CHAPITRE 48: FRATERNITÉ.

Ecrit par L'UNIVERS DE JOLA

CHAPITRE 48 : FRATERNITÉ

(Jusqu'à j'ai même dormi et me suis réveillée avant que ça ne passe)


**LESLIE OYAME**

J’étais endormie, je me lève en sursaut et cours à la douche en mettant une main devant ma bouche pour empêcher que je ne vomisse au sol. Je vais dans le toilette des visiteurs et je rends jusqu’à mes tripes à l’intérieur.


Les enfants : (Devant la porte) Maman, tu vas bien ?


Je ne réponds pas et je continue de vomir. Seigneur, c’est quelle sorcellerie ça ? Quand je dormais tout à l’heure j’ai rêvé que les enfants de Mbazogho étaient à mon portail, à force de parler avec eux, je me suis même évanouie dans mon rêve. Voilà je me réveille et je vomis, ce n’est pas leur vampire comme ça qui essaie de m’atteindre ? Oh mais ils ont menti, si moi Oyame, ils pensent que leur petite sorcellerie là va m’atteindre c’est qu’ils ne me connaissent pas, je verrai mon homonyme, ils ne m’atteindront pas. Ils ont même fait comment pour avoir accès à mon rêve ? En tout cas, je les attends ici, ils n’ont qu’à revenir encore si ce sont des gens. Si je ne les tue pas mes propres mains même dans mes rêves c’est que ce n’est pas moi. 

J’ai rendu pendant un bon moment avant de me relever et tirer la chasse d’eau. J’ai lavé mes mains et rincé ma bouche avant de sortir du toilette. Les enfants me regardaient visiblement inquiets.


Lucrèce : Maman, tu vas bien ?

Les garçons : Tu es malade maman ?

Moi : Non, je vais bien. J’ai juste besoin de me reposer. Lulu pardon, sers moi un verre de jus là-bas tu m’apportes ça. Ma bouche est amère.

Lucrèce : D’accord. Tu pars dans la chambre ?

Moi : Oui. 

Lucrèce : Il y a les gens dehors qui t’attendent.

Moi : Quels gens ?

Amour : Ceux qui t’ont emmené à la maison quand tu as failli tomber devant le portail.

Moi : Hein ?

Lucrèce : Tu t’es évanouie devant le portail, c’est le collègue de papa qui t’a soulevé.

Moi : Le collègue de votre père ?

Eux : Oui.

Aimé : Loyd Mbazogho, celui qu’on avait vu en Mbolo l’autre jour et puis on avait dit qu’il te ressemblait.

Moi : (Dans ma tête) Seigneur ! Ce n’était donc pas un rêve ?(À haute voix) Et vous dîtes qu’ils sont où ?

Eux : À la terrasse.


Je les dépasse et me dirige d’un pas pressé vers la terrasse pour voir et effectivement, ces deux imbéciles sont bel et bien assis autour de ma table en plastique qui y est et boivent le jus que je paie avec mon argent dans des verres que j’ai souffert pour acheter. Je n’ai pas dit que les enfants là sont des sorciers ? Dès qu’ils me voient tous deux, ils se lèvent. 


Moi : (Tentant de me maîtriser parce que mes enfants sont derrière moi) Sortez tout de suite de ma maison.

Lauria : (S’agenouillant devant moi) Ya Leslie stp.

Moi : (Visage fermé)Lauria, lève toi rapidement de là et sors d’ici, ne m’oblige pas à te violenter. Ne pensez pas que parce que vous avez les gros corps que je ne peux plus vous frapper et vous faire très mal, donc dégagez rapidement d’ici.


Loyd aussi s’est agenouillé. Ils s’amusent avec moi ?


Moi : Lucrèce ?

Lucrèce : Maman ?

Moi : Prends moi tes petits frères et vous allez m’attendre dans ma chambre, personne ne sort et tu mets la musique à fond.

Lucrèce : D’accord . 


Mon homme a dit que je dois éviter d’être grossière et violente devant ses enfants donc mieux je les enlève de là, comme les enfants Mbazogho veulent me tester, ils seront aujourd’hui que malgré leurs gros corps, c’est moi qui suis née avant eux et je les ai soulevés tous les deux. Lucrèce s’est exécutée. Lorsque j’ai entendu le bruit de la musique provenir de ma chambre, j’ai donné une violente gifle à Lauria qui se tenait devant moi et mis un coup de pied à ce cognombre de Loyd là dans ses parties. Pendant qu’il se tordait de douleur au sol, j’ai attrapé sa sœur par la robe avant de la traîner au sol jusqu’à mon portail où je l’ai jetée dehors avec rage, je suis revenue sur mes pas et j’ai shooté son frère violemment dans les côtes. 


Moi : Imbécile. Sors d’ici rapidement si tu ne veux pas que je finisse avec toi. Lève toi et tu sors. 


Il s’est levé avec difficulté et je l’ai poussé jusqu’à la sortie où était sa sœur. 


Moi : (En colère) Si vous blaguez avec moi, revenez encore ici, espèce de chiens. Ya Leslie, ya Leslie, vous me connaissez ? Revenez et je vais vous tuer, Imbéciles. 


J’ai fini par claquer le portail sur eux. J’étais tellement énervée que j’avais l’impression d’être en transe. Quand je me suis retournée, les voisins étaient à leur terrasse et me regardaient avec de grands yeux. Je ne les ai pas calculés et je suis rentrée dans ma maison en claquant toutes les portes. Je suis rentrée dans ma chambre et j’ai aussi claqué cette porte avant d’aller m’enfermer dans ma salle de bain en la claquant aussi. Les enfants me regardaient confus. J’ai retiré les vêtements sur moi avec tellement de violence qu’ils se sont tous déchirés. J’ai allumé de l’eau sur moi et je me suis assise par terre avant d’éclater en sanglots. 


Moi : (Pleurant) Tu as bien fait Leslie, ils méritaient ces coups. Ne culpabilise pas, tu n’as plus rien à voir avec eux, ils ne font plus partie de ta vie, oublie les. Ce ne sont pas tes parents, ils ne sont rien pour toi, tu comprends ? Ils ne sont rien pour toi. 


J’ai fait mon monologue durant plusieurs minutes avant de me calmer. J’ai pris ma douche, me suis essuyée avant de sortir prendre des vêtements et m’habiller dans la douche étant donné que les enfants étaient toujours dans ma chambre. Je suis ressortie plus tard et je voulais sortir de la chambre mais Lucrèce m’a retenue par la main, je me suis arrêtée pour la regarder. Elle m’a fait un câlin avant de m’entraîner lentement vers le lit sur lequel elle m’a fait asseoir et m’a poussée pour que je m’allonge. Elle a fait remonter mes pieds avant de se coucher en posant sa tête sur ma poitrine. Ses frères se sont joints à nous et nous sommes restés comme ça sans que personne ne dise quoi que ce soit. Du moment où elle m’a retenue jusqu’à ce que je finisse par m’assoupir avec eux couchés sur moi, elle n'a pas prononcé une seule parole mais ces actions m’ont fait un bien fou. Quand je me suis réveillée quelques heures plus tard, j’étais beaucoup plus légère et reposée. Plus aucune trace de colère en moi. 

Je me suis levée du lit et les enfants n’étaient plus là. Je suis allée au salon les retrouver devant la télévision.


Moi : Bonsoir.

Eux : Bonsoir maman.

Les jumeaux : Tu t’es reposée ? Ya Lucrèce a dit qu’on te laisse dormir parce que tu étais fatiguée.

Moi : Oui, ya Lucrèce avais raison, j’avais besoin de me reposer. Là maintenant je vais bien. 

Aimé : On te donne toujours le jus ? Ya Lucrèce a servi ça c’est au frigo.

Moi : Oui donnez. Avec la paille.


Ils se sont levés tous les deux et sont partis à la cuisine.


Lucrèce : (Me faisant de la place sur le canapé à côté d’elle) Viens t’allonger maman.


Je ne me suis pas faite prier et je suis allée m’allonger en posant ma tête sur ses cuisses. Elle s’est mise à me caresser les cheveux.


Moi : Lucrèce ?

Lucrèce : Hun ?

Moi : Merci mon bébé.

Lucrèce : De rien maman.


Les garçons ont apporté le jus et la paille. J’ai bu en regardant des dessins animés avec eux. Aujourd’hui c’est vendredi, il n’y a ni boulot, ni école demain donc on va se détendre un peu en famille. Je regarde les dessins qui passent, d’abord c’était un chat qui se battait avec des cafards, puis des lapins blancs qui ne parlaient pas avant d’enchaîner avec des voitures qui sauvent des gens. C’est moi ou bien les dessins d’aujourd’hui remplacent les humains par des objets ou des animaux ? Où sont passés les hommes qui étaient dans les dessins que nous suivions autrefois ? J’ai attendu et ils ont effectivement mis un dessin où il y avait des humains mais c’était essentiellement un dessin où les hommes se battaient entre eux pour gouverner et éliminer les autres. J’ai tout de suite compris ce que Mfoula me disait sur les programmes télévisés. Nous avions eu deux ou trois conversation à ce sujet car il disait qu’il n'aimait pas que les enfants soient trop exposés aux programmes télévisés. Moi je lui disais que c’était pour se divertir et lui disait que ça ne divertissait pas mais abrutissait. J’avais essayé de contester son point de vue et pour couper court il m’avait dit de prendre un temps devant la télévision en train de regarder les programmes même des enfants puis j’essaie de faire une analyse objective de ce qu’ils emmagasinent comme information. S’il avait été là ce soir il aurait zappé ce genre de programme et je l’aurais bien compris. 


Moi : Qui a envie de jouer au Ludo ?

Eux : (En chœur) Moi. 

Moi : (Me redressant) Aimé va chercher le Ludo. Lulu éteint la télévision. 


Nous avons joué au Ludo tous les quatre dans les rires et la bonne humeur. Nous avons ensuite mangé, chacun a raconté sa journée et à l’heure du coucher, ils sont allés se brosser, se laver et dormir. Une fois toute seule dans ma chambre, j’ai appelé mon homme pour savoir s’il était déjà rentré.


«Arsène : Je suis en train de partir de chez mes parents. »

  «Moi : Ça s’est bien passé ? Tu as pu convaincre maman ? »

 « Arsène : Ce n’était pas facile mais papa et moi avons pu la raisonner. Comme je m’en doutais, elle avait l’intention  de les punir à grande échelle, c’est-à-dire même leurs familles respectives. Mais comme je l’ai dit, on a su la raisonner »

 «Moi : Dieu merci. Et donc là tu vas chez toi où tu viens ici ? »

 «Arsène : Ni l’un, ni l’autre. Je suis en train de me rendre chez Abessolo. »

 «Moi : Il y a un souci ? »

 «Arsène : C’est ce que je vais aller découvrir. Depuis que cette année a commencé, je ne l’ai pas encore vu de face, il répond rarement au téléphone et même dans le groupe, il intervient quasiment pas. Paul m’a dit qu’ils se sont vus le 1er mais depuis rien. Il ne répond pas à ses appels et ne reste quasiment pas chez lui les fois où il y était. J’ai vu un de ses collègues aujourd’hui qui m’a dit qu’il avait pris une permission de trois semaines. Il prend des vacances sans rien dire à quelqu’un, ce n’est pas normal. Ça ne lui ressemble pas et cela m’inquiète. Du coup j’essaie d’aller chez lui, s’il n’y est pas, je vais tourner un peu partout cette nuit pour mettre la main sur lui. »

 « Moi : Je vois. Je vois que tu aimes vraiment ton frère. »

«Arsène : (Souriant) Tu sais que pour moi, la famille c’est sacré. »

 « Moi : Je sais. Fais moi un message si tu le trouves même si je suis déjà endormie, je verrai ton message à mon réveil. »

« Arsène : D’accord. »

«Moi : Demain, je viendrai avec les enfants pour passer le week-end chez toi. »

 «Arsène : D’accord bébé. »

 «Moi : Bon, je vais te laisser. Sois prudent au volant et quand tu trouveras ton frère essaie de passer du temps avec lui, peut-être aussi que tu lui manques. »

 « Arsène : Ce n’est pas faux, je vais directement le ramener à la maison comme ça nous passerons tous ce temps avec lui. » 

« Moi : D’accord. Bon bonne nuit d’avance, je t’aime mon dieu. »

 « Arsène : Me too ma déesse. Bisous. »

Clic !.


J’ai posé mon téléphone et je suis allée me brosser avant de me mettre au lit. Je n’ai pas pu m’empêcher de penser à ces deux imbéciles et m’inquiéter du fait que je leur avais peut-être fait mal aujourd’hui. J’ai essayé de me dire qu’ils avaient bien eu mais au fond de moi, j’espérais qu’ils n’aient rien de grave. Ça m’énervait de ressentir ça pour eux mais c’était plus fort que moi, j’espère qu’ils ne vont pas tomber malade…


**ARSÈNE MFOULA**

Je viens d’arriver chez Abessolo, je gardien m’a fait rentrer après m’avoir confirmé qu’il était bien chez lui et n’était pas sorti de la journée. Ce genre de choses ne ressemble pas à Alvine, il a d’ailleurs horreur de rester chez lui si ce n’est pour dormir comme il le dit si bien. Alors vivre en reclus ?  Ce n’est pas Abessolo ça, il y a forcément un souci et je le saurai aujourd’hui. J’ai la clé de sa maison comme il a les miennes, nous avons aussi pour Paul même si depuis qu’il s’est marié, nous ne les avons plus utilisées mais toujours est il que nous avons accès à nos maisons en cas de. Je rentre donc et mets la lumière, ce sont les bouteilles d’alcool qui m’accueillent partout car elles sont vides et pêle-mêle au sol et sur les coussins.


Moi : Il a fait une fête ici ou quoi ?


Je vais à l’étage dans sa chambre et après avoir mis la lumière, je vois le bon monsieur allongé à même le sol en calcif et ici aussi plusieurs bouteilles vides au sol et sur le lit.


Moi : Mais il a quel souci pour boire comme ça ? 


Je me rappelle moi-même la dernière fois que je m’étais retrouvé dans cet état et c’était à mon retour du Sénégal après le choc que j’avais eu avec Mariam, c’était dû à une peine de cœur. À ma connaissance, Al n’a pas de petite amie, encore moins une fille qu’il aime plus ou moins sérieusement qui puisse le mettre dans cet état, il n’a pas de problème au boulot et sa famille va bien du moins à ma connaissance, alors c’est quoi le souci ? Je décide de le bousculer pour le réveiller.


Moi : Al ? Al ? (Hurlant) Al ?

Alvine : (Levant la tête confus) Hun ?

Moi : Réveille toi. 

Alvine : C’est qui ?

Moi : Mfoula ?

Alvine : Tu me veux quoi Mfoula ? Laisse moi tranquille.


Je n’ai pas cherché à discuter avec lui, je l’ai attrapé par les pieds et me suis mis à le tirer en direction de la douche.


Alvine : Merde Mfoula, qu’est-ce que tu fais ? Lâche moi. 


Je l’ai tiré jusqu’à la douche sous le jet d’eau et avant qu’il ne comprenne ce qui lui arrive, j’ai allumé de l’eau bien froide sur lui. Il m’a traité de tous les noms d’oiseaux mais ce n’était pas mon problème.


Moi : Tu as 15 minutes pour te laver et te brosser. 


Je suis sorti de là et je suis retourné dans sa chambre pour son dressing où j’ai tiré quelques vêtements à lui que j’ai mis dans un sac. J’ai pris des sous-vêtements, parfums, chaussures et quelques bijoux avant de ressortir et poser ça devant la porte. Je suis descendu et me suis rendu dans sa cuisine pour prendre un sachet poubelle avec lequel je suis remonté pour aller ramasser les bouteilles vides qui sont dans sa chambre. Ce connard est sorti 30 minutes plus tard avec une serviette avec laquelle il s’essuyait la tête, il était tout nu. Je le regarde et j’arrête mes yeux sur son membre, le salopard est bien fourni hein, il m’aurait certainement complexé si pour moi-même ce n’était pas aussi quelque chose.


Alvine : Tu veux toucher ?

Moi : Quel con ! Je ressemble aux filles que tu couches ?

Alvine : Donc arrête de regarder Thor de la sorte si tu ne veux pas le toucher.

Moi : (Pouffant de rire) Et il a même gardé ce surnom ridicule.

Alvine : C’est le boss qui est mieux ?


On s’est regardé avant d’éclater de rire tous les deux. 


Moi : Va t’habiller , on s’en va.

Alvine : Où ?

Moi : Chez moi. 

Alvine : Je n’ai pas envie de sortir.

Moi : Je ne me rappelle pas t’avoir demandé ton avis. (Me dirigeant avec le sachet poubelle et son sac dehors) J’ai déjà pris tes affaires, ne m’oblige pas à remonter ici. 


Je suis sorti et je suis allé ramasser ce qui était en bas. Il m’a rejoint déjà vêtu, nous avons ramassé les bouteilles et rangé sa maison ensemble avant de partir chez moi. Il était quasiment 2h du matin quand nous sommes arrivés à la maison. Je lui ai remis son sac et il est monté dans la chambre qu’il occupe souvent quand il dort ici. Je suis allé dans la mienne, j’ai fait un message à mon bébé avant d’aller prendre une douche et me brosser. Quand j’ai fini, j’ai enfilé un bas pyjama et un débardeur puis je suis allé le trouver dans sa chambre, il était déjà allongé sur le lit et regardait le plafond.


Moi : (M’allongeant à côté de lui) Tu sais que tu peux me parler si tu veux n’est-ce pas ?

Alvine : (Après un moment) Je sais. 

Moi : Ok. Mais stp, arrête de boire. Je te connais fêtard pas alcoolique donc quelque soit ce qui te tracasse, essaie de prendre le dessus.

Alvine : Ok.

Moi : Tu vas rester ici avec moi le temps qu’il faudra et n’essaie pas de me dire que tu as le boulot, je sais que tu as pris trois semaines et toute la semaine à venir tu seras posé donc tu restes ici. 

Alvine : J’ai le choix ?

Moi : Non. 

Alvine : Hum.

Moi : Par contre, demain Leslie et les enfants seront là pour le week-end. Je sais que tu ne l’apprécie pas à cause de ce qui s’est passé avant mais stp, j’aimerais que tu essaies d’oublier ça et lui accorder un peu de chance pour la connaître et voir qui elle est réellement, tu sais que tu es mon frère et ton avis compte énormément pour moi, ça me fait mal de penser que deux personnes qui me sont chers sont mal à l’aise l’une à côté de l’autre.

Alvine : Je vois. 

Moi : Tu veux bien lui laisser une chance ?

Alvine : Je ferai un effort. 

Moi : Merci. Et en ce qui concerne mes enfants, il est temps que tu assumes ton rôle d’oncle. D’ailleurs , je ne m’inquiète pas parce que je sais qu’ils vont te fatiguer ici. 

Alvine : (Souriant) Les enfants aiment les tontons car ils sont plus cools que les papas, et de nous trois, je suis le plus cool.

Moi : (Souriant)C’est ce que nous allons voir. 


Nous avons ri un moment avant que le silence ne s’impose.


Moi : (Posant ma main sur ma poitrine) Frère de cœur…

Alvine : (Après un moment, faisant de même) Et frère de sang.

Moi : Dans les bons

Alvine : Comme dans les mauvais moments.

Moi : On s’engueule 

Alvine : Et on se réconcilie

Moi : Parce que la fraternité passe 

Alvine : Toujours et avant tout le monde.


On s’est tapé deux fois dans les mains avant de ramener nos poings fermés vers nos poitrines et frapper deux fois sur nos cœurs.


Moi : Je t’aime bro.

Alvine : Moi aussi. 

Nous : (En chœur) On t’aime aussi Ebouma.


Nous avons éclaté de rire tous les deux.


Moi : Je dors ici aujourd’hui.

Alvine : Après c’est pour me boucher les oreilles avec tes ronflements.

Moi : Bouge, qui ronfle ?

Alvine : Toi. 

Moi : Tu es malade. C’est toi le groupe électrogène, tu avais fait fuir les animaux en forêt.


Nous éclatons tous les deux de rire au souvenir de cette histoire. Nous nous sommes racontés plein d’histoires que nous avons vécu ensemble avant de nous endormir autour de 5h du matin


SECONDE CHANCE