Chapitre. 5 : Ariane

Ecrit par La vie de rose


**Mike**


Estelle (furieuse) : Ne me fait pas parler, Charlotte n’importe quoi !


Romaric (la regardant) : L’énervement n’était pas prévu


Estelle (me dévisageant) : Tchip ! 


Lindsay : Hum 


Maman (me regardant) : Tu n’as rien n’à dire ?


Moi (la regardant): Non


Ils ont tous fait une mine dépitée


T. Alphonse (me regardant) : Mike est-ce que tu comprends un peu nos inquiétudes ? 


Moi (levant les yeux) : Non


Maman (soupirant) : Je ne parle plus ! Non, je ne parle plus parce que si j’ouvre ma bouche c’est pour sortir des paroles qu’on va tous regretter ici 


Moi (la regardant) : Maman si tu veux parler tu peux le faire, tu es dans ta maison tu peux dire ce que tu veux. 


Yorick : Mike, tout ce qu’on veut c’est que tu nous rassures. Ça fait plus de dix ans que tu travailles, personne ne voit tes réalisations. C’est normal que l’on s’inquiète toi aussi, on ne sait pas de quoi est fait demain. 


Moi : Et vous vous inquiétez de quoi au juste ? De mes enfants ? De ma femme ? De moi ? Vous n’arrêtez pas avec cette phrase, on ne sait pas de quoi est fait demain, vous le savez ? 


Romaric : Mike


Moi (le regardant) : Il n’y a pas de Mike qui tienne ! J’ai déjà dit à maman qu’elle ne sait pas ce qui se passe dans mon couple, comment je gère ma vie avec ma femme et mes enfants. Mais elle s’obstine ! Dans quel but ? Quelles sont mes réalisations, mais savoir ce que je possède ou pas vous apporte quoi ?


Maman (me fixant) ; C’est ce que tu nous dis Mike ?


Moi : Que tu saches ce que je possède ou pas t’apportera quoi maman ? Pourquoi vous voulez savoir ce qui se passe dans mon couple ? Pourquoi ? Pourquoi dois-je me sentir obliger de vous en parler, comme si c’était un devoir. 


Lindsay : je n’ai rien à cacher, les parents sont au courant de ce qui se passe dans mon foyer. Ils me conseillent, me guident en cas de besoin.


Moi (la regardant) : Mais c’est ton problème Lindsay ! Vous ne pouvez pas convoquer une réunion sous prétexte que je garde ma vie de couple privée, vous ne pouvez pas convoquer une réunion pour me parler du comportement que j’adopte avec ma femme parce que vous ne voyez aucune de mes réalisations. Et je vais me répéter, qui d’entre vous sait ce qui se passe dans mon couple ? Et pourquoi cela vous intéresse ? Lindsay qui parle du fait que les parents soient au courant de ce qui se passe dans son couple, bien même avant que Charlotte ne rentre dans cette famille m’as-tu déjà vu venir me confier sur quoique ce soit ? Maman qui se plaint, m’a-t-elle déjà vu lui exposer mes problèmes ? Alors pourquoi c’est aujourd’hui que je dois commencer à le faire ? 


Estelle (pouffant) : Il n’est pas question que e parler de ton couple Mike, qui te demande de nous dire ce qui se passe avec ta femme ? Nous ce qu’on veut car la vie est ce qu’elle est, c’est de savoir qu’en cas de notre fils et frère aura laisser quelque chose ! 


Moi (la regardant) : Et pour quoi faire ? Telle est ma question Estelle ! Pour reprendre tes dires, s’il m’arrive quelque chose ce sera à ma femme de faire en sorte que nos enfants ne maquent de rien, qu’elle leur donne le nécessaire. Car ce qui est à moi est à elle et à nos enfants. Alors pourquoi cet acharnement sur mes acquits ? 


Lindsay : Acharnement maintenant ? Mike tu as souvent des foutaises ce n’est pas possible ! Tu fais pour transformer nos dires, les tourner à ta sauce. Parce qu’en écoutant parler, nous avons après tes acquis. !


Moi (la regardant) : C’est toi qui le dit Lindsay pas moi ! Parce que moi je vois que le fait de ne pas savoir ce qui se passe dans mon couple vous dérange. Comme maman sait plus ou moins ce qui se passe dans la vie de ses trois enfants, le fait de rien savoir chez moi devient une obsession. Estelle ma femme est insolente, malpolie, hautaine dis-moi ce qu’elle t’a fait. Devant tout le monde dis-moi ce que tu reproches à Charlotte.


Tu ne viens jamais chez nous, les fois où vous vous voyez c’est lorsque nous sommes chez les parents. Je ne pense pas que Charlotte ait déjà manqué de respect à l’un d’entre vous, je ne pense pas que Charlotte ait déjà refusé de vous rendre des services.


Estelle : Oh non Mike pardon, non ! Que c’est d’aujourd’hui qu’on connait ta femme ? 


Moi (durcissant le ton) : As-tu déjà sollicité son aide ? 


Lindsay (S’énervant) : Il n’est pas question de ça Mike ! Non mais ce n’est pas possible ! Ta femme est malpolie ! 


Moi (les regardant tous) : Romaric tu penses la même chose ? Yorick ? papa ? 


T. Bernard : S’il vous plait, nous ne sommes pas pour un règlement de compte. Mike, nous ne sommes pas ici pour 


Moi (continuant) : Personne pour répondre ? 


Yorick : Je ne suis pas ici pour parler du comportement de Charlotte ou de comment tu gères ton couple. Comme je l’ai dit à chaque fois que je me suis rendu chez toi, présent ou pas Charlotte m’a toujours bien reçu. Elle ne m’a jamais manqué de respect, dans son langage ou sa gestuelle. Ce que je lui ai toujours reproché ça je te l’ai dit c’est le fait qu’elle reste dans son coin et qu’elle ne fréquente pas la famille. 


Romaric : pareillement ! 


Moi (regardant mes sœurs) : Dans il n’y a que maman, Estelle et Lindsay qui la trouvent insolente, malpolie et hautaine ?


Lindsay (se levant) : Je ne reste pas ici à écouter les conneries ! On te parle d’une chose tu fais tout pour détourner le sujet. Ta femme si, ta femme ça ! Tu ne vois même ce que tu deviens, comment les gens parlent de toi. 


Moi (la regardant) : Que je vis pour les gens Lindsay ? Qu’est-ce que j’en ai à foutre de ce que les gens pensent ou disent de moi et de mon couple ? 


Lindsay (hors d’elle) : C’est pourquoi tu es et resteras le chien de cette femme et de sa mère ! Jusqu’à tu construis chez sa mère ! Wooau ! Quelle tristesse ! Et lorsqu’on essaie de te faire voire la situation tu ne veux pas.


Moi (choqué) : Parce que j’aime ma femme et que je ne le cache pas ? Mais dites ce que vous voulez ? Tu penses que c’est cela qui m’empêchera de rentrer ce soir et de faire plaisir à ma femme et à mes enfants ? Tu crois cela Lindsay ? je suis un chien ? Bien c’est ma chienne ! Et nous sommes tous des chiens et des chiennes dans ce cas puisque nous sommes sortis du même ventre ! 


Lindsay (me dévisageant) : Merci Mike ! [S’en allant]


Moi (la fixant) : De rien ! Vous n’arrêtez pas avec Charlotte, depuis le premier jour ! Vous n’arrêtez pas avec Charlotte ! C’est ma femme ! 


Estelle (pouffant) : N’importe quoi ! 


Moi (la regardant) : Oui n’importe quoi Estelle, mais cela ne changera pas le fait que j’aime ma femme, mes enfants. Et que je ferai tout pour les mettre à l’aise ! Si cela veut dire lui changer de voiture tous les quatre ans, je le ferai tant que j’en aurai les moyens ! En ce qui concerne mes finances, cela ne regarde que ma femme et moi ! Si vos enfants viennent vous raconter ce qui se passe dans leur couple, ça n’engage qu’eux maman ! Le jour où j’aurai besoin d’un conseil, d’aide je viendrai vers vous. Et comme ce n’est pas le cas, ne cherche pas ! Je n’ai plus rien n’ajouté ! 


Estelle (se levant) : Pfff ! Je vous laisse avec votre enfant qui n’a que le nom de sa femme dans la bouche ! Offre lui-même le soleil Mike ! Fait ce que tu veux dorénavant, je fermerai ma bouche ! Demain est devant. 


Moi (la regardant) : Okay


Estelle (prenant son sac) : Bonne soirée, maman je t’appelle quand j’arrive.


Maman (la regardant) : Okay


 Nous sommes restés entre hommes, enfin avec maman qui s’est mise à faire sa tête de mauvais jours. 


Papa (me regardant) : Mike


Moi : Oui papa ?


Papa : Nous savons tous ici que tu es amoureux de ta femme, et que tu fais tout depuis le début pour la mettre à l’aise. On ne reviendra pas dessus pour un mariage longtemps consumer. Si nous sommes ici c’est simplement parce que nous voyons que depuis que tu travailles on n’a vu que la maison du Charbonnages Mike, depuis 16 ans que tu travailles. On se pose des questions.


Moi (le regardant) : Papa j’ai 39 ans, cinq mois après après avoir signé mon CDI je suis parti de cette maison vivre ma vie. Je ne suis jamais venu vous demandez quoique ce soit, même quand j’étais dans le besoin j’ai toujours fait par moi-même ! C’est comme ça que je suis et cela ne changera pas. Vous êtes inquiets, qu’est-ce qui vous inquiètes ? Que je meurs que je laisse mes enfants sans rien ? Que ma femme se retrouve dans la rue ?  Vous êtes inquiets de quoi puisque votre l’enfant, l’enfant que vous avez mis au monde sera sous pieds sous terre. Je serai mort et enterré. Alors qu’est-ce qui vous inquiètes ? Oh que Charlotte vienne vous demander de l’aide pour les enfants ? Ce qui n’est pas prêt d’arriver ! Alors honnêtement papa qu’est-ce qui vous inquiètes au juste !  


Papa a voulu me répondre mais c’est maman qui a pris la parole.


Maman (me regardant) : Donc parce que tu es parti de cette maison cinq mois après avoir signé ton CDI que tu ne peux pas nous rassurer ? On essaie de te faire voir les choses comme nous les voyons, essaie un peu de te mettre à notre place Mike. Tu as des enfants, tu te bats pour eux. Et cela fait 16 ans que Mélina travaille tu sais qu’elle a un bon poste, mais tu ne vois rien qu’une maison. Tu es sûre que tu ne diras rien Mike ? lorsque tu sais que son mari gagne peu mais c’est lui qui se pavane dans la ville à changer des voitures en étalant son aisance et que sa mère vit une vie de rêve ! 


Moi : Je lui parlerai maman, ce que tu as fait et mon rôle ça s’arrêtera là ! Je ne convoquerai pas une réunion pour manger le nom de son mari ne sachant pas comment ils gèrent leur couple. Qu’est-ce qui ne vous fait pas dire que c’est Charlotte elle-même qui paye ses voitures ? Que sa mère paye ses billets d’avion


Romaric : À d’autres s’il te plait !


Moi (le regardant) : Parce que je suis pilote ? C’est exactement ce que je n’arrête pas de dire depuis le début, ce qui vous dérange c’est le fait de ne pas savoir ce qui se passe dans mon couple, qui fait quoi. Personne ne vit avec moi pour savoir ce qui je fais ou ne fais pas ! Et je n’ai pas de compte à rendre, je le fais si j’ai envie maman. Et comme ce n’est pas le cas vous m’organiser des réunions sous prétexte que ma femme change de voitures et que vous ne voyez pas mes réalisations ? Les voir vous apporteront quoi puisqu’aucun d’entre vous n’en bénéficiera ! 


Et pour répondre à Romaric, j’offre des billets à Anita parce qu’elle me rend service. Cette femme se plie en quatre pour nous, lorsque j’ai besoin d’aide c’est avec le sourire qu’elle nous le rend. Occuper ou pas, elle ne rechigne pas. Alors oui je lui rends l’appareil. L’un d’entre vous m’a déjà demandé de lui avoir un billet d’avion et j’ai refusé ? Romaric la fois ou tu l’as fait je t’ai fait comprendre que ce n’était pas possible parce que j’en avais déjà offert à ma belle-mère. Est-ce que tu m’as relancé ? Non ! 


Maman et ses filles ne veulent pas faire des efforts avec Charlotte, lorsqu’elle le fait vous la marginalisez !


Maman (pouffant) : 


Moi (la regardant) : Non maman tu ne peux pas pouffer, lorsque tu nous a invité ici Charlotte est allée vers vous. Qu’est-ce que tu lui as dit ? Que vous n’aviez pas besoin d’aide. Mais lorsque Estelle nous a rejoint l’instant d’après elle se présentait avec un plateau dans les mains. 


Maman : Est c’est moi qui ait demandé à Estelle de le faire ? 


Moi (soupirant) : C’est chez elle ici ? Donc elle devait se rendre dans la cuisine fouiller dans les placards, se comporter comme si c’était sa maison ? Ton animosité a commencé depuis les présentations, le mariage traditionnel n’a pas arrangé la situation et le civil l’a empiré, jusqu’à tu lui as craché sur le visage qu’elle était matérialiste, arriviste et opportuniste. As-tu entendu derrière qu’elle l’a répété ? Elle me l’a dit, mais m’as-tu vu venir te dire quoi que ce soit ? Sachant que tu ne m’en as jamais parlé. Elle est hautaine, capricieuse, malpolie avec qui ? Moi ? Vous avez déjà assisté à une scène dans laquelle elle l’est ? Puisque ce n’est pas avec vous qu’elle se comporte ainsi.


T. Bernard (soupirant) : Bon, si je comprends bien Mike ne répondra pas à notre question ? 


Moi (le regardant) : Bah si, d’arrêter de vous inquiéter pour moi. Je suis adulte et je sais ce que je fais avec mes finances ! 


C’est toute furieuse que maman s’est levée de sa chaise en se rendant dans une pièce de la maison. 


Papa (me regardant) : Ça lui passera !


Moi (me levant) : Je dois rentrer, Charlotte doit m’attendre avec les enfants. Pas besoin de te laver papa je connais la sortie. 


Il m’a quand même suivi à l’extérieur


Papa (posant sa main sur mon épaule, m’obligeant à m’arrêter devant la porte) : Mike ? 


Moi (le regardant) : Oui ?


Papa (m’ouvrant la porte) : Tu n’as pas besoin de rentrer fâcher, si elle ne s’inquiétait pas pour toi jamais elle n’aurait pris la peine de convoquer cette réunion.


Moi (sortant dans la maison) : Je ne pense pas que ça soit la seule raison, car si c’était le cas le nom de charlotte n’allait pas être mentionné. Mon couple remit en cause ! 


Papa (me suivant en fermant la porte derrière lui) : Ce n’est pas cela Mike !


Moi (le regardant) : Et pourtant c’est ce qui en est ressorti de cette réunion, le fait que ma femme change de voiture, de son comportement et ce que je fais de mes finances. J’ai 39 ans papa, pas 15 ans ! Je suis adulte et assez majeur pour savoir comment gérer ma poche et mon foyer. 


Papa (soupirant) : Je sais bien


Moi (sortant de la concession): Et ça je l’ai dit à ta femme ! Elles reprochent des choses à Charlotte entre temps elles ne font aucun effort de leur côté. Ma femme est capricieuse, c’est avec son mari qu’elle fait ses caprices. Je n’ai pas besoin de me justifier auprès de vous, à chaque fois que j’ai envie de lui faire plaisir ou non ! 


Papa (me regardant) : Ne le prends pas de cette façon Mike


Moi (devant ma voiture) : Et comment veux-tu que je le prenne Papa ? À chaque fois que Charlotte fait quelque chose, dit quelque chose c’est mal interprété ! Toujours ! Ah un moment donné, ça commence sérieusement à me chauffer. Elles attendent quoi au juste ? Que je divorce ? Je ne me suis jamais plaint du comportement de ma femme auprès que quiconque. Je n’ai jamais parlé de mes problèmes de couple à l’un d’entre vous. Parce que je vous connais et je sais qu’à la minute ou ta femme et tes filles seront au courant de ce qui se passe, elles ne resteront pas tranquilles. Je n’aurai plus la paix, alors je fais de mon mieux afin de garder ma vie de couple que pour mon couple. On gère nos problèmes à deux point final ! Et encore si cela restait entre nous, mais non ! Tonton Bernard et Alphonse sont aussi de la partie, après c’est pour que ma vie privée se retrouve dans toutes les bouches de cette famille. Tout ce que je cherche à éviter. Bref ! [Ouvrant la portière] Je vais y aller ! 


Papa (se mettant sur le côté) : Okay fiston ! 


Je me suis installé dans le véhicule et papa a fermé la portière. 


Moi (baissant la vitre) : Bonne soirée


Papa : Salue les enfants et ta femme de ma part !


Moi (mettant le moteur en marche) : Je n’y manquerai pas.


Je suis parti ! Cette réunion m’a plus saoulé qu’autre chose, au point de me saper le moral. Je n’aime pas ! Est-ce que les gens peuvent comprendre ça ? Si je voulais exposer ma vie, je l’aurai fait qu’est-ce que cela me coute ? Rien du temps ! Même avec Charlotte j’ai du mal à en parler, c’est comme ça que je suis. Ils le savent et pourtant ! Pfff ! 


Il était 22h30 quand j’ai coupé le moteur du véhicule, j’ai retiré mes clés de voiture en sortant de la voiture. La maison était bien silencieuse, personne dans le séjour. Je me suis arrêté deux minutes dans la chambre des filles qui devaient dormir depuis bien longtemps déjà, ensuite celle de mon fils et pour finir dans la nôtre. Charlotte était dans le lit en pleine lecture. J’ai retiré mes chaussures en m’allongeant, ma tête posée sur ses cuisses. 


Moi : Tu n’as pas envie qu’on aille vivre ailleurs ? [La regardant]


Charlotte : Ailleurs ? C’est-à-dire ? 


Moi (posant mes mains sur mon torse) : Dans une autre ville ? 


Charlotte (posant son livre) : En Belgique ? 


Moi (levant les yeux) : Bien essayer mais non, dans une autre ville du pays.


Charlotte (me regardant) : Comme ça ? On va enlever les enfants de l’école et puis s’en aller comme ça ? Sans explications ? Et mon boulot ? Et pour aller où ? 


Moi (soupirant) : Ça te dit oui ou non ?


Charlotte : Tu sais bien que j’irai ou tu voudras, mais pas sans explications Mike !


Moi (me redressant) : Est-ce que tu me fais confiance ? 


Charlotte : Sinon je ne serais pas ta femme hein ! 


Moi (quittant le lit) : Okay, le moment venu nous en discuterons à tête reposée.


Charlotte (me fixant) ; Tu me diras tout ce que je veux savoir ? 


 Moi (souriant) : Bien entendu ! 


Charlotte : Tu as dîné ? 


Moi (me rendant dans la salle de bain) : Non, mais ce n’est pas la peine de te déranger je le ferai moi-même ! 


J’ai pris tout mon temps dans la salle de bain, en y sortant je n’ai pas trouvé Charlotte. Elle m’a rejoint le plateau dans les mains au moment où j’en filais le boxeur, en fermant la porte avec son pied. 


Moi (la regardant) : Tu es terrible ! 


Charlotte (s’asseyant sur le lit) : Ce n’est pas grave ! 


Moi (la rejoignant sur le lit en posant le plateau sur les cuisses) : Et pour ta voiture ? 


Charlotte (me regardant) : Je vais prendre la ML 


Moi (la regardant) : 


Charlotte : Et je ne compte pas changer de voiture !


Moi : Crois-moi que tu ne la changeras pas avant six ans, sauf en cas de problème sérieux. 


Charlotte : Okay


Moi (la fixant) : Je suis très sérieux Charlotte !


Charlotte : Okay


Après avoir laissé les filles, je me suis rendue au chantier, puis voir mon gestionnaire. Je voulais faire un point sur mes dépenses et déloquer une partie des sous pour Charlotte.


**Charlotte**


Maman (me regardant) : Alors, qu’est-ce que tu en penses ? 


Moi (perplexe) : Tu es sure qu’ils pourront se garer proprement ? 


Maman (soupirant) : Tu n’as pas vu le plan Charlotte ?


Moi (la regardant) : J’étais en enceinte maman, va savoir dans quel état d’esprit je me trouvais ce jour-là. Mais bon, si tu dis que c’est bon je te fais confiance. 


Maman : Okay. Sinon ça va ? Tu as une petite mine ! 


Moi (soupirant) : Non ça va… 


Le temps que Mike passe me prendre chez maman parce qu’il est allé récupérer les filles à la sortie des classes, je fais le point sur l’avancée de mes travaux de constructions. Mike ne veut pas se bouger le petit doigt, si pour lui avoir une maison c’est suffisant au moins ce nous fera une maison et quatre appartement. Deux de deux chambres et deux studios. 


Aria (hurlant) : Mamaaaaan !


Je me suis précipitée hors du portail le cœur en l’air, en pensant qu’il se passait quelque chose. 


Moi (la regardant) : Qu’est-ce qu’il y a ? 


Aria (l’air de rien) : Mais rien


Moi (la mine froissée) : Et pourquoi tu hurles comme ça ? 


Aria : je n’ai pas hurlé maman, j’ai crié c’est différent !


Mike a sorti Erwin du siège en le prenant dans ses bras en nous rejoignant suivi de Mélina. Il m’a fait un bisou et nous sommes entrés dans la concession de maman c’est tous ensembles. 


Mike (regardant les constructions) : Tu es sure qu’il y aura de la place pour garer les véhicules ? 


Moi (le regardant) : C’est la même question que j’ai posé à maman, elle dit que oui. 


Maman a sorti les chaises et à boire qu’elle a posé sur sa table de terrasse, en nous demandant de nous joindre à elle. 


Mike (la regardant) : Tu es sure qu’il y aura assez de place pour se garer ? 


Maman (levant les yeux) : Tu es vraiment comme ta femme ! Oui il aura de la place, la barrière va sauter et j’en ferai une autre plus bas afin d’avoir plus d’espace. 


Mike : Okay


On n’a voulu fuir maman mais impossible de bouger avec ce qu’elle nous a concocté, du coup les filles ont fait leur devoir chez elle, se sont douchées aussi et nous avons dinés tous ensemble avant de rentrer chez nous. 


[Sonnerie téléphone]


Mike (au-dessus de moi, juste en-dessous de mes fesses) : Charlotte décroche M t’appelle ! 


Moi (Couchée sur le ventre) : Bibalou tu me fais mal nooon


Mike (me donnant une tape sur les fesses) : Décroche ! [Me pénétrant] 


Moi (gémissant) : Noon !


Mike (se retirant) : Okay


Moi (grognant) : Bibalouuu roooo


Mike (voix grave) : Décroche ! 


J’ai fini par prendre mon téléphone en y décrochant. Mike m’a écarté légèrement les fesses en me pénétrant


Moi (me mordant les lèvres) : Ouiii


M (la voix rauque) : Qu’est-ce que tu fais ? 


{Mike allait et venait en moi]


Moi (me mordant les lèvres en gémissant) : hum ?


Mike (me donnant une tape sur les fesses) : Réponds ! Qu’est-ce qu’il te dit ? [Accélérant la cadence] 


Moi (haletante) : je […] ne […] peux […] pas.


On a chacun raccroché, Mike m’a retourné en m’attrapant par les cuisses. Je me suis agrippée à lui du mieux que j’ai pu…


***Deux semaines plus tard***


J’ai envoyé les sous à Luis afin qu’il m’achète ma nouvelle voiture, Porsche Cayenne. J’ai finalement changé d’avis, parce que je ne vois pas faire plus de six ans avec la même voiture. Et surtout que Mike a été catégorique dessus, alors non. Mieux vaut pas tenter le diable. J’ai aussi vendu ma voiture, donc en ce moment c’est moi qui gère la voiture du bébé dans la ville. [Rire] Mais bon, c’est simplement pour récupérer les enfants, me rendre à la salle de sport parce que je reprends le boulot bientôt et j’ai besoin d’avoir la pèche. 


[Sonnerie téléphone] 


j’ai branché mon téléphone au câble de la voiture en décrochant. 


Moi : Allô ? 


Eugène : Bonsoir Charlotte c’est Eugene 


Les filles : Bonsoir papi Eugène


Eugene (surpris) : Bonsoir les plus belles, vous allez bien ? 


Elles : Oui


Méli : Et toi ? 


Eugène : je vais bien Mélina, elle est ou maman ? 


Moi : Juste à côté, je viens à peine de les récupérer à l’école ! 


Eugène : Je voulais passer vous faire un coucou


Moi : Mais vas-y, on se retrouve. La nounou est à la maison avec Erwin.


Eugène : Okay, à tout à l’heure alors. 


Moi : Okay. 


J’ai envoyé mon téléphone à l’arrière en demandant à Mélina de faire un message à Karelle


Méli : Et qu’est-ce que j’écris ? 


Moi : Que mon beau-père arrive, qu’elle le reçoive. Nous sommes dans les embouteillages on arrive. Tu sais écrire ça n’est-ce pas ?


Méli : Mais oui ! 


Moi (la regardant à travers le rétroviseur) : on ne sait jamais


Aria : Moi aussi je sais écrire ça maman


Moi (rire) : Lol ! C’est ça oui ! 


Aria : Je sais même comment on écrit mon nom, ton prénom, celui de papa, de Méli et Erwin. 


Méli : Mais on a tous le même nom !


Aria : euh non, pas le nom mais le prénom. 


Moi ; Et comment tu écris le prénom d’Erwin ? 


Aria : papi Irwin m’a montré, alors c’est E-R-W-I-N


Moi (fierté de maman) : Bravo chérie ! 


Aria : Merci, merci 


Moi : Et comment tu écris celui de maman ? 


Aria : C-H- [pause] C-H-A-R [pause] attends je recommence


Moi (Souriante) : Prends ton temps


Aria : C-H-A-R-L-O-T-E


Méli : il manque un T


Aria : Mais c’est ce que j’ai dit !


Méli : Oui mais il en manque un autre ! 


Aria : C-H-A-R-L-O-T-T-E ? 


Moi : Bravo !


Nous avons trouvé Eugène assis dans le salon, tenant son petit-fils dans les bras. J’ai posé mon sac de sport avant de lui faire la bise, suivi des filles.


Moi (le regardant) : Je sors de la gym.


Eugene (souriant) : Oh ce n’est pas grave, nous sommes en famille ! Ça c’est l’héritier de son père ! 


Moi (prenant place) : vraiment ! 


Eugene (me regardant) : Un costaud comme son papa ! Des nouvelles de ton mari ? 


Moi (souriante) : Oui, il va bien. Je te sers une autre bière ? ou tu veux qu’on partage un verre de vin ?


Eugene (rire) : Ta belle-mère m’a fait les gros yeux lorsque je lui ai dit que je venais ici. 


Moi (rire) : Ah parce qu’elle te connait ! 


Eugene (rire) : C’est cette maison qui me rend alcoolique, à chaque fois que je mets le pied ici j’ai envie de boire ! Allons pour une bouteille de vin 


Moi (me levant) : Blanc ou rouge ? 


Eugène : Rouge ! 


Moi (souriante) : Pas de soucis ! 


Je suis allée prendre une bouteille de vin, pas celle de Mike. Vous voulez qu’il me tue ? Mais une bonne bouteille et de la charcuterie. 


Karelle : Madame je peux ? 


Moi (la regardant) : C’est pour le bibi ? 


Karelle : oui !


Moi : Non apporte, papi va le lui donner. Comme ça j’en verrai à son père. 


Karelle : Okay


J’ai pris quelques que clichés que j’ai envoyé à Mike et pendant qu’Eugène donnait le bibi, je me suis allée jeter un coup d’œil chez les filles puis en cuisine réchauffer les plats. 


Moi (me plaçant devant Eugène) : Tu restes diner avec nous ? 


Eugene (souriant) : Il faut que je prévienne madame dans ce cas.


Moi (souriant) : Okay… 


Je lui ai pris Erwin des bras, pour le rot avant de le remettre à Karelle. Ensuite les devoirs des filles, et enfin nous sommes passés à table.


+++Pendant ce temps+++


**Florence**


Estelle (me regardant) : Ton mari est où ? 


Moi : Chez son fils ! 


Estelle : Mike est là ? 


Moi : Non, 


Estelle : Oh… Des nouvelles depuis la dernière fois ? 


Moi : De qui ? 


Estelle : De Mike maman.


Moi : Je gagne ça où ? Sachant qu’il est parti d’ici remonter, il faut compter au moins un mois pour revoir son numéro s’afficher de nouveau sur l’écran de mon téléphone. Et surtout que le nom de sa femme est sorti ici hum… 


Estelle : Je l’ai vu tout à l’heure conduisant sa voiture


Moi : La voiture de qui ? 


Estelle : De ton fils non, sa femme était derrière le voulant. Elle sortait d’où ? Il n’y a qu’elle qui le sait ! 


Moi : Hum


[Ping sms] 


Eugene : Ne m’attends pas pour diner, je mange avec les enfants. 


Moi (regardant le message) : Tchip ! 


Estelle (me regardant) : Qu’est-ce qu’il y a ? 


Moi (posant mon téléphone) : C’est ton père qui me demande de ne pas l’attendre car il reste manger avec les enfants.


Estelle : Hum

SISTERSHOOD