Chapitre 33
Ecrit par La Vie d'Ielle
Chapitre 33
****Ik****
Je raccroche et range mon téléphone.
Au même moment Aicha rentre dans la pièce.
Aicha : Rebonjour chéri.
Moi : Je ne t'ai même pas entendu arriver.
Elle se rapproche de moi et je m'embrasse, je réponds à son baiser.
Aicha : Je suppose que tu étais occupé au téléphone ou sur ton ordinateur, c'est juste ce qui peut autant avoir ton attention quand les enfants et moi ne sommes pas là.
Les enfants sont de sortie avec maman depuis le matin donc c'est le calme plat vu que Aicha était elle aussi de sortie. Elle a dit qu'elle avait besoin d'une journée avec son amie histoire de prendre soin d'elle parce qu'elle n'a pas du temps pour elle ces derniers temps. Je suis donc resté seul à la maison, j'avoue que ca fait du bien.
Moi ( regardant sa tête ) : Toute cette beauté pour moi ?
Aicha ( déboutonnant sa robe ) : Pour qui d'autre ( souriant )?
Moi ( ne la quittant pas du regard ) : J'en suis flatté.
Aicha : Ne me regarde ainsi, tu veux me dévorer ou quoi ?
Moi : J'avoue que ca m'a traversé l'esprit.
Je l'ai regardé se déshabiller, prendre sa douche, mettre une tenue légère tout en bavant devant ce corps magnifique.
Deux grossesses, on ne dirait même pas. Corps très bien entretenu, je ne peux me plaindre sur ce point et elle est très coquette ma femme.
On s'est lové dans le lit, parfois on a juste besoin de ca… Se prendre de nos bras sans rien d'autre. Avec les enfants on a toujours quelqu'un autour de nous donc quand on a ce genre de moments on profite tout simplement.
Aicha : Ta mère vient les déposer à quelle heure ?
Moi : Mieux on va les récupérer chez elle après l'église, je le lui ai dit. Je peux la rappeler si ca ne t'arrange pas.
Aicha : J'avais même oublié qu'on avait réunion à l'église aujourd'hui.
Moi : En parlant, le rapport de la cellule a été envoyé au pasteur ?
Aicha : Oui.
Moi : D'accord !
Aicha : Bébé ?
Moi : Oui !
Aiche : Tu es sûr d'aller bien ? Je te sens pensif …
Moi ( soupirant ) : Je le suis.
Aicha : A quoi penses-tu ?
Elle se retourne et me fait face.
Moi : J'étais au téléphone avec Chidi.
Aicha : Si tu es ainsi c'est qu'il y'a un problème.
Moi : Je ne sais s'il faut appeler cela un problème mais il se trouve que Cécile est malade.
Aicha : Qu'a-t-elle ?
Moi : Je ne sais si tu as déjà entendu parler de dépression post-partum.µ
Aicha : Bien-sûr.
Moi : Ah bon ?
Aicha : Evidemment chéri, on en parle à toute femme enceinte ou encore à toute jeune maman.
Moi : Dans ce cas le suivi de Cécile a eu quelques manquements. Ils étaient à l'hôpital et c'est ce qui lui a été diagnostiqué et elle n'est apparemment pas au début de la maladie.
Aicha : Comment ca ? Ca se percoit normalement quoique, j'avoue, ls symptomes sont subtiles.
Moi : Honnêtement je ne saurais quoi te dire, ils étaient tous nles deux méconnaissants et ils ont eu trop de dispute et étant incompris l'un auprès de l'autre, une chose a entrainé une autre et voici le résultat.
Aicha : Honnêtement, j'ai du mal à suivre.
Chidi ne m'a pas dit grand chose donc je lui faire des informations que j'ai eu.
Aicha : De ce que j'ai lu et ce qu'on m'a dit, je sais ce qu'est cette dépression et ce n'est vraiment pas une bonne chose pour la maman et surtout pour le bébé. Qu'ont dit ceux qui la suivent ?
Moi : Ils seront, dès demain, suivis par un psychologue.
Aicha : Elle est à l'hôpital là ?
Moi : Non, il a demandé à ce qu'ils rentrent car ils seront suivis dans un endroit qui leur est familier.
Aicha : Il y avait autant d''incompréhension entre eux pour donner lieu à cela ?
Moi : Pour un couple qui n'a pas l'habitude, ils n'ont pas su gérer et je pense qu'elle souffrait déjà de cette dépression.
Aicha : Je pense.
Moi : Du coup, Chidi se doit d'être aux côtés de sa femme et de s'occuper de Godwin vu que Céécile n'y est disposée. Il a donc décidé d'arrêter le boulot et pour cela, je vais devoir le replacer.
Aicha : Tu seras absent à la maison ?
Moi : Pas de facon indéterminée. Je dois d'abord rencontrer Gaston pour lui faire part de la situation et lui dire qu'il devra gérer cela seul mais que j'interviendrais en lieu et place de Chidi. En gros, il faut que je le rassure. Tu sais qu'il est sur une affairetrès importante et que avec ce qui se passe il s'écarte un peu brusquement. Pour ne pas que Gaston ressente lourdement son absence jeme porte garant, je vais le remplacer le temps que ce sera nécessaire parce qu'il n'a pas de temps à accorder à autre chose présentement qu'à la quiétude de sa famille et donc au rétablissement de Cécile. Ca ne te dérange pas j'espère?
Aicha : Tant que tu ne fais pas un mois éloigné de ta famille non, ca ne me dérange pas.
Moi : Tu sais que je ne peux faire un mois loin de vous, je ferai une attaque pour manque de famille ( souriant ).
Aicha : C'est triste quand même, au lieu de profiter de la présence de leur fils faut d'abord qu'ils fassent face à ce genre de situation.
Moi : Je t'assure !
Aicha : Ah Cécile, quand je te demande aussi de confier la stabilité de ton foyer, ta famille à DIEU c'est pour éviter tout cela. Au-delà du naturel, DIEU est celui qui prend soin de nous de par lui-même mais il a aussi besoin d'entendre ses enfants faire appel à lui, lui dire ce qu'ils veulent… ( soupirant ) Tout ira bien pour eux… D'ailleurs, lève toi qu'on prie pour eux.
****Chinedum****
*Une semaine plus tard*
Y'a une semaine Ik et Aicha sont venu prendre les enfants. Ils étaient avec moi juste pour la journée et ca m'a vraiment fait du bien, ca m'a changé d'air et de ne pas me sentir trop abandonnée par Esther qui fait sa vie oh.
J'aimerais bien les avoir avec moipour plus de temps mais les enfants que j'ai là sont trop compliqués, vivement que Esther me fasse aussi un petit-fils tout en espérant qu'elle ne nme fera pas souffrir comme ses frères.
En parlant de ses frères, je n'ai pas tellement de nouvelles de Godwin et encore nmoins de ses parents. On se parle à la va vite et Ik aussi ne me dit rien surtout qu'il n'est même pas sur place. Je ne sais pas mais j'ai l'impression qu'il y'a quelque chose et que personne ne veut m'en parler. Je connais mes fils et je ne peux pas compteer sur Aicha pour bme dire quoique ce soit.
De toute facon, je reviens de l'agence pour me prendre un billet…
Mon petit fils me manque trop !
Quand je suis rentrée à la maison j'ai trouvé mademoiselle NOUAH avec un jeune homme tranquillement installés dans mon salon.
Je ne me suis gênée pour les rejoindre et poser des questions.
Moi : Kanan, tu es son petit ami ?
Esther : Maman !
Moi : J'ai bien le droit de demander non ? Alors mon fils… Tu compte l'épouser quand et me faire un petit fils ?
Esther ( se levant brusquement ) : Kanan, viens que je te raccompagne, on se reverra plus tard.
Moi : Mais est-ce qu'il t'a dit qu'il voulait s'en aller ?
Kanan: J'ai été ravi de vous connaître mais je m'apprêtais àn y aller avant que vous n'arriviez.
Moi : Ah d'accord, j'espère que l'on se reverra.
La facon dont Esther m'a regardé… Rires !
Qu'est-ce qu'elle veut ? J'ai bien le droit de faire mon intéressée c'est mon bébé et ils sont chez moi. Surtout, je veux me rassurer que ma fille ne fréquente pas de voyou.
Esther ( venant vers moi ) : Mman c'était quoi ca ?
Je savais qu'elle devait être fâchée mais je nne peux m'empêcher de rigoler en voyant sa tête.
Moi : Si tu fais cette tête c'est que ce garcon t'intéresse.
Esther : N'importe quoi !
Moi : Sûre ?
Esther ( s'asseyant ) : C'est juste un ami.
Moi : Oui, pour l'instant. Ca se voit qu'il ne te laisse pas indifférente, je te connais ma fille et je ne suis pas née grande du ventre de ma mère. Je suis aussi passée par tout ca, ces amourettes et tout.
Esther : Pourquoi ca t''intéresse d'abord ?
Moi : Parce que je veux me rassurer que tu fréquente quelqu'un de bien et tu es déjà en âge de te marier.
Esther : Il fallait aussi que tu lui parles de mariage et d'enfants ? Le pauvre enfant, tu veux le stresser?
Moi ( rigolant ) : Quand je te dis que tu es intéressée par ce jeune homme. Je sais aussi qu'il y'a aussi quelque chose entre vous.
Esther ( se levant ) : Tu abuses ( s'en allant ).
****Psycholoque****
Je viens d'arriver au domicile des NOUAH…
Je suis bien acceuilli par monsieur NOUAH… Une maison chaleureuse et un accueil chaleureux.
Quand je suis arrivé Madame NOUAH était dans la cuisine et Monsieur NOUAH au salon avec leur fils. Elle est venu nous retrouver quelques minutes plus tard.
Moi : Alors, dites comment ca va aujourd'hui. Je vous ai laissé un jour, comment c'était et comment passez vous votre journée ?
Monsieur NOUAH ( regardant sa femme ) : Je ne vais pas dire que tout est parfait ou encore que tout regresse mais il n'y a rien de nouveau. Entre nous encore je peux dire que ca va, on essaie vraiment de ne plus avoir de problème compréhension malgré le fait qu'elle parle toujours de son travail. Vous aviez déjà expliqué tout ce qu'il fallait savoir sur ce point donc vraiment je prends sur moi mais par rapport à Godwin, rien de différent.
Moi : Cécile avez-vous porté votre enfant aujourd'hui ? Si oui, combien de fois ?
Madame NOUAH : Je le porte uniquement quand il faut lui donner à manger.
Moi : Juste ca ?
Madame NOUAH : Oui.
Moi : L'avez-vous regardé dans les yeux, avez-vous ressenti votre lien ?
Madame NOUAH : Rien de particulier.
Moi : Comment vous sentez vous ?
Madame NOUAH : J'ai l'impression d'être vide, j'ai l'impression que depuis que je sais ce que j'ai cela manifeste sans que je ne puisse intervenir.
Moi : Ca se comprend et c'est bien que le reconnaissez.
Monsieur NOUAH : Vous pensez qu'elle fait des progrès ?
Moi : Je pense que l'on y arrivera petit à petit comme on dit.
Monsieur NOUAH : Que fait-on ?
Moi : J'aurais d'abord une question, avez-vous fait un film de son accouchement ?
Monsieur NOUAH : Croyez moi que l'on était préoccupé par autre chose, on voulait juste qu'elle accouchen sans problème.
Moi : Je comprends. On va faire une activité aujourd'hui, une amie viendra nous retrouver dans très peu de minutes pour activité familiale. Une activité du genre de celle que les futurs parents font ensemble avant accouchement mais celle-ci se fait après la naissance de bébé. Vous verrez, cela se passera bien et en même temps on vous fera quelques photos sur lesquelles Godwin sera tenu essentiellemment par sa maman sans pour autant qu'elle se sente brusquée. Désormais on fera ce genre de photos à chaque activité. Cela vous va ? Cécile ?
Madame Cécile : Si vous êtes là c'est pour notre bien donc on vous suit.
Moi : N'hésitez pas de me dire comment vous vous sentez ou encore si vous voulez abandonner l'activité. Ne vous sentez pas obligée, c'est surtout ce qu'on veut éviter.