Chapitre 34 : est-ce la fin ?

Ecrit par Dele

Ma famille, ma perte.

Chapitre 34 : est-ce la fin ?

Annah : tu ne peux pas renvoyer le chauffeur comme ça sans avoir discuté avec lui. Va le voir chez lui ou là où il se trouve actuellement. Si ton chauffeur était son garde du corps rapproché comme tu nous l'as dit il doit connaître ses habitudes quand il est ici.

Moi : je ne pense pas que aller le voir chez lui soit une bonne idée. Je vais plutôt l’appeler.

Annah : tu crois que renvoyer le chauffeur sans discuter avec lui et l'appeler après est la meilleure chose à faire ? On a besoin d'avoir des réponses et au téléphone ce n'est pas évident.

Maman : Miracle ta sœur a raison. Va le voir et tiens moi informer.

J'ai le dos au mur. Je fais appel au chauffeur qui se trouve sur la terrasse. Je lui demande où je peux trouver son patron et il me rassure qu'il sera à la résidence à pareille heure.
Je m’apprête et il m’amène le voir dans sa villa ou palais je vais dire puisque la maison est tellement grande est fortement sécurisée.

Nous déclinons notre identité au portail et rentrons. Je descends devant la porte d’entrée et sonne. Une jeune dame vient m'ouvrir et m'installe au salon. Elle m'apporte de l'eau que je m'apprête à boire quand Jamal sort de je ne sais d'où, torse nu et dégoulinant de sueurs. Le verre se glisse de mes mains et se brise sur le carreau. Je me confond en excuse au près de la dame qui m’a apporté l'eau. Elle me sourit juste et part amené de quoi nettoyer le bazard que j'ai causé.

Jamal : (venant dans ma direction) Mademoiselle Miracle BOLADJI dans mon humble demeure de si beau matin ? (Dit-il en me tendant la main que je prend en me levant. Bonjour.

Moi : bonjour Monsieur.

Jamal : pas besoin de te lever. Reste assise. Je t'avais dit de me tutoyer. Pas de Monsieur mais Jamal. Je viens de sortir de la salle de gym. Laisse moi me changer et je te reviens.

– Jamal ?

Nous nous tournons vers la voix. Une jeune demoiselle descends les escaliers vêtu seulement du manche longue qu’à porté Jamal hier lors de la soirée. Le salaud infidèle. Dis-je intérieurement. Il nous présente quelqu'un hier comme sa compagne et ce matin déjà c'est quelqu’un d'autre qui se réveille dans son lit. J'espère que celle qui se dit être sa compagne sait le genre d'homme avec qui elle est en couple ? Si je doutais de la décision que j'ai prise nous concernant, ce n'est plus le cas actuellement. Il est tout sauf l'homme qu'il me faut.

La demoiselle vient vers lui et l'embrasse sur la commissure des lèvres sans me saluer. Il se lève et s'excuse en la traînant vers les escaliers où ils montent vers les chambres sûrement.

Ils sont parti finir ce qu'ils ont commencé depuis hier nuit sûrement. Je suis rouge de jalousie mais je ne devrais pas. Comment fait-on pour oublier quelqu'un qu'on aime ? On me dit le temps mais ça fait des mois déjà. Il me faudra combien de mois ou d’années avant que je ne l'oublie ?
Il revient une quarantaine de minutes plus tard.

Jamal : toutes mes excuses pour la longue attente. Suis moi.

Moi : pour aller où ?

Jamal : (se retournant vers moi en me fixant pendant quelque seconde) dans ma chambre. (Je me rassois du coup et il éclate carrément de rire) tu es sérieuse là ? On dirait un enfant. Si je ne connaissais pas ton côté intelligent et mature j'allais dire que je suis avec une écervelée actuellement. Si je veux que tu montes dans ma chambre un jour Miracle, ce sera avec ton consentement mais cela n'arrivera jamais n’est-ce pas ? (Je détourne le regard) on discutera plus calmement dans le salon privé.

Il reprend le chemin qui mène vers le dit salon et je le suis toute honteuse. Qu'est-ce qui m'avait pris de lui poser cette question stupide ? Nous nous installons et il prend la parole.

Jamal : faisons cours. Tu es venu me demander pourquoi je t'ai assigné un chauffeur sans ton consentement et aussi savoir si c'est moi qui vous fait surveiller.

Moi : oui.

Jamal : j'ai mis ta famille et toi sous surveillance parce que j'ai découvert récemment que vos vies sont en danger.

Moi : nos vies sont en danger ? Comment ça et comment tu le sais toi ?

Jamal : comment je l'ai su n’est pas important. Ce qui urge actuellement c'est de contrecarrer leurs plans et de vous protéger de tout danger.

Moi : tu m'expliques plus ? Je ne comprends pas. Qui nous veut du mal ?

Jamal : ta mère avait fait emprisonner son frère aîné il y a quelques mois. Pour se venger de vous je suppose, il a décidé de faire brûler votre maison avec vous tous à l'intérieur dans les jours à venir. C'est pour ça que j'ai renforcé la sécurité autour de vous ce qui a mis la puce à l'oreille à ta mère. Je ne sais pas encore quel jour exactement il a prévu de mettre son plan a exécution mais d'ici ce soir ou demain matin j'aurai tous les autres détails. Il le fait en complicité avec ta tante paternelle. La jumelle de ton père. Votre domestique Sophie est celle qui leur rapporte tout sur vous dans les moindres détails. Elle est en mission chez vous depuis le jour où elle est venue habitez avec vous. Sa venu chez vous n'est pas anodine. Ta sœur aîné Isabella BOLADJI travaille actuellement sous couverture comme femme d'entretien dans l'entreprise et veut aussi porté atteinte à ta vie. Ce qu'elle a prévu de faire, personne ne le sait pour le moment. Tout compte fait, mes hommes sont sur le coup pour connaître plus sur leurs plans. Voilà pourquoi je t’ai assigné un chauffeur qui est en même temps ton garde du corps. C'est à cause des même raisons que votre maison est sous surveillance H24h. Il y a des hommes qui surveillent ta sœur, ta mère et ton frère partout où ils vont. Des gardes rapprochés mettraient la puce à l'oreille de ceux qui vous veulent du mal alors que ce n'est pas mon but. Mon but c'est de faire en sorte que vos ennemis tombent dans leurs propres pièges.

Je peine à croire ce que je viens d’entendre. Est-ce une blague ?  Donc ils veulent nous voir six pieds sous terre avant d’être heureux ? Quel péché ma mère a-t-elle commise contre sa famille et celle de notre père pour qu’on s'acharne sur elle comme ça ? Comment est-ce que lui il est au courant de tout ça ?

Moi : ta source est fiable ?

Jamal : plus que tu ne le penses. Tu n'as rien constaté de suspect ou de bizarre durant ces derniers mois ?

Je reste pensive quelques instants en fouillant dans ma tête puis je me rappelle des appels anonymes que j'ai reçu plusieurs fois d'un numéro inconnu.

Moi : je me rappelle avoir reçu des appels d'un numéro inconnu. Quand je décroche la personne ne

Jamal : (m'interrompant) c’était moi.

Moi : toi ? Pourquoi ?

Il garde le silence et me fixe. Je le fixe aussi mais détourne mon regard au bout de quelques secondes. Mon cœur, ce traite recommence sa course folle. Jamal joue sûrement avec nous. Il veut jouer au héros pour m'inpresionner. Tout ceci n'est qu'une simple invention de sa part pour m'avoir.

Moi : pourquoi tu fais ça pour nous ? Pourquoi ne pas venir nous en parler quand tu as eu l'information du danger de mort qui plane sur nos têtes ? Tu as quoi a y gagner ?

Jamal : rien. J'ai l'habitude de toujours garder un œil sur mes amies. Tu es mon amie n’est-ce pas ? Dit-il en me faisant un clin d'œil coquin accompagné de son sourire qui fait fondre mon cœur à chaque fois.

Moi : je ne te crois pas. Pas le moindre du monde. Tu n’es qu'un sale menteur. C'est ce que tu fais pour avoir les filles qui défilent dans ton lit ? Eh bien sache que tu ne m'auras pas.  Quand on est ami avec quelqu’un on communique, on prend de ses nouvelles. Depuis le jour où on a discuté tu n'as plus jamais pris de mes nouvelles, même pas un seul sms et tu es assis là maintenant à me dire que tu fais tout ça parce que je suis ton amie et que tu n'attends rien en retour ? Non je ne te crois pas. Si tu fais ça dans le but que je revienne sur ma décision tu te gours. Si tu crois m’impressionner avec ça pour me mettre dans ton lit comme toutes les autres tu te fous le doigt dans l’œil. Tu inventes sûrement tout ça pour être

Jamal : (m'interrompant) je suis passé à autre chose Miracle BOLADJI et même si tu revenais de ton plein gré rien ne sera plus possible entre nous. Si tu crois que j’ai inventé tout ce que je viens de te dire juste pour t’avoir dans mon lit tu te trompes. Je ne me rabaisserai pas à ce point là pour une femme. Que j'ai eu pitié de toi et ai voulu te laver un peu ne veux pas dire que tu peux te permettre de me manquer de respect. Tu étais juste un fantasme du moment. J’ai pu assouvir mes fantasmes ailleurs donc je ne te désire plus. Si tu trouves que ma démarche est déplacée, vous protégez contre vos persécuteurs est mauvais, pas grave. Je vais demander à tous mes hommes de se replier sur le champs. De toutes les façons tu es au courant de tout maintenant. Tu peux informer ta famille et vous pouvez prendre la relève et vous protégez vous-même. Merci d’être passé. Judicaël n'est plus ton chauffeur. Tu peux prendre le volant toi-même. Et une dernière chose ne t'avise plus jamais de me traiter de menteur ou de me manquer de respect comme tu viens de le faire. Tes fesses ne m'intéressent plus il y a des lustres. Bonne journée.

Dit-il avant de se lever et de partir. Je crois que je viens de tout gâcher. Ses paroles résonnent en boucle dans ma tête. Qu’est-ce qui m’a pris ? Il est visiblement très blessé par mes propos. J’entends le vrombissement d'une voiture quitter la propriété. Ce qui me ramène à la réalité. Une larme roule sur mes joues et d'autres s'en suivent. Je me relève et sors du salon. Il est très fâché après moi. Cela veut dire qu'il était sérieux. Il n'essayait pas de m'impressionner et il n'a pas inventé tout ça non plus. Qu'ai-je fait ? Je traverse le salon en essuyant mes larmes. Je retrouve Judicaël à côté de la voiture.

Judicaël : j'ai reçu l’ordre de

Moi : (l'interrompant) de me remettre les clés. Je suis au courant. Dis-je en lui arrachant les clés de la voiture des mains puis je quitte les lieux.

Je rentre directement et raconte tout dans les moindres détails à ma mère. Même ma gaffe.

Maman : (remonté contre moi)  Miracle tu m’as plus que déçu aujourd’hui. Quelqu’un apprend qu’on est en danger, prend des précautions pour nous protéger et tout ce que tu trouves à faire c’est de piquer une crise de jalousie et de le traiter de menteur ? S’il ne disait pas vrai comment est-ce qu’il sais que j'ai emprisonné Prospère récemment ? Ou bien vous en avez discuté auparavant ?

Moi : (me rendant compte de la gravité de mon erreur) non. Dis-je en baissant la tête.

Maman : Miracle, nos ennemis refont surface avec l'intention de nous exterminer tous les quatre et Dieu a mis quelqu'un sur notre chemin pour nous venir en aide et tout ce que tu trouves à faire c'est de le mettre en rogne ? Ton cerveau a arrêté de fonctionner devant lui ou quoi ? Si tu sais que tu étais si amoureux de lui pourquoi n'a tu pas accepter ses avances et devenir ce qu'il voulait ?

Moi : maman je

Maman : ferme là. Ferme là Miracle. Tu l'as insulté et traité de menteur pourquoi ? Il t'a menti sur quoi ? C’est ton enfant peut-être pour que tu l’insultes ? Maintenant qu'il nous a lâché on commence par quoi ou par où ? Hein ? Réponds Miracle ? J'ai prié pour que Dieu ouvre ton cœur pour que tu tombes amoureux pas que tu devienne bêbête.

Annah : maman calme toi stp. Elle se sent déjà assez mal et elle regrette ce qu'elle a fait. Arrêtons de nous disputer et pensons a comment nous protéger.

Maman : Sophie en question est où ?

Annah : je l'ai envoyé au moulin quand Mira rentrait.

Maman : c’est bien. Va prévenir Alan de venir nous informer si elle revient.

Annah sort et va parler a Alan et revient refermer la porte derrière elle.

Maman : il va falloir faire semblant devant Sophie. Ne posons aucun acte qui va lui mettre la puce à l'oreille. Je vais appeler Monsieur Rodrigue mon détectif pour qu'il nous aide. Il faut qu'on sache quand ils ont prévu de nous braiser. Cette fois-ci je vais leur montrer de quoi je suis capable pour protéger mes enfants. Vous deux ouvrez les yeux sur tout. S'ils ont prévu mettre feu à la maison avec nous quatre a l'intérieur au même moment c'est sûr que ce sera la nuit. Donc tous les soirs à partir d'aujourd’hui nous allons veiller à tour de rôle. Dès que quelqu’un vois un truc inhabituelle, la personne alerte nous autres. D'accord ? Je dois aller appeller Rodrigue. Il nous donnera sûrement d’autres idées. Je vais aussi appeler mon ami le commissaire.

Dit-elle avant de sortir de la chambre.

Moi : je suis désolée Annah.

Annah : je sais mais essai de te contrôler la prochaine fois. Vous n’êtes pas en couple donc évite de piquer des crises de jalousie les fois à venir. J'avoue que j’ai peur. Je remercie infiniment Jamal d'avoir découvert tout ça à temps si non ils allaient nous prendre par surprise. Au moment où on s'attendra le moins. Seigneur sauve-nous. Mais qu’est-ce qu'il nous veulent à la fin ? Pourquoi faut-il qu’ils nous fassent disparaître ?

Moi : leur sorcellerie n’a pas de limite. Nous n'allons pas les laisser faire. Il faut qu'on prévienne le gardien aussi. Il doit ouvrir l'œil et surveiller Sophie.

Annah : et si le gardien aussi est dans le coup ? On ne peut se fier à personne à l'heure actuelle.

Durant toute la journée nous avons discuté du danger de mort qui plane sur nos têtes. Les deux appels de maman sont infructueuses. Le détectif est hors du pays et ne revient que la semaine prochaine. Le commissaire est en week-end hors de la ville avec sa famille et son numéro personnel ne passe pas. Espérons qu'ils ne passent pas à l’acte avant le retour du commissaire ou du détectif. On ne sait à qui faire confiance. Maman a pris le numéro de Jamal et l'a appelé plusieurs fois mais il n'a pas décrocher. Il n'a pas rappeler non plus.

Le soir, nous sommes incapable de fermer l'œil. Nous aidons maman à fermer le restaurant à 00h 30min par là. Maman et Annah me devancent dans la maison tandis-que moi je ferme la porte de la cuisine du restaurant qui donne une troisième entrée sur la cours de la maison. Je finis et me dirige vers la maison quand je sens que quelqu'un ou quelque chose me suivre. Je me retourne et ne vois personne. C’est sûrement la peur qui me fait ressentir cette sensation bizarre d’être suivie. Je continue mon chemin et rentre dans le salon. Au moment de fermer la porte, quelqu’un me pousse violemment à l’intérieur. Je tombe sur les fesses. Je relève la tête et vois ma tante Élise, mon Oncle Prospère et certaines personnes qui me sont inconnus rentrés dans le salon.

Moi : (me relevant toute paniqué) maman. Criais-je et en moins d’un ma mère, Annah et Alan me rejoignent au salon.

Ma tante Élise s’assoit dans l’un des canapés et croise les pieds tandis-que les autres nous encercles.

Tante Élise : bonsoir Josiane. Ça fait un bail. Tu as su te relever en grand dit donc. Dit-elle en regardant un peu partout autour d'elle.

Maman : que me voulez vous ?

Tante Élise : te voir une dernière fois avant que tu n'aills rejoindre mon frère dans l'au-delà. Vous allez former une jolie petite famille ce soir là-bas. Dis-telle en souriant.

Maman : (se tournant vers son frère Prospère) toi aussi tu es venu me voir une dernière fois avant que vous ne mettiez le feu à la maison comme prévu ?

À cette révélation, la surprise et l’inquiétude se lie sur leurs visages. Ma Tante se lève et vient faire face à ma mère.

Tante Élise : comment es-tu au courant de ça ?

Maman : comme toujours mon Dieu ne dort pas.

Tante Élise : (s’adressant aux hommes qui les ont accompagnés) mettez-vous au boulot. Si elle est au courant c’est qu'elle a pris des précautions. On zappe les autres plan et on passe au plan final. (S'adressant à Sophie qui est derrière Alan) c’est toi qui lui a tout balancé ?

Sophie : non. Je vous jure je ne lui ai rien dit.

Ma mère : (s'adressant à Sophie) donc tu es aussi vraiment dans le coup ? Wahou ! Quel talent ? Tu devrais devenir une actrice Nollywoodienne. Mon ennemi était sous mes yeux depuis toujours et je ne savais pas. Je t'ai nourrit, lavé, traité comme mon propre sang et c’est comme ça tu me remercies ?

Tante Élise : (s'adressant aux hommes) vous attendez encore quoi ? Allez ! au boulot.

Aussitôt dit, ils se jettent sur nous et commencent par nous attacher les pieds et les mains par derrière.

Ma mère (plus confiante que jamais) croyez-moi je ne mourrais pas aujourd’hui. Vous allez tous pourrir en prison. Et toi Prospère tu n'as encore rien vu. Tu vas vivre ton enfer sur terre avant d'aller vivre celui de l'eau-delà.

Je sens une forte odeur de l'essence.

Moi : Tante que gagnerais-tu en nous hottant la vie de cette manière ? Je t'en supplie laisse-nous la vie sauve. Qu’est-ce qu'on vous a fait pour que vous voulez qu'on disparaisse ? Ça va vous apporter quoi ?

– ça y est, sortez. Dit l'un des hommes qui sont entrain d’asperger la maison d'essence.

Tante Élise : si ta mère m'avait donné le temps de te faire vivre ce que j’avais prévu pour toi tu n'allais pas avoir la bouche pour me poser cette question. (Se tournant vers ma mère) une fois là-bas dit à mon frère que je lui souhaite l'enfer éternel.

Ma mère : tu le lui dirait toi-même salle sorcière.

Alan commence par crier à gorge déployée en appelant à l’aide. L'un des hommes lui donne un coup de poing en plein visage. Ce qui le fait plier de douleur en deux.

Annah : touche encore à mon frère et tu vas le regretter de toute ta vie abomination que tu es. Dit-elle à l'endroit de celui qui vient de cogner Alan.

Oncle Prospère : il fallait que je vois ta fin de mes propres yeux. Si seulement tu savais depuis quand j'attendais ce moment. Je l'attendais depuis notre enfance. À Dieu ma très chère sœur.

Nous sentons la fumée rentré dans la chambre et ils commencent par sortir un a un suivi de Sophie. Nous commençons par appeler à l'aide en criant. Nous gigotons au sol en priant tout les dieux pour que les voisins voient le feu au plus vite et appellent les sapeurs pompiers. La fumée remplie le salon et je peine à voir ma sœur, mon frère et ma mère. La chaleur devient de plus en plus intense et le feu prend déjà les rideaux des fenêtres. Non on ne mourra pas ce soir. Pas ce soir mon Dieu. J’ai du mal à respirer de plus en plus. Je me sens étouffer et perdre connaissance. J'essaie d'appeler ma mère mais je sens mes forces m'abandonner. Est-ce vraiment notre fin?

#nikê #chro

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Toute mes excuses pour le retard famille. ????

Ma famille, ma perte...