Chapitre 5

Ecrit par Sandy's Aby's

Steve ASSEKO.

Cinq jours sont passés, nous sommes le samedi après-midi après les cours, nous sommes rentré nous changer mais nous devons ressortir dans peu.

J’ai invité Bonie et Jonathan à assister à la réunion de l'église comme promis.  

La prière a débuté il y a déjà quinze minutes et L'église est pleine aujourd'hui des jeunes gens. 

Bonie et Jonathan se sont installés dans l'assemblée.

 Pour ma part, j'ai rejoint les musiciens sur l'estrade. 

 Je mets les genoux au sol et je me mets à prier selon les sujets donnés. 

Nous sommes encore dans les temsp de prières.

Quelques minutes plus tard, le chantre principal s'avance au milieu de l'estrade, me fait signe de jouer après avoir poser une feuille avec le repertoire des chants et les notes données pendant la répétition.

Alban, le responsable des musiciens est à la batterie car le batteur est en chemin.

Il a eu une interrogation de dernière minutes. 

 Le temps pour lui d'arriver, je suis obligé de le remplacer Alban au piano principal et le second piano reste vide pour le moment. 

Au moment de la prédication, le prédicateur nous enseigne comment se dépouiller des mauvaises œuvres : les œuvres de la chair.  

Il nous dit que le secret c’est De faire grandir notre esprit pour que celui-ci domine sur la chair... 

Cela a été bénéfique pour moi et j'ai appris que pour que notre Esprit domine sur la chair il faut en premier lieu le nourrir de la parole de Dieu , et ceci , en méditant chaque jour. 

C'est en méditant et gradant la parole de Dieu dans nos coeur qu'on poura résister au diable et aux épreuves

À la fin de la réunion Alban réuni tous les musiciens pour une information. 

Alban (levant ses mains) : Bonsoir à tous . 

Nous, en chœur : Bonsoir respo.

(abréviation de responsable) 

Alban (joignant ses mains) : juste vous encourager à assister aux réunions, même si vous n'intervenez pas encore ou déjà,

 Pour éviter ce qui s'est passé cet après-midi.  

Si Steve n'était pas là aujourd'hui on devait jouer sans piano car j’ai dû me convertir en batteur.  

Donc assistez aux répetitions pour connaitre au moins les chants.

Je vous en prie faites un effort   pas pour moi, mais pour le Seigneur.  

 Nous les musiciens, sommes souvent mal vu dans les églises. Soignons notre image.

Venez avec vos bibles, vos cahiers, adorer en même temps avec le peuple, ne soyez pas spectateur.

Arrêtons de venir chauffer les bangs de l'église. 

J'espère que c'est clair.

Quelqu'un veut dire quelque chose ?

Andy (levant la main) : Désolé respo pour le retard. 

Alban (agitant ma main) : T’inquiète, tu n'as pas fait exprès.  

Pour ceux qui vont jouer demain, réviser bien, on se retrouve demain avant la prière.

 Bonne soirée et surtout rentrez directement à la maison. 

Pendant que tout le monde se déplace pour rentrer, Je fais signe à Jonathan et Bonie d’approcher.

La manche de mon sac à dos sur une épaule Et l'autre dans le vide. 

Alban, à part être mon Responsable est aussi mon ami. 

Moi (me rapprochant) : Alban ! 

Alban (souriant) : oui Man ! 

Moi (désignant de la main, Bonie et Jonathan qui s'approchaient) : voici mon petit frère et la benjamine aussi.  

Lui c’est Jonathan, elle c’est Arisa Bonie, tout deux des ASSEKO. 

[ à Bonie et Jonathan] 

Et lui c’est Alban mon responsable et ami. 

Bonie (souriante) : enchanté Alban. 

Jonathan (se contentant s'incliner la tête ) : Enchanté le grand !  

Alban : Enchanté la famille Asseko.

[Se tournant vers moi]

 C’est cool de les emmener de temps en temps s'ils n'ont pas déjà un endroit où se réunir ils peuvent se joindre à nous. 

Moi (souriant) : Oui t’inquiète ils viendront. 

Bonie ( l'air sérieuse) : Yaya c’est pas gratuit hein ! Moi on me paie pour me faire venir au culte hein ! 

Alban (amusé) : Ah ah ah ! Elle est marrante ta petite. 

Jonathan (le regard en biais) : comme toujours. 

On papote encore pendant un moment quand la voix d'une fille se fait entendre derrière nous. 

Medelva (avec un gros sourire) : Bonsoir à vous !! 

Barbara (se tenant derrière Alban) : Bonsoir la famille.

Off 

La fille de la dernière fois.

Tous (excepté Bonie) : Bonsoir. 

Barbara (tenant Alban par le bras et l'entrainant avec elle) : excusez-moi je vous l’emprunte d'urgence.

Bonie (le regard interrogateur, s’adressant à Medelva) : Besoin d'un service ? Fit-elle sans voiler son mécontentement.

Medelva (surprise par l'accueil) : Euh non ! J'attends ma copine 

[changeant automatiquement de sujet] 

Au fait Steve, puis je avoir ton numéro de téléphone s'il te plait. Demanda-t-elle ignorant le regard obstiné de Bonie. 

Bonie (le regard allant de Jonathan à moi avant de le poser sur Medelva) : Pardon ?? 


Off

Je sens une tension dans l'air et j’ai vraiment envie de couper court.Pas de scène à l'église, please Bonie ne recommence pas.

Ne me fait pas les chose de la honte songeais-je.

 Connaissant Bonie elle peut sortir ses griffes à n'importe quelle moment. 

Avec elle il faut s'attendre à tout, Jonathan sais de quoi je parle.

 Elle est très jalouse de nature surtout avec ses frères que nous sommes.

Elle a déjà fait fuir plusieurs filles avec son caractère divergent. 

Moi (interrompant la discussion) : Bonie s'il te plait ![Me tournant ensuite vers Medelva qui était sur le point de répliquer] 

Euh ! Medelva vient [L'éloignant un peu de Bonie] 

Dit-moi pourquoi tu veux mon numéro ?  

Medelva (sans prêter attention) : C'est qui cette fille ? 

[Après un moment de réflexion] 

bref, tu n'es même pas obligé de répondre.. 

Au même moment la copine de Medelva ,Barbara, revient vers nous. 

Barbara (posant sa main sur celle de sa copine) : Ma co on y va ? 

Off

Je ne sais vraiment pas comment réagir, à ce qui est en train de se passer.

 Je réfléchi encore quand Medelva me ramène à la réalité. 

Medelva (s’adressant à moi) : Laisse tomber Steve ! 

Off 

Hein ?? 

Ah oui ! Elle m'a demandé mon numéro !!

Moi (réalisant ma bêtise) : mais...  

 Déja, elle se retourne en lançant un regard furtif par dessus l'épaule à Bonie qui n'en avait cure. 

Moi (me rapprochant de Bonie, le visage fermé) : Tu me fais quoi là ?  

Bonie (baissant les yeux) : Rien du tout yaya. 

C’est qui cette "cartouche" (fille de mauvaise réputation, dangereuse selon Bonie.) ?  

Moi (reprenant mon air serein en secouant la tête dépassé par les événements) : Ce n'est pas une cartouche c’est quelqu'une qui essaie de se rapprocher de moi. 

Bonie (curieuse) : Et pourquoi ? 

Jonathan (L'interrompant) : Mais c’est quoi ces questions ? Fit-il en perdant patience.

Tu ne vas quand même pas faire ça à chaque fois qu'une fille s'approche de nous ? 

[S'adressant à moi] 

Yaya j’ai perdu une bonne petite à cause d'elle, sa jalousie incestueuse là !  

Moi (amusé par ce que Jonathan disait) : Ah ah ah ! 

Bonie s'il te plait je préfère te dire que cette fille ne m'intéresse pas c’est juste une sœur en Christ donc baisse la garde. 

Bonie (grimaçant) : Elles commencent toutes par être des sœurs en Christ. 

Hum on connaît tous cela.  

Moi (voulant couper court) : Pardon rentrons à la maison je n'ai pas envie de pêcher.

Les oeuvres de la chair comme ça !


                                     ***


 Medelva MOUKAGNI KOUMBA

Barbara me prend par le bras et m'entraîne loin pour pas que je riposte . 

Je crois qu'elle a suvit de loin ce qui se passait.

Je ne sais pas qui est cette fille mais je ne la supporte pas du tout.  

Et qu’a- t-elle à ouvrir son clapet pour des choses qu'elle ne maîtrise même pas. 

 Je réfléchis encore quand Barbara me rappelle qu'elle est toujours là. 

Barbara (me tapotant l'épaule) : Eh mède !!! 

Moi (respirant bruyamment) : Désolé Barbie, la go a réussi à m'énerver j'ai failli l'arracher les yeux. 

Barbara (amusée) : Justement, j’ai profité à demander à Alban qui c'était car c'est la première fois que je la vois à l'église. 

Moi (intéressé ) : et ??? 

Barbara (le sourire aux lèvres) : Ah ah ! Tu veux maintenant savoir ? 

C'est pas tu resistais quand je suis venu te tirer.

Tu veux vraiment savoir ?

Moi (perdant patience) : Barbie tu sais que je n'aime pas ça.  Dis-je furieuse.

Soit tu me dis, soit tu te tais une bonne fois, C'est préférable. Ne me blague pas pardon.

Barbara (prenant un air sérieux) : Oh ok pardon ! Encore toi-même ! Quand je dis que tu es pareil que ton père tu dis non lol.

[voyant que ça ne m'amuse pas] 

Ok, cette fille s'appelle Arisa Bonie ASSEKO et c’est sa petite sœur.  

Moi (soulagée ) : Ah ok ! mais ces allures ne me plaisent pas du tout. 

 Et si elle veut la guerre eh bien, elle l'aura. 

Barbara (fronçant les sourcils) : Mède ce n'est qu'une gamine. 

Moi (la toisant) : Ouais c'est Ça !!!

Barbara (éclatant de rire) : Ah ah ah ! Mède tu es dangereuse. 

Moi (crachant au sol) : C’est toi qui dort Barbie !! 

Barbara se plie de rire j'en profite pour héler un taxi, alors que nous sommes près de la route.

 Après avoir donné la destination il acquiesce on s'embarque.

À l'intérieur, il y a déjà un vieux monsieur à la cabine près du chauffeur la quarantaine révolue je dirai. Chauve en plus.

Le vieux (se retournant de bonne humeur) : Les jolies demoiselles, comment Ça va ?  

Barbara (souriante) : Ça va papa !

Le vieux (se retournant) : Vous êtes belles hein ! Surtout celle qui ne répond pas ! 

Je baisse la vitre pour laisser entrer l'air et je regarde le paysage comme si de rien n'était, l'ignorant majestueusement. 

Je sens le regard de Barbara sur ma nuque je n'y prête la moindre attention. Pour moi quoi, c'est lui qui paie mon taxi.

Le vieux (avec insistance) : Ah ça, tu es nerveuse hein !! 

On dirait Chucky. 

Il s'esclafa bruyamment.

Barbara éclate de rire, le chauffeur, lui, sourit juste.

Moi (le fixant) : Monsieur j'ai une calvitie avancée, bonsoir.

 Avec tout le respect des années soixante que je vous dois, pardon je vous en prie,

 libérez-moi la ligne et le périmètre.

 Je ne sais même pas si vous avez ne fusse qu'un sous bassement quelque part. 

 

Le chauffeur et Barbara se mettent à rire de plus belle  en dehors du monsieur qui a soudain plus envie de rire. 

Pendant que moi je suis toujours dans mon sérieux à deux balles. Dans ces cas-ci il ne faut pas rire on peut te bastonner comme ça. Je continue à regarder mon paysage.  


Le viel homme est surpris, il m'a regardé une dernière fois par dessus son épaule et n'a plus ajouté un mot. 

 Le taxi se gare quelques minutes plus tard au marché banane.

 On désembarque et Barbara paie le sourire aux lèvres tellement elle a ri.  

Le taxi disparait dans la circulation

Barbara (éclatant de rire à nouveau) : krkrkrkr eh Mède tu m'as fini. 

Moi (amusé) : On ne dit pas ce genre de parole.

Ne vois-tu pas que la parole et puissante Aka !! 

Je vais te finir comment ?

Profitant a rire.

Barbara (attrapant ses cotes) : Ok...ok... tu es juste grave quoi ! Ehh MOUKAGNI !

Un jour on va nous frapper si tu ne te calmes pas.

 


Moi (impertubable) : C’est bien moi MOUKAGNI ! 


Barbara (me fixant les yeux rieurs) : Lol   


Moi (me tournant vers elle) : Tu viens en kaz (à la maison) ?  La questionnant. 


Barbara (reprenant son sérieux) : oui, oui. 

 Je veille un peu, en plus on a un Kongossa en suspens.  


Moi (attrapant sa main en l'entrainant) : effectivement. 


                                       ***


 Jonathan  ASSEKO.


On arrive à peine à la maison le temps de quitter les Pks. 


Bonie pose son sac sur la table avant de s’affaler sur le fauteuil 


Je me dirige dans ma chambre et ya Steve aussi. 


Bonie c’est le genre de petite sœur protectrice qui pense que toutes les filles qui tournent autour de nous sont des sorcières. E t cartouche comme elle aime préciser.


 Elle se fait parfois passer pour notre petite amie auprès de ces Filles, Ce qui fait que les filles nous fuient souvent.


Enfin, surtout moi car ya  Steve n’est pas vraiment intéressé par ces filles. 


 La seule fille qui lui a vraiment fait battre le cœur se tapait son meilleur ami en cachette et depuis il préfère se concentrer sur Dieu .  

Lui au moins ne le décevra pas , selon ces dires.  


Je me change, je porte ma culotte baggi et un tee-shirt blanc avant de me rendre à la cuisine.  


En passant par le salon je ne retrouve ni Bonie ni ya Steve dailleurs .  


Je rentre dans la cuisine que je trouve rangée, je me rapproche des marmites et j'ouvre. 


C’est du poisson fumé au folon, 


Et dans la deuxième marmite il y a des feuilles de manioc sucré avec du maïs. 


Comme accompagnement il ya du manioc chauffé, de la banane et un peu de riz.  


Je décide de prendre le folon avec du riz. 


Bonie (Rentrant dans la cuisine déjà changée) : Coucou par ici !


Qu'y a-t-il au menu ?  


Moi (remplissant mon assiette) : Regarde toi-même ! Dis-je en désignant la deuxième marmite.


Bonie (méfiante) : Nan grand frère, je prendrais la même chose que toi. 


Moi (sourire au lèvres) : copiste invertébrée vah !!  


Bonie (prenant l'assiette et se dirigeant vers les marmites) : Est-ce de ma faute ? C'est le sang qui agit.  

 

Je l'ignore complètement et prend place sur la table car on a le choix de manger soit au salon ou à la cuisine.  


Bonie ouvre la seconde marmite son plat vide à la main. 


Bonie (Constatant que c’était les feuilles de manioc) : maman a mis quoi à l’intérieur [prenant sa fourchette pour goûter directement dans la marmite]

 Beurk c’est quoi ça ?

Rooohhh c’est sucré !! 


Moi (éclatant de rire) : kr kr kr qui t'a envoyé ?  


Bonie (la mine attaché) : Moi, j’ai horreur de ça, Aka ! 

Je préfère encore salé. 

 

Steve fait son entrée dans la cuisine pendant que Bonie prend place près de moi .  


Steve (cherchant une assiette) : Vous mangez quoi comme ça? 


Moi (La bouche pleine) : Le folon yaya. 


Bonie (S'adressant à Jonathan) : on ne répond pas la bouche pleine, eke ! [revenant à ya Steve] 


Il y a aussi des feuilles de manioc hein yaya ! 


Ya Steve prend une assiette, Mais au lieu de se servir le folon il prend les feuilles de manioc au sucre avec le manioc sous les regards interrogateurs de Bonie. 


Bonie (arrêtant de manger) : Yaya !


Je te signale que tu prends le mauvais plat là ! Je blaguais hein

Medelva