Chapitre 50: Désenvoûter

Ecrit par ngakomal

~~~Nadine Bell ~~~

Nous avons marchés toute la nuit jusqu’au levé du jour. Je manquais de temps, nous étions fatiguées et perdues. J’avais fais des marques un peu plus tôt autour de 3h du matin avant de me rendre compte que nous tournions en rond. Le produit d’inhibition de volonté que j’avais donné à ma mère n’aurait plus d’efficacité d’ici deux heures. Le temps pressait et je ne savais vraiment comment sortir de ce champ d’illusion que ce vieux guérisseur  avait créé autour de son domicile. Cela aurait été plus facile si j’avais été consciente à notre entrée dans son repère.  Je naviguais à vue.

-          On arrive quand Nadine ? je suis fatiguée hein ? me dit maman

-          Bientôt maman … bientôt…..

-          Hum,  hum. C’est ce que tu dis à chaque fois que je te demande. Ton bientôt là n’arrive pas.

Bien ! La panique ne résoudra aucun problème. Me suis-je dis quand j’ai sentis l’esprit de Papi Ndoumbe (ne me demandez pas pourquoi je l’appelle ainsi, c’est venu tout seul) revenir dans son corps et s’il prend toujours du temps avant de sortir de sa case, j’en ai encore pour une heure. Non moins. Car si j’avais été à la place de Zangle, j’irais le tenir informé immédiatement. Et si j’étais capable de sentir sa présence, cela signifiait qu’il pouvait faire autant et que nous n’étions pas si loin de son campement. Que faire ?  Je refusais que tout cet effort ai été fournit en vain. J’avais la rage. Une larme de frustration s’échappa de mes yeux. Je me suis laissée glisser au sol et me suis couché à plat sur le dos afin de fixé le ciel a travers le feuillage dense pour élever mes prières. Je m’en foutais de la crasse du sol. J’ai enfoncé les mains dans le mélange de feuilles mortes en décomposition ou en vois et la terre.

-          Nady, je suis fatiguée hein… lève toi on part d’ici. Ce n’est pas le moment de jouer avec la terre. Ce n’est pas comme si tu pouvais lui demandé le chemin. Dit maman

Ah oui ! C’était ça demandé à la terre. L’illusion était sur le point physique des éléments qui constitue toutes choses sur ou au dessus de la terre, du bloc solide. J’ai murmuré un petit « merci maman » avant de me connecté à elle. « Que la gloire te soit rendu aux confins de l’univers, sur cette terre, dans les mondes visibles et invisibles Oh toi le Dieu de l’univers. Tu commande et on exécute. Tu proclame Amour, justice et bonté. Et Dans ta majesté, tu as fait des êtres capables de nous venir en aide dans la détresse. Mon Dieu que par toi et par ta volonté. Que l’être repondant de la terre vienne à mon secours. Et si selon tes jugement il en est incapables mon Dieu, mets en moi les capacités nécessaires. Non Que je brime la hiérarchisation de ton Royaume, Mon Dieu qui  est au dessus de toi ? Si tu dis Oui nul autre ne pourra dire Non. Je n’ai pas choisi ce chemin. Je ne blâme non plus ma mère car elle cherchait des solutions qu’elle ne sait les conséquences. Mon Dieu je te prie de ne pas nous en tenir rigueur, mais de me tenir dans ta miséricorde». A l’instant où mon incantation pris fin, j’ai sentis une force envahir ma paume, ma nuque et mes talons de pied au point de les comprimer. On aurait dit des crampes intenses. J’ai laissé échapper un petit cri de douleur. C’était les points de mon corps qui avaient été en contact direct avec le sol. Je me suis relevée avec l’aide de ma mère, ayant pris soin d’enlever mes sandales. La douleur se concentrait maintenant au niveau de ma plate des pieds et c’était atroce. J’avais des difficultés à marcher. J’avançais tant bien que mal sans bien savoir où j’allais. Je pense que mes pieds me portaient tout seul. À un moment, je ne sentais encore plus la présence de Papi Ndoumbe mais je m’en foutais un peu.

-          Seigneur ! criai-je. Est-ce que j’ai alors dit que ça fasse aussi mal ?

Au même moment que je l’ai dit, j’ai entendus « cela t’apprendra… le respect voudrait que tu demande mon aide pas de demander au Dieu extrême de me sommer de faire ce pourquoi je suis ici. A cause de toi je dois faire un rapport détaillé au roi des terres sur ce domaine. Maintenant cours … cours… il ne manquerait plus que celui qui te cherche te rattrape » aussi tôt, la douleur disparu, je pris maman pas la main et lança mon sprint. Nous n’arrêtions pas de trébucher, tomber. Essoufflées, maman commença à trainer le pas. Je devais carrément la tirer. Le sol me dirigeait et j’entendais des bruits derrière nous comme si une légion de personne était à nos trousses. Ils étaient proches. Très proches d’ailleurs. Je nous pensais perdu quand j’ai entendu des klaxons significatifs  des voitures au loin. L’espoir  donnait une force inimaginable.

-          Maman encore un effort… nous y sommes presque. Cours ! lui dis-je

Je ne sais quand ni comment, nous nous sommes retrouvés sur une route non bitumé. Il n’y avait aucune vouture il n’y avait pas une âme. Avais-je rêvé ces klaxons ? Pas le temps de se poser des questions. J’ai continué mon sprint selon que la terre me le fessait ressentir. Nous avons suivit un grand rugissement derrière nous. Le son était fracassant comme l’éclair du tonner tombant sur un grand arbre.

-          Reviens ! Entendis-je. Reviens ! ta lumière est mienne. Tu n’es que pour faire partie de moi et me faire grandir en puissance. Plus que jamais j’y ai droit. Si le ciel t’a mis sur mon chemin cela veux bien dire une chose. Intimait-il.

-          Idiot ! chien…. Chien vert ! concombre ! avec sa tête comme un pet! Tu parles même à qui comme ça ? cria ma mère en freinant d’un coup manquant me faire tomber.

Un ricanement profond, méprisant et glacial fut la seule réponse. Ma mère réagissait au quart de tour et je du la maintenir à bras le corps pour l’empêcher de courir dans le sens inverse pour aller faire je ne sais quoi. Elle seule savait le nombre de personnes qui marchaient dans sa tête.

-          Non… non n’y va pas. C’est un piège. Ecoute-moi et allons-nous-en. Tu reviendras si tu  veux avec toute la gendarmerie. Mais pour l’heure ils sont plus fort maman. Toi-même deux femmes contre deux hommes… même si l’autre est vieux… je suis malade maman.  Tourne toi et court !

Je ne savais plus si je voulais la raisonné ou la sommer de courir ni a quel moment mon ensorcellement avait pris fin. J’aurais du chercher l’herbe de l’obéissance et la forcer à mâcher. Contre toute attente, elle s’est retourné et a commencé à courir plus que moi. J’ai vue au loin une moto sur le quel se trouvait un jeune.

-           Regarde labas. Lui montrais-je

Nous sommes arrivé au près du jeune homme essoufflées. Je ne connaissais pas où nous nous trouvions et ma mère essayais de reprendre souffles. Je vis au loin un grand amas de cendres noir tourbillonnant dans les airs. Non ce n’était pas de la cendre… il ressemblait plus à de la fumée couleur cendre et venais a une vitesse folle. J’ai tiré maman et l’ai presque mise sur la moto manquant de faire tomber la moto, le jeune homme et elle.

-          Hééé… doucement tu veux me casser la moto que nous l’avons acheté ensemble ? vraiment ! tu ne peux pas dire que tu veux monter.

-          Mon frère on n’a pas le temps de chercher les problèmes dis-je en prenant place derrière ma mère. Regarde derrière toi. tu reste ici on meurt tout les trois.

Au même instant une colonie d’oiseaux et d’insecte nous traversa de plein fouet suivit des rats des champs, musaraigne, hérisson et plein d’autres animaux qui courraient loin de cette chose. A peine il avait regardé qu’il lança la moto à pleine vitesse en manquant nous faire tomber. J’ai demandé à maman de s’accrocher à lui et que quoi qu’il arrive, qu’elle ne pose son pied au sol. Nous avons roulé en traversant d’autres personnes qui nous suivirent dans notre course folle. Nous sommes arrivés dans un village où à l’entrée, des hommes étaient disposés en ligne en laissant un petit passage pour les usagers. Les gens entraient par vague. Les animaux, dès qu’ils avaient traversés la ligne se redirigeaient vers la forêt et se dispersaient. Quelque chose en moi me disait de leur venir en aide. Qu’ils n’y arriveraient pas seul. J’ai pris place près d’un vieux papa dont la peau sur les os rendait les vêtements trop ample. Je ne sais trop d’où venait la force et le savoir faire. Mais j’ai impulsé de mon énergie dans la barrière invisible qu’ils montaient autour du village. A peine nous avions fini que le nuage se tracassa contre le mur dans un bruit ahurissant. On aurait dit la fin du monde. Les cris de peur dans le village fusa et en moins de cinq minutes, chacun était dans sa case sauf les étrangers que nous étions et les hommes qui avaient constitué la barrière que je supposais être les guérisseurs et protecteurs.

-          Par tous les Dieux ! qui a osé provoquer la colère de ce vieux fou. Tonna un monsieur au loin. Qui ?

-          Elle. Dit le grand père décharné près du quel je m’étais mise en me pointant du doigt.

Le monsieur était corpulent sans être obèse. Il avait deux ou trois cauris inséré dans ses cheveux étrangement propres. Une barbe tressé qui lui arrivait au torse. Un pagne sein à la taille sur un démembré, pieds nu et un chasse-mouche en plume d’aigles à la main. Il s’avança vers moi et m’asséna une claque qui m’envoya au sol. J’ai vue trente six milles étoiles. Il m’a fallu secouer ma tête pour que ma cervelle se remette en place. Machinalement, j’ai fait passer ma langue sur mes dents pour m’assuré que je n’en avais perdu aucun. Façon j’avais mal ! J’ai mis quelles minutes au sol avant de me relever. J’ai planté mon regard dans le sien. J’ai fais un puis deux puis trois… afin de me mettre a un souffle de lui. On pourrait entendre un une mouche volé sans parler des caquètements des poules. La tension était palpable et nos souffles électrique. Je sentais sa colère et étrangement elle ne fessait qu’attiser la mienne. Savait-il ce que j’avais traversé ? Comment nous en étions arrivés là ? Lui c’était même qui nor ? Avec ses airs pompeux et ce n’était pas parce qu’il était beau qu’il devait tout se permettre.

-          La prochaine fois que vous porterez les mains sur moi. Je vous jure que je vous rendrais coup sur coup. Sifflais-je entre mes dents le regard plongé dans les siens. Je n’en foutrais pas mal que le village vous regarde,  de votre égo où de votre honneur. Que  vos sujets soient témoin de votre déconfiture sera délectable. Et pour votre information quand on est confronté à une situation donné on cherche à comprendre avant de donner des coups. Finis-je étrangement calme

-          T’inquiète pas petite si je t’avais donné des coups tu ne serais pas la à me sortir ton français. Fit-il après un moment de surprise.

-          Essayez encore et vous verrez de quel bois je me chauffe. Non sence !

Je me suis retourné sur ces mots et n’ai plus fait cas de lui. Tous les regards étaient sur moi et je n’en avais rien à foutre. Je suis allé vers ma mère qui était resté prostré près de la moto avec le jeune homme.

-          Maman il  nous faut rentrée en ville. C’est un impératif. L’énergie diffusée ne restera pas éternellement.

-          Tu parles même de quoi ? pardon ne m’embrouille pas. j’ai laissé nos bagages au motel « l’Eclat ».

-          Allons-y alors. S’il vous plait pouvez-vous nous y amener. Demandais-je au jeune homme.

-          S’il y a l’argent moi je pars. C’est dans la ville voisine. Repondis-il. Pour vous deux ça fera 5000 frs. Conclut-il en tendant la main.

-          Quoi ? m’exclamais-je confuse devant sa main tendu. Je ne comprenais pas.

-          Donne moi l’argent dis donc ! on tas dis que je vais pisser dans le réservoir ? il faut le carburant.

-          Et c’est ça qui coute 5000 ? questionna ma mère.

-          Pardon DADA (maman en fufuldé). Quand je vous ai porté là j’ai demandé quelque chose.

-          Je n’ai pas d’argent sur moi mais….

-          DADA s’il y a pas d’argent moi je ne pars pas. La coupa t-il

-          Laisse-moi finir. Dit ma mère. Tu nous emmène et sur place je te donne 10 000frs.

Il a penché la tête de gauche à droite en signe de réflexion avant d’accepter sa proposition. Nous sommes arrivés au motel vers 18h. La réceptionniste nous a fait savoir que la réservation de ma mère courrait encore sur une journée. Elle est partit chercher les sous. J’ai pris place sur le lit et toute les tentions accumulées depuis deux jours s’apaisa. J’ai laissé échappée un soupire. La fatigue m’envahit et je sombrais dans un profond sommeil.

~~~ Pascal Blairon~~~

Des bruits venant de loin me sortirent de mon sommeil. Que se passait-il ? Je me suis retourné dans mon lit… après plusieurs étirements, je me suis résolue à ouvrir les yeux. J’avais imaginé qu’en fessant semblant de ne rien entendre, les cris finiraient par cesser.

J’avais quelque chose de changer mais je ne savais pas quoi. Je ne comprenais pas comment j’avais fait pour vivre ainsi pendant tout ce temps. Je revivais ma vie comme si elle était extérieure à moi. La veille encore, je ne sais pas comment je n’ai pas pu mettre fin a cette dispute qui n’avait ni queue ni tête. Que reine ne soit pas rentrée à temps ne signifiait pas qu’elle ne rentrerait pas. Je ne compte plus le nombre de fois que ma fille sortait jusqu’à pas d’heure ! Si non rappelant deux jours plus tard pour pas qu’on s’inquiète. Je me suis levé et ai mis une culotte et un démembré. J’ai accéléré le pas quand les cris de mon fils se sont intensifiés en dévalant les escaliers aux pas de course.

La scène qui s’offrit à moi ne m’étonnait même plus. Je n’arrivais toujours pas à comprendre pourquoi sabine s’acharnait sur cette enfant. On aurait dit sa coépouse ! Elle vociférait comme à son habitude en la battant et Michel qui essayait d’arrêter sa mère tandis que Béthanie buvait un pot de yaourt dans un coin.

-          Putain de merde ! quelqu’un peux me dire ce qui se passe ici ? Explosais-je n’y tenant plus.

Ma voix m’étonna un peu mais je restais serein devant la surprise de Michel et les yeux exorbités de ma femme. Ma fille avait une cuillère de yaourt suspendu a mis chemin de sa bouche tandis que Reine risquais un coup d’œil à mon endroit. Vraiment ! Qu’est ce qui les surprenait ? Si je n’étais vraiment pas si énervé, j’aurais peut-être demandé.

-          Alors quelqu’un va me répondre ? tonnais-je. Je ne souhaite pas me répété.

-          C’est … c..c’est mama… qui tape sur Rêve parce … parce que humm elle n’était pas là hier … hier soir. Balbutia Béthanie après avoir laissé tomber sa cuillère.

-          Papa c’est faut…. Ce n’est pas juste ! c’est toujours elle qui reçoit les coups dans cette maison et pour rien. Elle était dans sa chambre. Je l’ai….

-          Ohh la ferme Michel… l’interrompit Sabine. Je la frappe si je veux ! ma maison n’est pas une maison close où elle peut sortir et revenir à sa guise et à n’importe qu’elle heure.

-          Si je comprends bien elle n’est qu’une maison close pour béthanie ?  Sabine.

-          Ma fille ne peux se comparé à cette moins que rien. Ce n’est pas le même niveau. Hurla t-elle à me vrillé le tympan.

-          Laissons… dis-je sentant une migraine venir de loin. Donc tu ne peux lui demandé ce qui en est ? trouves-tu normale de réveillé tout le quartier au levée du jour ? tu n’es pas fatiguée de torturer cette enfant ? d’être la paria du quartier parce qu’aucun voisin ne te supporte ? mais je te préviens…. Car si tu me retourne le film d’il y a quelque mois, je te jure que c’est moi qui vais te faire enfermé. Lui dis-je en la regardant droit dans les yeux. Même si elle me dépassait d’une bonne tête.

J’avais toujours été complexé par ma taille mais cela ne m’empêchais pas d’être qui j’étais. Quand je rejouais ma vie depuis la naissance de ma fille. J’avais l’impression de ne pas me reconnaitre. J’ai pris la pétite par le bras et l’ai soutenus. C’est fout comme elle ressemblait à sa mère. Oui je l’avais connu. Une très belle femme et droite dans ses bottes. Elle en aimait heureusement ou malheureusement un autre.  Nous avons évolués jusqu’aux escaliers sans que je ne fasse cas des autres quand soudain, reine fut retiré de mon bras et projeté en arrière.

-          Noooon… qu’est tu penses être entrain de faire pascale. ?

-          Rien de condamnable chérie. Je vais juste la débarbouillé dans la chambre de Michel dis-je en voyant Béthanie et Michel sortir du couloir de la cuisine curieux.

-          Qu’elle n’a pas sa chambre ? donc tu confirmes aujourd’hui que tu couche avec ? la folie …. La vraie folie. Oui ! j’ai toujours compris que tu l’appréciais… toujours à l’observer, à la couver et à apprécier sa cuisine….

-          Seigneur ! elle divague !  m’exclamais-je

-          Qui divague pascale ? dis-moi qui ? fit-elle en se jetant sur et tambourinant ma tête et mes épaule. J’ai réussit à la maitrisé de justesse.

-           Montez dans vos chambres. Tout de suite criais-je pour les faire bouger. Dès qu’ils ont tourné le dos,(michel soutenant reine) je l’ai poussé au loin.

-          Un sale chien tu couche avec une enfant qui pourrait être ta fille. Un bordel. Mais je te le dis ! tu ne me mettras pas la honte. Jamais ! tu n’as pas honte ? c’est ta secte qui te le demande ? hiééé Pascal tu m’as tué. Soit c’est elle où soit c’est moi. Nous ne pouvons rester toutes les deux ici.  Parce que si c’est le film nigérian que tu veux tourner, moi je vais te montrer la sorcellerie et à la pendule tu vas lire l’heure. Wanda shall never end ! Fit-elle hystérique.

Je la regardais gesticuler dans tous les sens. Brisant au passage tout ce qu’elle avait sous la main et qu’elle pouvait projeter sur moi. Je me contentais de la laisser faire. Je pense que mon expression intransigeante la maintenait au loin. Je ne savais ce qui lui arrivait et comment j’avais pu supporter ce caractère de cochon pendant toutes ces années. En tout cas j’étais mangé dans toutes les sauces comme on le dit vulgairement dans ce pays. En vrai. Cella allait de « un machin qui ne bande même pas ! Qui ne sait pas prendre une femme ! Un vaut rien ! » à « qu’est ce j’avais pu être stupide ! Sur tout les hommes de cette planète il avait fallut que ce soit toi. Un sous homme que j’épouse ». je ne sais pas pourquoi, mais a chaque fois d’un mot sortais de sa bouche je revivais l’instant dans le passé et me surprenais de ma  propre réaction. C’était d’un tel ridicule ! Pourquoi diable de m’excusais et la suppliais à la limite à chaque fois ? J’étais perplexe et en questionnement quand un petit lapin en porcelaine me frappa à l’épaule puis, se brisa en mille morceaux sur le sol en rependant son contenu. Elle suspendit son geste et le flot de ses paroles. Oui elle avait osé. Je n’avais jamais jugé ses croyances. Elle acceptait les miennes par « que faire ». D’ailleurs, elle n’avait jamais accepté que  j’en parle aux enfants. Pour elle nous vivions en Afrique et par conséquent nous devions les éduqués selon les codes Africains car les enfants ne comprendrais pas la logique dans le fait de garder le reste d’une personne dans la maison. Même si parallèlement elle ne trouvait aucun inconvénient à montrer le crâne décharné de son alleu a ses enfants. Je me suis baissé sans mot dire et j’ai mis la quantité que j’ai pu dans un bol décoratif qui trainait là au pied des escaliers sur un guéridon.

-          Tout ça c’est de ta faute. Tu m’entends ? qui a l’idée de garder les cendres des gens dans des dessins de lapin. Tu aurais mieux fait de venir l’enterrer ici et je t’aurais aidé à retirer son crâne et à la conserver à l’huile rouge. Lança t-elle presque amusé. Un fils a maman. Mais que je te dise je t’ai fait et je peux te défaire. Où c’est depuis quand que tu te permets  de me regarder de haut ? tu n’es rien sans moi. Même pas un homme dans tous les sens de termes.

Elle a eu un ricanement qui a débloqué un truck dans ma tête qui m’a fait perdre tout contrôle. J’ai  avalé la distance entre nous en moins de deux. D’une prise savante qui me venais de je sais d’où, j’ai raclé ses deux pieds et elle s’est affalé sur le sol par les fesses en criant sa douleur. Je me suis assis sur elle en maintenait ses deux bras au dessus de sa tête.

-          Je ne sais pas pour qui tu te prends sabine. Mais sache qu’ici c’est ma maison et c’est moi qui donne les règles à suivre. Tu l’as si bien mentionné nous somme au Cameroun et non en France et être mariée monogamie bien commun ne m’empêche pas de tout vendre et de partir aux Bermudes. Je pense t’avoir donné trop de liberté et tu t’es cru tout permise.  Je te préviens la prochaine fois je te casse la gueule.

Je sentais la veine de ma tempe battre nerveusement. Mes mains trembler dans ma tentative de me maitriser. L’image que devait renvoyer mon visage devait ne pas être joli à voir. Je voyais de la peur dans ses yeux. C’est bien. Je l’ai laissé là à même le sol et suis remonté vers les chambres. Comme on pouvait s’y attendre, Béthanie était retourné dans sa chambre tandis que Reine et Michel discutaient joyeusement assis sur le lit. Comme si rien ne s’était passé un petit plus tôt. Comment est ce qu’elle fessait pour que rien ne puisse l’atteindre ?  Bref … Il ne fallait pas laisser ma femme faire subir à Reine sa frustration.

-          Hey… dis-je en m’avançant dans la pièce. Les interrompant sur le coup. Elle s’est retournée avec un grand sourire sur les lèvres et visiblement intacte, sans aucune marque sur le visage, ni sur le corps. Ça va ici ?

-          Oui papa. C’est à toi que nous devrions poser cette question… le dragon a pu te …

-          Ferme ta bouche ! petit Impoli. L’interrompis Reine au même moment qu’elle lui appliquait une tape sur la bouche. N’oubli que c’est ta mère et tu lui dois le respect.

-          Mais est ce je mens. Tu n’as pas vu le feu qu’elle mettait sur papa ? hein papa ?

-          Ta sœur a raison michel. Il faut respecter ta mère et que je ne t’entende plus l’appeler ainsi. Dis-je plus fermement pour faire passer le message. Il marmonna un truck avant de se coucher en nous tournant le dos. Reine penses-tu que les parents de ton ami accepterait que tu reste avec eux pour un jour ou deux ? Non …Non je ne te mets pas à la porte. m’empressais-je d’ajouter devant sa mine déconfite. Je ne veux juste pas que ta mère déverse sa colère sur toi quand je serais au travail.

-          Je ne pense pas que la maman de Raoul y verrait un problème.

-          C’est très bien. Michel cesse de bouder et descends faire un petit sac pour ta sœur. Je te dépose. Je vais me préparé.

J’entendis dans le couloir quand Reine lui demanda de ne pas oublier les sous vêtement et ses shorts tandis qu’il émettait un son de dégout avant de s’indigner du fait que ce n’était pas un travail d’homme. J’eus un sourire  une joie intense m’irradia de l’intérieur. Je ne me souviens pas de la dernière fois où j’ai ressentis cette paix. J’en remercie le ciel et ne compte pas la laissé partir.

Par les Eléments