Chapitre 5:corine

Ecrit par King olaé

je prends un long soupire avant d'ouvrir ma bouche quand maman m'interpelle. 


- Tu ne penses  pas lui dire ce à quoi je pense ,avec un air de déterrée?

- Tu m'as dit de finir,plus il en sait, mieux sa sera. 

- Tu vas parler corine, dit john avec un regard lucide.

-La famille ne te dira rien, mais  quand tu réveille une longue et vielle histoire  ,tu ne peux que  t'attendre à être  couché 

 sur un lit d'hôpital ou dans un cercueil,  si tu n'as pas les moyens de contre attaque. 

- De quoi tu parles en fin? demanda john.

- L'histoire a  failli se répéter mais cette fois il y a un survivant et c'est toi,dis-je aussitôt .

- Corine tu ne devrais pas parler de cela. On s'est dit déjà...(j'arrête maman sur sa phrase )

- On , dis-tu? tu as décidé d'enterrer cette histoire à John et Karlson, alors  ne me demandes pas de la fermer encore.Ton fils a failli se faire tuer juste parce qu'il ne savait pas où il traînait ses pieds.

- Corine, mais... ,s'adresse-t-elle à moi pendant que john lui dit:

- Laisse-la finir, mère, puis retourne son regard vers moi.

- Elle ne vous dira  rien,  mais notre père n'est pas mort d'une cause naturelle.

- Pardon! john seul était déjà perturbé, maintenant c'est Karlson qui s'y met après avoir entendu ma dernière phrase. 


    A cet intant je ne peux plus retourner en arrière. Il est temps qu'ils sachent toute la vérité sur la mort de papa. 

       

- Toi aussi Karlson, vas  t'asseoir à côté de maman, j'insiste. Vous êtes grand maintenant. Alors vous devriez savoir. 

- Pouvons nous savoir de quoi il est mort, notre paternelle?, demanda  john.

-D'un accident. En fin, ce que tout le monde pense. Mais, en réalité, c'est un meurtre déguisé en un accident banal. 

- Que raconte - t-elle, mère?, demande Karlson, et john les regarde.

- J'aimerais vous dire le contraire mais c'est la vérité. Admet-elle avec une éruption de larme.


   Karl essaye de la calmer mais n'y arrive pas. Je sais que ramener  le passé qu'elle évit tant ne sera pas facile mais il le faut.  Pendant ce temps, je sors de mon sac  mon téléphone portable pour joindre Grâce. Il faudrait que toute la famille soit réunie 


ça sonne. .....


-  <<Allo Corine! >>

-oui, as - tu fini?

- <<Prèsque.  Pourquoi demandes-tu? Qu'as - tu fait encore ?>>

-je vide  le sac de la famille. 

- << t'as  pas osé>>?

- Oui. Je suis la plus grande  et je me dois de vous  protéger .

-  << et maman?  où es t-elle >>

- elle pleure ici alors que j'ai même pas encore commencé . 

-  <<PUTAIN TA BOUCHE! >>

- laisse-la  à sa place et ramène-toi ici.  

<< je viens déjà >>.

- Okay!

    

    Je raccroche et me retourne vers eux .


-La suite, dit john aussitôt. 

- Lorsque mère et moi sommes allées à l'hôpital ce dimanche pour constater, bah! ce n'était pas la peine. C'était  l'homme de la famille allongé tel que tu l'étais autre fois. Il était trop tard pour notre père; il avait déjà rendu l'âme .

- Mais pourquoi pensez vous que  sa mort à une similitude avec mon accident? demanda john. 

-L'autopsie de papa  a  révélé les même blessures que les tiens, mais  tu as reçu deux coups de couteau différents  de plus que notre père. Je pense qu'ils veulent faire passer un message à la famille .

- Donc père a reçu un seul coup de couteau ,réplique john. J'ai du fait un truck qui  a bien réveiller l'histoire  de père alors. 

    

    Le silence raissone dans la pièce. 


- Peu de temps après la mort de papa, des gens sont venus nous déloger,dis-je de plus. 

- Ils ont dit qu'ils faisaient partie  de la famille de votre père et que tout leur revenait de droit, expliqua maman, qui poursuit: alors que votre père ne m'a jamais présenté un membre de sa famille en douze ans de mariage. 

-John, tu étais au camp militaire des moins de dix ans  oû père  t'avait  inscrit et Karl encore nourrisson, dis-je en regardant ce dernier. Grâce avais treize ans et moi quinze ans  à l'époque.  Nous avons vu ce que ces gens ont fait. Plusieurs événements non souhaités sont survenus après. 

-Vous n'avez pas chercher à savoir ce qui s'est passé pour la mort du père?  ajouta john .

- J'ai demandé des  explications à la police et même cherché à savoir si elle(la police) avait des informations relatives à cette affaire mais  en vain, dit maman .Après cela on a dû  déménager pour ABOMEY sous les conseils du commissaire adjoint  qui a voulu me parler . Selon lui la police a effectué une descente chez un commerçant  de drogue; il en eu deux morts dont l'un est le commerçant . La famille du commerçant décédé voulu se venger de l'indique  qui n'était rien d'autre que votre père, finit maman  en larmes.

- Comment père a-t-il su qu'on vendait de la drogue là? demande Karlson  aussitôt. 

- Nous n'en savons rien ,dis-je  en leur  confirmant les propos de maman. Maman a  cherché partout mais rien.

-Qu'est ce qui s'est passé 

après ?dit John 

- Peu de temps après notre déménagement, le commissaire adjoint décède  comme ça ,ajouta maman.  Je me suis dit que c'était parce qu'il nous a aidé qu'on la sûrement tuer. Mais j'avais aucune preuve pour justifier cela. Alors j'ai décidé de faire  profil bas pour éviter tout désagrément à autrui  pendant des années . J'ai baissé la garde une seule fois et te voilà  dans ce lit , finit par dit maman.  

- Et vous pensez nous cacher cette histoire jusqu'à ce que l'un de nous soit tué, c'est ça? dit Karlson , la  voix vénère. - Non, non ,  quand john à voulu vivre à Cotonou, continua maman en larme.  Personne ne pouvait imaginer qu'elle( la famille du commerçant ) serait toujours active. De plus nous ne sommes pas les seuls HOUSSOU du pays .

- Est-ce que vous savez qui est derrière tout cela? demande john en détachant son regard de maman pour moi. 

- Nous  non ,ta mémoire oui ,appuyai-je . De plus on ne sait pas dans quelle situation toi - même tu t'es mis pour attirer ces vautours .

- 'aurais préféré souffrir le martyre que d'oublier le visage de ces vermines, lâche john en grinçant fortement ces  dents l'un contre l'autre.

- C'est pour cela qu'on a décidé de quitter Cotonou précipitamment pour Parakou, dis-je. On ne sait jamais, s'ils apprennent que tu es  encore en vie. Dieu seul sait ce qu'ils te feront après !  

- Qui dit que ce n'est pas le cas? réplique  Karlson en même temps. 

-oui c'est vrai, admit john. Tapis dans l'ombre. 

       

      la porte s'ouvre, c'est grâce qui entre et va s'assoit tout en me regardant. 


- tu es encore en vie , dit-elle  en détournant son regard du mien pour celui de John. je me suis assuré que personne ne le sache. 

  

     Tout le monde était hébété   après les propos de Grâce.

LA REVENGE DE JOHN