chapitre 31

Ecrit par D.H

Chapitre 31

Mohamed Diallo

Je suis tous les jours sur les nerfs et vous savez la faute à qui vous savez. Comment un être humain peut-il se permettre de ce comporté ainsi ? Elle ne peut même pas faire preuve de retenue ? On aurait dit une petite adolescente amoureuse. La voir rire avec Usman m’a mis dans tous mes états.

J’ai du travail ça rattrapé à cause de mon voyage et donc je suis toujours dans mon bureau a cet heure de la nuit et rentrer retrouver ma femme avec son visage de chien battu, je ne supporte plus.

Une envie de café fort m’a prise et je suis allé à la salle de repos me faire une tasse. A mon retour la personne que je trouve en train de renifler ma veste me fait juste rire.

Elle l’embrasse et le renifle en émettant un son de bien être avec sa bouche. Je l’observe un bon moment avent de racler ma gorge lui faisant sursauter. Elle se retourne tout doucement en espérant voir une autre personne mais malheureusement pour elle. Elle se retourne et à ma vue de mon visage je ressens tout son étonnement.

-          Euh enfaite, je voulais euh ah

-          Oui je vois

Je la vois baisser ses yeux, toute honteuse ne faisant sa moue de petite fille pris en plein bêtise.

-          Vous faites quoi dans mon bureau ?

-          Je suis venue déposer le rapport physique que vous m’aviez demandé

-          Et c’est fait ?

-          Oui

-          Et vous en avez profité pour ranger ma veste aussi ?

-           Euh non

-          Bien, je n’ai plus rien à ajouter

Elle se retourne et en sortant, une force incontrôlable et puissante me demande de l’arrêter, de lui dore à quel point je l’aime, combien elle compte pour moi et surtout lui dire que je l’aime toujours, mais mon orgueil reprend le dessus et je chasse cette idée de ma tête en la laissant partir.

Impuissant, je la laisse partir et je me retourne tout furieux sur ma chaise avec une conscience qui n’arrête pas de me juger. J’essaie de me remettra au travail mais ce n’est pas gagné d’avance car mes pensées se dirigent directement vers Nabilah et mon petit doigt me commande de la rattraper avant qu’il ne soit très tard.

Je me lève furtivement et comme un avion en retard, je dévalise les escaliers par quatre pour pouvoir la rattraper. J’arrive au parking et je la retrouve dans les bras d’un homme dont le visage ne m’est pas familier.

-          Bonsoir, dis-je dans ma barbe à peine  audible

-          Oh monsieur Diallo, c’est vous ?

Non mon fantôme.

-          Je vous présente Karim, euh mon fiancé

Non je n’ai pas bien entendue, quoi ? Son quoi ? Mon sang fait juste un tour et remonte aussitôt au cerveau. Je n’arrive pas à suivre. Putain, elle raconte quoi celle-là ?

-          Enchanté Monsieur, dit-il en me tendant sa main

Je la décline poliment et sans ajouter un mot, je me dirige très furieux vers ma voiture.

-          Le plaisir est pour moi monsieur me lance-t-il avec ironie

Sans un mot de plus, je démarre en trombe et je vais directement chez moi. Je trouve la maison plombé dans une décoration atypique pas commune. Des bougies colorées, des fleurs et de nouveaux couverts. J’ignore quoi Ramah veut fêter mais je ne suis vraiment pas d’humeur a ca pas ce soir.

-          Coucou dit-elle couchée dans le sofa.

-          Salut

Je me dirige vers les escaliers afin de rejoindre ma chambre. J’ai besoin de calme surtout ce soir.

-          Je t’attends pour manger ?

-          Non

-          Tu ne manges pas ?

-          Non

-          Je voudrai te parler

-          On peut attendre stp ? Je ne suis pas d’humeur

-          Tu n’es jamais d’humeur depuis un moment Diallo qu’es ce qui…

-          Oh oh pas encore hein, tu ne vas pas me rabattre les oreilles avec tes histoires de tous les jours de j’ai changé et tralala

-          C’est ce que tu me dis ?

-          Bonne nuit

Elle se met à pleurer et comme une madeleine comme ses derniers temps. Pour un oui ou pour un non, madame se met à chialer mais ça ne marchera pas cette fois ci. Je passe une salle soirée à me tourner de tous les côtés du lit. Je n’ai jamais été aussi énervé et rien qu’à penser que je vais perdre Nabilah mon cœur se crispe, se brise en morceau et j’ai l’impression que je vais mourir. La nuit a été tellement longue et j’ai hâte d’arriver au matin afin d’aller m’expliquer avec elle. Je ne veux plus revivre ça et avant qu’il ne soit trop tard, je dois faire quelque chose.

   

NABILAH Zahra

Vous croyez vous en cette histoire de fiancé ? Haha moi non, car Karim n’est personne d’autre que mon cousin germain. C’est mon best Forever end Ever des Bad and good Moon, on était colocataire à la faculté. En bref, c’est le frère que je n’ai jamais eu. Il est au Sénégal depuis hier soir et c’est seulement aujourd’hui qu’on a pu se voir. On à l’habitude de faire ce genre de coups a des dragueurs ou des enquiquineuses.  Et ça nous a toujours réussis jusque-là,

-          Ce monsieur, il n’est pas facile ma foi

-          As qui le dis-tu ?

-          Il m’a donné un majestueux vent à la ma main

-          Laisse le dans son délire, il ne sait vraiment pas ce qu’il veut

-          Ah ça. On va manger ?

-          Non j’ai quelque reste au frigo et un bonne part de flan

-          YUMMY YUMMY

-          Petit gourmand

On est rentré et il on a mangé en se racontant des blagues et je me tordais de mourir.

-          Tu sais, j’ai cru qu’il allait me gifler ou me donner un coup de point

-          C’et lui l’homme marié et le jaloux en même temps 

-          Tu es tombée bien bas cette fois ci ma chérie, un homme marié ?

-          Ça ne me ressemble vraiment pas, je sais

-          Et c’est quoi ton excuse ?

-          Je ne saurai quoi te dire sincèrement car il s’agit là du cœur et la raison et les sentiments ça ne vas pas ensemble

-          Et donc une fois de plus madame est « amoureuse » ?

-          C’est même plus fort, je suis totalement folle de lui, je ne vis que pour lui mais ce n’est vraiment pas  facile. Dis-je la voix, tremblante de larmes qui menacent de couler et comme une petite fille, je me mets à pleurer sous le regard interrogateur de Karim

-          Arrête de pleurer s’il te plait, ce n’est pas de ta faute

-          Le faute à qui donc ? je suis qu’une idiote, je croyais en l’amour mais cette fois ci c’est bien la dernière bourde de toute ma vie je le jure

-          Arrête avec ça, l’ensemble de tous tes échecs constituent ta personne et fait de toi ce que tu es. Tu apprends tous les jours et tu gagnes donc, tu ne perds rien. Er crois-moi, cet homme que j’ai vu, il t’aime. Ça se voit à des kilomètres.

-          Je ne pense pas

-          Allez, calme toi, cava aller ok ? lève-toi et on va sortir, je connais des endroits bien top

-          Parce que tu connais Dakar ?

-          Fait toi belle et suis moi, c’est tout

Je me lève et je vais enfiler quelque chose de simple et nous allons en boite de nuit. Je me suis déhanché toute la nuit comme si c’était ma dernière. J’ai lâché prise et je me suis amusé dans tous les sens du terme.  Nous sommes rentré à 6h du matin et je me suis dirigée directe vers la douche. J’y suis quand la sonnerie retentit à plusieurs reprises. J’ignore qui ça peut être mais je ne suis pas là.

J’ai pris tout mon temps et à ma sortie de la douche enveloppée dans mon peignoir, je vois la tête de Diallo assis sur le sofa. J’hallucine ou quoi ? Je n’ai pourtant pas bu une goutte d’alcool hier.

Il se lève à ma vue et mon cousin qui était là se lève aussi.

-          Je vous laisse,  j’ai des heures de sommeils moi à rattraper et en plus monsieur a pris la porte pour un Tam-Tam me faisant réveiller de mon havre de paix. Je vous laisse  ciao

-          Bonjour, Monsieur

-          Je veux te parler et de façon très sérieuse, je demande toute ton attention et si on ne peut pas le faire ici, on peut aller ailleurs.

-          Non ici c’est mieux. Je vais m’habillé

La tête pleine de question, j’enfile rapidement une robe de prière et je reviens m’asseoir sur le fauteuil en face de lui.

-          Je te sers quelque chose ? café, thé ?

-          Rien merci

Il prend un air sérieux et viens s’assoir à mes côtés.

-          Nabilah, tu sais bien à quel point je t’aime, combien tu comptes pour moi. La situation d’hier m’a fait beaucoup réfléchir et pour la peine, j’ai compris que tu m’ait vitale, tu es cette boue de sauvetage qu’il me faut dans ma vie, tu es mon équilibre et sans toi je ne me retrouve plus. Je me perds et je perds la tête sans toi dans ma vie. J’ai besoin de toi, je te veux maintenant et pour toujours dans ma vie. Je ne peux plus attendre quoi que ce soit, tout ce que je désire plus que tout au monde c’est de faire de toi ma femme, ma compagne, ma moitié. Je t’aime et je ne veux plus attendre une éternité pour vivre avec toi car je ne peux pas te perdre.

Je lis de la sincérité dans ses yeux, de la peine et surtout la fatigue. Il n’a surement pas dormi toute la nuit le pauvre. Mon cœur se serra, mon sang monte, l’adrénaline est à son comble. Je veux suivre mon cœur mais ma raison alors ? Voudrai-je de cette vie ? La polygamie ? Suis-je prête ?

………………………… to be continued

 
Jusqu'au bout du mon...