CHAPITRE 4

Ecrit par Smumu

Chapitre 4 :

** Kimberley Altabi Meredes **

Depuis des jours, j’ai la vague sensation que quelque chose va changer mais je ne saurai dire quoi ni quand cela se produira de ce fait, Mon instinct est au aguets tels des soldats à la veille d’une bataille décisive pour leur peuple.

Ce matin en me réveillant, on n’aurait dit que j’avais eu la stupidité de mettre en premier mon pieds gauche au sol ce qui n’est évidemment pas le cas.

 

Mon humeur laissait tant à désirer et comme cela ne suffisait pas, je n’ai cessé de vomir mes intestins. Allant de fil en aiguille, je me suis rappeler que je n’avais pas un retard de deux jours mais de trois semaines ce qui ne m’arrive jamais quand je dis jamais c’est vraiment jamais car je suis réglé telle une horloge c’est la raison pour laquelle en allant à l’agence, je me suis arrêté à la pharmacie pour me prendre un test de grossesse que je me suis empressé de faire à mon arrivée à mon bureau.

La tête que j’ai fait lorsque j’ai lu le résultat et qu’il s’avérait positif Seigneur j’étais si heureuse que je me suis retenu d’appeler Arnold pour le lui annoncer au téléphone nous allions avoir un enfant, le fruit de notre amour mais plus important j’allais être responsable d’un petit être donc je serai fière, qui me rendrait importante et m’aimerai sans aucune condition Seigneur j’adorais déjà cette sensation.


Mettant mes deux paumes de main sur mon ventre, j’inspire un grand coup afin de me remettre de mes émotions en me rappellent que je veux être tout genre de mère pour mon enfant mais surtout pas celle que la mienne a été pour moi de cela, je suis certaine.

C’est la sonnerie de mon téléphone qui me fit sortir de ma bulle et de mes pensées à regret d’autant plus lorsque je vis le nom qui s’affichait sur mon écran

Moi (décrochant mon téléphone) : bonjour maman

Maman (froide) : j’ai besoin d’un billet pour les États Unis mon visa est sorti

Moi (étonné) : États Unis ? Mais....

Maman (me coupant) : tu es sourde ou bien ? J’ai besoin d’un billet je t’envoie les dates par message

Moi : que vas-tu faire aux États Unis ?

Maman (agacé) : me balader et visiter que veux-tu que j’aille faire d’autres ? Au fait réserve moi aussi l’hôtel et tant qu’on y est j’ai besoin d’argent de poche durant mon séjour

Moi (énervé) : tu plaisantes j’espère maman tu ne peux pas m’appeler et me demander de débourser une sommes colossal d’un simple claquement de doigts je ne roule pas sur l’or tu sais ?

Maman : ton mari est fortuné et tu l’es également alors oui je peux t’appeler parce que tu n’es pas à quelques billets prêt ! Et au fait je ne voyage qu’en première classe !

Moi (sarcastique) : en première classe, tu as aussi une préférence pour l’hôtel tant qu’on y est ?

Maman : bien sûr si tu crois me réserver un hôtel pour pouilleux commence à y renoncer.

 

Moi : et ton argent il te sert à quoi maman

 

Maman : je n’ai pas eu des enfants pour débourser un franc alors qu’ils peuvent le faire à ma place !

Moi : tu sais quoi ? On en reparle j’ai du boulot

Maman : ne me raccroche pas au nez Meredes !

Tu parles d’une conversation. Sans rajouter un mot je coupe la communication en adossant mon front contre le miroir de ma salle de bain du bureau une conversation avec ma mère c’était net ce qu’il me fallait pour plomber ma joie et miner ma journée alors même qu’elle n’a pas encore commencé.

depuis quand avait ’elle demandé un visa pour l’Amérique non je me demande cela parce que dans cette famille je suis celle qui est toujours la dernière au courant de tout et pourtant la première que l’on appelle lorsqu’il est question de débourser un franc à croire que je suis une banque ou une fabrique de billet sur commande et sur patte.


Nous sommes trois enfants mais ma mère aurait aussi bien pu n’en avoir que deux c’est à dire Oliver et Ornella que dis-je il aurait fallu qu’elle s’en tienne à Oliver !

parfois, je me dis que la seule raison pour laquelle elle continue à me supporter c’est ma situation financière des trois Oliver est celui qui roule sur l’or et en plus de cela il a une femme qui vient de la haute et pas n’importe laquelle l’élite de la Russie pourtant lorsque notre mère a besoin de quelque chose qui a besoin que nous déboursons de l’argent celle vers qui elle se tourne irrémédiablement c’est qui ? C’est moi et non pas la prunelle de sa vie son fils chéri.
Franchement merci maman pour m’avoir plombé ma journée avant même qu’elle ne commence ! S’il y’avait une compétition pour la meilleure mère du siècle je ne doute pas que la palme d’or te reviendrai haut la main !

 

La vérité, c’est toujours pareil avec elle, elle a le chique pour me gâcher mes journées voir mes nuits. Il faudrait que ce soit la fin des temps et même là encore ma mère ne daignerai pas décrocher son téléphone pour prendre de mes nouvelles franchement situation plus impensable tu meurs !

Pour elle je ne suis rien d’autre qu’un automate à billet alors pourquoi se donnerait ’elle la peine de s’enquérir de mes nouvelles ?

À chaque fois que je vois son nom s’afficher sur mon téléphone je stresse avant même de décrocher l’appel car je sais que cela ne présage rien de bon.

Au fil des années, j’aurais dû m’habituer à son indifférence d’une certaine manière je crois toujours l’être jusqu’au moment où elle pose de nouveau un de ces actes dont elle a la recette et que cela m’atteins.


Inspirant un grand coup je me mets à compter de un à trois une dizaine de fois afin de reprendre mes esprits et m’adosse sur mon fauteuil en pressant mes deux paumes sur mon ventre en chuchotant « j’ai hâte de te rencontrer je promets de t’aimer, de te soutenir et d’être ta première fan et cela de manière inconditionnelle mon petit pois ».

Nous sommes à mi-journée lorsque de nouvelles pensées sombres m’envahissent et lorsque je me dis que je ne connais pas la transparence non je ne la connais pas qu’es que c’est réellement pour une personne comme moi ? À cette question je n’ai encore jamais trouvé de réelles réponses et pour cela, aujourd’hui je suis sûrement en train de payer une dette faite à une amie qui m’aime comme sa propre sœur me rappelle ma conscience.
J’ignore ce qu’elle dira lorsqu’elle comprendra que je suis l’une des complices de son malheur je l’ignore oui je l’ignore car la trahison donc je suis complice ne se tolère et se pardonne encore moins.


Je suis en proie à cette culpabilité journalière si bien que j’ignore combien de temps encore je tiendrai dans ce mensonge un seul acte et je suis une coupable à la vie minée de perpétuelles nuit blanche et de remords sans fin.

Pour d’autres personnes, je porte un fardeau qui de jour en jour me fait ressentir son poids qui est beaucoup trop lourd pour mes épaules.
Elle est ma meilleure amie la seule à me comprendre et à savoir me calmer lorsque je suis en proie à un mal être. Ce mensonge me tue à petit feu c’est la raison pour laquelle parfois, je suis obligé de prendre un truc pour dormir car sinon c’est une nuit blanche qui m’attend et un mal de tête assuré le lendemain matin.


Ce soir je rentre épuiser d’une longue journée à l’agence entre les rendez-vous, ma mère et tout ce merdier qu’est ma satanée vie je n’ai qu’un réconfort celui de mon enfant avenir et de mon mari que j’aime plus que tout au moins la vie n’aurait pas été entièrement pute avec moi.

Tout ce donc j’ai besoin en ce moment, c’est de me reposer afin d’être au taquet pour mon rendez-vous de demain matin aussi je suis parti plus tôt que d’habitude.
Lorsque je me gare, je remarque la voiture de Ornella dans l’allée je suis surprise car elle ne vient quasiment jamais chez moi il faut dire que ma sœur et moi c’est Iran Irak mais malgré cela, nous nous aimons nous avons une relation paisible tant que celle-ci ne décide pas d’ouvrir trop grandement sa bouche.
Elle ignore ce qu’ai le droit de naisse et ma mère, la soutient cependant elle a toujours été à mes côtés et m’a toujours soutenue c’est pourquoi même si sur onze jours nous nous disputons pendant dix et nous ne nous entendons que pendant un seul ce n’ai pas grave car durant ses un jour nous profitons des dix autres jours.


Lorsque j’arrive au salon, j’hôte mes escarpins et me dirige vers la cuisine pour me laver les mains. En sortant de là, je me retrouve nez à nez avec ma sœur en peignoir minimaliste

Moi : Ornella ?

Ornella (souriante) : quoi tu n’es pas heureuse de me voir ?

Moi (l’embrassant) : si, si excuse-moi j’ai eu une longue journée et je ne savais pas que tu venais.


Ornella (étonné) : et moi que tu rentrerais si tôt.

Moi (la prenant dans mes bras) : Seigneur que tu m’as manqué petite sœur je suis tellement heureuse que tu sois là deux ans sans te voir seigneur c’est si long.

Ornella : ma grande sœur me manquait tellement que j’ai décidé de faire un tour pour lui faire une surprise

Moi : tu viens d’embellir ma journée

Ornella : assieds-toi que je te masse le dos tu as l’air super tendu

Moi (la regardant) : j’ai connu pire dit tu savais que maman avais demandé un visa pour les États Unis

Ornella (me fixant) : oui tu l’ignorais ?

Moi (soupirant) : bon sang dans cette famille je compte vraiment pour du beurre !

Ornella : mais non pour moi, tu représentes un exemple je pensais que tu étais au courant sinon je t’en aurai parlé

Moi (levant les yeux) : oh non je l’ai appris aujourd’hui quand elle m’a demandé de lui payer un billet en classe affaire pour son voyage !

Ornella (ouvrant grand les yeux) : quoi ?

Moi : oh ce n’est pas tout elle veut en plus l’argent de poche et une réservation dans une chambre d’hôtel et pas celui des pouilleux pour reprendre ses termes.

Ornella : j’espère que tu lui as dit niet tu n’es pas un distributeur automatique !

Moi:...

Ornella (se levant en mettant les mains sur ses hanches) : tu n’as pas accepté hein Kim dis-moi que tu ne lui a pas dit oui !

Moi (m’adossant sur le canapé) : je lui ai dit que nous en reparlerons

Ornella (énervé) : tu vas lui dire non Kim elle n’a qu’à demander à son fils parce qu’aussi loin que je m’en souvienne c’est lui qu’elle aime, c’est lui qu’elle préfère et c’est lui qui roule sur l’or alors qu’elle te colle la paix tu lui dis non ou je le fait au dîner de demain

Moi (surprise) : au dîner de demain ?

Ornella (jetant la tête en arrière) : quoi tu n’es pas au courant ?

Moi : à l’évidence non !

Ornella : alors quand elle te l’annoncera tu lui dire non que tu as déjà quelque chose de prévu !

À peine avait-elle finit sa phrase que mon téléphone signala l’arrivée d’un message et quelle surprise maman m’informait du dîner du lendemain soir

Ornella (levant les mains en signe de reddition) : il n’y a que la patate qui a accepté qu’on la mange cru !

Moi (soupirant) : Orné

Ornella : tu te laisses trop faire et ma fois maman sais que comme tu déteste le conflit, tu diras toujours oui à toute sa merde mais continue à accepter un jour viendra où cela te callera au cou !

 

Moi : je ne veux surtout pas entendre ses cris

 

Ornella : alors tu fais le choix de la laisser te traiter comme si tu ne valais rien tu sais quoi il est temps que tu ouvres les yeux et que tu dises stop !

 

Moi : je suis une pacifiste !

 

Ornella (me regardant) : c’est bien ce que je dis ! En tout cas comme je te le dis toujours c’est la patate qui a accepté qu’on la mange cru qui a déjà essayé le macabo on a vu ?

 

Moi : Orné…

 

Ornella : elle sait avec qui elle fait sa merde là !

Nous étions en plein débat au sujet de mon pacifisme que je fus surprise de voir Arnold arriver au salon sans un mot il s’avança vers moi et m’embrassa langoureusement avant d’être interrompu par un raclement de gorge en provenance de ma tendre sœur ce qui me gêna et me donna envie d’entrer six pieds sous terre stupide je sais

Arnold (se retournant): ah tu es là ?

Ornella (regard mauvais) : maintenant je suis invisible ?

Arnold : qui sait ?

Ornella : si tu n’étais pas le mari de ma sœur et mon unique beau-frère je n’aurais pas hésité à te ....

Moi: ça suffit tous les deux

Ils adoraient se taquiner et c’était un soulagement de savoir que ma sœur et mon mari s’entendaient si bien parce que s’il avait entretenu les mêmes relations qu’avec ma mère j’aurais eu de quoi passer sous une voiture roulant à vive allure car ma mère ne l’appréciait que pour son portefeuille sinon rien de plus et rien de moins.

Moi (me levant) : je me change et je fais à manger

Ornella : pourquoi ta femme de ménage ne fait-elle pas la cuisine ? Je n’ai jamais compris

Moi : parce que c’est mon homme et c’est à moi de le faire tu comprendras quand tu seras marié petite sœur

Arnold (souriant) : et moi je préfère largement la cuisine de mon épouse.

Ornella : vraiment !

Moi : donnez-moi une heure

Déposant un baisé sur la joue de mon homme, je me dirigeais vers la chambre mes talons et mon sac dans les mains puis me hâtais de me changer histoire de me mettre au fourneau

***

Ce soir, Arnold avait souhaité manger du riz à la sauce coco en entrée j’avais fait une salade aux crevettes et en désert une salade de fruit.
C’est donc dans une ambiance bon enfant que tous les trois nous mangions en discutant de tout et de rien

 

Ornella (me regardant) : tu as la tête ailleurs c’est encore à cause de maman ?

Moi (la rassurant) : non je suis juste fatigué

Ornella : tu devrais te ménager

Arnold : je le lui dis tout le temps

Moi : vous n’allez pas vous y mettre ensemble !

Arnold : non ma chérie (m’embrassant) quand même pas !

Ornella : on se regarde un film ?

Moi : allez y tous les deux moi je vais prendre un somnifère et me coucher je suis trop épuisé de plus, j’ai un rendez-vous très important à la première heure

Ornella : ok... allez mon petit beau-frère nous allons regarder un film nigérian

 

Arnold : tant que ce n’est pas un de ces trucs à l’eau de rose !

J’ignore pourquoi mais en me dirigeant vers ma chambre à coucher j’eus l’impression que quelque chose clochait quelque chose m’échappais mais ça, c’était mon énigme du moment.

J’étais vraiment trop épuisé et ajouté à cela le stress que me donnais ma mère je devenais probablement paranoïaque et je voyais des fantômes où il n’y en avait pas pensant cela, je pris une demi dose de somnifère car j’ignorais l’impact que cela aurait sur mon état.

J’étais dans un brouillard lorsque des bruits semblables à une dispute me parvint, j’ignore combien de temps s’écoula avant que d’autres bruit me parvint ceux-là, ils étaient différents on aurait dit des gémissements j’essayais de m’extirper du lit lorsque je trébuchais et le vide total m’envahit.

***

Regardant ma montre je vis qu’il était onze heures. Depuis ce matin, j’avais une sensation douce amer au bout de la langue comme si mon cerveau refusait d’assimiler une information donc j’étais pleinement consciente

Moi : Anisa je vais m’absenter pour quelques heures je serai indisponible

Anisa : tout va bien Kim ?

Moi (me massant le front) : oui, oui ne t’inquiète pas

Anisa : tu es censé déjeuner avec ton mari ce midi

Moi : préviens le que j’ai un empêchement de dernière minute je serai injoignable

 

***

C’est dans le bureau de Isa que je me retrouvais je me mis à l’expliquer ce qui me tracassait en larmes mettant enfin des mots sur ce que je pensais qu’il c’était produit tandis qu’elle, elle essayait de me rassurer ce qui ne m’apaisa pas cependant tout au fond de moi j’espérais me tromper oui je l’espérais du fond du cœur car imaginer que ma sœur pour qui je mourrai était l’amante de mon mari était inconcevable.

 

Isabella (me calmant) : calme-toi et ne va pas porter des accusations qui brisera et ton couple et ta relation avec ta sœur !

 

Moi (peu convaincu) : tu as raison je vais engager un détective privée

 

Isabella : ne sois pas si drastique laisse le temps aux choses et dans une semaine ou un mois tu verras ce qu’il en est

 

Moi : tu as raison mais je suis si…

 

Isabella (me regardant) : là ma chérie tu connais ta sœur et ton mari penses-tu qu’ils seraient capable de tels actes ?

 

Moi : on ne connait jamais vraiment une personne !

 

Isabella : je te l’accorde mais tu dois réfléchir avant de poser n’importe quel acte car ne l’oublie pas ce qui est cassé ne se répare jamais vraiment

 

Moi : tu n’as pas tort (la regardant tendrement) merci Isa

 

Isabella (me souriant) : je ne fais que t’empêcher de crier au feu avant d’avoir vu le feu !

 

Moi (souriante) : il n’y a que toi pour voir du rose ou il y’a du noir !

 

Isa (souriante) : maintenant parlons de cette grossesse tu l’annonces quand à ton mari

 

Moi : pas encore ! dit tu étais au courant pour le diner de ce soir chez ma mère ?

 

Isa : ton frère me l’a dit ce matin et toi ?

 

Moi : oh j’ai eu droit à un message hier soir mais Ornella me l’avais appris quelques minutes avant

 

Isa : ça ne change pas des fois précédentes !

 

Moi : seigneur on va s’amuser

 

Isa (éclatant de rire) : ta joie est visible à dix milles kilomètre

 

Moi : et la tienne à vingt milles !

 

Sur ceux, nous éclatâmes de rire et c’est l’esprit plus paisible que je repris la route du bureau.

Arrivé dans mon bureau je lançais l’appel

 

Moi : allô mon amour

 

Arnold : salut ma chérie, j’ai essayé de t’appeler sans succès

 

Moi : désolé j’avais oublié mon téléphone au bureau

 

Arnold : ça va toi ? Tu étais bizarre ce matin et tu as annulé notre déjeuné

 

Moi : oui, oui tout va bien mon chéri tu me connais je peux parfois être très brouillon

 

Arnold (éclatant de rire) : et je t’aime comme ça dit on se retrouve chez ta mère ce soir ou je passe te chercher au bureau ?

 

Moi : on s’y retrouve à dix-neuf heures ?

 

Arnold : ok je t’aime à tout à l’heure

 

Moi : je t’aime aussi

 

En espérant vous avoir passionné….

 

Au plaisir de vous revoir….

 


FINE LIMITE