Chapitre 4: Rebelote sur la dalle
Ecrit par MTB
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Il
y a un souci ?
-
Non.
Tu es simplement magnifique.
-
Ouf,
merci. Tu me fais rougir. Pendant un moment je pensais que j’allais te faire
fuir.
-
Juste
que je me demande si je n’ai pas l’air ridicule à tes côtés.
-
Non,
rassure-toi, tu es élégant.
-
Merci.
Désolé pour les fleurs, je crois que j’ai été maladroit. Si tu permets, nous
pouvons y aller.
Je lui tendis un casque qu’elle mit sur la tête et qui
donnait d’avantage du charme à sa personne puis je démarrai la moto. En
quelques minutes, nous nous sommes retrouvés à FACTORY, une pizzéria située
dans la banlieue nord-ouest de la ville. Le cadre était idyllique et les
serveurs aux petits soins. Elle commanda une pizza quatre saisons alors que
j’optai pour une mexicaine. L’ambiance s’était très vite détendue entre nous et
la crispation a déserté les lieux. On avait l’impression de se connaître depuis
toujours. Nous avions parlé de tout et de rien, de ce qu’elle pense faire comme
carrière plus tard après ses études de droit. Le temps était passé si vite ce
soir-là. Je l’ai redéposée devant la résidence universitaire un peu avant
vingt-trois heures.
Nous nous sommes revus après et nous avons fini par former un
couple.
La sonnerie coupa le temps pour moi de décrocher son appel.
Je la rappelai immédiatement. Elle voulait s’excuser de ne pouvoir passer la
nuit chez moi comme convenu car une de leur tante venait de faire un accident
et elle irait passer du temps avec ses enfants à la maison comme une nounou.
Par contre, elle se proposait de passer en même temps pour profiter un peu de
ce temps qu’elle n’aurait pas ce soir. Ce que je trouvais d’ailleurs génial car
dans un coin de ma tête, je réfléchissais à comment gérer mon rendez-vous de la
dalle. Comme je n’avais encore rien mis à chauffer, je passai une commande
express pour me faire livrer deux pizzas chez moi. Cynthia ne se doutait de
rien puisque j’avais gardé mon air habituel. Au contraire, quand elle partait,
je feignais l’homme triste qui allait se retrouver seul. Puis j’ajoutai :
ce n’est pas grave, je prierai pour qu’elle se rétablisse vite et que nous
rattrapons le moment perdu. Un tendre baiser était venu mettre fin à notre
rencontre puis je la remmenai chez elle.
En revenant à la maison, je pris la peine de m’arrête au
supermarché pour me ravitailler en vin rouge et vin blanc. Je pris aussi
quelques fromages et du jambon. J’eus du mal à manger cette nuit tellement la
nervosité prenait le dessus. Encore plus bizarre, je n’avais pas entendu les
bruits de ma voisine de toute la journée. Mais cela ne tarda pas à venir. Je
pris une bonne douche puis consultai mes mails. Après m’être rassuré que toute
la maison s’était endormie, j’enfilai la même petite culotte que la veille en
prenant soin de porter un t-shirt flottant au vent. J’avalai les escaliers et
le cœur battant, me retrouvai sur la dalle. A ma grande surprise, il n’y avait
personne. Je patientai encore un quart d’heure. Toujours personne. Je me
décidai donc à regagner ma chambre quand en faisant demi-tour, je me retrouvai
nez-à-nez avec Elvire. Il s’en était fallu de peu pour que je pousse un cri de
détresse. Ce qui l’amusa un peu car elle avait un rire qui en disait long. Elle
avait porté encore une chemisette mais de couleur noire cette fois. Et sans
même me saluer, elle se jeta sur moi telle une bête enragée pour me donner un
baiser digne de ce nom. Je voulu la repousser mais l’envie de mon côté aussi
était trop forte. Puis je posai mes mains fermes sur ses fesses pour découvrir
qu’elle n’avait mis aucun dessous. On dirait qu’elle s’y était bien préparée.
Aucune parole ne sortit de nos bouches tellement elles étaient occupées. Quand
elle desserra l’étreinte, c’était pour se baisser rapidement et faire sortir
mon pénis qui me faisait déjà mal à cause de l’état d’excitation extrême dans
lequel il se trouvait. Elle n’eut pas de mal à le faire glisser en elle. Et moi
de mon côté, je ne me fis pas prier pour nous faire prendre notre pied. Je ne
me souvenais plus trop de combien de temps cela avait duré. A la fin, elle
m’avoua n’avoir jamais pris son pied comme c’était le cas cette nuit. Je
pouvais encore observer mon sperme couler le long de ses jambes. Puis sans me
laisser placer un mot, elle disparut comme elle était arrivée.
Je descendis prendre une nouvelle douche en repensant à ce
qui venait de se passer sur la dalle. Sur le coup je n’avais pas réussi à ma
maitriser mais c’était quand même bien. Au moment de m’allonger, je pris le
téléphone pour régler le réveil et remarquai un appel en absence de Cynthia que
je rappelai immédiatement en prétextant que je jouais à la PlayStation. Elle
était rassurée et ajouta :
-
J’espère
que tu n’as pas invité une fille à prendre ma place ce soir hein
-
Ne
t’inquiète pas chérie, tu es la seule.
-
Je
t’aime très fort chéri.
-
Je
t’aime aussi.
Puis elle raccrocha. C’est à ce moment que le remords s’empara de moi. Que venais-je de faire ? Et sans protection en plus. Le risque était énorme. Je ne savais vraiment rien d’elle. Que se passerait-il si elle tombait enceinte ? Autant de questions qui se bousculaient dans ma tête et m’empêchaient de trouver le sommeil. Finalement le sommeil prit possession de mon corps seulement au petit matin. Qu’est-ce que la nouvelle journée me réserverait ?
à Suivre...