annabelle : Pourquoi pas ? Je le suis !!


Moi  : Tu ne bougeras pas d'ici Annabelle. Mira ne reviendra pas dans cette maison,  en tout cas pas de si tôt. Elle clamait ici haut et fort que c'est une adulte et que cet homme ella l'aime alors laissons les s'aimer. 


Annabelle : Je me disais bien que tu réagirais ainsi. 


Elle est allé dans la chambre et est ressorti avec un sac de voyage. 


Moi  : Qu'est-ce que c'est  ?


Annabelle : Mes affaires, ce sont mes affaires. Tu ne veux pas que Mira revienne ? Alors je vais aller la retrouver et rester avec elle. 


Moi  : C'est quoi ton problème Annabelle ? Tu ne vas pas me faire une crise, si ?


Annabelle  : Je t'ai laissé réagir Charles.  Tu as dit ce que tu voulais,  tu as réagis à la situation comme tu le voulais et je t'ai laissé faire. C'est  ton enfant, tu en as tout le droit en tant que père de Mira. Laisse moi maintenant réagir en tant que mère, c'est mon tour. Comme tu ne veux pas que j'aille chercher ma fille, que je la ramène ici, je vais donc aller la retrouver et on se trouvera un endroit pour vivre. 


Moi : Si tu as mijoté ça durant mon absence pour m'énerver tu as réussi mais maintenant ça suffit. 


Elle n'a pas répondu et s'est avancé vers la porte. 


Moi  : ANNABELLE !!


Annabelle : QUOI  !? QUOI CHARLES !?? QUOI  !? TU VEUX CRIER ? SACHES QUE JE SAIS AUSSI LE FAIRE PARCE QUE TU N'AS PAS LE MONOPOLE DE LA VOIX. 


Moi : Annabelle arrête ce que tu fais.  Tu veux aller la chercher pourquoi  ? Tu es donc d'accord avec ce qu'elle a fait  ? Tu l'encourage  ?


Annabelle : La seule personne qui encourage quelque chose ici c'est bien toi Charles. Tu as encouragé ta mère a inséré son venin dans la tête de Mira. J'ai parlé mais tu as crié sur moi disant que c'est ta mère malgré mes avertissements, je t'ai donc laissé faire. Je vous ai laissé faire, quel est le résultat ? Grossesse.  Félicitations  ( tapant des mains )  !!!! La famille s'agrandit n'est-ce pas ?


Moi : Ne mélange pas ma mère à cela Annabelle. 


Annabelle : COMME TOUJOURS CHARLES !! Quand cas tu le voir ? Quand vas-tu voir que et comprendre que ta mère prends trop de place ? Elle être étouffe, on a l'impression que c'est son foyer. Tu l'as épousé elle ou moi ? Elle donne son avis sur tout alors je vais la mélanger. Je vais le faire parce qu'elle y est et en plein centre.  Je n'ai rien dit Charles, je t'ai laissé agir parce que tu es mon mari et...  Je ne sais même pas,  je n'ai aucune raison à  donner d'ailleurs parce que hormis le fait que tu sois mon mari il y'a que ces filles sont mes enfants et je me dois d'être là pour elle.  Tu as fait partir Anne-Lily pour la même raison et je l'ai perdu par simple bêtise de ma part alors je refuse de répéter la même chose pour Mira tu comprends ça  ? Tu l'as chassé, je vais aller la chercher. 


Moi  : Voilà, on en revient à la même histoire... Anne-Lily. Jusqu'à quand Annabelle ? Jusqu'à quand vas-tu m'en vouloir pour cela ? 


Annabelle : Et on y reviendra toujours, tu sais pourquoi ? Parce que c'est ma fille, ma chaire tu comprends ? Je ne me suis pas opposée à ta décision parce que dans le fond ça me permettait de la mettre loin de ta mère. Je n'ai pas pris de ses nouvelles, je ne suis pas allée la voir au début parce que même quand j'en avais envie j'étais empêchée par je ne sais quel moyen et aussi et surtout par ma propre connerie. Je refuse de faire la même erreur avec Mira, tu comprends ? Je suis leur mère et non une décoration donc tu me laisse tranquille.  Si tu te sens seul tu vas chercher ta mère pour qu'elle me remplace. 


Maman  ( intervenant ) : Qui voyage ici  ?


On l'a regardé, on ne l'a pas entendu entrer. 


Moi ( soupirant )   : Bonjour maman. 


Maman ( me regardant ) : Bonjour Charles... Tu voyage  ?


Moi ( regardant le sac )  : Non,  ce n'est pas à moi. 


Maman : Eeeh,  okay. 


Moi : Maman tu nous laisse un instant s'il te plaît ?


Maman : Mira  est là  ? Je suis venu pour elle ( allant vers les chambres ). 


Moi : Elle n'est pas là. 


Maman : Elle est sorti ? 


Moi  : ... 


Maman  : Charles  ?


Annabelle : Réponds, le chef de la maison demande où se trouve sa petite-fille. 


Moi  : Annabelle... 


Annabelle : Mais non,  réponds. Dis lui que tu l'as chassé de la maison. 


Maman : Quoi !!! Tu as chassé qui ?


Annabelle : Bonne journée !


Moi  ( l'arrêtant )  : Attends s'il te plaît, ne fais pas ça ( prenant le sac ).  Tu ne peux pas partir. 


Maman : Laisse la partir, enfin elle libère. 





**Annabelle 




Cette femme me sort par les pores. 

Quelqu'un tu ne peux pas mourir en paix dans ta maison  ? 


Moi  : Sois fière de toi Ginette,  sois fière d'avoir court-circuité la vie de ta petite fille.  Tu as déjà fait ta vie, pourquoi tu viens à chaque fois t'immiscer dans  la vie de ton fils ? Dans notre famille  ? Il n'est pas marié avec toi mais avec moi alors pourquoi tu ne peux pas simplement vivre tes derniers jours en paix  ?


Ginette : Qu'est-ce qui se passe avec Mira ? Charles tu réponds ?? CHARLES  !!!??


Charles : Elle est enceinte maman. 


Ginette : Eeeeeh !! Voilà, voilà... Je t'ai parlé Charles mais tu n'as pas compris, voilà. Voici le résultat de ton entêtement. Je t'avais dit ici que ta vie ne serait pas de tout repos avec ce que tu as fait rentrer dans cette maison mais tu n'as pas compris, voici le résultat.  Sa fille est venu entrainer ma petite fille et voici où nous en sommes. Comme elle, elle est allée se prendre une grossesse.  Quand je dis à Mira de ne pas vivre comme cette Anne-Lily elle ne comprend pas, voilà. 


Je me suis rapproché d'elle et j'ai levé ma main prête à la gifler. Si Charles n'avait pas retenu ma main,  elle serait allé se poser sur son visage. 


Ginette : Toi même faut voir OVONO...  Ta femme,  celle que tu chéris tant ose lever la main pour me frapper. Eeeeehh Eeeeh, venez voir oooh.  Je te maudis Annabelle...  Toi et ta fille, je vous maudis. 


Moi  : Sois sûre d'une chose Ginette, je ne sais pas comment tu fais mais je vais le découvrir.  Je vais savoir quel est ce poison que tu utilise pour tenir ce foyer entre tes mains, pour en faire ce que tu veux. Tu es dans l'ombre encore, restes y et profite bien car viendra le jour de la lumière. Je ne comprends pas comment et pourquoi à ton âge tu n'es pas en train de préparer ta mort, je ne comprends pas.  Tu décide de tout ici avec ton fils qui ne dit rien si ce n'est '' c'est ma mère  ''. Vous vous montez dessus en cachette ou quoi  ?


Charles : TU ES FOLLE ANNABELLE ? COMMENT PEUX-TU SORTIR DES INSANITÉS PAREILLES ?


Moi : Ah ce qui sort de ma bouche  tu comprends mais de la sienne non ?  


Charles : Tu t'excuse,  tout de suite  ! !


Moi  ( amusée )  : Parce que ? Charles ne me fatigue pas. 


Charles ( se plaçant devant moi )  : Annabelle... 


Moi  : Mieux tu me frappe devant ta mère parce que je ne vais pas m'excuser.  Elle insulte mon enfant, elle m'insulte et nous maudis même alors elle ne mérite pas mon respect ( regardant Ginette ). 


Ginette : Voici le résultat...  22 ou 23 ans de relation, c'est ça non  ? Voici le résultat. Elle ne respecte pas ta mère et toi tu te plais à dire ma femme par ci et là. 


Moi  : Tu es tellement aveuglé par je ne sais quoi pour voir le serpent qu'es ta mère ( regardant Charles ). Restez ensemble, j'ai des choses à faire. 


Je n'ai plus pris mon sac, je suis sorti en claquant la porte. Je me suis rassurée de la présence de mon porte monnaie et mon  téléphone dans la poche de mon kaba puis j'ai commencé à marcher pour aller me mettre à l'endroit où on arrête les taxis. 

Il m'a dit ancienne SOBRAGA, c'est là-bas où je vais.  Je ne connais peut-être pas le maison mais je vais chercher. Je vais appeler Mira quand j'y serai et on rentrera à la maison ensemble. 


Il ne peut pas m'enlever les deux enfants à la fois, ce n'est pas possible.  

Je ne dis pas que j'encourage ce que Mira a fait, ce que je dis c'est qu'il ne peut pas résoudre tout de la sorte. Il ne peut pas à chaque fois les mettre dehors et vider ma maison de leur présence. 

J'ai fauté avec Anne-Lily, je ne compte pas faire la même erreur. 

Qu'il le veuille ou pas,  Mira reviendra dans cette maison. 


Comme les taxis boudaient ma proposition j'ai arrêté un pour descendre au gros bouquet. 

Dans le taxi j'étais perdu dans mes pensées le regard dans le vide. Ce qui m'a fait revenir à moi c'est un visage familier, j'ai l'impression de reconnaître Anne-Lily. 

Nous avons dépassé et je me suis dit que certainement la situation me fait halluciner mais mon coeur battait trop vite pour que je passe. 


Moi  : Arrêt !


Taximan  : Arrêt ?


Moi  : Oui,  laissez moi ici... S'il vous plaît. 


Il s'est garé et je suis descendu en payant le court trajet que je venais de faire. 

J'ai couru jusqu'à la ruelle où j'ai cru l'apercevoir et en regardant à l'endroit je ne l'ai pas vu... Je me suis trompée. J'ai tourné un peu puis je suis restée là  environ  sept minutes mais toujours rien,  je me suis vraiment trompée alors. 

 

Je me résigne et décide à m'en aller quand je la vois sortir de nulle part. C'est bien elle, je ne peux pas me tromper. 


Moi  : Anne-Lily  ? 


Anne-Lily  : ... 


Moi  ( émue )  : C'est bien toi Lily  ?


Je me suis approchée mais elle a reculé. 


Moi  : Oh Lily, si tu savais comme je suis contente de te voir. 


Cynthia : Bonjour Maman. 


Moi  : Excuse moi Cynthia, bonjour ( sans quitter Anne-Lily du regard ). 


...  : Les filles on s'en va  ( venant nous retrouver ) ? Euh bonjour madame ( me regardant ). 


Moi  : Bon... 


Anne-Lily ( m'ignorant )  : Oui,  on s'en va. 


Elle est passé à côté de moi sans m'accorder un quelconque regard et s'est arrêtée devant la portière d'une voiture. 


Moi  ( la rattrapant )  : Lily, attends s'il te plaît. 


Anne-Lily  : Carl tu déverrouille ?


Moi  : Lily... Chérie s'il te plaît ( posant sa main sur la sienne ). 


Anne-Lily  ( retirant violemment sa main )  : PLUS JAMAIS TU COMPRENDS ? PLUS JAMAIS DE TA VIE TU NE ME TOUCHE  !


Moi  ( surprise )  : Lily  !!


Anne-Lily : Quoi ? Qu'est-ce que tu me veux  ?


Moi  : Je... Je... 


Anne-Lily  : Bonne journée  ( ouvrant la portière ). 


Moi  ( la retenant )  : S'il te plaît ne... 


Anne-Lily : Je t'ai dit de ne plus jamais me toucher. 


Moi  : Qu'est-ce qu'il y'a ? Pourquoi me parle tu ainsi  ? 


Anne-Lily  : Pourquoi  ? Tu me demande pourquoi je te parle ainsi  ?


Moi  : Je suis ta mère enfin... 


Anne-Lily ( refermant la portière )  : Ma quoi  ? Tu es ma quoi  ? Ma mère je l'ai laissé à Moabi, toi tu n'es pas ma mère.  


Moi ( touchée )  : Tu ne peux pas parler ainsi Anne-Lily. Je crois comprendre ce pourquoi tu le fais mais  je t'en prie, ne parle pas ainsi. 


Anne-Lily : Parce que tu refuse la vérité ?


Moi  : Je suis tellement contente de te voir, si tu savais. Tu m'as tellement manqué. 


Anne-Lily : Contente de me voir  ? Mais je rêve !!!


Cynthia : AL s'il te plaît, il faut que tu te calme. 


Anne-Lily : Non,  je ne vais pas me calmer.  Elle est contente de me voir  ? Après tout ce temps elle vient me dire qu'elle est contente de me voir  ? J'ai quitté sa maison j'avais 23 ans et aujourd'hui j'en ai 25 ans,  elle était où pour venir me voir  afin que je ne lui manque pas tant que ça  ? Elle était où Cynthia pour que aujourd'hui elle vienne me dire qu'elle est contente de me voirr ? Tu étais où  ? 


Moi  : Je comprends que tu va en colère Lily mais je t'en prie pardonne moi. 


Anne-Lily : Non, je ne suis pas en colère. Je ne suis pas du tout en colère, j'ai la haine tu comprends ? J'ai la haine envers Mira, envers ton mari et surtout envers toi alors tu vas m'excuser si je ne suis pas contente de te voir... Si tu ne m'as pas manqué ou si ta présence ne me procure rien de bon. 


Moi  ( la voix tremblante )  : Anne-Lily ... 


Anne-Lily  : Oui,  c'est ce que je ressens.  Tu n'es pas ma mère, tu m'as simplement donné la vie. Ma mère se trouve à Moabi toi, tu es simplement Annabelle. 


Moi  : Ne parle pas comme ça, je peux tout t'expliquer . 


Anne-Lily ( remontée )  : Ah oui, vas-y... Dis-moi.. Tu étais où quand on me mettait hors de cette maison  ? Tu étais où quand toute ma vie était en train de se Briser ? Tu étais où quand j'avais besoin de quelqu'un pour me croire ? Tu étais là Annabelle, tu étais là mais tu n'as rien fait. J'ai accouché, je t'ai appelé... Es-tu venu ? A l'anniversaire de mon fils je t'ai envoyé une invitation, es-tu venu ? Dis-moi si tu es venu ? Quand j'avais le plus besoin de toi où étais-tu ( en larmes )  ? Quand je pleurais, quand j'avais besoin de conseils pour m'occuper de mon enfant ? Quand j'avais besoin de réconfort, où étais-tu ? Assise tranquillement dans ton foyer avec ta fille et ton mari, la famille parfaite. Quand toi tu m'as rejeté il y'a une femme qui m'a aimé, une femme qui m'a prise dans ses bras en me disant que tout ira bien et que ma grossesse ne signifiait pas la fin de ma vie.  Il y avait une femme qui m'a enseigné la vie d'une mère, qui m'a conseillé, qui a veillé à l'hôpital pour moi, qui a été  et qui est là pour moi... Une femme qui jusqu'à aujourd'hui essuie mes larmes. Toi ma MÈRE, tu étais où  ? Même la mère de Cynthia a été une vraie mère pour moi,  toi où étais-tu  ? Quand je te suppliais en pleurant de me croire, quand je partais avec Papa ce jour là, qu'as-tu fait  ? Je t'ai appelé pour lui ( éclatant  en sanglots ),  je t'ai appelé pour mon fils, pour Luc mais tu n'es jamais venu. 


Moi  ( en larmes )  : Je m'en veux tellement Lily,  je suis si désolée et j'ai pris conscience de mon erreur. Je le regrette et ça m'a rongé, je ne sais pas comment mais je veux me faire pardonner. Pardonne moi Mon bébé, je t'en prie. C'est moi, ta mère... Je m'en veux de ne pas avoir été la pour toi et surtout pour Luc... Je vais tout Faire pour y remédier, je vais tout faire pour rattraper ce temps perdu avec toi et lui. 


Anne-Lily : Comment ? Comment vas-tu faire pour rattraper le temps avec Lui,  tu vas aller le sortir de sa tombe. 


Moi  :... 


Anne-Lily  : Oui....  IL EST MORT... Mon fils est mort...  C'est  de ta faute. Si tu m'avais gardé à la maison, si j'avais accouché ici on ne l'aurait pas tué, il serait vivant et dans mes bras.  Il est mort aujourd'hui et tu pense vivre et partager des moments avec lui  ?  Il n'avait qu'un an, à peine un an... Je ne sais pas comment tu as fait pour tenir deux années sans me voir ou entendre ma voix parce que moi, chaque jour sans lui me rend folle et me plonge dans une profonde obscurité mais heureusement qu'il  y'a des gens pour me sortir de là. Cette douleur que je ressens là  ( se tapant la poitrine )  est proportionnelle à  la colère, à la haine que j'éprouve pour toute la famille  OVONO. Tu n'es pas ma mère  ( essuyant ses larmes ) parce que ma mère ne m'aurait jamais abandonné. Oublie moi et vis ta vie sans me chercher. 


Elle est montée dans la voiture sans que je pipe un seul mot de plus. J'ai regardé la voiture s'en aller sans bouger. Je n'avais même pas remarqué les gens autour qui nous écoutaient 



Mort ? Il est mort  ?


Mon coeur qui bat vite, ma tête qui tourne, j'ai l'impression que le monde s'effondre sous mes pieds. 

J'ai failli m'écrouler mais quelqu'un m'a retenu, m'a fait asseoir et m'a donné un sachet d'eau. 

Cette même personne l'a ramené à la maison. 


Quand il m'a laissé dans les bras de Charles je me suis effondrée en larmes. 


Moi  : Il est mort Charles, il est mort. 


Un début de conséque...