Chapitre 4 : Londres
Ecrit par Lalie308
Je traverse l'océan,
parce que la vie m'a donné du cran.
----
Michelle
Installée dans l'avion, une boule pèse dans mon ventre et l'excitation possède mes sens. Tout a été rapide et précis donc deux semaines après la signature du contrat, enfin du premier, je prends la route. La séparation avec ma famille n'a pas été si dure puisque nous sommes habitués à nous séparer pour de longues périodes, mais mon père m'a présenté toute une encyclopédie orale sur comment bien passer mon séjour à Londres. Nous nous étions enfin séparés après les étreintes avec Tania, les derniers emmerdements de Luc et les recommandations affectueuses de mon cher papa. Dans l'avion, j'imagine mon séjour à Londres, comment tout s'enchainera vite et comment mes livres verront enfin le jour, noir sur blanc sur du papier. S'il ne s'agit que d'un rêve, je veux rêver toute ma vie mais si c'est la réalité, je veux la vivre pour l'éternité. J'arrive enfin à Londres après plusieurs heures de vol et quelques escales, nous atterrissons dans l'aéroport de Londres Heathrow. Je ne suis pas très fatiguée puisque j'ai un peu dormi durant le vol, mais aussi parce que je suis trop excitée. Après les formalités, je me déplace avec mes grosses valises et sors de l'immense aéroport. À l'accueil, j'aperçois une crinière brun dégradé, des lèvres légèrement fines et charnues avec un arc de cupidon bien défini, un nez retroussé et de beaux yeux en amande, gris pailletés bleus qui ne peuvent qu'appartenir à Liam, mon ami. Il se retourne vers moi, son visage s'illumine et sa mâchoire carrée au menton pointu et discret se contracte légèrement. Je cours et lui saute dans les bras, l'étreignant de toutes mes forces.
— Michelle !
— Oh Liam tu m'as tellement manqué, m'extasié-je tandis que son parfum viril et doux m'emplit les narines.
Liam est un ami d'enfance, il a vécu aux Etats-Unis jusqu'à ses dix-huit ans, nous avons pratiquement vécu notre enfance ensemble, du moins jusqu'à ce que je ne mette les voiles, abandonnant mon meilleur ami de l'époque. Depuis, nous sommes restés en contact, mais avec le temps, nos messages et appels se sont altérés, mais nous avons toujours pensé l'un à l'autre. Liam vit au centre de la ville de Londres dans un appartement des plus luxueux je dois dire, dès que j'ai appris que l'immeuble dans lequel vit Liam est en collaboration avec Homel, j'ai sauté sur l'occasion et j'ai fortuitement trouvé l'appartement voisin au sien. Bravissimo ! J'aime bien tout ce qui est beau et d'après les images, cet appartement qui coute la peau du cul est magnifique. Homel possède des immeubles pour ses auteurs étrangers, mais je n'avais pas très envie d'être dans une sorte d'internat et comme Homel paie le loyer et quelques dépenses aux auteurs, j'ai sauté sur l'occasion. Après notre longue étreinte avec Liam, nous nous séparons et il nettoie la larmichette qui se trouve sous mon œil.
— Tu es devenue une bombe, s'extasie-il en me faisant tourner sur moi-même.
— Tu n'es pas trop moche toi aussi, le taquiné-je en esquissant un sourire taquin.
Liam a toujours été très beau, mais là il ressemble à un vrai dieu. Il a un corps pas très musclé, je l'accorde, mais sa silhouette élancée et son éloquence naturelle pourraient facilement faire perdre la tête. Il était d'ailleurs mon amoureux du primaire, mais à présent il n'y a aucune ambiguïté entre nous. Il roule finalement des yeux, m'aide à prendre mes valises et me conduit jusqu'à sa voiture. Le trajet se fait plutôt en silence au début, je lui raconte un peu tout ce que j'ai en tête et il rit en se concentrant sur la route. Nous sommes toujours dans l'après-midi et le trafic est déjà assez dense. Mon regard reste accroché au moindre détail et je m'extasie en les commentant.
— Regarde comment cette femme marche vite ! Mais regarde comment ce chien est beau, il me rappelle snipper ma chienne. La pauvre, elle est morte si jeune. Liam regarde des glaces, Liam mais regard ces enfants.
— Toujours aussi muette, ironise Liam.
Je souris et le gratifie d'une tape à l'épaule. Quand je suis trop excitée, les paroles affluent. Nous nous arrêtons près d'un restaurant japonais et sortons de la voiture.
— Michelle, tu viens ?
— Vas-y je te rejoins, réponds-je.
Il hausse les épaules et se dirige à l'intérieur pour prendre nos plats à emporter. Mon regard s'accroche sur la vitrine d'une librairie qui porte quelques affiches de Homel, de l'autre côté de la rue et je me détache de la voiture pour essayer d'y voir plus clair. Alors que je plisse les yeux pour voir à distance, j'entends un klaxon et une grosse flaque d'eau m'éclabousse puis le chauffard responsable continue sa route. Je me retrouve donc toute sale et mouillée en plein Londres, génial l'accueil ! Personne ne fait réellement attention à moi, ils me dépassent et ne s'attardent pas trop sur mon aspect, des robots donc. Liam ressort quelques minutes après, je l'attends adosser à la voiture. Il esquisse un sourire moqueur en m'apercevant, des paquets en main.
— Je ne veux pas savoir ce qui s'est passé, affirme-t-il d'une voix secouée par des éclats de rire retenus.
Je roule des yeux et m'installe après lui. En plein chemin, il prend enfin la parole :
— Finalement je veux savoir, m'intime-t-il.
Je savais bien qu'il dirait ça, Liam est assez curieux et c'est peut-être pour ça qu'il est si doué dans ce qu'il fait. Toujours à la recherche de plus, du plus.
— Je me suis fait éclabousser, me plains-je en arborant une moue boudeuse.
Il éclate de rire et répond :
— Tu es bien la première personne que je connaisse et à qui ça arrive ici.
Je ne lui réponds pas et boude dans mon coin.
— Aller, ne boude pas princesse, tu restes toujours aussi belle, tente-t-il de me réconforter.
Un petit sourire se dessine sur mes lèvres et je décide de ne pas laisser un simple incident gâcher cette belle opportunité. De mon plus bel air arrogant, je déclare :
— Que veux-tu ? Une tâche ne rend pas une déesse moins belle.
— Et surtout pas plus modeste, ajoute-t-il et nous éclatons de rire.
Nous arrivons enfin dans l'immeuble, après avoir passé l'imposante porte qui donne un air royal au lieu, ma bouche s'ouvre déjà grandement à la vue du hall. Par tous les saints, je suis dans un palais, non ? Tout est très bien décoré, la tapisserie est impeccable et les meubles semblent à la pointe de la mode du mobilier, du moins si ça existe. Je marche timidement sur le sol carrelé comme si au moindre geste brusque, il se casserait. Après avoir récupéré ma carte-clef à la réception, Liam, le portier et moi embarquons dans un des ascenseurs. Là encore, je ne tiens pas trop, je suis entre Liam et l'homme et je me trémousse. Je fixe l'homme qui affiche un air neutre et le touche de temps à autre de mon épaule puis je fais mine de rien. Il lève les yeux au ciel à un moment et je ne peux m'empêcher de rire. Il ressemble beaucoup à Tony de la série Jessie avec disons quelques années de plus.
— Vous, je vous aime bien, murmuré-je sur un ton conspirateur.
Il se détend enfin et me sourit franchement.
— Je vous aime bien aussi demoiselle.
L'accent des britanniques me fait toujours étrange et sonne tellement royalement à mes oreilles que j'ai l'impression d'être une merde. Luc a un accent parfaitement américain, mais comprend notre langue maternelle, c'est assez fou. Quand il parle français avec son accent américain les gens trouvent ça trop mignon. Mon père a tous les accents, je crois, c'est un supercent. Mais moi, mon accent est un mélange de l'accent américain, du français et même de ma langue maternelle. Le mélange sonne tellement bizarrement, mais ne m'empêche pas de parler.
— C'est Adrian, un des portiers, c'est aussi un bon pote, m'indique Liam.
Liam a beau être riche comme Crésus avec des parents qui travaillent principalement dans l'industrie du cinéma, et lui qui est déjà un important danseur, chorégraphe, il reste les pieds sur terre et c'est un point fort. Nous arrivons enfin à notre étage et les couloirs sont tout au moins aussi beaux que le hall mais moins fréquentés. J'ouvre ma porte et entre, suivie des deux hommes. C'est exactement, sinon encore mieux que sur les images. L'appartement est très grand, l'entrée donne sur un chaleureux salon avec cheminée électrique. La décoration est absolument remarquable et combine la tapisserie turque avec la modernité des meubles, les murs sont sobres et la pièce est bénéficiaire de quelques appareils électroniques. Après le départ du portier, je visite l'appartement en ignorant la présence de Liam. Il y a deux chambres, la plus grande avec une couleur bleue dominante, un grand lit et une grande fenêtre aux persiennes en bois sombre est vraiment à mon gout et la seconde est plus simple. La cuisine est bien équipée, que ce soit au plan de travail en grès et cérame à tous les petits appareils qui se présentent à ma vue. À la fin de ma petite visite, j'installe mes valises et prends une douche pendant que Liam m'attend, toujours aussi patient. Je descends finalement dans un short et un débardeur et m'installe près de lui, sur le sofa. Je ne lui adresse pas la parole et me saisis des plats que je commence à déballer.
— Je t'attends cent ans et toi tu ne te donnes pas la peine de m'attendre, geint-il, l'air outré.
Je le regarde d'un air désolé et fais papillonner mes paupières innocemment.
— Désolé j'ai hyper faim, me défends-je.
Il finit par céder en secouant sa tête et nous mangeons en devisant.
— La séparation n'a pas été trop dure ? me demande-t-il alors que je suis concentrée sur la télévision et ma nourriture.
Je finis de mâcher mes sushis en lui indiquant d'attendre, je finis et prend la parole :
— Non, c'était normal. Tu sais qu'on est de gros durs dans ma famille.
— Oui j'avais oublié. Même à la mort de ton chien, aucun d'entre vous n'a pleuré.
— J'ai pleuré secrètement, confessé-je et il esquisse un sourire.
— Tu as tellement manqué à mes parents, d'ailleurs ils viennent la semaine prochaine.
Mon visage s'illumine. Les parents de Liam sont aussi bons que lui, en même temps des pommes de terre ne donnent pas du pop-corn. N'ayant eu que Liam comme enfant, ils m'ont toujours considérée comme leur fille et pour moi ils sont comme une deuxième famille.
— Génial je vais revoir mes parents 2.0, me réjouis-je.
— Et surtout me piquer mes parents, ajoute-il.
Je dépose mon repas et tourne Liam vers moi, pour qu'il me fasse bien face.
— Je te les ai piqués depuis belle lurette chéri, murmuré-je.
Nous éclatons de rire.
*
— Dis-moi, tu fais quoi ce soir ? demandé-je.
Liam et moi sommes dans son appartement, nous venons juste de jouer sur sa console et nous sommes avachis comme des cochons dans le sofa.
— Je vais dans un bar retrouver des potes. Je profite de mes quelques jours de repos avant les shows.
— Donc nous allons dans un bar, repris-je, mon regard planté sur le plafond.
— Nous ? Tu n'es pas fatiguée ? Tu ne préfères pas te reposer ? Tu ne dois pas aller à Homel demain ?
Je me redresse après toutes ses questions et fronce les sourcils.
— Dis-le tout de suite si tu en as marre de moi. Homel me contactera quand je devrais m'y rendre.
Liam joue avec mes cheveux, son air moqueur permanent marquant son visage.
— Mais non, tu peux venir. Je disais ça parce que je pensais que tu serais fatiguée, m'explique-t-il d'une voix enjouée.
Je lui lance un dernier regard méfiant et il hausse innocemment les épaules, je lui souris.
*
Mon bras est enroulé autour de celui de Liam et nous entrons dans le bar. Certaines personnes lui font des signes de la tête qu'il leur rend. J'ai l'impression qu'on m'épie du regard et j'ai horreur de ça, je me demande s'il y a un truc qui cloche avec moi et qui attire autant l'attention. Nous nous dirigeons vers le bar et nous asseyons.
— Hey Ashley, deux tequilas sunrise s'il te plait, lance Liam à la barmaid.
Je tire doucement sur sa chemise et reprends :
— Non un sex on the beach pour moi, déclaré-je en faisant tout pour paraître sexy.
J'ai toujours rêvé de dire ça, j'ai un sourire niais sur le visage et Liam roule des yeux. La barmaid, une pulpeuse blonde se rapproche de nous quelques minutes après avec un sourire. Elle dépose nos commandes sur le comptoir.
— Tu ne me présentes pas ta nouvelle copine ? demande-t-elle à Liam.
Je bois de travers ma gorgée et manque de m'étouffer. Liam se gratte la nuque, embarrassé et prend la parole :
— À vrai dire, c'est Michelle mon amie, elle est plus comme ma sœur tu vois, balbutie-t-il.
Je dépose mon verre et décide d'entamer la conversation.
— Je viens de me faire sister zonée et rien que pour ça, je mérite un verre gratuit, clamé-je.
Mes compagnons éclatent de rire et Ashley prend la parole en haussant les épaules :
— Elle a raison, c'est dur.
— Je savais que vous vous entendriez bien, déclare fièrement Liam.
— Il est un habitué et il m'a déjà parlé de toi, déclare Ashley.
— C'est parce que je suis une star.
Elle sourit et s'éloigne pour servir d'autres clients.
— Tu as couché avec elle ? demandé-je directement à Liam qui manque de recracher tous ses organes.
— Et en quoi ça te concerne ? me demande-t-il en souriant sournoisement.
— Bah je veux savoir, vos regards vous trahissent assez.
— Eh bien oui, mais c'est tout, me confie-t-il.
Je vois bien qu'il n'a pas trop envie d'en parler donc je me tais et me contente de boire. Quelques minutes après, une bande se rapproche de nous.
— Hey Liam, tu ne nous présentes pas ? déclare l'un d'eux directement.
— Les mecs, je vous présente Michelle, mon ancienne meilleure amie et Michelle voilà mes potes, mes coéquipiers aussi.
Chaque membre se présente ensuite et je fais mine de retenir leurs prénoms. De toutes les manières, j'aurai le temps pour ça après. Au début, la conversation est basée sur moi mais après ils commencent à parler entre eux et j'ai presque l'impression d'être ignorée alors je me lève.
— Je reviens, glissé-je avant de me fondre dans la foule.
Il n'y a aucune table de libre, je soupire, exaspérée. Vers le fond du bar, je trouve toutefois une table où n'est assis qu'un homme. Je ne le distingue pas trop à distance, mais il ne peut pas me dire que ses amis imaginaires sont là, si ? Et puis j'ai envie de faire la folle. Je marche vers lui avec mon verre et m'installe. Il avait initialement le regard braqué sur son téléphone alors lorsque j'apparais, il lève une tête surprise. Mais son expression devient rapidement neutre. Je ne remarque que maintenant ses cheveux blancs aux racines brunes qui lui tombent sur la nuque, ses pupilles vertes entourée d'un iris gris clair qui consumeraient la neige, son teint blanc légèrement bronzé, son visage ovale et ses muscles discrets qui ressortent avec son pull. Apollon et Kâma ont dû fusionner pour donner ce spécimen dont la simple vue me brûle les yeux. Je crois bien que je bave, j'ai tendance à vite avoir des coups de cœur je dois dire. Je lui lance un sourire crispé qu'il ne me rend pas forcément. Génial !
— Vous êtes seul ?
Non Michelle, il est avec des fantômes, me réprimande ma conscience. Il me regarde toujours, mais ne dit rien. Je me tais pendant un moment et sirote mon verre. Le plus déstabilisant est qu'il n'a pas arrêté de me fixer.
— Vous êtes un vampire ? Parce que vous leur ressemblez beaucoup.
Il ressemble à ces créatures mythiques dans les films, surtout aux vampires et c'est assez comment dire, excitant. Reprends-toi Michelle ! Je souffle, exaspérée. Je sais bien qu'il n'a rien demandé, mais je me tape la discute toute seule depuis le début. Je finis par me lever et décide de partir quand son mutisme disparait soudainement :
— William et toi ? me demande-t-il.
Sa voix est assez déconcertante, elle est à la fois douce et sauvage, à la fois tendre et dure. Je souris intérieurement et me rassois. Je veux juste un peu flirter alors je ne vois pas pourquoi je dois lui donner mon vrai prénom. J'invente rapidement :
— Hailey, soufflé-je.
— En recherche de l'amour dans un bar ? continue-t-il en souriant du coin des lèvres.
Je cligne plusieurs fois des yeux, déconcertée par son personnage. Mais je me prends rapidement au jeu.
— Plus du genre à avoir des crush, réponds-je.
— Elle aime donc flirter, conclut-il.
— Et elle oublie en une semaine, ajouté-je.
C'est assez vrai, je m'attache très vite, mais juste après quelques jours, je n'arrive plus à cadrer mon précédent crush. Il se lève soudainement et viens s'installer près de moi, sa proximité et son parfum me font tourner la tête ou peut-être que ce n'est que l'alcool, mais je n'arrive plus à respirer et la pièce tangue. Mon cœur se serre, la pièce continue de tourbillonner autour de moi. Il frôle mes doigts des siens, son regard toujours braqué sur le mien. Le contact de sa peau avec la mienne consume mes sens et une tension irréversible se déchaine dans tout mon corps. Il se penche et m'embrasse. Je suis prise de court, je ne m'y attendais pas. Je peux vraiment paraître pour une fille facile sur le coup, mais je n'arrive pas à résister. Ses lèvres chaudes sur les miennes attisent tous mes sens et les miennes dansants avec les siennes en réclament tellement plus. Il ne me touche pas, il m'embrasse juste, mais chaque partie de mon corps se tend, comme si son toucher s'y était promené. Il se détache ensuite et retourne à sa place. Contrairement à moi, il n'a pas du tout l'air troublé et reporte son attention sur son téléphone. Je suis passablement vexée et me contente de me taire. Une boule s'est formée dans mon ventre et l'alourdit sans pitié. Je me lève après quelques minutes en titubant et rejoins Liam et son groupe. Je lui indique que je veux rentrer, il ne pose pas de question et me conduit à l'appartement. Je me sens mal de gâcher sa soirée ainsi, mais il n'a pas voulu me laisser prendre un taxi. Devant ma porte, il m'arrête :
— Tu es sûre que ça va ? me demande-t-il inquiet.
J'hoche la tête et lui souris.
— Oui, retourne rejoindre tes amis.
— Prend soin de toi, me souffle-t-il en me baisant le front.
Il sait bien que quelque chose cloche, mais n'insiste pas parce qu'il sait que je ne veux pas en parler, j'entre dans l'appartement et après ma douche, je viens m'allonger sur le sofa. Je n'y arrive pas, je n'arrive pas à me sortir cet homme de la tête. Il m'a assez mal traitée, mais c'était aussi ce que je méritais avec mon comportement. Je voulais être seule, mais maintenant je me sens trop seule. Son baiser repasse incessamment et je ne peux m'empêcher d'en vouloir encore. Pourtant, plus jamais je ne le reverrai. Il n'est qu'un petit péché enterré.
Merci de lire, voter et commenter.
Lalie