Chapitre 32

Ecrit par R.D

« Sache que ce qui t’a manqué ne t’étais pas destiné, et ce qui t’a touché ne devais pas t’éviter. Sache que la victoire vient après la patience, le soulagement après l’angoisse et que dans toute difficulté, il ya l’aisance » (parole du prophète Psl)

Ibrahim

J’ai dû accélérer les choses lorsque j’ai su qu’il était rentré ce matin. Je me suis contenu énormément pour ne pas lui cracher au visage tout ce que je ressentais vis à vis de lui.

J’ai aussi décidé de changer de boulot mais pour ça, il va falloir que je sois sûr que je trouverais mieux ailleurs avant de le lâcher même si j’ai de quoi subvenir à nos besoins pendant un bon moment vu tout ce que j’ai économiser.

Ça me fait mal de voir Fatima souffrir de la sorte. Même si elle fait semblant d’aller bien, je sais qu’elle souffre bien plus que moi de cette vengeance qui n’a même pas lieu d’être.

Par contre on s’est mis d’accord que je dois m’entretenir avec sa mère et je ne compte pas y aller de main morte parce qu’à cause d’elle et de papa, nous souffrons énormément.

J’ai cependant enlevé des sacrifices pour nous. J’ai passé ma nuit d’hier à prier et faire du Zikr (égrener mon chapelet) dans le simple but de demander à Dieu de nous protéger. Je sais qu’il est le seul capable de nous aider à affronter cette bataille qui ne présage pas d’être facile.

Comme je sais qu’on ne pourra pas tout emporter le premier jour, j’ai décidé de rentrer à l’heure de la pause pour emmener ma femme loin de cette maison.

Jamais je n’aurais crû vivre pareille situation. Avoir peur de l’homme qui m’a élevé ? Non, j’ai vraiment du mal à le croire.

Qu’est ce qui ne tourne pas rond chez lui ? Qu’est ce qui ne va pas ? Pourquoi tant de haine envers moi ? Que lui ai-je fait ? Je n’arrête toujours pas de me poser ces questions.

Après lui avoir annoncé que je comptais déménager, je suis monté pour retrouver Fatima. Très ironique comme situation mais je ne me sens plus en sécurité quand je la laisse seule surtout dans cette maison.

Moi : bonjour mon amour.

Je l’ai trouvé entrain de ranger nos effets dans des valises.

Fatima : bonjour. Tu es déjà de retour ?
Moi : je ne pouvais pas te laisser seule ici. Tu vas bien aujourd’hui ? T’as pu manger quelque chose ?
Fatima : ne t’inquiète pas, je vais très bien Dieu merci. Je suis entrain de ranger quelques affaires comme tu me l’as ordonné.
Moi : j’ai déjà dit à papa qu’on comptait déménager.
Fatima : qu’à t il répondu ?
Moi : que veux tu qu’il me réponde ? Mis à part me contraindre à rester en sortant la carte de la pitié, il ne m’a rien dit d’intéressant.

Elle a arrêtée de plier les habits qu’elle avait en main pour venir s’asseoir à côté de moi en posant sa main sur ma joue.

Fatima : je suis désolé que tu vives ce genre de situation mais il faut que tu ais foi en Dieu. Il ne nous laissera jamais tombé.
Moi : oui j’ai foi en lui. Je te protègerai contre vent et marrée parce que tu représente désormais tout pour moi. Je t’aime tellement si tu savais.
Fatima : moi aussi je t’aime et je ferais tout ce qui est en mon pouvoir pour te soutenir.

Elle m’a enlacée durant un bon moment avant que la sonnerie de la maison ne retentisse.

Moi (étonné) : tu attends quelqu’un ?
Fatima : ça doit sûrement être Anta qui est venu déposer la nourriture. Tu peux te changer le temps que j’apprête la table.
Moi : ok !

Je suis resté assis durant un certains temps avant de me lever. Je n’ai pas envie de l’inquiéter mais lorsque je me suis endormi hier après mes prières nocturnes, j’ai rêvé de notre enfant.

Fatima était allongée dans un lit d’hôpital complètement recouverte de sang. Je me suis réveillé en sursaut et j’ai eu du mal à me rendormir par la suite tellement je me posais des questions sur la signification de ce rêve.

S’il lui arrivait quelque chose, je ne crois pas que je pourrais me le pardonner un jour.

J’ai troqué mes habits pour une culotte et un teeshirt avant de rejoindre Fatima qui était lancée en pleine conversation avec Anta et vu le visage qu’elle affiche, j’ai l’impression que ce n’est pas plaisant comme discussion.

Moi : salam Anta
Anta : comment vas-tu ?
Moi : al hamdoulilah et toi ?
Anta : je rends grâce à Dieu.
Moi : merci de t’occuper de nous. Que Dieu te récompense.
Anta : mais qu’est ce que tu me raconte là ? Je te rappelle que tu es comme un fils pour moi.
Moi : oui et je te remercie pour ça.
Anta : c’est bien que tu sois venu. Assied toi car j’aimerais te parler.

Je me suis assis mais n’empêche je suis très étonné. C’est bien la première fois qu’elle demande à me parlé.

Moi : il n’y a pas de problème j’espère.
Anta : ton père m’a fait appel tout simplement pour me parler de votre déménagement. Quand tu nous as trouvé au salon, je parlais de ça avec Fatima. Pourquoi ce choix ? Ton père se fait déjà vieux. C’est à cet âge qu’il a plus que tout besoin de votre présence. Il a tenu à ce que vous ayez une intimité bien à vous parce qu’il sait ce que c’est qu’être jeune marié. Il a veillé à ce que la maison soit bien équipée pour que ta femme et toi ne manquiez de rien. Est-ce de cette manière que tu comptes le remercié ? T’en aller et le délaisser seul ? Je suis sûre que ta mère n’aurait jamais accepté que tu agisses de la sorte. Elle a tout fait pour te donner une très bonne éducation. Maintenant que tu l’as perdu tu sais ce que c’est que de se retrouver sans un parent. Pourquoi ne pas rechercher ton paradis en prenant soin de ton vieux père ?

Si seulement elle pouvait savoir.

Moi : à t’entendre parler, on dirait que je compte aller m’installer en Alaska. Anta, le fait de déménager ne veut pas dire que suis un fils ingrat. Je veux tout simplement avoir une certaine intimité avec ma femme.
Anta : quoi, vous n’avez pas assez d’intimité ici ? Tu peux mentir à tous le monde sauf à moi. Donne-moi les véritables raisons.
Moi : je te les ai données.

Je me suis levé pour aller me servir. Je n’ai pas envie de me disputer avec elle et c’est bien la raison pour laquelle j’ai écourté la conversation.

****

Nous sommes allés dire au revoir à papa mais il ne nous a même pas regardés. Il s’est juste contenté de dire à Fatima qu’elle le décevait énormément.

Je sais que même si elle ne veut rien laisser paraitre, ces paroles l’ont vexés et il s’en est fallut de peu pour que ma colère l’emporte sur mon calme.

Moi : pourquoi te mets tu dans cet état ?
Fatima : de quoi parles-tu ?
Moi : je sais que ces paroles t’ont fait mal et pourtant tu ne devrais pas vu ce qu’il a derrière la tête.
Fatima : ça me fait mal d’en arriver là.
Moi : attends tu fais exprès ou quoi ? Nous sommes des victimes de nos parents et tu te plains ? Qu’est ce que tu voulais au juste ? Qu’il arrive à ses fins ?
Fatima : tu n’es pas obligé de t’énerver pour si peu. Désolée alors d’être sensible mais ce n’est pas de ma faute, c’est dans ma nature.

J’ai fermé ma bouche jusqu’à ce qu’on arrive à destination. Je nous ai loués un appartement de deux chambres au quartier Lambagni.

On n’a pas besoin d’habiter dans un duplexe vu qu’on est à deux. Avant j’aurais pu nous acheter une grande baraque tout simplement pour me faire bien voir mais tout ça fait partis désormais de l’enfantillage étant donné que quand on mourra, ce sera sans tout ces biens.

Seulement j’ai tenu à ce que tout sois bien équipé. Je ne compte rien prendre chez papa mis à part nos habits. Même les ustensiles de cuisine, j’ai demandé à ce qu’elle ne prenne rien. Dès demain on ira faire des courses et combler tout ce qui manque ici.

Après avoir monté nos bagages, je lui ai fait visiter l’appartement.

Moi : ça te plait j’espère.
Fatima (se blottissant contre moi) : même si c’était dans une maison sans toit ça me plairait tant que je suis à tes côtés, je ne demande pas plus.
Moi (lui faisant une bise au front) : je n’aurais jamais pu rêver d’une meilleure femme que toi.
Fatima : à force, j’aurais la grosse tête.

Nous nous sommes allongés l’un à côté de l’autre en gardant nos yeux rivé sur le plafond.

Moi : même si c’est loin d’être luxueux comme l’autre maison, ici au moins on pourra dormir sur nos deux lauriers. Je n’aurais pas peur qu’il t’arrive quelque chose.
Fatima : comme on dit, rien ne vaut la sécurité.
Moi : j’ai contacté un détective et normalement j’ai rendez vous avec lui demain. Je pense aussi à changer de métier mais pour le moment c’est précipité donc je préfère d’abord déposer mes cv et attendre d’avoir meilleure offre.
Fatima (se redressant) : comment comptes-tu l’expliquer à ton papa ? Si on déménage et quelque temps après tu change de boulot, il se doutera forcément de quelque chose.
Moi : c’est son problème. Qu’il pense ce qu’il veut, je m’en fiche complètement. N’empêche, je n’ai pas envie de te laisser passer tes journées seules. Là-bas au moins il y avait Anta et je lui faisais totalement confiance. Comment faire surtout dans ton état ? Dois-je engager quelqu’un pour te surveiller ?
Fatima : tu ne trouves pas que t’en fais trop ? Qui pourrait bien m’attaquer ici ?

Je crois dès fois que cette fille n’a pas toutes ces facultés. Avec la menace qui pèse sur elle, elle ose me dire que j’en fais trop ?

Moi : te rends-tu au moins compte que celui qui me sert de père veut te violer ? Toi ma femme ?
Fatima : oui mais..
Moi (m’emportant) : tu oses dire mais ? Si tu es possédé dis le moi une bonne fois pour que j’enlève des sacrifices pour toi.
Fatima : pourquoi aime tu t’énerver de la sorte ?

C’est fou comme cette femme peut me mette hors de moi.

Moi : te rends tu comptes que s’il t’arrivait quelque chose je ne me le pardonnerais jamais ? Je fais tout pour assurer ta sécurité et tu oses me dire que j’en fais trop ? Que veux-tu alors ? Que je te laisse à la merci de ce psychopathe en sachant que tu porte mon enfant ?
Fatima : excuse-moi !
Moi (énervé) : dès fois il faudrait réfléchir à deux fois avant de parler. Tu me donne l’impression de t’en foutre complètement.
Fatima : non, je m’y suis mal pris c’est tout. Pardonne-moi !

J’ai décroché le téléphone sans même prendre la peine de regarder le numéro qui s’affichait sur l’écran tellement j’étais énervé.

Moi (ton dur) : allo ?
Awa : hey beau gosse, baisse les armes stp ce n’est pas la guerre.
Moi : puis je savoir ce que tu me veux ? Ne t’ai-je pas interdit de m’appeler ?
Awa : quand tu mourrais entre mes jambes tu ne tenais pas ce discours. Maintenant que tu t’es trouvé une pimbêche qui ne se gêne pas de te marabouté sous ses airs de sainte ni touche, tu as complètement changé mais tout ça va prendre fin dès bientôt.

Mais qu’est ce que cette folle me raconte ?

Moi : puis je savoir de quoi tu parles ?
Awa : ta femme t’a marabouté pour que tu sois complètement dingue d’elle et je ne suis pas entrain de blaguer.
Moi : écoute-moi, si tu n’as rien à faire, va voir ailleurs si j’y suis. Le jour que tu vas encore oser mal parler de ma femme je te jure que tu me le payeras dis je avant de raccrocher.

J’ai su que Fatima a compris que c’était elle, lorsqu’elle est sortie de la chambre. Et puis merde !

Mère Halima

Je ne peux pas décrire la joie que je ressens depuis que Fatima m’a dit quel a déménagé avec son mari. Dieu a vraiment entendu mes prières et je peux enfin dormir en paix.

Seulement je sais qu’Abdel va forcément demander à me rencontrer vu qu’il est tout sauf con. Sur ce point, je ne sais pas si je pourrais me montrer assez persuasive pour qu’il ne se doute de rien.

Maintenant que ma fille est en sécurité, j’ai décidé de tout dire à son père quitte à ce qu’il me foute à la porte à coup de pieds. J’ai déjà assez joué de lui comme ça.

J’ai donc attendu qu’on termine la prière de isha (dernière prière de la journée) et effectuer les trois derniers rakas avant de mettre le sujet sur le tapis.

Moi : baba ? (papa)
Lamarane : oui ?
Moi : j’aimerais te parler de quelque chose de très important.
Lamarane : qu’est ce qui ce passe ? Ma fille n’a pas de problème j’espère.

Il aime tellement sa fille que je suis sûre que lorsqu’il saura quelle mère indigne j’ai été, s’il ne me bat pas j’aurais loué Dieu.

Moi : elle va bien al hamdoulilah, ne t’inquiète surtout pas.
Lamarane : je sais que quand tu arbore cette mine c’est qu’il se passe quelque chose de grave.

Je n’ai pas pu empêcher mes larmes de couler.

Moi : pardonne moi de m’être comporter si monstrueusement avec la seule fille que Dieu nous a donnés. Je regrette amèrement ce que j’ai fais et si je ne t’en parlais pas, je n’allais pas mourir en paix.
Lamarane : qu’est ce qui est arrivé à notre fille ?
Moi : elle va bien. C’est moi qui lui ai fait du mal.
Lamarane : du mal ? Je ne comprends pas.

Je lui ai tout raconté dans les moindres détails allant du marabout que j’ai eu à consulter, Abdel et le deal qu’on a passé pour qu’elle soit sa belle fille.

Je lui a dit que c’est grâce à ce dernier qu’on a pu vivre aisément après avoir traverser des moments de misère et que je m’en voulais énormément.

Il n’a pas pipé mot tout le long de mon discours. Son silence était pesant, ça me faisait à la limite peur.

J’avais la tête baissée et quand je l’ai relevé j’ai vu qu’il me regardait avec dédain. Jamais de toute ma vie il ne m’avait regardé de la sorte.

La claque qui s’en est suivi sur ma joue m’a littéralement sonné les tympans.

Lamarane : eh Halima, comment as-tu osé faire ce genre de chose ? Comment as-tu pu ? Comment ?
Moi : pardonne-moi. Pardonne moi je t’en supplie.

Et une autre claque a retentit sur mon autre joue.

J’étais assise à même le sol, tenant mon visage dans le creux de mes deux mains. On a fait plus de vingt ans ensemble et c’est bien la première fois qu’il lève la main sur moi.

Il a enfilé une tenue et il est sortit de la maison sans un regard à mon encontre. Je ne sais pas combien de temps j’ai fait allongée à même le seule en pleurant mais tout ce que je sais c’est que ma fin est déjà proche.

Je me suis relevée difficilement pour me rendre sous la douche et m’asperger le visage d’eau. Il y a encore la marque de ses mains sur mes joues et je ne peux pas lui en vouloir parce que c’est moi qui ai cherché et comme on dit, qui cherche trouve.

J’ai fais mes ablutions pour pouvoir prier et demander à Dieu de m’aider à dépasser cette épreuve difficile.

Je venais à peine de terminer mes rakas (unités de prière) lorsque mon téléphone s’est mis à sonner.

Je me suis hâtée de décrocher en espérant que c’était lui mais c’est tout simplement Abdel.

Abdel : Allo ?
Moi : qu’est ce que tu veux ?
Abdel (rire sec) : qu’est ce que je veux ? Non mais tu t’entends parler ?
Moi : je te demande ce que tu veux. Parle ou bien je raccroche sur le champ.
Abdel (ton agressif) : tu crois parler à qui ?

J’ai raccroché en étant hors de moi.

Il n’a pas tardé à rappeler. J’ai laissé sonner pendant une dizaine de minute avant de décrocher à nouveau.

Abdel : je te jure que si tu continue à te foutre de moi je ferais de ta vie un véritable enfer.
Moi : et si tu allais droit au but ? Dis je en perdant patience.

Il n’y a qu’à cause de ma fille que je prends encore ces appels sinon je l’aurais déjà envoyé paitre depuis belle lurette.

Abdel : es tu au courant que ta fille a déménagé ?
Moi : et alors ?
Abdel : et alors ? Et moi dans tout ça ?

Non mais je ne peux pas décrire la rage que je ressens actuellement.

Moi : que veux tu que je fasse ? Hein ? Est-ce de ma faute s’ils ont décidés de déménager ?
Abdel : j’espère pour toi que tu n’es pas entrain de te foutre de moi sinon je te jure que
Moi : tu me jure que quoi ? Tu sais quoi ? fait tout ce que tu veux. Si tu oses t’en prendre à ma fille je te le ferais payer au prix même de ma vie s’il le faut.

J’ai directement raccroché lorsque j’ai vu Lamarane revenir tenant à la main son chapelet.

Lamarane : je te donne deux minutes pour sortir de cette maison.
Moi (attrapant ces genoux) : stp papa, stp ne me fais pas ça. Pardonne moi je t’en supplie.
Lamarane (se dégageant) : j’ai tout fait pour toi. As-tu déjà manqué de quelque chose dans ta vie ? Depuis le jour qu’on s’est marié je t’ai couverture et protéger des médisances. Je prenais ta part devant quiconque me disait que tu étais une femme indigne. J’avais foi en toi. Même dans la misère je me disais que jamais tu n’oseras me faire quelque chose. Qu’on a assez supporté pour s’en sortir ensemble. Je me suis trompé. Tu as osé me faire manger l’argent de ton amant. Halima regarde moi dans les yeux et dis moi que tu ne m’as jamais trompé avec cet homme depuis qu’on est ensemble.
Moi :
Lamarane : hey Halima ? tu as osé ? Tu as osé ? Comment as-tu pu vendre notre fille à cet homme ? D’ailleurs est ce vraiment ma fille ?
Moi : je te jure que c’est ta fille.
Lamarane : que le bon Dieu te rendre au quintuple ce que tu nous as fait. Que le bon Dieu la protège de la mère indigne que tu es. Quand on dit que n’importe qui peut enfanter mais être mère n’est pas donné à tous le monde tu en es la preuve. Jamais je ne te pardonnerais pour ce que tu nous fais vivre. Jamais de la vie. D’ailleurs ce n’est pas toi qui dois t’en aller vu que c’est avec l’argent de ton amant que tu as payé cette maison. C’est moi qui vais m’en aller et je te jure que si tu oses te remettre devant moi, je te tuerai de mes propres mains.

Je l’ai vu rangé quelques affaires sous mon incapacité à faire quoi que ce soit. Avant de sortir il m’a lancé en plein visage.

Lamarane : crains Dieu !

C’était comme s’il venait de mettre de l’huile sur le feu. J’ai trop mal ! Oui je l’ai trompé mais c’était juste une fois, une fois et c’était une semaine après ma nuit de noce. Je ne sais pas comment c’est arrivé mais c’est arrivé.

Je me suis toujours demandé si Fatima n’était pas la fille d’Abdel mais comment puis je confirmer cela ? Le ciel vient de me tomber sur la tête. J’ai tout perdu, tout perdu……………….

Secrets de famille