Chapitre 5 : La fièvre du désir

Ecrit par Asaph

Chapitre 5 : La fièvre du désir 

***Éphraïm Aaron Nzila****

Je file un pantalon jeans et un T-shirt blanc. Je n’oublie pas de mettre une veste bleue. Je dois être alliciant ce soir [rire]. Car comme c’est une fête organisée par une fille il y aura plusieurs filles sans doute. En fait, je suis invité à une fête qu’organise l’une de mes conquêtes «  Irène ». Depuis presque un mois elle me fait la tête mais m’invite aujourd’hui pour son anniversaire. 

[…]

----Quelques heures plus tard----

C’est avec une forte véhémence que j’arrive sur le lieu de la fête. Deux belles filles de taille garnie viennent me saluer pour me montrer ma place. A peine à l’intérieur que j’aperçois une mignonne fille assise seule dans une table. Irène a invité plusieurs de ses amies filles et moi j’attends mon ami Guylain qui aime bien la  boutade.  Cette fille que j’ignore le nom m’a fait sortir d’ici. Je me vois dans mon imagination entrain de  l’embrasser, caresser et la faire mienne. Elle est d’une taille de guêpe mais dégage de la classe en elle avec son sourire. Je dois l’avouer que je me sens figé à cause d’elle.

Irène [rechignée] : ohé ! Ohé ! Tu es où chou ? me dit-elle.

Moi : je suis là Irène,  mais trop ébloui de ce que tu as organisé.

Irène : la fête n’a pas encore commencé. Tu prends quoi comme boisson ? 

Moi : tu sais bien que je suis abstème. Apporte-moi une boisson sucrée.

Irène : d’accord chou.

Moi : attends un peu Irène. Qui est cette fille-là assise seule ? 

Irène : oh ! J’ai oublié de te la présenter. C’est ma meilleure amie Tabi Blessing que je t’ai toujours parlée.

Moi : elle est une badass ! Je peux l’approcher ?

Irène : ne gâche pas ma fête stp. Elle, c’est la sainte. [Rire] !  n’essaie même pas monsieur, elle va te faire balader en air [rire].

Moi [furieux] : tu crois me faire peur ? Rien, je veux tenter ma chance.

Irène : ah ça non Ephra. Dit-elle d’un ton mollasse. 

[…]

Je reste silencieux et laisse cette salope partir pour accueillir d’autres invités. Je dois à tout prix trouver un moyen pour séduire cette fille.  Elle a allumé la flamme dans mon cœur et doit elle-même l’éteindre [rire].  Cette fête s’annonce vraiment chaude [sourire]. Je compose le numéro de Guylain pour savoir s’il est déjà à quel niveau, il doit m’aider ce soir. Pour que je drague cette fille, Guylain doit distraire Irène. Quelle idée ingénieuse [rire]. D’ailleurs ce n’est une rouerie qu’on a toujours développée avec mon pote. 


**** Blessing Tabi******

Je suis dans la fête de ma meilleure amie à l’occasion de son anniversaire. Pour venir ici ce n’était pas facile, ma mère était très rétive et ne voulait pas. Mais c’est papa qui m’a sauvée aujourd’hui. Il a convaincu maman de me laisser partir avec le chauffeur et rien de mal ne va m’arriver. En arrivant avec le chauffeur  ici, il m’a demandée un service, de rentrer chez lui et revenir après deux heures.  Un Service que je lui ai accordé. 

Irène organise une fête pour la première fois mais bizarrement elle a mis une somme vertigineuse.  

[…]

Seule dans ma table à présent.  Mon amie accueille les deux derniers invités avant que la cérémonie commence.

[…]

 Le maitre de la cérémonie est un jeune homme portant un pantalon jeans avec un t-shirt blanc  et une veste de couleur bleue.  Il commence avec les mots de circonstance.[…]  Nous chantons tous un joyeux anniversaire à Irène et après avoir soufflé les bougies que  la fête commence. Une musique de style zouk mondain, celle que ma mère a toujours détestée à la maison. 

[…]

C’est la danse ici. Je reste seule pendant que mon amie se donne en bal avec les autres. 

Salut mademoiselle, dit-il avec une voix douce.

Salut, lui répondis-je avec un air  taciturne.

Vous ne dansez pas ?

Oh que si. Mais pas cette musique lui répondis-je.

Ah bon ? dit-il d’un air curieux. Etes-vous chrétienne ?

Oui, oui !

Je suis Ephraïm Nzila, dit-il  d’une voix aussi éprise et  j’aimerai faire votre connaissance.

(Gênée) hum ! je suis Blessing Tabi. l’enfant de sa mère !

(Rire), ola ! c’est intéressant !

[…]

Je passe le reste de la soirée avec cet homme qui me fait beaucoup rire avec ses boutades [rire]. Il est affable surtout, charmant aussi [sourire]. 

Il me pose des questions et je le réponds gentiment…

[…]

Irène (nous interrompant la conversation) : coucou ! Vous vous attendez très bien je vois  hein …   comme  des amoureux.

Moi [la coupant] : n’exagère pas assez mon amie. On se parle seulement un point c’est tout.

Ephra (frustré) : Irène stp !  

Irène : humm ! Je vous laisse alors oh !  Ephra je peux te parler un instant ?

Ils partent ensuite discuter pendant un long moment. Je regarde la montre, il est déjà 22h donc je dois quitter le lieu.

[…]

Je me présente devant Irène pour lui dire que je dois partir.

Je dois partir mon amie. Sinon maman va me tuer.

Humm la sainte, pourquoi ne pas passer la nuit avec nous ?dit-elle d’un ton fade.

J’avais reçu l’autorisation de venir avec difficulté alors je ne veux pas d’histoires avec ma mère. Bye mon amie.

Je sors de la salle et retrouve le chauffeur. Direction la maison.

******Ephraïm Aaron Nzila*****

[…]

Moi : pourquoi tu n’as pas voulu que je lui passe mon numéro ?

Irène [ferme] : c’est moi ton mot de passe. Sans moi tu ne vas jamais réussir. Elle ne fait pas confiance à n’importe qui.

Moi : tu veux quoi alors ?

Irène [rire] : je t’informerai, sois calme. Appelle-moi demain soir et tu sauras toutes les conditions pour ma marchandise.  

Moi (étonné) : tu la vends c’est ça ?

Irène (ironique) : ce n’est pas ton problème.

Je quitte la fête sous une fièvre de désir [triste]. 

[…]

Cette fille est entrée dans ma mémoire comme une déesse. Je pense à elle et je n’arrive pas à dormir. Une nuit blanche qui m’envoie  à cogiter sur ma vie amoureuse. J’ai déjà dépucelé 20 filles  [rire]. En parlant avec Bless comme j’aime déjà l’appeler. Elle n’a pas caché  de me dire qu’elle est fraiche.   Je suis un expert dans ce domaine.  J’ai une démence sur le dépucelage [rire narquois]. Elle sera la vingt et unième   fille dans ma liste. 

Je ne cherche pas le vrai  amour avec elle, c’est juste un sentiment passager. D’ailleurs je n’ai jamais aimé avec mon cœur. Juste des histoires de fesses et c’est fini ! [Rire]

[…]

***Le lendemain***

[…]

Je me lève difficilement aujourd’hui. Je me sens si faible que je n’ai même pas envie de sortir pour voir ma famille. Je loue depuis trois mois  une maison au centre-ville en quête d’une tranquillité. Mes parents, en voulant préserver ma réputation, ont voulu que je quitte la maison familiale avant. Pourquoi ?

Je faisais  des choses qui horripilaient mes parents à tout le temps. J’ai eu des relations sexuelles avec presque toutes les bonnes que ma mère employait [sourire]. Jusqu’à ce que je fasse avorter ma propre cousine. Elle était venue pour les vacances. Et cette fille m’a elle-même cherché. On faisait  la débauche dans ma chambre chaque jour à l’absence de mes parents. Et après un temps, elle avait un polichinelle dans le tiroir. Incestueux, mes parents ont dû faire avorter ma cousine qui a risqué sa vie. La nouvelle a été répandue dans le quartier jusqu’à atteindre la famille élargie. Mon père m’a déniché cette maison pour couvrir ma turpitude.  

Mes parents m’encouragent dans le mal comme mes amis me le chantent. Bon, moi je le trouve normal. Je repousse toutes propositions infimes et  me contente de ce que je fais. Je profite de ma jeunesse car lorsque que je serai père, je ne le ferai plus [rire] !

La jeunesse est le matin de la vie. Il faut en profiter dans le bon ou dans le mauvais.

Je fais un message à Irène de passer chez moi maintenant. Elle me répond promptement « j’arrive dans 20 minutes chou ».

Je mets de l’ordre dans mon logis pour recevoir cette salope. Elle doit me servir de soubassement pour manger la sainte Bless, l’innocente !

[…]

On toque à ma porte et j’ouvre sur Irène habillée bizarrement sexy. Mais elle ne m’intéresse pas aujourd’hui.

Comment vas-tu chérie ? dit-elle avec sa diablerie.

Oui ça va choute. Irène, dis-je.  tu sais j’ai besoin que tu me passes ta sainte.

Hum impossible monsieur, tu payes d’abord et je te facilite la tâche. Répond-t-elle. 

Je paie quoi ? d’un air ahuri.

Tu as droit de me filer 200 000 FC et une nuit de sexe chaud, tranche-t-elle d’une voix diabolique !

[hurlant] non mais ça ne va pas la tête ? tu demandes trop là !

Pas d’autres options [s’approchant près de moi avec un désir fébrile].

 […]

Elle me saisit aux hanches et je me sens incapable de l’éviter. Elle continue son numéro en me caressant  mon cinquième membre… on finit par faire l’amour pendant 20 minutes. 

Irène (remettant ses habits) : pourquoi est-ce que tu n’as pas été à la hauteur ?

Moi (affaibli) : je ne sais pas Irène.

Irène : donc tu es obsédé par mon amie ? Je veux te la donner alors. Mais pas pour l’amour, juste que pour un temps et n’oublie pas de la dépuceler. [Sourire]

Elle repart et me laisse au lit. Je suis  crissement épuisé, cette fille est une diablesse.

[…]

****IRENE SEVOLO*****

[…]

Je reflue avec sourire aux lèvres. Je n’ai pas d’autre choix que celui de vendre ma pacotille. Ne me jugez pas. je suis jalouse c’est tout. Vue sa naïveté elle se laissera berner par Ephra (mon complice). Ce dernier de son côté se sent  envouté par la charmante Tabi.  Dès demain je mettrais les choses au clair. Je dois tout préparer pour la fourvoyer. 

Je dois prendre un répit après cette séance de démence amoureuse. Mon partenaire n’avait pas d’appétit aujourd’hui mais je l’ai forcé à me faire l’amour [rire]. 

Depuis un temps le père de mon amie se montre étrangement bizarre envers moi, mais comme il est obsédé par mon travail au lit il ne tardera de me solliciter une fois de plus. Il ne me résiste plus  même lorsque qu’il essaie d’être  rigide. [Rire].

Demain, j’inviterai bless chez moi pour la livrer à Ephra. [sourire].

 
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