chapitre 4: le départ

Ecrit par Quedas

Chapitre 4 : LE DEPART 


Le verdict était tombé bien avant la date prévue. Père a été convaincu par mon idée de projet rentable mais surtout par l’orphelinat. Eh oui il est bien mieux de tendre la main aux nécessiteux quant on le peut. 

Mon bureau avait toutes les commodités, du sofa posé sur un tapis en peau d’animal avec sa petite table en verre pour le petit repos ou les petites réunions à la table de bureau avec ses fauteuils importés qui rehaussaient les couleurs des murs qui eux étaient ornés de beaux tableaux ethniques mais surtout à la grande bibliothèque en thèque vernis que j’avais pris le temps de bien garnir durant le petit moment que j’avais pour me préparer avant de prendre fonction .eh oui j’aime lire c’est plutôt étonnant mais c’est la vérité .Pour avoir le langage, l’éloquence, le lexique, les manières d’un véritable don juan il fallait trouver les secrets dans les livres, trouver cette petite chose qui faisait chavirer le cœur de chaque fille car une femme peut être très inaccessible mais avec de bons mots de bons gestes même le plus laid du monde peut avoir du charme à ses yeux en trouvant juste ses failles , c’est ma loi . 

J’ai eu l’aide d’une personne assez géniale. En effet ma déco a été bien pensée, bien organisée et réussie par MEL ma belle stagiaire aux courbes généreuses, a la voix suave, au visage d’ange et je suis sûr à la peau douce. En moins d’une semaine nous nous sommes rapprochés, ça donc été évident pour moi que je la choisisse comme mon assistante quand père avait demandé à ce que je fasse mon choix parmi ceux présents. Mon choix l a certainement pris de cours au début mais il s’est vite souvenu qu’elle était présente pendant ma présentation et plusieurs fois à la maison ainsi qu’ a des sorties avec mes sœurs qui l adoraient, surement peut-être parce qu’en sa présence elle avait tout ce qu’elles voulaient de moi. Cela ne me posait pas de problème, j’aime mes sœurs plus que tout et me sachant charmeur à un moment donné de ma vie même si je sais ce que je garde encore ce charme irrésistible,  je ne voulais surtout pas qu’elles tombent sur un jeune homme comme moi ou même pire ;  je sais en âme et conscience ce que j’ai fait a toutes ses filles ; j’avais pris des virginités sans état d’âme puis je ne réapparaissais plus. Je ne sais vraiment pas ce qu’elles ont dû ressentir ça devait être horrible, elles ont dû surement me maudire et voulu que je meurs mais DIEU en a voulu autrement, en toute sincérité je regrette toujours et j’espère qu’elles m’ont pardonné je n’étais pas maitre de moi à ces moments-là mais ça n’excuse rien. je ne voulais pas de cette vie pour mes jeunes sœurs de 16ans. Ce qu’elles ne pourront pas dire à mère, a père ou à moi j’espère qu’elles le diront à MEL au moins. J’aimais bien sa compagnie, elle est très douce, compréhensive mais très directe et je voyais de la sincérité dans ses beaux yeux chaque fois qu’on échangeait. 

Cette relation a créé de véritables querelles et des dires assez méchants. Les membres du bureau sous entendaient que Melvina ne méritait pas son poste et qu’elle était passé dans le lit du don juan que je suis pour avoir une telle promotion surtout que je ne laissais aucune jeunette passer. C’était assez drôle de l’entendre d’autant plus que l’envie que cela se produise ne me manquait pas ; mais j’avais pour but de changer de vie donc il vaudrait mieux que je me tienne. On peut bien se passer de ces bouches commères même si je sentais que MEL le vivait plutôt mal. C’est une réaction normale lorsqu’ on sous-entend ou plutôt qu’on affirme sans faux fuyant que vous avez fait une chose qu’on qualifierait d immorale.

Tu sais quoi, moi je suis irritée par cette histoire, même les jeunes dames de la cafeteria me pointent du doigt et insinuent des choses quand je passe ou autre. cette situation m’exaspère. se plaint-elle 

Rends toi à l’évidence que ce petit cirque va continuer ainsi pour un bon moment en plus moi ça me plait bien d’entendre toutes ses petites histoires coquines sur nous. je me console avec vu que je n’ai jamais reçu de simples bisous de ta part alors que mes sœurs en n ont tout le temps … me moquais je.

Elle avait les yeux complètement écartés tellement choquée par ce que je venais de dire sans gêne. Elle était même prête à me taper dessus avec le document qu’elle tenait.

Non mais tu perds la tête, c’est ce que monsieur trouve à me dire. attends, vaut mieux que je quitte ce bureau pour le mien sinon je risque de commettre un meurtre innocent. Tu sais ce que s’est ?

Elle s’était déjà décidée à sortir quand je l’interpelle.

Allez ma belle assistante, arrêtes d’en faire des tonnes jeune dame. tu sais que c’est juste pour rire. Tout en lui faisant un numéro de charme.

Mais la moi ça ne me fait absolument pas rire monsieur mon patron.

On ne dirait pas car tu es sur le point de pouffer de rire. Lui dis-je quand je la vois se couvrir la bouche avec ses mains pour éviter de rire.

On éclate tous les deux de rire en se jetant dans le sofa.

Je t’ai déjà dit comment j’étais avant dont ils vont te juger par rapport à moi mais tu sais que ce n’est pas toi. c’est par ton travail qu’on verra que tu es bien plus intelligente qu’on ne le pense. alors au travail ma belle.

 Elle me sourit et retourne à son poste sans rien dire. Elle savait que j’avais raison, elle savait aussi que les autres ne savaient qu’étiqueter sans comprendre. C’était le boulot le plus facile qu’ils avaient trouvé pour passer le temps et se dire qu’avec un jour ils deviendront riches. À bien y réfléchir c’est ce qui retardait l’avancement de l’Afrique. On s’occupe de la vie des autres et on laisse nos vies, nos talents, nos désirs, nos envies, nos rêves au placard. Pauvre de nous.

Déjà une semaine que j’étais dans les locaux de l’entreprise ou plutôt des entreprises. Père avait pensé à faire un complexe avec des immeubles servant de bureaux pour que ce soit plus facile pour lui de tout gérer d’un même bureau sans se déplacer à chaque fois. C’était tout à fait plaisant et il y avait du monde à chaque fois. Chargé de l’imagination, du montage, de l’avancement et du financement de chaque projet dont les entreprises GOMON avaient les contrats, on était éreinté à faire autant de chose.

 Aujourd’hui c’était le jour des visites, je suis plutôt fatigué mais il fallait le faire. J’avais pas dormi de toute la nuit en fait je ne dormais plus vraiment depuis le jour où père m annonça sa décision pendant le diner après la présentation, de m’avoir à ses cotes, il a même affirmé qu’il en avait parlé avec HAMIR mais je n’ai eu aucunes nouvelles de lui, aucunes réponses à mes appels et messages. Ce n’était pas son genre et je m’inquiétais. Il avait changé avec moi. L’annonce de mon envie de faire partir de l’effectif des entreprises a été surement l’élément déclencheur mais je ne voulais pas y croire. Pourquoi n’aurait-il pas envie que j’en fasse parti ? J’avais bien le droit, en plus il me demandait de sortir du sommeil dans lequel j’avais mis ma vie. Mais pourquoi ce changement. Tant de questions dont je n’avais pas de réponses. C’était pénible de n’avoir pas son meilleur ami avec soi. Chaque fois que je me rendais dans son bureau ou  que MEL  appelais son assistante, la repose était la même : ^  monsieur n est pas disponible ^. Bien plus d’une semaine que ce manège dure.

Alors on a décidé d’être un homme ? dis une voix masculine que je reconnaitrai entre milles. cette voix me tira de mon petit moment de repos, de réflexion étant allongé dans le sofa, la chemise déboutonnée pour sentir au mieux la fraicheur que la climatisation livrait.

A la base tu devrais être au bas de l’échelle mais non tu te trouves dans un bureau de patron avec assistante en tant que chef de session. insista la voix. c’était HAMIR qui me tapait sur les épaules 

Tu réapparais tout d’un coup enfin. lui répondis-je sans bouger un doigt, toujours allongé, les yeux fermés.

Tu sais ce que s’est maintenant, le boulot et toujours le boulot vieil ami. tu es venu me voler la vedette…

Il est temps de partir … dis MELVINA lorsqu’elle fit éruption dans le bureau.  elle aimait bien le faire quant elle me savait seul pour soit disant me surprendre si je faisais des cachoteries. HAMIR est donc rentré dans mon bureau pendant un moment d’inattention de MEL.

Oups désolée messieurs. monsieur DABILA juste vous informer que nous sommes en retard sur le planning de ce matin et qu’il est temps d’y aller .ensuite elle referma la porte derrière elle pour ruminer j’en suis sûr. elle déteste qu’on entre dans mon bureau sans s’être signalé. c’est ma petite maniaque organisatrice à moi. tout doit être noté, cacheté comme elle veut.

HAMIR  s’était levé de fauteuil de mon bureau et prenait le chemin de la sortie

Waouh une belle assistante je comprendre mieux ton envie de travailler autant avec tous ses documents empilés sur ton bureau un bon moyen de toujours la voir. pas besoin de faire beaucoup d’effort tu me laisseras bientôt mon palais.  dit-il avant de sortir.

Je n’ai pas bougé de toute la conversation, j’en avais pas envie. Je sentais plus une certaine tension de la part de mon ami. Qu’est ce qui pouvait bien se passer dans sa tête ? Il avait laissé une boite de cigare avec un mot de bienvenu mais est ce qu’il le pensait vraiment ? Je ne sais plus. Maman m’avait demandé de remarqué chaque chose surtout venant de mes amis après l’annonce de papa mais elle ne voulait pas me dire ce qui se tramait. Elle était devenue bizarre depuis que je lui ai fait part de mon envie de travailler avec père. Je vais devoir mener mes investigations.

Allez debout on y va le dormeur, ton pote a fini de me draguer, on peut y aller. dis-t-elle en allant chercher ma veste 

Tu as donc aimé u ton large sourire. j’étais un peu un peu contrarié en entendant cela mais j’essaie de le cacher 

C’était sympa mais il est assez hautain. idiot va.

Je n’avais pas le temps de répondre qu’elle m’avait déjà tiré dans les escaliers. En voiture c’était juste un débriefing sur ce qu’on devait voir, toujours avec la bonne entente et le sourire jusqu’à ce que tout devienne noir …ECRIS  PAR JOCELINE , TOUS DROITS RÉSERVÉS.

IL EUT FALLU