Chapitre 39 : Nouveau départ

Ecrit par Moktar91

Chapitre 39 : Nouveau départ.


Le barbecue que soffrait la famille n'avait rien d'étonnant. Beaucoup de choses se sont passées depuis bientôt ses dix huit mois. Dans le jardin familial, dans la maison des Amoussou, Moriane et son fils, Naimath, sa mère et Haraël, Amos, Cella et Imela. L'effectif des membres de la famille avait bien diminué depuis le départ du patriarche Amoussou. Aujourd'hui la famille était bien restreinte, mais c'était les meilleurs qui restaient. 


Amos jeta un coup d'oeil autour de lui. Cette maison, il l'avait pénétré en recherchant le meurtrier d'un des hommes les plus puissants du pays. Il en avait découvert un père qui gisait au fond d'une tombe mais surtout sa vraie mère et l'amour de sa vie. Il regarda sa femme et se fit un sourire. C'était assez stressant tout ce parcours qui était le sien. S'il ne pouvait s'octroyer le titre d'avoir fait tomber le Père Florent et son Complice, l'ancien ministre Trokpo Agossou, il était tout de même fier d'y avoir jouer un grand rôle. Le Père Florent croupissait dans le centre psychiatrique Jacquot tandis que Trokpo Agossou et ses complices etaient derrière les barreaux. L'avenir était dégagé et le bonheurs s'annonçait à nouveau dans leurs vies avec le Christ au centre.


Il se surprit lui même à penser cela. 


Une sonnerie de portable retentit obligeant les uns et les autres à arrêter la conversation. 


Naimath se leva et arbora un sourire avant de décrocher. C'était Jaël. Leur relation avait énormément évoluer depuis. Il était devenu plus proche d'elle mais n'avait pas encore trouvé les mots justes pour lui déclarer sa flamme. Naimath l'aimait et plusieurs fois, sa mère l'avait encouragé à lui déclarer son amour. Elle en avait obstinément refusé, préférant le laisser lui le faire. 


En revenant s'asseoir, elle gardait sur elle son portable qu'elle serrait de toutes ses forces. Jaël l'avait enfin donné rendez-vous pour le lendemain au soir. Il allait officiellement lui demander d'être sa petite amie. Haraël fit un sourire à sa mère comme pour lui dire qu'il acceptait cette relation naissante.



Alors que le ciel de Cotonou se recouvrait d'un calme naissant, les survivants de la famille Amoussou devisaient toujours.


La joie et le bonheur se lisait sur tous les visages...


Un nouveau départ était vraiment arrivé... 


L'avenir s'annonce radieuse.



Fin...

Meurtres au paradis