CHAPITRE 35: LA CHEFFE D'ENTREPRISE
Ecrit par L'UNIVERS DE JOLA
***CHAPITRE 35: LA CHEFFE D'ENTREPRISE.***
**LESLIE OYAME**
Kelly : (Me regardant) Je ne vais pas dormir à la maison. Je pars avec Karl.
Moi: Vous allez me laisser à quel niveau ?
Karl : Devant ton portail.
Kelly : Oui, de toutes les façons je dois déposer les assiettes de Linda à la maison. (Regardant Karl) C'est pas mieux que j'emmène ça chez toi ? Comme ça je pourrai laver ça cette nuit et quand je reviendrai ce sera déjà propre.
Karl : C'est mieux, je trouve.
Kelly : Ok, donc on va seulement laisser Leslie à la maison et on fonce.
Karl : Ok.
Il a roulé jusqu'à notre portail avant de garer.
Kelly : Mano on se WhatsApp.
Moi: Comme toujours.
Karl : Rentre , on va te regarder avant de partir.
Je suis descendue du véhicule et je suis allée rentrer dans le portail. À peine j'ai traversé ça que j'ai retiré ma perruque avec la rage avant de la balancer par terre en même temps que ma sacoche. Je suis tellement en colère que j'ai envie de casser quelque chose. C'est pas possible ça. Ça c'est quel degré de sorcellerie que cette fille a? J'étais déjà sur la bonne voie, il a fallu que cet imbécile de Raphaël là fasse sa crise. Ah Seigneur ! Il a eu la chance que ce ne soit pas mon enfant, je devais d'abord bien lui casser la gueule.
Moi: Nien nien nien, je veux ma mère, chien. Cette femme est ta mère par où ? Vous êtes parentés de quel côté ? Elle t'a accouché quand et où ? Et il pousse même la sorcellerie jusqu'à tomber malade. Ça c'est le vampire des bapunu (Groupe Ethnique) que l'enfant a, chez nous les Fang, on n'a pas ça. Comment un enfant de rien du tout va commander les grandes personnes et tout le monde l'applaudit. Et l'autre co-nnard médecin là aussi je ne sais même pas où il a eu son diplôme. Ne séparez pas l'enfant de sa mère car il a besoin de l'affection pour son équilibre émotionnel. Équilibre émotionnel de mon c*ul oui. C'est un nouvel équilibre ? Donc tous les enfants qui grandissent sans un de leurs parents là sont d'abord déséquilibrés ? Et les deux vieilles femmes là aussi et leurs maris de bons à rien. Comment vous pouvez voir que votre petit fils se met à appeler maman jusqu'à pleurer une inconnue et tomber malade mais ça ne vous interpelle pas. Donc ils ne voient pas que c'est le vampire ? Je n'ai jamais vu des adultes maboules comme ça, aucune jugeote et discernement. Je ne sais pas si c'est même la nourriture qu'ils mangent là dans lesquelles elle a mis les médicaments ou c'est quoi je ne sais pas. Donc je vais revenir à zéro encore ? (Faisant des petits sauts de colère avant de shooter ma perruque qui était par terre) aaarrhhh.
Je finis par me baisser et ramasser mes affaires avant d'aller rentrer chez moi en claquant toutes les portes tellement j'ai le gros cœur. Je me dirige vers mon meuble où je mets mes liqueurs et je tire la bouteille de bravo que je bois sans me servir jusqu'à ça me brûle même la gorge mais je m'en fous. J'ai envie de tu-er quelqu'un.
Br, br, br. (Message) Je regarde et c'est ma mère qui m'a envoyé ça. J'ouvre et le contenu m'énerve encore plus.
-Maman: Bonsoir Leslie J'espère que tu vas bien. Nous ici ça ne va pas. Le gaz est fini depuis hier et personne n'a quelque chose ici pour acheter. Donc si tu peux nous envoyer un petit 6000 par airtelmoney là-bas tu vas nous aider. Je profite aussi à te dire que l'argent de l'huile que tu avais laissé quand tu étais ici, ton frère a pris pour aller boire la bière et ce qu'il a laissé ton père a pris pour jouer au pmug ( jeu de loto), donc y a pas l'huile oh.
Moi: Imbécile que vous êtes vous tous, comme je travaille pour vous, vous avez raison. Vous allez crevez de faim.
À peine je déposais mon téléphone qu'il s'est mis à sonner et c'était elle.
<<Moi: (Décrochant) Allô ?>>
<<Maman : Tu as vu mon message ?>>
Clic!
J'ai préféré raccrocher, si c'est pour écouter les conneries franchement je ne suis pas d'humeur. Mais elle a insisté avec son appel pour m'énerver davantage.
<<Moi: (Décrochant en colère) C'est quoi? C'est quoi avec moi?>>
<<Maman : Akie, Leslie c'est comment tu m'agresses au téléphone. Je te demande juste si tu as vu mon message.>>
<<Moi: (Énervée) J'ai vu et maintenant qu'est-ce que tu veux que ça me fasse?>>
<<Maman : Oh. Mais que tu envoies quel>>
<<Moi: (La coupant) Ne me fait pas chier maman tu comprends non? Quand je souffre ici pour avoir mon argent quelqu'un m'aide? Je paie déjà l'école de tes deux enfants, ça ne vous suffit pas ? Je dois aussi vous payer le gaz et l'huile ? Tes deux bons à rien que tu gardes dans ta maison là font quoi? Et papa ? Et toi même ? Dis moi lequel de vous quatre est manchot ou handicapés des pieds pour aller chercher un travail ? C'est seulement mon argent qui est bien non. Je n'envoie rien et c'est la dernière fois que tu m'envoies ce genre de message. Vous n'avez pas le gaz et alors ? Comme tu ne veux pas aller travailler il faut faire la prostitution. >>
<<Maman : (Choquée) Leslie tu>>
Clic!.
J'ai encore raccroché. N'importe quoi. Il ne faut pas emmerder les gens. J'ai d'abord mes vrais problèmes ici et des imbéciles comme ça viennent encore m'énerver. Ils n'ont qu'à mourir. 6 adultes dans une maison et personne n'est capable d'acheter une bouteille de gaz de 5900f. Ils vont attendre longtemps si moi OYAME je leur envoie même un franc.
Moi: Ton frère est parti boire la bière et ton père est parti jouer au loto, rigolos. Je ne sais même pas qui m'a collé une famille pareille, c'est tout ce monde là.
J'ai pris ma bouteille et je suis allée m'asseoir sur mon fauteuil quand mon téléphone s'est remis à sonner. Cette fois-ci c'est Princy.
<<Moi: (Décrochant) Allô ?>>
<<Princy: Bonsoir mon amour.>>
<<Moi: (Roulant les yeux d'exaspération) Bonsoir Princy.>>
<<Princy :Je suis déjà en route pour chez toi, J'espère que tu es prête.>>
<<Moi: Prête pourquoi ?>>
<<Princy : Comment ça prête pourquoi ? Je t'ai parlé de l'anniversaire de mon ami non? Ce matin je te l'ai même encore rappelé.>>
<<Moi: J'avais oublié. De toutes les façons, je ne suis pas d'humeur à sortir ce soir donc je ne suis pas prête.>>
<<Princy : Leslie stp ne me fait pas ça.>>
<<Moi: Tu m'as vu te faire quoi ?>>
<<Princy : Tu m'as encore confirmé ta présence ce matin et ce soir tu me dis que tu ne viens pas ? J'ai déjà dit à tous mes amis que je venais avec ma petite amie et toi comme d'habitude tu me lâches à la dernière minute. Finalement tu me fais passer pourquoi ? Mes parents et mes amis me prennent maintenant pour un menteur et un con car à chaque fois tu me fais le coup. Tu trouves que c'est normal ?>>
<<Moi: Je n'ai aucun compte à rendre à tes amis ou ta famille. Si tu ne veux pas passer pour un menteur et un con, ne m'invite pas c'est tout.>>
<<Princy : C'est ce que tu trouves à me dire Leslie ?>>
<<Moi: C'est ce que tu as compris>>
<<Princy : Tu as raison, c'est moi qui force vraiment cette histoire. Merci et excuse moi de t'avoir dérangé. Bonne soirée.>>
<<Moi: C'est ça.>>
Clic!
Les gens se sont ligués aujourd'hui pour m'énerver je jure devant Dieu. Regardez-moi celui-là. C'est moi qui t'ai demandé de parler de moi à ta famille ou à tes amis ? Finalement tu me fais passer pourquoi ? Pour l'idiot que tu es et que tu as toujours été.
Br, br, br.
-Princy: C'est certainement le dernier message que tu reçois de ma part Leslie. Je t'ai aimé Leslie et je t'aime encore c'est la raison pour laquelle j'ai attendu pendant quatre ans malgré les mauvais traitements que tu manifestais à mon égard. Mais comme on dit, toute chose à une limite et je crois être arrivé à la mienne c'est pourquoi je te dis "OK Leslie OYAME, j'ai compris le message". Excuse-moi de t'avoir dérangé toutes ces années et j'espère de tout cœur que tu trouveras ce que tu cherches. Sur ce je te dis adieu et te souhaite le meilleur.
-Moi : Merci de me libérer. Bon vent et adieu!
Il croit que c'est moi qui vais le retenir. Il n'a qu'à aller tourner, je l'attends ici. Un maboule comme ça il pense qu'il peut aller où ? Il pense me faire chanter avec son message ? Que quand je le verrai, j'allais l'appeler pour le supplier ? N'importe quoi. J'ai déposé mon téléphone et je suis allée me laver pour essayer de me libérer de cette colère et frustration. Il faut que je trouve quelque chose à faire pour éloigner cette garce de mon chemin, c'est urgent…
*LE LENDEMAIN*
**LINDA NDOMBI**
Nous sommes toujours à l'hôpital et attendons les résultats des examens de Raphaël. Les parents et les beaux-parents de Benjamin sont là, les autres ne sont pas encore là. Nous avons dormi tous les deux à l'hôpital, moi dans la chambre avec Raph et lui dans la salle d'accueil car un seul des parents était autorisé à dormir dans la salle, j'ai été surprise même qu'il me demande de le faire. Je suis tellement habituée à voir sa sauvagerie que cela m'étonne toujours quand il agit avec un peu de jugeote. J'ai donc dormi avec Raphaël et heureusement pour nous que nous l'avons fait car dans la nuit, il s'est réveillé pour me chercher et ce n'est que lorsque je l'ai recouché sur ma poitrine qu'il s'est endormi jusqu'au matin. Il n'a pas fait de fièvre dans la nuit et je croise les doigts afin que les trois derniers examens soient négatifs comme les autres , je n'aimerais pas apprendre qu'il a quelque chose. Les beaux-parents de Benjamin sont venus nous trouver dans la salle et après nous avoir salué et pris nos nouvelles de la nuit, il nous ont demandé si on avait déjà les résultats des derniers examens.
Benjamin : Pas encore. Nous attendons l'arrivée du médecin, il n'a pas passé la garde ici.
M. Francis : D'accord. Raphaël on sort aujourd'hui non?
Raphaël : Oui papi, je ne reste plus ici. Maman a dit que si je ne tombe plus malade elle va rester avec moi, donc je ne vais plus tomber malade.
M. Francis : C'est bien, maman a raison, il ne faut plus tomber malade.
C'est sur ça que les parents de Benjamin sont venus nous retrouver. Ils nous ont posé les mêmes questions et nous avons donné les mêmes réponses. Ils nous ont également appris que les jumeaux étaient restés avec Kelly qui est passée très tôt chez Benjamin. Les parents se sont mis à parler entre eux. J'ai compris à leurs discussions qu'au-delà de belles familles, ils se connaissaient depuis. J'ai quand même hasardé la question pour plus de précisions.
M. Francis : Oui ma fille. Nous sommes amis de longue date.
Ma Isabelle : Ton mari ne t'a pas dit ?
Moi: (Échangeant un regard avec Benjamin) Non.
Ma Isabelle : Je vois. On était voisins quand on habitait encore à Nzeng Ayong au niveau de dragage (quartier). Tous les enfants là sont nés devant nous Leslie, Fresnel et les autres. On se connaît tous.
Moi: Je vois.
Ma Judith : Tu ne parles pas beaucoup hein ma fille ou bien c'est parce que tu ne nous connaît pas ?
Moi: (Souriant faiblement) Non madame.
Ma Isabelle : Elle est que comme ça oh Judith. Même quand elle avait passé le week-end avec nous à Meyang là-bas, rien. Toujours calme, elle regarde toujours les gens avec les yeux et sourit.
Pa Rigobert : C'est eux là les plus dangereux. Quand tu vois une femme qui ne parle pas beaucoup mais te regarde et sourit, c'est que sa force de frappe est terrible.
M. Francis : Voici sa mère ici (montrant sa femme)
Ma Isabelle : (Riant) Tu parles en connaissance de cause.
Ma Judith : Je suis dangereuse sans raison Francis ?
M. Francis : J'ai dit quelque chose ?
Ils se sont mis à rire. C'est vrai que la belle-mère de Benjamin ne parle pas beaucoup mais elle a le regard profond et ce petit sourire au coin des lèvres qui te fait penser qu'elle a une longueur d'avance sur toi. J'ai également constaté que c'est une femme de prière de même que son mari. Ils ont dit pendant leurs échanges qu'ils revenaient de l'église. Le médecin est venu nous rejoindre avec les résultats des examens.
Médecin : Bonjour à tous.
Nous : Bonjour docteur.
Médecin : Notre petit patient pas malade a bien dormi aujourd'hui ?
Moi: Oui docteur, il n'a pas fait de fièvre.
Il lui a quand-même pris quelques paramètres pour vérifier que tout était normal.
Médecin : Bien. Je vous disais hier que nous attendrons les résultats d'aujourd'hui pour nous fixer définitivement sur le cas de l'enfant. J'ai récupéré les examens.
Benjamin : Que disent-ils ?
Médecin : C'est comme je disais hier. En dehors d'une légère carence en fer , votre fils n'a rien, c'est psychologique. Il a simplement besoin d'attention de la part de ses parents et c'est tout. Vous pourrez donc sortir avec lui aujourd'hui. Je vous prescrirai un traitement pour la carence en fer et il faudra qu'il ai une alimentation équilibrée et surtout riche en légumes et viande rouge.
Benjamin : D'accord.
Médecin : (À Benjamin) Venez avec moi dans mon bureau monsieur NGUEMA.
Benjamin : Il y a un souci ?
Médecin : Non, ne vous inquiétez pas.
Ils sont partis tous les deux et je suis restée avec les autres. J'ai rangé nos effets et changé Raphaël de tenue en attendant le retour de Benjamin. Je ne savais pas comment on allait faire à la sortie de Raphaël. Je doute que l'enfant là consente à partir chez son père et je crois encore moins que ce dernier accepte de me laisser partir avec Raphaël chez moi. De plus, je ne peux pas emmener Raphaël et laisser les deux autres. J'étais dans mes réflexions quand Benjamin est revenu dans la salle.
M. Rigobert : Il y a un souci ?
Benjamin : Non (À moi) Je peux te voir un instant ?
Moi: D'accord. (À Raphaël) J'arrive mon cœur.
Raphaël : D'accord maman, ne dure pas.
Moi: Non, je ne vais pas durer.
Je lui ai fait un bisou sur le sommet de la tête avant de partir à la suite de Benjamin. Il a marché et s'est arrêté dans le couloir. Il avait l'air de chercher ses mots.
Moi: Qu'est-ce qui se passe ?
Benjamin : Le médecin m'a fait remarquer qu'il était important que le petit reste auprès de vous pendant quelque temps, deux à trois semaines afin qu'il puisse reprendre confiance et se comporter normalement.
Moi: Je comprends. Où se situe le problème ?
Benjamin : Il va sans dire que je ne peux pas le laisser aller chez vous tout seul pour trois semaines alors j'aimerais vous demander si vous consentirez à venir chez moi durant ce laps de temps pour l'enfant ?
J'étais vraiment surprise par sa demande. Benjamin qui me propose de venir chez lui pour trois semaines ? C'est du venez voir. Qu'est-ce que cela implique ?
Moi: Vous voulez que je vienne m'installer dans votre maison ?
Benjamin : C'est le médecin qui me l'a suggéré.
Je me doutais bien, lui-même ne peut pas réfléchir comme ça.
Moi: Je vois. Qu'est-ce que cela implique ? Si j'accepte, j'aurais le droit d'avoir une vie normale au sein de votre maison ?
Benjamin : Tant que cela n'empiète pas négativement sur ma vie et celle de mes enfants, il n' y aura pas de problème.
Moi: J'aurais le droit d'avoir des visites ?
Benjamin : (Grimaçant) Restez dans la limite du décent et convenable. Je n'accepterai pas que vous fassiez des choses à caractère sexuel dans ma maison ou où que ce soit devant mes enfants.
Moi: Hum. Aurais-je une chambre personnelle ?
Benjamin : Quand nous serons tout seuls oui mais en présence des autres, vous devriez regagner la mienne étant donné que nous sommes censés être en couple.
Moi: Je vois. Dans votre chambre, y a-t-il des photos de votre femme et vous ?
Benjamin : (Arquant un sourcil) Naturellement, c'est une question de logique non?
Moi: (Souriant faiblement) Oui, dans ce cas vous devrez les retirer.
Benjamin : (Écarquillant les yeux) Pardon ?
Moi: Vous m'avez bien entendu.
Benjamin : Ça ne va pas chez vous ? Pour quelle raison ôterai-je les photos de ma femme dans notre chambre conjugale ?
Moi: Je pensais que la logique était une évidence chez vous.
Benjamin : (Fronçant les sourcils) De quoi est-ce que vous me parlez ?
Moi: Accepterez-vous de dormir chez moi avec des photos de mes amants plein la chambre ?
Benjamin : (S'offusquant) Vous me prenez pour qui?
Moi: Bien. Il en est de même pour moi.
Benjamin : Joliane n'est pas une amante, il s'agit de ma femme, ne la comparez pas à vos amants.
Moi: Soit. Femme ou non, cela ne change rien. Je n'ai rien contre VOTRE FEMME mais il est hors de question que je m'en dorme avec une photo d'elle sur une table de chevet ou accrochée quelque part sur un mur de la chambre. Je veux bien comprendre qu'elle soit dans votre salon mais certainement pas dans votre chambre.
Benjamin : C'est sa chambre, il est hors de question que je la mette ailleurs.
Moi: Je vois. vous devriez alors changer de chambre car je l'ai dit, je ne dormirai pas dans une chambre avec ses photos. Sans cela, je ne viendrai pas chez vous.
Benjamin : Vous êtes en train de me menacer ?
Moi: Prenez ça comme vous voulez.
Benjamin : N'essayez pas de monter sur vos grands chevaux avec moi, ce n'est pas de gaieté de cœur que je le fais. Si le médecin ne me l'avait pas dit, il ne me serait jamais venu à l'esprit une telle idée.
Moi: Cela ne m'étonne nullement, seul un esprit suffisamment éclairé peut avoir ce genre de pensée.
Benjamin : Que sous-entendez vous par là ?
Moi: Ce que votre cervelle vous permet de comprendre.
Il était fulminant de colère, s'il était clair de peau il allait être tout rouge. Il me fixait méchamment en respirant fortement, je soutenais son regard. Il n'a qu'à se fâcher s'il veut mais je le dis et le redis, il a une cervelle et elle est toute petite, c'est la raison pour laquelle il ne réfléchis pas correctement.
Moi: (Me retournant) Vous viendrez me rejoindre dans la chambre quand vous aurez pris votre décision. Si toutefois vous arrivez à la prendre.
Benjamin : (Dans mon dos) Vous avez énormément de chance Linda c'est moi qui vous le dis.
Moi: (M'arrêtant et tournant légèrement ma tête sur le côté pour qu'il écoute ce que j'ai à dire) Vous apprendrez avec un peu plus de sagesse que la chance c'est pour les débutants et les personnes n'ayant aucune notion des affaires. Je vous ai donné beaucoup de liberté Benjamin, c'est pour ça que vous pensez que nous sommes au même niveau. Des comme vous, j'en écrase très rapidement sans qu'ils ne comprennent ce qui leur arrive. Je suis Linda Maxime NDOMBI (Le fixant dans les yeux) La cheffe d'entreprise, tâchez de vous en souvenir.
Je me suis retournée et je suis rentrée dans la salle. Actuellement c'est lui qui a besoin de moi et il le sait…