Chapitre 38
Ecrit par YadRosa
** Laetitia Onyeze**
Moi : quel est son état ?
Voix : dans le coma. Je ne suis pas sûr qu'elle s'en sortira. Ça fait plusieurs jours qu'elle est dans ce état.
Moi ( hurlant) : tu ne sais pas que même après un an de coma la personne peut se réveiller ?
Je rabaisse un peu le ton.
Moi : vas à la clinique et finis-en une fois pour toute avec elle ! Je ne veux plus entendre parler de cette peste !
Voix : d'accord Madame. C'est compris.
Moi : que ça soit vite fait et bien fait !
Je raccroche, un mauvais sourire aux lèvres. Enfin, libre ! Libérer et délivrée de cette... Mon sourire se fige lorsqu'en me retournant je vois Denise, arrêtée à quelques mètres seulement de moi, l'air affolé.
Oh mon Dieu ! Dites moi qu'elle n'a rien entendu. Dites le moi ! Je m'efforce à sourire.
Moi : euuh, chérie... tu es là depuis combien de temps ?
Denise ( voix tremblante) : assez longtemps pour entendre cette ignominie qui bien de sortir de ta bouche maman.
Et merde !
Je me lève et je me rapproche d'elle. J'essaie de poser une main sur son poignet. Elle se dégage vivement.
Denise : ne me touche pas ! Comment tu peux vouloir tuer une personne maman ? Pourquoi ?
Moi ( nerveuse) : je le fais pour nous, comprend moi.
Denise : te comprendre ? Comment voudrais tu que je te comprenne ? Je ne vais pas te laisser faire du mal à Maëlys. Jamais tu m'entends !
Elle essaie de me dépasser mais je la retiens par le bras. J'enfonce ensuite mes ongles dans sa chair.
Moi : petite ingrate, reviens ici ! Tout ce que je fais, c'est pour notre famille et toi tu veux me dénoncer ?
Denise : lâche moi, ça me fais mal !
Moi : tu n'iras nul part. Cette bâtarde va mourir et c'est tout ! Elle n'aurait jamais dû venir au monde. Elle n'aurait jamais dû exister. Elle ira rejoindre sa mère aux enfers et je serai libre ! Personne ne se mets sur mon chemin, PERSONNE !
Les yeux de Denise s'aggrandissent d'étonnement.
Denise : attends. C... c'est toi qui as aussi tuer la mère de Maëlys ?
Je pars d'un rire hystérique qui dure quelques secondes. Je vais ensuite m'asseoir dans l'un des fauteuils alors que Denise me regarde bizarrement.
Moi : ce n'étais pas moi.
Denise : ça m'étonne. Je ne sais même pas pourquoi je discute avec toi. Tu n'es plus là mère que je connais, tu es folle ! Et je ne vais pas laisser cette folie détruite mon entourage.
Moi : tu fais un pas de plus et je te bute.
Elle se retourne et sursaute en voyant le flingue que je tiens.
Denise : mais... mais... où est ce que tu as trouvé ça ?
Moi : ce ne sont pas tes oignons. Je te dis que tu n'iras nul part. Tu me déçois beaucoup Denise. Tout ce que j'ai pu faire, c'est pour notre famille. Tu aurais aimé partager ton héritage avec une bâtarde ? Un péché ? Tu ne bougera pas d'ici !
Denise : pose ça maman, s'il te plaît. J'ai peur.
Je me remets à rire.
Moi : je ne te ferai rien si tu m'obeis.
Denise : OK, ok. Je n'irai pas à la police mais dépose ça. Tu ne vas pas bien maman. Que t'arrive t-il ?
Mon bras descend le long de mon corps et j'éclate soudain en sanglots. Je m'ecroule au sol en pleurant. Déconcertée, Denise s'approche prudemment de moi.
Moi : c'est sa faute, c'est sa faute si je suis comme ça !
Denise : la faute à qui ?
Moi : snif, ton père. Il m'a trompé, il m'a mentis. Je ne voulais pas la tuer. Mais je n'arrivais pas à accepter le fait qu'il ait couché avec elle. Je les déteste ! Je les déteste tous !
Denise : donc...c'est vraiment toi qui a tué la mère de Maëlys. C'est toi qui a causé cet accident ?
Moi ( pleurant de plus belle) : je... Je voulais juste la rendre infirme. Je ne voulais pas qu'elle meurt. J'ai...coupé les freins mais je ne voulais pas la tuer. Aides moi Denise... s'il te plaît. Je suis ta mère, tu n'as pas le droit de me remettre à la police !
Denise : je suis choquée maman. Jamais je n'aurais pu imaginer ça venant de toi. Mais je ne peux pas cacher ton crime. J'ai mûrie ces derniers jours et c'est à cause de papa et toi. Désolée maman mais on doit aller à la police.
Moi ( hurlant) : non, noooon !
Je saute sur elle et on tombe toutes les deux à la renverse.
Denise ( hurlant) : arrêtes ! Qu'est ce qui te prends ? Aie ! Aie !
Je lui tire les cheveux et on se met à rouler toutes les deux par terre. Elle se débat mais je la retiens fermement.
Moi : tu me passera sur le corps avant de quitter cette maison.
Elle essaye de se lever mais je la pousse violemment. Je ne sais pas comment mais sa tête heurte fortement le mur et elle tombe à terre. Un flaque de sang commence par se répandre sur le sol, devant mon regard horrifié. Qu'est ce que j'ai fait ?
**Maya Diby**
Je suis choquée par les événements de ces dernières heures. Liliane non seulement à fréquenter une bordel mais aussi cette bordel qui était supposée être sa cousine est sa soeur. Hummm, c'est dans quelle famille mon fils est allé ? La maman est une pute, la fille pareille, et même la cousine-soeur. Celle là, c'est pire. Vous voyez ? Toutes ces choses montrent que j'avais raison de vouloir séparer mon fils et cette femme. Comment mon petit fils peu naître dans une famille aussi instable ?
Ça va faire bientôt un mois qu'ils sont mariés et je crois que tout fonctionne comme je le voulais. Cette Liliane ne tombera jamais enceinte de mon fils d'autant plus qu'elle est le fruit du péché. Ehiii, que Dieu me préserve d'un petit fils venant de cette femme.
Je m'en vais voir mon marabout. Chaque semaine je lui apporte de l'argent. Il m'a dit que je devrais faire comme ça jusqu'à un an après quoi, Franck chassera lui même Liliane de chez lui. D'ailleurs je suis trop pressée même. Qu'il la chasse dès à présent.
Je gare ma voiture à l'entrée de la forêt lorsque j'aperçois celle d'Oumou. Qu'est ce qu'elle fait ici ? C'est vraiment bizarre. Je marche jusqu'à la tente du charlatan. Je veux entrer mais je me ravise. Je tend mes oreilles en faisant le moins de bruit possible.
" Quand est-ce qu'elle vient ? "
" Cet après-midi, tu dois partir avant qu'elle n'arrive"
" Ok. Fais comme d'habitude. Dis lui qu'elle ne doit pas arrêter d'apporter l'argent sinon tout tombe à l'eau "
Rires...
" On va devenir riches"
" évidemment que oui. Dès qu'on à les million, on mets les voiles !
" oui oui ! Une femme bête comme celle là, on n'en trouve pas chaque jour hein. Hum, je plains juste sa belle fille. "
Attendez, ils parlent de moi là ?
J'entre en trombe dans la tente. Oumou et le charlatan sursautent, surpris.
Oumou : Maya ?
Moi : espèce de sorcière, donc c'était de l'anarque. Tu m'as menti !
Je lance un regard noir au supposé charlatan, qui se met à trembler. Eehh, comment j'ai pu être aussi bête ?
Moi : Oumou je vais te tuer ! Je vais vous...
Oumou : eh eh eh ! Arrêtes moi ça tout de suite !
Je me tais soudain, surprise.
Moi : comment oses tu ?
Oumou : j'ose, et tu ne peux rien me faire. Tu sais quoi Maya ? Tu es bête ! Plus bête que toi je meurs ! Donc toi, tu as une famille aussi unie et tout ce que tu cherches à faire c'est rendre difficile la vie à ton fils, pour quelle raison même ? Tu n'es qu'une égoïste !
Moi ( en colère) : tu vas regretter de m'avoir berné Oumou. Tu verras ce que je vais te faire.
Oumou ( riant) : tu ne peux rien me faire ma chère. Oui, je t'ai mentis, je t'ai anarqué. Mais toi dis moi, qu'est ce que cette pauvre fille t'a fait pour que tu veuilles ruiner sa vie ? Ta méchanceté et ton égoïsme seront ta perte. Tu as chance d'avoir tout découvert, j'allais te dépouiller jusqu'à la moelle et tu aurais su ce que ça fait de souffrir.
Moi : tu es malade ! Je vais te dénoncer à la police.
Oumou : ne te dérange pas hein, vas y. Je me ferai un plaisir de raconter à ton mari ce que tu as fait. C'est toujours vous les riches qui réfléchissez comme des cochons. Dis moi, tu voulais épouser ton fils ? Hein ? On dirait que tu n'es pas normale. Pfff
Elle a un sacré culot cette femme. Non seulement elle m'a menti sur tout la ligne mais elle se permet de m'insulter en plus. Le charlatan est toujours là, nous écoutant sans broncher. Je fulmine de rage. Et dire que j'ai perdu plus de 750.000f dans cette histoire.
Oumou : viens papa, allons-y !
Moi : pa quoi ?
Oumou : c'est mon père ! Il y a quoi ?
Moi : donc c'est un commerce. Vous n'êtes que deux sales voleurs ! Rendez moi mon argent !
Je reçois une gifle renversante.
Oumou ( hurlant ) : je ne te permets pas de nous insulter !
Elle m'a giflé ? Cette voleuse m'a giflé ? Je veux lui rendre sa gifle mais elle retient ma main en l'air.
Oumou : tu mérites cette gifle et plus même, femme insensée. Je ne regrette pas ce que j'ai fait, mais toi tu devrais regretter et te repentir. Tu as une belle famille, ne la brise pas pour des futilités. Ta belle fille est une bonne personne, elle ne mérite pas que tu veuilles la nuire. Tu me fais pitié Maya. Tu as vraiment la chance de nous avoir surpris, tchrrrrr !
Elle me relâche la main et sors de la tente suivit de son père.
Je me suis faite avoir... Ça c'est la meilleure. Et dire que je pensais que Liliane quitterait bientôt mon fils...que des illusions.
Je retourne rapidement à ma voiture. Il faut que je déterre ce que j'ai enterré dans la maison de Franck. De la comédie, j'ai pris part à une scène de théâtre ! Ce mensonge...
J'arrive essoufflée à la maison de Franck. Il n'y a personne chez lui. Ça tombe bien. Ils sont tous à l'hôpital aux côtés de Liliane. Je coure derrière la maison, un couteau à la main. Je m'agenouille devant l'arbre et je commence par creuser.
J'aperçois le tissu rouge dans lequel se trouve le sous vêtements de Liliane. Je secoue la tête. Un scénario, ce n'était rien que ça !
J'entends soudain un craquement derrière moi, le tissu dans la main, je me retourne vivement.
Franck : maman !?
Ehiii, je suis foutue !
Ses yeux quittent mon visage et se pose sur ce que je tiens en main. Je commence par trembler en même temps. Il plisse le front.
Franck : c.. qu'est ce c'est ?
Moi : c'est... je... je..
Il s'approche rapidement et me tire le tissu d'entre les mains.
Moi : non !
Il le détache et retrouve à l'intérieur le sous vêtements de Liliane, deux plumes de poulet et une petite feuille sur laquelle est inscrite la lettre L.
Franck : c'est quoi ça maman ? Pourquoi tu as le sous vêtements de ma femme ? Et c'est quoi ces cauris ?
Je baisse la tête, honteuse, incapable de me défendre. Il me prend soudain par l'épaule et me secoue violemment.
Franck : tu ne dis rien ?
Moi : ce n'est pas ce que tu crois ! Je peux tout s'expliquer.
Franck : m'expliquer que tu essaies d'envouter ma femme ? C'est de ta faute si elle est à l'hôpital ?
Moi ( vexée) : non ! Je n'ai rien à voir avec ça.
Mon mari nous rejoint. Je suis dans la merde. Pourquoi as t-il fallu qu'ils me surprennent ? Que vais je dire à présent ?
La phrase d'Oumou me revient soudain en tête : << Je ne regrette pas ce que j'ai fait mais toi tu devrais regretter et te repentir. Tu as une belle famille, ne la brise pas pour des futilités. Ta belle fille est une bonne personne, elle ne mérite pas que tu veuilles la nuire.>>
Denis : il se passe quoi ? Qu'est ce que vous faites ici ? Franck, nous devons vite retourner à la clinique pour....
Denis remarque le tissu que tient Franck. Il fronce les sourcils.
Denis : qu'est ce que c'est que ça ? Et pourquoi tu pleures Maya ?
Franck : je viens de surprendre maman avec ce truc en main.
Denis : Quoi ?! Tu faisais quoi avec ces choses Maya ? Dites moi ce qui se passe !
Moi ( pleurant) : je suis désolée, je suis vraiment désolée. J'ai été aveuglée, je ne savais plus ce que je faisais.
Déconcertés Franck et Denis me regardent. Il faut que j'avoue. De toute façon je ne peux plus mentir.
Les larmes aux yeux, je me mets à leur raconter comment Oumou m'a persuadé d'aller chez un charlatan et aussi tout ce que j'ai eu à faire pour mettre fin au mariage de mon fils. À la fin de mon récit, le visage de mon fils est décomposé.
Moi ( continuant de pleurer) : je ne sais pas ce qui m'a pris, je suis désolée. Je... J'avais peur de perdre l'amour de Franck. Je n'ai pas pensé aux conséquences de mes actes. Pardonnez moi je vous en prie.
Franck : je.. j'ai du mal à croire ce que j'entends. Toi ma mère, la femme avec laquelle j'ai souffert des années. Nous avons dû vivre dans le manque plusieurs années, et à présent, que je veux fonder ma propre famille, être heureux après toute cette souffrance, tu t'y oppose ? Tu veux me rendre malheureux ? Mais quel genre de...de mère es tu ?
Moi : ce n'est pas ça ! Écoutes moi Franck s'il te plaît !
Franck( hurlant) : je ne veux plus rien entendre. Je suis sûr que tu as quelque chose à voir avec ce qui arrive présentement à ma femme. Je suis vraiment déçu maman. Si tu n'étais pas ma mère je t'assure que je... Je...
Sans finir sa phrase, il se retourne et s'éloigne à grands pas. Je continue de pleurer toutes les larmes de mon corps. Denis est toujours là, statique.
Denis : je te regarde et je me demande si tu es vraiment la femme que j'ai épousé.
Moi : snif ! Je suis désolée, snif !
Denis : tu n'as pas à t'excuser vis à vis de moi. Ce que tu viens de perdre Maya, c'est l'amour et la confiance de ton fils. Le seul être qui fait partie intégrante de toi. Je ne vais pas te cacher que je suis profondément déçu. Tu es tombée vraiment bas. Quand je pense à tout ce que tu as vécu avant de me rencontrer.... Hum ! Tu aurais dû être celle qui épaulerais Liliane lorsqu'elle a épousé Franck mais au lieu de ça, tu décides de lui faire du mal juste comme ça, sans raison.
Il prend une pose et reprend :
Denise : je ne sais pas si tu arriveras à convaincre Franck que tu n'as rien à voir avec ce qui arrive à sa femme mais sa confiance, il te sera vraiment difficile de la regagner. Ça veut dire que si ton amie là n'était pas une arnaqueuse, tu allais rendre stérile cette pauvre fille ? Hummm...
Puis lui aussi s'éloigne, me laissant avec mes pleurs et remords. Que vais-je faire à présent ? Que vais-je faire ?....
**Stéphane Isaï Pereira**
Moi : tu es vraiment belle.
Flora : arrêtes, gros flatteur ! Avec cet habit d'hôpital, ses grosses cernes sous mes yeux sans parler de ma chevelure qui date de la préhistoire tu me trouves belle ? Vraiment, tu exagères !
On se met à rire et je me penche pour déposer un baisé sur sa joue. Elle ferme les yeux quelques secondes et les rouvre, me fixant.
Moi : même avec ces habits et tout, tu restes la plus belle femme que j'ai jamais connu. J'ai hâte que tu sortes d'ici...
Elle me sourit. Je suis heureux de constater qu'elle commence par se souvenir de certaines choses, par exemple, cette nuit torride où nous avons conçu Henri.
Lorsque je suis arrivé à l'hôpital très tôt ce matin et que je suis entré dans sa chambre, elle était assise sur le bord de son lit, le regard dans le vide.
" Stéphane, où est notre bébé ? " avait-elle dit, les larmes au yeux"
J'étais ému et en même temps peiné de la voir dans un tel état. De toute façon l'important est qu'elle recouvre la mémoire parce que j'ai bien l'intention de l'épouser. Ni les manigances de Prisca, ni les réticences de mon père ne pourront m'en empêcher.
En parlant de mon père, depuis son retour d'Ethiopie, nous ne nous sommes pas encore vus. J'attends juste le bon moment pour qu'il m'explique le pourquoi est ce qu'il à comploter avec Prisca pour mentir à Flora. Savais-t-il que l'enfant était de moi ? Mais comment ? Et s'il ne le savait pas, pourquoi ferais t-il une chose pareil ? Quel lien le rattache à cette sorcière de Prisca ?
Flora : à quoi penses tu ?
Moi : rien, j'étais juste un peu perdu dans mes pensées. Je...
" Stéphane, Stéphane ! "
Je me retourne vivement, interloqué. C'est ma petite soeur qui débarque dans la chambre, toute en sueur.
Moi (inquiet) : qu'y a t-il ? C'est Henri ?
Elle secoue la tête en essayant de reprendre son souffle.
Roxana : Hen... Henri est avec la nounou. C'est papa !
Moi : papa ? Il a quoi ?
Roxana : ce matin je suis allée à la maison pour prendre certains vêtements et il n'était pas là. Il y'a plein de...de policiers là-bas. J'ai réussi à parler à l'un des domestiques et il m'a dit que papa s'était enfui lorsque la police est arrivé. Maman aussi est introuvable !
J'ai dû mal à cerner ce qu'elle dit.
Moi : la police ? Mais pourquoi ? Et maman, elle est passée où ? Je lui ai pourtant parlé hier très tôt le matin, elle m'a affirmé que tout allait bien là-bas.
Roxana : je ne sais pas Stéphane, je ne comprends rien. J'ai très peur, pourquoi la police recherche papa ?
Mon téléphone se met soudain à sonner. C'est Tom.
Moi : allô ?!
Tom : salut mon grand. Je pense que tu es déjà au courant de ce qui se passe chez ton père...
Moi : ma petite soeur vient de m'en parler. Qu'est ce qui se passe ? Pourquoi mon père est recherché ?
Tom : impossible de t'en parler au téléphone. Je voulais t'informer du fait que ta mère est en sécurité. Viens au bar près de chez moi, je te raconterai tout mais fait très attention à toi et dis à ta petite soeur de rester chez toi. C'est très important. On se voit dans un quart d'heure.
J'ouvre la bouche pour lui poser une autre question mais il a déjà raccroché. C'est quoi ce bordel ?
Flora et Roxana me regarde d'un air inquiet.
Que vais découvrir encore cette fois ?..