
CHAPITRE 39: SON IMPORTANCE
Ecrit par L'UNIVERS DE JOLA
CHAPITRE 39 : SON IMPORTANCE.
QUELQUES JOURS PLUS TÔT
**ALEX IKENA**
Janaï m’accompagne jusqu’au portail pour que je prenne le
taxi. Une fois là, je me tourne et la prends dans mes bras.
Moi : (L’embrassant) J’en ai pour une semaine et je
serai de retour.
Janaï : D’accord. Fais un bon voyage.
Moi : Tu me manques déjà.
Janaï : Toi aussi chéri.
Je la serre dans mes bras pendant plusieurs minutes avant de
la lâcher et je vais monter dans le taxi. Elle me fait un signe de la main et
je lui souris pendant que le chauffeur démarre. Une fois sortie de son champ de
vision, je change de trajectoire. Au lieu de me rendre à l’aéroport comme
prévu, je vais plutôt dans un petit appartement derrière un hôtel huppé de la place.
C’est un endroit que je loue pour mes activités. J’ai dit à Janaï que je
partais en voyage pour le travail au Texas mais la vérité c’est que je ne
quitte pas la ville. Contrairement à cette fois-là au début des vacances où
j’avais agi ou plutôt réagi ouvertement pour essayer de rattraper les choses,
toutes les autres fois où j’ai dû m’absenter pour mes pratiques, j’ai simulé un
voyage pour ne pas lui faire de la peine. Je l’ai dit, j’aime Janaï et la voir
triste me peine énormément. Elle se sent déjà mal à cause de mon autre vie
alors je fais tout pour la ménager afin qu’elle essaye plus ou moins de
l’oublier. Il y a quelques mois, j’ai pressenti qu’elle était à bout et voulait
me quitter. J’ai dû faire preuve de persuasion pour la faire changer d’avis.
Depuis, je ne la stresse pas. J’ai vu qu’elle a repris les prières dernièrement,
même si je sais qu’elle ne les fait pas à maison mais je sais qu’elle a repris,
ses vibrations ne sont pas les mêmes quand elle le fait et quand elle ne le
fait pas. Je la laisse faire pour le moment car elle ne me dérange pas encore,
j’ai besoin de regagner pleinement sa confiance de sorte à ce que le moment où
je devrais lui demander d’arrêter une fois de plus, elle ne puisse pas essayer
de s’en aller. Toutefois, à chacun de mes déplacements, je prends des précautions.
Je prends le soin de récupérer tous les documents importants car on ne sait
jamais, ainsi, je suis au moins sûr qu’elle n’ira nulle part en mon absence. Je
l’ai fait ce matin en récupérant son passeport et sa carte verte subtilement de
son sac pour aller les mettre avec les documents des enfants dans ma pièce
secrète. Elle ne sait pas que leurs papiers sont à l’intérieur et même si elle
le savait, elle n’irait jamais dans cette pièce car elle est correctement
fermée et je garde la clé autour de mon cou avec le pendentif de ma mère. Le
seul souvenir qui me reste d’elle.
Nous sommes arrivés et je règle la course avant de descendre
avec mon sac pour me diriger vers l’appartement. Je sors mon trousseau de clés
et je l’ouvre. Une fois à l’intérieur, je pose le sac sur le lit et j’ouvre les
fenêtres pour aérer. Quand c’est bon, je change moi-même de draps puis je me
pose en regardant le plafond. Une semaine, j’ai une semaine à faire ici et je
dois avoir au moins 3 femmes. Franchement je préfèrerais être chez moi avec ma
famille mais je n’ai pas le choix. À la vérité, je suis fatigué de toutes ces choses,
j’ai envie d’avoir une vie normale comme tout le monde. Mon téléphone sonne et
c’est un numéro du Rwanda, ma grande sœur en vidéo. Je décroche.
« Moi : (Souriant) La femme de ma vie. »
« Ola : (Souriante) Est-ce que Janaï est au
courant ? »
« Moi : (Souriant) Elle connaît sa place et elle ne la
discute avec personne. »
Nous rions puis on prend des nouvelles l’un de l’autre
en parlant chacun de sa famille. Elle me raconte les frasques de mes neveux et
j’en fais de même avec les miens sous nos rires. On passe facilement une heure
et demie au téléphone puis le silence s’installe. Elle me fixe la mine triste,
je comprends tout de suite qu’il est l’heure pour moi de mettre fin à cet appel
car je sais qu’elle va essayer de me reparler du sujet qui fâche.
« Moi : (Me raclant la gorge) Hum-hum. Bon il faut que
j’y aille. »
« Ola : (Triste) Ike s’il te plait. »
« Moi : Nous en avons déjà parlé. »
« Ola : Est-ce que tu penses à eux Ike ?
Est-ce que tu penses à ta famille ? »
« Moi : Tous les jours à chaque seconde, je ne
fais que ça. »
« Ola : Et tu ne te soucies pas de ce qu’il
adviendra d’eux avec tout cela ? Arrête de te voiler la face car nous
savons tous les deux qu’il finira par les avoir, si tu n’arrêtes pas ça, il les
prendra. »
« Moi : Ça n’arrivera pas. Tant que je ferai ce
qu’il faut, ça n’arrivera pas. »
« Ola : Et tu comptes faire du mal aux gens toute
ta vie Ike ? »
« Moi : (Silence) »
« Ola : Est-ce que tu penses une minute à toutes
ces vies que tu détruis ? »
« Moi : (Silence) »
« Ola : Est-ce que tu penses à ces familles qui
pleurent leurs enfants ? »
« Moi : (Mal à
l’aise) »
« Ola : (Coulant des larmes) Ike est ce que
tu as pensé une minute à ces pauvres familles ? Tu en as toi-même une,
voudrais-tu que l’on fasse ça à tes enfants ? »
« Moi : (Silence) »
« Ola : (Reniflant) Je suis ta sœur et j’ai
vu comment tu t’es battu pour me mettre à l’abri parce que tu ne voulais pas
qu’un malheur m’arrive. Ces filles aussi sont des sœurs des gens Ike. Je sais
que tu n’es pas une mauvaise personne alors s’il te plait arrête de faire
toutes ces choses, je te promets que nous allons trouver un moyen de te sortir
de là. »
« Moi : (La gorge nouée) Je dois te laisser. On se
parlera plus tard. »
« Ola : (Silence) »
« Moi : Prends soin de toi et des
enfants ».
Clic ! J’ai raccroché et j’ai posé mon téléphone sur le
lit avant de me lever et de venir me poser devant la baie vitrée qui offre une
belle vue sur la ville. Les paroles de ma sœur résonnant encore fort dans ma
tête et accentuant mon mal être. Je sens une tristesse commencer à m’envahir
quand je pense à toutes ces femmes et hommes qui sont certainement morts par ma
faute, je bloque là mes pensées car je me rends compte que ce n’est pas normal.
Je ne suis pas supposé ressentir de la culpabilité. L’une des choses qui
partent lorsque l’on rentre dans la confrérie c’est la culpabilité, de même que
la peur et la pitié. On travaille ça dans les rituels que l’on subit dès le
début afin que nous ayons un sang-froid face à n’importe qui. Ça fait plus de
15 ans que je suis à l’intérieur et jamais je n’ai approuvé les sentiments que
je ressens aujourd’hui, je n’ai jamais essayé de me mettre à la place de qui
que ce soit et je n’ai jamais eu des remords non plus alors je ne comprends pas
ce qui m’arrive.
Moi : (Parlant tout seul) Sa présence à mes côtés est
en train de m’attendrir. (Me passant la main sur le visage) Il faut que je
reprenne le dessus. Je n’ai aucun intérêt à me ramollir, les conséquences
seraient trop dévastatrices. Il faut que je sorte d’ici pour m’aérer l’esprit.
Je me retourne et vais récupérer mon téléphone, mon
portefeuille et mes clés puis je sors de là. Une fois dehors, je grimpe dans ma
voiture de location et je vais tourner avant de m’arrêter dans un bar. Je
m’assois au comptoir et je commande, à cette heure il n’y a pas grand monde. Je
repère tout de même une belle jeune femme assise toute seule dans un coin du bar,
elle est métisse et me fait tout de suite penser à Janaï même si je trouve ma
femme beaucoup plus belle. Je l’observe un moment et elle finit par lever ses
yeux dans ma direction, nos regards s’accrochent et on se sourit. Je détourne
mon regard et me concentre sur ma bouteille.
Voix de femme : (Après quelques minutes) Bonjour.
J’ai levé ma tête pour la regarder et c’est la jeune femme
de tout à l’heure qui me sourit.
Moi : (Répondant à son sourire) Bonjour.
Elle : Ça vous dérange si je me joins à vous ?
Moi : (Portant ma bouteille à ma bouche) Faites-vous
plaisir.
Elle s’est assise.
Elle : Amanda.
Moi : Alex.
Elle : (Souriante) Ravie de faire votre connaissance.
Moi : (Souriant)
Elle : J’ai vous ai vu m’observer depuis un moment
alors je me suis dit que je devais venir vous saluer.
Moi : Je vois. En fait je vous regardais parce que vous
me rappeliez ma femme.
J’ai vu son visage légèrement être décontenancé mais elle
s’est reprise assez vite avant de sourire.
Elle : Vous avez une femme ?
Moi : (Souriant en appuyant sur le côté de mon
téléphone pour afficher la photo de Janaï en thème sur mon écran d’accueil, lui
montrant) Mon rayon de soleil et la mère de mes enfants.
Elle : (Silence)
Moi : Du coup quand je vous ai vue, vous me l’avez rappelé.
Elle : (S’efforçant de sourire) Je vois. Elle est très
belle et je vois que vous l’aimez beaucoup.
Moi : En effet. (Souriant en regardant Janaï sur mon
écran) Elle a totalement saisi mon cœur et l’a transformé à un point que j’ai
moi-même du mal à le croire. J’en suis arrivé au point où je ne pense pas
pouvoir vivre sans elle.
Elle : (Admirative) Elle a énormément de chance, Ils
sont très peu des hommes capables de faire une telle révélation sur leurs
femmes en leurs absences.
Moi : (Esquissant un faible sourire) Je le sais. (La
regardant en prenant une gorgée) C’est moi qui ai eu beaucoup de chance de
l’avoir. Car avant elle, je n’avais littéralement pas de vie, juste une
existence triste et sans grand intérêt.
Moi-même je réalise la portée de mes propos qui me semblent
être très réels. Effectivement, je n’avais aucune vie avant de rencontrer
Janaï. Au-delà de tout ce que nous partageons tous les deux, elle m’a donné une
famille, une vraie famille. Chose que très peu de personnes peuvent se
permettre au sein de la confrérie. Très peu est un euphémisme, excepté le chef,
aucun d’entre eux n’en a et n’en aura jamais. Jusqu’à présent je suis incapable
d’expliquer comment elle le fait mais elle arrive à me donner des enfants,
assez particuliers tous les deux mais des enfants quand même et je lui serais
éternellement reconnaissant. La conversation a tourné autour de Janaï pendant
plusieurs minutes puis au bout d’une heure, on se sépare et je retourne à
l’appart sans avoir rien tenté avec elle pourtant j’ai bien vu que j’avais une ouverture
avec elle dès le début. Je suis allé me coucher avec mon téléphone à la main
puis je l’ai manipulé pour aller dans la galerie. J’ai commencé à parcourir les
photos et les vidéos à l’intérieur en me concentrant sur celle de Janaï au tout
début de notre relation au Gabon jusqu’au jour de notre mariage. Bien qu’étant paralysée
et quelque peu triste, elle était très belle ce jour, je souris tout seul. Je
continue de zapper et j’arrive aux images de la période où elle a véritablement
accepté de devenir ma femme en connaissance de cause. Je vois le changement
dans ses expressions, des sourires francs, des regards amoureux, des gestes
véritables à mon égard. Je réalise que j’ai vraiment beaucoup de chance car on
les compte celles qui peuvent être et aimer comme Janaï. Je continue mon
exploration et je tombe sur les photos de notre mariage civil ici aux USA. Ce
n’était pas une grande fête et il n’y avait pas non plus beaucoup de gens mais
la fête était tout de même très belle et ma femme encore plus. Je me rappelle
son vœu ce jour '’je m’engage à t’aimer et te soutenir quoiqu’il m’en coûte
devant Dieu et devant les hommes, jusqu’à ce que la mort nous sépare. Je
t’aime.’’ À côté de cette parole je vois dans mon esprit une scène de notre
nuit de noces où elle a tenu à prier pour notre union. Ce jour bien que
réticent, je m’étais tout de même agenouillé à ses côtés et j’avais pris la
main qu’elle me tendait avant de prier. C’était le compromis que nous avions eu
car j’avais refusé de le faire dans une église. Je me rappelle que ce jour,
elle avait dit à Dieu que j’étais son mari et qu’il devait porter un regard
favorable sur moi tout en changeant mon cœur. Je me fais la réflexion que peut-être
est-ce le cas car je me sens ramollir. La journée passe ainsi sans m’en rendre
compte et autour de 20h, je me lève et prends une douche avant de sortir manger
un bout. Je pense après ça à aller dans un bar pour chasser mais les images de
ma famille me saturent l’esprit alors je reste dans mon véhicule et j’appelle
Janaï car depuis mon arrivée, je ne l’avais pas encore fait. Je passe
facilement 2 bonnes heures à parler avec eux puis quand je raccroche, je vais
au bar. Là je m’assois et repère plusieurs filles mais au final, je ne fais
rien et rentre me coucher en pensant à ma femme et aux propos de ma sœur cette
journée (…)
Nous sommes le
lendemain et il est un peu plus de 17h quand j’ai débarqué dans un hôtel avec 2
jeunes femmes que j’ai rencontré 1h plus tôt près de la piscine de l’hôtel.
J’ai tout de suite vu que c’était des filles obnubilées par le paraître et
qu’elles étaient là dans l’espoir de trouver un pigeon comme on dit. Ça tombe
bien car moi aussi je cherche des proies. Déjà plus de 24h et toujours aucune
cible, ce n’est pas bon pour moi et j’ai dû me faire violence pour libérer mon
esprit de tout ce qui constitue un frein pour mes activités ici. Nous nous
installons au bar et je commande pour nous 3. Je les écoute me raconter leurs
vies de stars des réseaux en pensant à tout ce que je pourrais faire avec elles
ce soir. Pendant que nous y sommes, mon téléphone sonne. Je regarde et c’est Janaï.
Moi : (Rejetant, dans ma tête) Ce n’est vraiment pas le
moment. J’ai besoin d’être concentré.
Aussitôt coupé qu’elle rappelle encore et encore m’obligeant
à me déplacer pour répondre. Je lui explique que je suis occupé et que je la
rappellerai puis je raccroche et rejoints mes partenaires.
Moi : (Souriant) Encore désolé, il fallait que je
prenne cet appel.
Elles : Ce n’est pas grave.
Moi : Où en étions-nous ?
L’une d’elle : Tu disais que l’on pouvait prendre une
suite pour assouvir un de tes fantasmes en échange de quelque faveurs
pécuniaires.
Je la regarde et je souris. Ce n’est pas exactement ce que
j’ai dit mais j’apprécie qu’elle me facilite la tâche ainsi.
Moi : (Portant mon verre à la bouche) Et qu’en
pensez-vous ?
Elles se regardent.
La même : Nous sommes d’accord.
Mon sourire s’élargit. Nous continuons à discuter jusqu’à ce
que l’autre aille aux toilettes. À son retour, elle est étrange et me regarde
bizarrement.
Moi : Tout va bien ?
Elle : Oui. C’est que je, je ne pourrais plus rester,
j’ai reçu un coup de fil urgent.
Avant même que je n’ai le temps d’argumenter, elle entraîne
son amie sur le côté et les deux se mettent à discuter en jetant de temps à
autre des regards vers moi. Finalement seulement une des 2 reviens et
m’explique que sa copine s’en va mais elle reste. J’essaie d’entrer dans les
détails sans succès. Je suis contrarié car cela compromet mes plans mais je me
résigne. C’est avec elle que je prends la chambre et une fois à l’intérieur, on
s’amuse pendant une heure. J’endors son esprit, je me transforme et la couche sous
ma forme reptile pendant une heure avant de m’arrêter et me coucher à ses côtés
sans qu’elle ne sache rien. À minuit elle se réveille, je lui donne de l’argent,
elle s’habille et s’en va. Je vais prendre une douche et je ressors pour
chercher une 2e fille pour ce soir car l’énergie à libérer était pour
au minimum 2 personnes. Je retourne dans un bar et je sors de là 3h plus tard
avec 2 jeunes femmes et leur ami gay. Ça m’arrange et je les embarque en
changeant d’hôtel. Je fais ce qu’il y a à faire et je suis le premier à partir
de là-bas autour de 9h, épuisé. Je leur ai laissé énormément d’argent et j’ai
tout réglé. Je suis arrivé à l’appart et j’ai pris une douche avant de dormir.
À mon réveil, je me suis rappelé que je n’avais pas parlé à Janaï depuis la
veille et je l’ai fait. Elle me boudait mais j’ai su me faire pardonner. À la
fin de cet appel, je me suis posé. Normalement j’ai atteint le compte pour ce
mois mais comme j’ai encore le temps, je décide d’anticiper pour le mois prochain.
On ne sait jamais peut-être j’aurais beaucoup plus de difficulté à laisser ma
famille alors je le fais. Je me décide de me reposer cette nuit et de reprendre
demain avec une petite partouze (…)
Je suis en train d’aller et venir dans l’anus d’une femme
quand je reçois dans mon dos un courant d’air qui me donne le frisson. Les
esprits à mes côtés m’informent que la porte est ouverte et instinctivement je
pose la main sur mon cou pour toucher les chaînes qui y sont. C’est là que je
remarque qu’il n’y a qu’une seule. Je bondis du lit et cours vers le miroir.
Les femmes avec moi : (Intriguées) Il y a un
problème ?
Moi : (Réalisant l’absence de la clé sur mon cou) Non,
non, non non. Comment est-ce possible ? Je.
Je me fige de suite quand je vois dans mon esprit une image
de Janaï pénétrer dans la pièce, mon cœur rate un battement.
Moi : (Cœur serré) Non pas ça. Pas elle.
Les femmes à mes côtés m’interpellent mais je les attrape
par les bras et les mets dehors toutes nues sous leurs cris avant de refermer
la porte la panique dans les gestes. Je fais une incantation et je me téléporte
dans ma maison pour essayer de l’empêcher de la toucher.
Moi : (Apparaissant dans la pièce) Ne la touche pas.
Ils m’ont tous les 2 regardé.
Moi : Je t’avais dit de ne pas la toucher. Ce n’est pas
l’accord.
Lui : L’accord était que je n’avais pas le droit de la
toucher hors de cette pièce. C’est elle qui est venue jusqu’à moi, cet accord
ne tient plus. Elle est rentrée, elle m’appartient.
Mon cœur s’est comprimé dans ma poitrine en regardant la
façon dont il la regardait. Dans une tentative désespérée de l’épargner j’ai dit.
Moi : Tout ce que tu veux (Il s’est arrêté) J’accepte
tout ce que tu veux. Mais laisse-la partir
Lui : (La regardant)
Moi : Même l’héritage.
Il a tourné sa tête vers moi.
Moi : J’accepte l’héritage. Laisse-la partir.
Lui : (Soutenant mon regard) Elle est si importante
pour toi que ça ?
Moi : (Silence)
Lui : Intéressant.
Il a rampé jusqu’à moi et m’a enroulé en mettant sa tête
près de mon épaule.
Lui : Alors tu serais prêt à le faire pour elle.
(Regardant dans sa direction) Sa vie a donc tant de valeur à tes yeux ?
Je regarde Janaï et mes larmes coulent toutes seules. Je ne
me le pardonnerais jamais si je la perdais comme j’ai perdu la première.
Moi : Laisse-la partir.
Lui : (Se déroulant de moi) J’aurais bien voulu le
faire, mais c’est impossible car je la veux.
Il a voulu a voulu partir vers elle mais j’ai saisi sa queue
pour essayer de le retenir. Il s’est retourné et m’a mordu à l’épaule avant de me
balancer avec sa queue sur l’un des murs.
Janaï : (Criant et pleurant) Alex.
Je me suis déconnecté et j’ai été renvoyé dans la chambre
d’hôtel où j’étais en atterrissant violemment contre le sol. Toute la partie
gauche de mon épaule où j’ai été mordu me faisait douloureusement mal et je
savais qu’il était simplement question de quelques jours avant d’être paralysé
et voir toute cette partie de mon corps pourrir. Mais présentement ce n’est pas
le plus important.
Moi : (Allongé au sol) Janaï.
J’ai fait appel à toutes mes forces pour essayer de me
mettre debout. J’ai enfilé mon pantalon et mon débardeur avant de prendre mon
portefeuille et partir de là aussi vite que ma condition me le permettait…