Chapitre 45 : camps de prière.

Ecrit par Dele

Ma famille, ma perte.

Chapitre 45 : camps de prière.

Miracle : dis-moi ce qu'elle me reproche.

Moi : Miracle elle ne te reproche rien de bien grave. On va en parler après. Pour le moment allons dîner.

Miracle : sincèrement tu crois que j'ai d’appétit après ce qui s’est passé tout à l'heure ? Dis-moi au-moins de quoi vous aviez parler.

Moi : Miracle quand je te parle écoute-moi. Fais-moi confiance. Je vais tout te raconter mais pas maintenant s'il te plaît. (Lui tendant la main) vient avec moi.

Miracle : (hésitante) tu es sûr que ta mère pourra me supporter à table ? Je ne veux pas être celle qui va la mettre mal à l’aise dans sa propre maison.

Moi : si elle insiste que tu quittes forcément la maison, on ira habiter ailleurs et écourter notre voyage le temps que les choses se tassent. Arrête de parler et vient. Dis-je en la traînant hors de la chambre.

Sincèrement je ne sais comment lui raconter ce que je sais. Comment on annonce une telle chose à quelqu’un ? Même à sa mère que je sais femme forte, je ne sais comment lui dire que sa fille ne pourra jamais être en couple avec un homme. Je ne sais à qui me confier pour me conseiller. La situation me dépasse. Ma mère et ma grand-mère sont les seules personnes à qui je parle de mes problèmes voilà qu'elles sont catégoriques sur le fait que je dois rompre avec Miracle. Mon père ? Même pas en rêve. Il était déjà contre la relation et dès qu’il va apprendre ce que je sais il va supporter sa femme et sa belle-mère.

Nous descendons dans la salle à manger et retrouvons les autres membres de la famille déjà installés. Je retrouve aussi mes deux sœurs. Je suppose qu'elles sont venues me saluer comme à chaque fois que je viens ici.

Alvine : tiens tiens tiens, future Madame HAMZA. On te rencontre enfin. Dit ma sœur en se levant pour faire un câlin à Miracle. Notre benjamine Mireille fait pareille.

Mireille : (s'adressant à Alvine) vous vous êtes déjà rencontré en Afrique non ?

Alvine : oui oui. Nous nous sommes rencontrées à la soirée organisée pour les un an d'existence du nouvelle annexe dans la laquelle elle travaille.

Mireille : je croyais que Monsieur ne chasse pas parmi ses employés.

Moi : quand tu rencontres la bonne on fait d’exception.

Ma mère : hum. Bon à petit à tous. Dit-elle en se concentrant sur son assiette.

Mireille : pourquoi j'ai l’impression qu'il a une certaine froideur dans l'air ?

Personne ne parle. A voir le visage de Alvine je suppose qu'elle est déjà au courant. Seule Mireille n’est pas encore au courant apparemment. La raison pour laquelle Alvine et moi sommes plus proches c’est à cause de sa maturité. J'avoue que par moment elle fait preuve de maturité plus que moi dans certaines situations. Elle est au courant pourtant elle s'est très bien comportée avec Miracle. Papa lui m’étonne puisque je sais qu'il est au courant mais il ne dit rien. A quoi il joue ? C’est le comportement de ma mère qui me déçoit beaucoup et celle de grand-mère.

Moi : (faisant une bise à Miracle qui est hyper tendu) bon a petit chérie.

Elle se contente de me sourire et d'hocher la tête. Je lui prend la main sous la table que je serre pour la réconforter. J'ose imaginer son mal-être. Je suis sûr qu'elle a tout imaginée de son séjour sauf ce qu’elle est entrain de vivre actuellement.

Alvine : Miracle nous a ramenée quoi du Bénin ?

Miracle : j'ai amené de cadeau pour tout le monde. Je vais vous la remettre après le dîner.

Mireille : super ça. J'ai hâte de prendre mon cadeau. Dit-elle en abordant d'autre sujets pour détendre l'atmosphère.

À l’heure du désert, je demande à l'un des domestiques d’aller apporter la valise dans laquelle Miracle a mis les cadeaux de la famille. Alvine et Merveille ouvre elles même la valise et prend leurs cadeaux. Miracle va donner le cadeau de grand-mère en premier. Celle-ci le lui prend gentiment des mains avec sourire. Ma mère prend juste son cadeau sans même un petit merci. Je suis finalement plus mal à l’aise que Miracle même. Mon père aussi prend son cadeau en se comportant comme grand-mère. A quoi joue le vieux ?

Ma mère : Miracle je peux te voir en privé ?

Moi : non maman.

Ma mère : c’est toi Miracle ? (S'adressant à Miracle) tu me suis.

Moi : (arrêtant Miracle qui s’est levée pour la suivre) tu en as déjà assez fait pour aujourd’hui. Nous allons nous couché. Demain vous pouvez discuter.

Mireille : je peux savoir ce qui se passe ?

Alvine : on se calme tous. Maman laisse la se reposer. Demain tu pourras discuter avec elle.

Ma mère : d’accord mais elle ira dormir dans la chambre d'amis pas avec mon fils. Je

Moi : (haussant le ton) MUM ! What are trying to do ? (Qu’est-ce que tu essaies de faire ?)

Miracle : maman je peux savoir ce que vous me reprocher s’il vous plaît ? Je ne comprends pas ce qui se passe.

Maman : Le problème est que tu es l’ange de la mort en personne et je te veux loin de mon fils. Mon unique garçon. Tu peux me faire ça ?

Miracle : moi l’ange de la mort ? Mais maman je ne comprends rien. Je ne veux pas faire du mal à Jamal. Je l'aime sincèrement et jamais je ne ferai quelques chose qui pourrait porter atteinte à sa vie.

Ma mère : si tu l'aimes vraiment oublie-le et prend le prochain vol pour ton pays.

Alvine : maman sa suffit.

Ma mère : non il faut qu’elle sache qu'elle est un danger de mort permanent pour ton frère. Crois-moi je ne permettrai pas que mon fils perde la vie à cause d’une fille maudite.

Moi : maman je t’interdis de

Ma mère : (haussant le ton) tu la fermes. Ferme là Jamal. Je suis encore ta mère et c'est ma maison. Je décide de qui va rester ici ou non.

Moi : c’est compris. Je quitte ta maison avec ma future femme.

Maman : (hurlant presque) quoi ? La femme de ta vie ? Tu n'as pas entendu ce que je t’ai dit cet après-midi ou bien tu as envie de mourir ? Qu’est-ce que tu ne comprends pas dans toute cette histoire bon sang ?

Grand-mère : ça suffit Carmen.  Allons tous au lit. Demain est un autre jour.

Ma mère : et elle va dormir dans le même lit que mon fils ? Ça jamais. Pas de mon vivant.

Grand-mère : si ce de quoi tu as si peur devrait se passer tu ne penses pas qu’ils l’auraient déjà fait ? Rien arrive au hasard Carmen. Laisse cette pauvre fille respirer rien que pour cette nuit. Tu l'ouvres et je te balance cette tasse. Dit-elle à ma mère quand elle a voulu l'interrompre.

Je prend la main de Miracle et l’entraîne hors de la salle à manger.

Miracle : Jamal de quoi parlait ta mère? Comment me côtoyer est un danger de mort pour toi ? De quoi parlait-elle ?

Moi : (à bout) Miracle on peut en parler demain ?

Miracle : (explosant en hurlant presque) NON TU ARRÊTES DE ME BARATINER JAMAL HAMZA. Tu me dis là tout de suite ce que je veux savoir. (Éclatant en sanglot) comment je suis l’ange de la mort ? De quoi parlait-elle ?

Ma mère : (débarquant dans la chambre) eh bien je vais te la dire.

Elle commence à tout raconter à Miracle. J'ai essayé de l’arrêté mais rien ne l'a arrêté. À la fin de son récit Miracle tombe dans les pommes. Elle tombe dans mes bras de justesse si non elle se serait étalé de tout son long sur le carrelage.

Moi : tu es contente ? Satisfaite MAMAN ?
Je prends Miracle dans les bras et sors de la chambre en dévalant l'escalier deux à deux. Depuis la chambre j’appelais déjà Martin pour qu’il sorte la voiture du garage. Il le fait en une fraction de seconde et je monte à l'arrière avec Miracle toujours inconsciente. Je panique à mort. Je l’appelle, lui tapote les joues pour qu'elle revienne à elle sans succès. On se rend à l’hôpital le plus proche et on l’a prend en charge. Alvine et Mireille me rejoint dans la salle d'attente où je fais des vas et viens.

Alvine : assoit-toi Jamal. Elle est dans les mains des docteurs les plus compétents de ce pays. Relaxe.

Moi : me relaxer tu dis ? J’irai dire quoi à sa mère si quelque chose lui arrivait ?

Mireille : rien ne lui arrivera. Soit positif.

Moi : maman m’a déçu sur ce coup-ci.

Alvine : tu es son unique fils Jamal. Elle a raison de s'inquiéter. Elle n'a pas su gérer ses émotions c’est sûr mais comprend la.

Moi : cette fille est celle que j’aime et je ne pourrai pas vivre sans elle.

Mireille : même en sachant que si jamais tu couches avec elle tu vas mourir ?

Moi : oui. Il y a de solution pour tout. Ça ne peut pas être irrévocable comme le dit maman et grand-mère. Il doit y avoir une solution. Dieu ne peux pas lui faire ça après tout ce dont il les a épargnés.

Mireille : mais son histoire fait flipper de grave. Comment son propre oncle peut lui faire ça. Il a détruit sa vie. Et s'il n'y a pas de solution.

Moi : je t’interdis de dire une chose pareille à son égard. S'il faut que je dépense toute ma fortune pour que le sort soit enlevé sur elle je le ferai crois-moi.

Je vois le docteur qui a pris Miracle en charge venir vers nous. Je me précipite à sa rencontre.

Moi : comment est-ce qu’elle va docteur.

Docteur : Monsieur HAMZA l'état de votre amie s'est stabilisé.

Moi : c’est ma compagne et non mon amie.

Docteur : Ah ok. Je ne savais pas.

Moi : je peux aller la voir.

Docteur : oui mais elle est toujours inconsciente. Elle va se réveiller d'ici là et quand ce sera le cas, évitez lui tout type de stresse si non elle va faire une rechute et ça pourra plus affecter son état.

Je le remercie et va rejoindre Miracle dans sa chambre d'hospitalisation. Elle est toute pâle. Ma pauvre petite Chérie. Je n'imagine même pas le choc qu'elle a eu en apprenant la vérité aussi brusquement surtout avec la façon dont ma mère s'y est prise avec elle.

Alvine : Jamal je te conseille d’informer sa mère de son état.

Moi : non. Elle ira mieux au réveil. Je préfère ne rien lui dire d'ici. Je vais devoir écourter mon voyage. Dès qu'elle se réveille on retourne chez elle. Elle a besoin du soutien des siens pour surmonter cette période difficile.

Mireille : tu as raison. J'imagine sa peine. Découvrir du jour au lendemain tout ça vraiment je n'aimerais pas être à sa place.

Alvine : je ne te le fais pas dire.

Moi : merci pour votre soutien les filles.

Mireille : je t'en prie. Tu nous soutiens aussi a chaque fois. Tu n'as jamais faillit à ton rôle d’aînesse alors pourquoi nous n'allons pas te soutenir si tu as besoin de nous dans un moment pareil ?

Alvine : je vais demander à partir. Ton beau frère me demande déjà.

Moi : d'accord. Je vous tiens informé si elle se réveille.

Elles me font des bises à tour de rôle puis prennent congés de moi.

Je reste assis et repense à tout ce que j'ai découvert il y a quelques heures plus tôt. Vers qui me tourner pour la sauver ? J’avoue que ça fait quand même un peu peur mais bizarrement l’idée de la quitter ne m'a pas une fois traversé l'esprit. Je tiens toujours à elle et ce n'est pas prêt de changer. Je sais que quelque part dans ce bas monde il y a quelqu’un qui va nous aider à traversé tout ceci. Ce n'est qu’une mauvaise période. Ça passera.

Mon téléphone sonne et me sort de mes pensées. Surprise ! C'est mon père qui m'appelle et prend les nouvelles de Miracle.

Moi : a quoi tu joues Papa ?

Mon père : à rien. Je n'ai rien contre elle crois-moi. J’ai fouillé dans son passé et je sais qu’elle est une bonne fille. Je ne savais pas que ta mère allait avoir cette révélation sur elle et crois-moi je ne suis pas d’avis avec elle. Je conçois qu'elle a raison de s'inquiéter pour son fils mais je vois combien de fois tu aimes cette fille et je veux t'aider si besoin est fiston. Je veux ton bonheur fils.

Moi : merci père.

Ma grand-mère aussi m'appelle et prend de ses nouvelles avant de dormir. Je reste éveiller toute la nuit à son cheveux. Je demande à Martin de préparer nos affaires pour notre retour.

Ça fait deux mois que je suis rentré sur Cotonou avec Miracle et sincèrement les choses vont de mal en pire entre nous.
Après son réveil à l’hôpital, elle est rentrée dans un mutisme qui nous a beaucoup inquiété. La seule chose qu’elle m'a dite à son réveil est de la ramener chez elle. Ce que j'ai fait sans hésiter. Durant tout le vol elle n’a pas prononcé un seul mot. Quand on est rentré, elle est partie s’enfermer dans sa chambre. J’ai du appelé sa mère en aparté pour tout lui raconté. Elle m'a remercié et m'a demandé de lui donné du temps et qu'elle me tiendra informer de son état.
Une semaine après notre retour, aucun changement. Du matin au couché elle reste assise sans parler à qui que se soit. Même quand tu lui fais la conversation c’est comme si tu parles à un mur. Son mutisme nous inquiétait au point où j’ai engagé un psychologue pour la suivre. Au bout de quelques séances elle a commencée à réagir mais pas de la bonne manière. Elle ne faisait que pleurer. Avec l’accord de sa mère j'ai fait venir deux experts en psychologie pour l'aider à sortir de la terrible dépression dans laquelle elle sombrait.

Quand mon père a appris pour les deux psychologues que j'ai fait venir de los Angeles, il a compris que son état ne s’était pas amélioré. Il m'a contacté et a attiré mon attention sur le fait que ma mère et grand-mère sont capable de trouvé un remède pour Miracle.

Il y a de cela quelques années, le fils d’une bonne amie à ma mère avait eu un grave problème spirituel comme Miracle et après des séances de prières et de jeunes observé pendant des jours par ma mère, elle a eu de révélation sur des plantes qui pourraient le guérir et dès que le Monsieur a utilisé les plantes, il a été délivré.

Quand mon père me l'a rappelé je suis répartis convaincre ma grand-mère de m’aider a avoir un remède pour ma bien aimé. Ma mère a été catégorique, elle ne va pas m’aider au risque que je sois le premier homme qui va franchir le pas avec Miracle. J’avoue que je découvre un autre visage de ma mère que je n’avais jamais connu. Je conçois que je suis son fils unique et qu’elle a le droit de s’inquiéter pour moi mais jusqu’à aller refusé d’observer des jours de jeûnes pour purifier Miracle, ça, ça me dépasse. Je me demande si elle sait que Miracle est aussi la fille de quelqu’un.

Pendant que ma mémé observait des jours de jeûnes pour Miracle, la mère de cette dernière se renseignait sur les prêtes exorcistes ou des églises évangélique qui guérissent dans ce domaine. Elle a fini par trouvé un camp de prière qui pourrait aider sa fille. J’ai donné mon accord et elle est partie il y a une semaine. Elle va rester là-bas pendant trois mois minimum. Depuis notre retour des USA, c’est à la veille de son départ pour le camps de prière qu'on a eu une vraie discussion. Cela nécessite un flash-back.

                  **** flash-back ****

Moi : (rentrant dans sa chambre à sa demande) bonsoir chérie. Dis-je en lui faisant une bise et en prenant place près d'elle.

Miracle : bonsoir, tu as passé une bonne journée ?

Moi : oui et toi ?

Miracle : ça peut aller. Je voudrais te remercier d’avoir été là pour moi durant ces dernières semaines ou je sombrais dans la dépression. Merci pour tous tes efforts et ta présence.

Moi : tu n'as pas à me remercier chérie. C’est mon devoir de te soutenir dans les moments difficile et vise versa. Sache que je serai toujours là pour toi. Je t’aime chérie. On va s'en sortir plus fort et plus unis que jamais.

Miracle : je veux qu'on se sépare Jamal.

Moi : quoi ?

Miracle : ne nous leurrons pas. Ça ne peut pas marcher entre nous. Ta mère a été claire et elle a raison.

Moi : arrête de

Miracle : (m’interrompant) non toi arrête. Tu ne comprends pas ce qui se passe ou quoi ? On ne pourra jamais avoir une vie sexuelle ni d’enfant et…

Moi : ce n’est pas irréversible. On trouvera une solution à ça.

Miracle : je trouverais la solution toute seule avec ma famille à mes côtés. Je veux vraiment qu’on rompt. À partir d’aujourd’hui considère que c'est fini.

Moi : Miracle ne fait pas ça. Ma grand-mère est…

Miracle : il n'y a pas moyen que je revienne sur ma décision. Je ne veux pas avoir la mort de quelqu’un sur la conscience. Savoir que je suis l’ange de la mort comme ta mère m'a surnommée est déjà trop pour moi. Je ne veux pas en rajouter en ayant ta mort sur la conscience. Merci de respecter ma décision.

Moi : toi tu as peut-être renoncé à moi mais sache que moi je ne pourrai jamais t’oublier Miracle. Je refuse de renoncer à nous. Cette décision que tu es entraîn de prendre est sur un coup de tête Miracle.

Miracle : cette décision a été bien réfléchi. J'ai passé ces 7 dernières semaines à y réfléchir. Oubli moi Jamal.

Moi : impossible Miracle. Impossible de tourner la page. Tu demeures et restera mienne. Je te laisse te reposer. Tu as un long voyage à faire demain. Je viendrais te voir une fois que tu serais installer au camp. Je suis de cœur avec toi mon amour.

Miracle : quel mot tu ne comprends pas dans je ne veux plus de cette relation ?

Je me contente de l’embrasser et de sortir de sa chambre.

               **** fin du flash-back ****

Le lendemain de son départ sa mère m'a fait appelle et m'a demandée d’oublier elle et sa famille et qu'elle voudrait que je lui ramène son fils et de couper tout contact avec elles. J’essaie de comprendre la raison d’une telle décision et elle dit ne pas avoir d’explication à me donné. Je l'ai convaincu de laisser Alan finir au-moins la première année, ce qu’elle a acceptée. J’essaie de rencontré Annah mais elle refuse de me parler sous prétexte qu'elle n'a pas le droit d’entrer en contact avec moi. Je ne comprends plus rien. La mère de Miracle est une personne sage et très réfléchi. Je me demande ce qui l’a poussé a prendre une telle décision. Je doute que quelqu’un l'a menacé et cette personne doit être ma mère. Mais si je finis par découvrir que ma mère a vraiment fait cela, je ne crois pas pouvoir lui pardonner un jour.

Elles ont coupées tout contact avec moi. Je n'ai pas le droit d'aller rendre visite à Miracle ni lui parler. Seule sa mère prend mon appel de temps en temps mais elle refuse de me donner des nouvelles exacte sur l’état de sa santé.

Ma grand-mère a fini par avoir de révélation sur une plante qui pourrait purifier Miracle et des séries de cérémonie à faire. J’ai mis ma grand-mère en contact avec la mère de Miracle et par coïncidence, le pasteur qui aide Miracle a eu les mêmes révélations que ma grand-mère alors on est confiant que tout va rentrer dans l’ordre bientôt.

Je comprends Miracle et j’imagine par quoi elle est entrain de passer. Je sais aussi qu'elle a été blessée par le comportement de ma mère et comment elle lui a révélé ce que vous savez déjà. Mais je suis convaincu que la solution n’est pas la rupture. J'ai envoyé des gardes la surveillé de loin. Je préfère avoir un œil sur elle.

J’aurais tellement aimé être présent à ses côtés dans ces moments difficile mais hélas. J’espère qu’on arrivera à surmonter tout ça et qu’elle va changer d'avis en ce qui nous concerne de même que sa mère.

        **** Josiane ENAWAGNON ****

Dieu a voulu me mettre a l’épreuve une fois encore. Mais pour rien au monde cette situation ne va ébranlée ma foi. S'il a permis qu’on découvre cette malédiction avant qu'une mort incertaine vienne m’arrachée ma fille, c'est qu’il peut réécrire l’histoire de ma fille. Oui il le fera et l'a déjà fait d’ailleurs. La mémé de Jamal a eu la même révélation que le pasteur sur le traitement de Miracle. Je lui serais éternellement reconnaissante toute ma vie d’avoir observé 45 jours de jeûnes et de prière en faveur de Miracle malgré son âge avancé.
Quand à la mère de Jamal, le seul appel que j’ai reçu d'elle est des menaces.

                   **** flash-back ****

Une semaine avant le départ de Miracle au camp de prière, j’étais à la cuisine quand Annah m'a apporté mon téléphone qui n’arrêtait pas de sonner.

Moi : Allô.

Mme HAMZA : bonjour Madame BOLADJI. C’est la mère de Jamal HAMZA au téléphone.

Moi : (avec enthousiaste) ah ! Bonsoir Madame HAMZA. Comment allez-vous ?

Mme HAMZA : (froide) je vais aller droit au but. Vous êtes au courant pour le danger que court mon fils en côtoyant votre fille. Bien je voudrais que votre fille se tienne loin de mon garçon et c'est pareille pour vous tous. Coupez tout lien avec lui. De la même manière que tu aimes tes enfants c'est de la même manière que j'aime les miens et je refuse que votre situation coûte la vie à mon unique garçon. Si j'apprends que ta fille continue de voir mon garçon Josiane ENAWAGNON, je serai pire que ta belle famille et ta propre famille. Je ne vais plus revenir la dessus et cette discussion n'a jamais eu lieu. Prompt guérison à ta fille. Dit-elle avant de raccrocher.

Elle ne m'a même pas laissée en placé un mot. Son comportement m'a surpris et m'a remonté mais après avoir pris du recul je l'ai comprise. Elle s’inquiète pour son fils. Je ne l’enveux pas trop. C’est à cause de ses menaces que j'ai demandé à Jamal de prendre ces distances avec nous. Je suis convaincu que ma fille va s'en sortir et elle va fondé sa famille oui ma fille aura un mari et des enfants.

Ça fait trois moi aujourd’hui que ma fille est dans ce camp. J'ai été à ces côtés à chaque moment. Son séjour ici a renforcé sa foie en Dieu et j'en suis comblé. Je suis convaincue que ma fille est délivrée. Je vais rentrer avec ma fille dans trois jours. Action de grâce. Elle va retrouver sa chambre et la chaleur familiale. Ma fille n'a plus que la peau sur les os mais je suis fière de ce combat qu’on a encore gagné contre les ténèbres. Nous sommes la lumière et la lumière et l'obscurité ne peuvent jamais cohabiter. Une nouvelle page s'ouvre pour ma fille. À Dieu la gloire.

#nikê #chro

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Agréable soirée à tous ????????????????????

Ma famille, ma perte...