Chapitre 39
Ecrit par YadRosa
Soixante douze heures plus tard...
**Liliane Diby**
Je me suis réveillée trois jours plutôt , dans un hôpital. Au debut, je demandais si c'était ça le paradis, une chambre peinte en blanc, aucun meuble, juste le lit sur lequel je suis couchée et... de nombreux machines reliés à mon corps.
Non, ça ne pouvait pas être le paradis. Je me suis redressée et j'ai essayé de supporter la douleur que je ressentais aux articulations. Franck était arrivé à ce moment.
- tu fais quoi Liane ?
- je.. je voulais me lever !
- Non, reste couchée s'il te plaît, tu es encore faible, m'avait-il dis en m'aidant à me recoucher.
Je le sentais tendu, il fuyait presque mon regard.
- chéri, je ne suis pas morte ! Je suis là !
Il m'a regardé longuement et a encore une fois détourné le regard.
- Je sais ! Et tu n'imagines pas à quel point je suis soulagé. Je me retiens de me jeter sur toi et t'embrasser, te serrer très fort contre moi. J'ai vraiment eu peur pour toi Liane ! Je... je n'aurais pas pu le supporter si... si...
- shuuut, avais je articuler doucement en posant un doigt sur ses lèvres. Je sais. Mais tu as vraiment l'air bizarre, comme si tu t'es fâché avec quelqu'un.
Il a inspiré bruyamment. Je savais qu'il me cachait quelque chose. J'ai appris à le connaître.
- Tu peux tout me dire Franck. Qu... qu'est ce qui s'est passé pour que tu sois dans cet état ?
- Je... on en parlera après. Pour l'instant, tu dois te reposer et la police va passer. Tu... qui t'a tirer dessus ?
- humm. Ce matin, je faisais mon jogging lorsque des hommes m'ont enlevé. Il m'ont drogué je crois. Je me suis réveillée dans un endroit bizarre et...
Je lui avais raconté toute l'histoire. Il avait été surpris, très surpris. Quelques heures plus tard, la police est arrivée. J'ai fait ma déposition et ils se sont mis à la recherche de Prisca et Olamide. Les recherches ont démontré que c'est le père de Maëlys cet Olamide.
Nous avons tous été très surpris. Ils sont tout de même introuvable. Lorsque la police s'est rendue chez la famille Onyeze, nous avons découvert une nouvelle effroyable. Denise est aussi la fille de ce Chief, chose que je ne savais pas. Mais le pire dans tout ça, c'est qu'elle a été assassiné par sa mère.
Un accident, comme l'a déclaré Laetitia Onyeze en hurlant, après qu'elle avait nié l'avoir tué.
En effet, les policiers ont visionner les caméras de surveillance et tout était clair, Laetitia ne pouvait plus mentir. Elle a avoué être celle qui a voulu tuer Maëlys et qu'elle est l'auteur de la mort de la mère de Maëlys et son père adoptif. Les médecins ont conclu qu'elle était folle. Nous attendons son jugement et espérons que Maëlys s'en sortira parce qu'elle est toujours entre la vie et la mort.
Je suis rentrée chez moi, heureuse d'avoir survécu. Ça fait quatre jours que je suis là et aucune nouvelle de mon père. J'ai posé plusieurs fois la question à Franck et à ma mère. Tout ce qu'ils me disent est que mon père est retourné au village pour une urgence.
Ça n'a pourtant pas de sens. Comment pourrait-il partir au village alors qu'il savait que j'étais souffrante et que j'aurais pu mourir. Tout le monde est bizarre ici. J'ai vraiment l'impression qu'on me cache des choses et beaucoup de choses en plus.
Ma belle-mère ne vient pas me voir, ma mère est partie avec les enfants rester dans la maison que Franck avait décidé donner à mon père, Franck me fuit presque... qu'est ce qui ne vas pas bon sang ?
Je suis couchée dans le salon, un livre en main. Même pas trois mois que je suis mariée et je sens, déjà des changements, tous ces problèmes, toute cette tension... je me demande sans cesse ce qui ne va pas. Le silence de Franck est vraiment suspect. J'ai décidé d'avoir une discussion avec lui, une vraie discussion. Qu'il me dise une bonne fois pour toute ce qui ne va pas avec tout le monde.
J'entends soudain le moteur de sa voiture et je me redresse, ignorant la douleur que je ressens au ventre. Depuis que je suis convalescente, il rentre à la maison l'après midi. Parfois, il m'aide à me laver. J'ai des frissons lorsqu'il me touche et je maudis le fait de ne pas pouvoir faire l'amour avec lui pour un temps. Il entre dans le salon, la mâchoire crispée comme toujours. Lorsqu'il me voit, il s'efforce à sourire mais je sais que ce n'est qu'un sourire de circonstance. Je prends mes béquilles et j'essaie de me lever mais il se précipite vers moi, m'en empêchant.
Moi(riant) : tu devrais arrêter, je vais mieux, beaucoup mieux même.
Franck : oui mais tu ne devrais pas faire d'effort, ordre du médecin !
Moi ( roulant des yeux) : bon, OK, OK ! Bonne arrivée.
Franck : merci.
Il m'embrasse langoureusement et veut se redresse mais je l'en empêche en le retenant par le col de sa chemise.
Moi : continue s'il te plaît...
Il se met à rire.
Franck : tu n'es pas assez rétabli pour ça mon amour. Quand tu...
Moi : non, non ! Je vais parfaitement bien. Regarde !
Je me mets lentement debout, serrant les dents pour ne pas crier tellement j'ai mal. Franck me scrute du regard et m'aide à tenir debout.
Franck : bon oK, ok, j'ai vu Madame Diby. Tu as gagné !
Puis il me soulève et me transporte jusqu'à notre chambre à coucher. Je souris intérieurement. Il me pose délicatement sur le lit et enlève sa veste puis sa cravate. Lorsqu'il s'étend sur moi, je ressens un picotement à l'endroit blessé.
Franck : tu as mal ?
Moi : non, non. Allons y s'il te plaît. J'ai vraiment envie de toi !
Il me sourit et se met à m'embrasser. En un clin d'oeil, nous sommes tous les deux nus. Je vibre entre ses mains, heureuse de pouvoir ressentir à nouveau ce plaisir après ces quelques jours d'abstinence.
Franck me fait l'amour lentement, si lentement que j'ai l'impression de brûler de l'intérieur. Je m'accroche à lui, profitant à fond de ce moment. Il me chuchote des mots d'amour à l'oreille. J'ai l'impression qu'il veut me communiquer un message, me dire quelque chose qui le ronge de l'intérieur mais il ne dit rien. Continuant juste d'aller et venir en moi avec toute la tendresse du monde.
Plusieurs minutes après, nous sommes à table. Après m'avoir fait jouir encore et encore, il m'a fait prendre mon bain et m'a habillé avant de me transporté jusqu'au salon. Je le regarde à la dérobée pendant qu'il déguste son repas. Tout à l'heure lorsque nous faisions l'amour, je l'ai senti se détendre, comme s'il se libérait d'un poids. Mais à présent, il s'est à nouveau enfermé dans ce mutisme qui n'arrête pas de me faire me poser un million de questions. Il se contente juste de me sourire par moment, mais ça ne me convient pas.
Nous avons fini de mangé et nous sommes installés devant le post téléviseur. Je crois que c'est le moment le plus approprié pour aborder une discussion.
Moi : chéri ?
Franck : Hun ?
Moi : je veux qu'on discute s'il te plaît.
Franck : de quoi ?
Je respire un grand coup et je me lance.
Moi : j'ai l'impression que tu me caches quelque chose. Pas seulement toi mais également ma mère, ton père...bref, tout le monde. Pourquoi ? Pourquoi ce changement soudain de comportement ? Que s'est il passé lorsque j'étais à l'hôpital ?
Franck : tu t'imagine des choses mon amour. Personne ne te cache quoi que ce soit. Nous avons juste eut peur qu'il arrive quelque chose, c'est tout !
Moi : d'accord mais je vais mieux maintenant et vous avez l'air toujours aussi bizarre. J'appelle mon père m'a il refuse de décrocher et franchement, l'excuse selon laquelle il a des choses à faire au village ne tient pas debout. Mon père ne m'a jamais ignoré, même quand il était très malade !
Franck soupir. J'ai l'impression de l'accabler avec mes questions mais que puis-je faire d'autre ? J'ai besoin qu'on me dise la vérité !
Franck : chérie, mon amour, je te comprends parfaitement mais sois sûre qu'on ne te cache rien. Oublies cette histoire s'il te plaît.
Je veux riposter mais quelque chose m'en empêcher. Si Franck dire qu'il n'y a rien de grave, c'est qu'il n'y a rien...
** Lucas Pereira**
Moi : tu es sûr qu'elle va bien ?
Voix : oui monsieur, je l'ai amené à l'hôpital comme vous l'aviez dit et présentement, elle est rentrée chez elle.
Moi : d'accord. On s'en tient au plan !
Voix : c'est d'accord monsieur.
Je raccroche et je jette un coup d'oeil à Prisca et Olamide qui me regardent. Je ne sais même pas pourquoi je ne me débarrasse pas déjà de ces deux parasites.
Moi : vous voulez ma photo ou bien ?
Prisca : attends, tu es vraiment sérieux là Luc ? Tu veux vraiment kidnappé cette femme alors que nous sommes dans la merde ? La police est à nos trousses, au cas où tu aurais oublié !
Moi ( vociferant) : tu ouvres encore ta bouche de pute et je te bute ! Tout ça c'est de votre faute espèces d'idiots. Qu'est ce qui vous a pris de vouloir tuer Liliane hein ? Prisca tu es tombée sur la tête ?
Prisca (hurlant) : toi tu n'aurais jamais dû la sauver. Cette femme aurait dû mourir Luc, pourquoi hein ? Pourquoi tu te mets toujours sur mon chemin ?
Moi : cette femme comme tu l'appelle si bien est ta Soeur !
Olamide : quoi ?
Prisca : où est-ce que tu es allé dénicher cette idiotie ? Liliane ne peut pas être ma soeur, jamais !
Moi : pourtant si ma belle . Liliane est belle et bien ta soeur. Le médecin de l'hôpital dans lequel Vincent l'a envoyé est mon ami. C'est lui qui m'a mis au courant. Tu as voulu tuer ta soeur Prisca, ta propre soeur !
Elle s'écroule soudain au sol, les larmes aux yeux.
Olamide : mais..
Moi : toi ferme ta gueule gros porc !
Olamide : ne me cries pas dessus !
Moi ( hurlant de plus belle) : ici c'est chez moi. Si tu es encore en vie, c'est grâce à moi donc je te parle comme je veux ! Tu as la chance que je ne te bute pas sur le champ !
Prisca(pleurant) : ma soeur ? Cette pétasse ? Ma soeur ?
Moi : c'est plutôt toi la pétasse.
Elle se relève vivement.
Prisca ( hurlant) : non, je refuse ! Je refuse d'avoir le même sang que cette... Non ! Je vais la tuer, elle doit mourir !
Moi : tu es completement tarée toi. Tu es folle Prisca.
Prisca : tais toi ! Tais toi !
Olamide : j'ai tout perdu, j'ai tout perdu à cause de cette pouffiasse de Liliane !
Moi : vous delirez complètement. Arrêtez de chialer parce que je ne suis vraiment pas d'humeur. Je suis obligée de fuir à présent me cacher ! Toi Olamide, tu ne sais pas ce qui t'attend. Touches à un seul cheveu de Liliane encore une fois et je te promet que tu vas le regretter même jusqu'en enfer.
Il éclate de rire.
Olamide : tu veux me tuer ? À cause de cette femme ? Vas y, fais le ! Tu m...
Il ne finit pas sa phrase que je sors mon arme et je lui tire un balle dans la jambe droite. Il s'écroule en agonisant.
Moi : je vous ai dis de la boucler ! Savez vous combien de milliard je perd ? Savez vous jusque où je suis rechercher ? Je vous fais la grâce de vous garder avec moi donc n'essayez même pas de faire le contraire de ce que je dis !
Je suis tellement énervé que j'ai dû mal à respirer. Tom, ce traître, il va vraiment payer cher ce qu'il m'a fait. Lui et Soraya, cette pute, ils vont tous me le payer. La seule chose bien que j'ai eu à faire au cours de ces dernières années c'est de lui cacher l'existence de cette villa dans laquelle je suis avec ces deux traîtres. Mais je cherche juste le bon moment. L'occasion d'en finir avec lui et ma salope de femme. Ensuite je m'échapperai pour de bon, avec Liliane, mon obsession.
Elle et moi. Juste elle et moi !