CHAPITRE 56: LE PREMIER RÊVE
Ecrit par L'UNIVERS DE JOLA
CHAPITRE 56 : LE PREMIER RÊVE.
**LESLIE OYAME**
Reine : Arsène stp, viens m’aider à mettre ça dans la voiture.
Arsène : (Souriant) C’est toi qui refuse les plantations non ? Maman pourquoi tu lui as donné tout ça ?
Mme Mfoula : Si ce n’est pas à cause de Dieu c’est à cause de qui ? Le vampire de l’enfant là est dans les yeux et la bouche non ? Je vais encore faire comment ?
Reine : (Souriant de toutes ses dents) Je t’aime aussi maman.
Mme Mfoula : Hum.
Nous nous sommes mis à rire. Arsène, sa fille et Lucia sont allés l’aider à mettre les choses dans la voiture. Il s’agissait d’un régime de banane, un gros sachet de tubercules de manioc, un autre de tarots, les arachides, les feuilles de manioc, l’oseille et les feuilles de gombos. Nous avons eu les mêmes articles mais en double eu égard au nombre que nous sommes. Le terrain de maman Patricia est très grand et elle y a planté beaucoup de choses qui poussent très bien. Nous avons énormément travaillé toutes les deux mais on n’a pas pu finir de désherber car c’est trop grand. Il faut au moins une semaine pour ça. Elle m’a d’ailleurs avoué qu’elle emploie souvent des femmes pour l’aider dans sa tâche à chaque étape. Je suis fatiguée par cette journée mais je ne le regrette pas car j’ai passé une excellente journée avec elle et je lui ai dit de m’appeler la prochaine fois. Elle m’a donné plein de conseils de vie sur mon couple, les enfants, le travail et les petits businesses dans lesquels je pouvais me lancer pour diversifier mes revenus. Nous avons également ri des anecdotes sur ses enfants et son mari avant qu’elle ne me parle des terrains à acquérir dans les environs et à owendo, elle m’a dit qu’elle avait des contacts avec qui elle allait me mettre en relation même au niveau du cadastre pour me faciliter les démarches pour les titres fonciers. La femme là a des connexions partout et en discutant avec elle, je me suis rendue compte qu’elle était de plein pied dans le domaine de Lauria. Cette imbécile même je ne sais même pas si elle a continué l’école après le mariage ou bien si j’ai dépensé pour elle cadeaux et madame est allée paisiblement s’asseoir dans le foyer et pondre les enfants comme sa mère avant elle.
Au cours de la conversation, j’ai failli dire que j’avais ma petite sœur qui était diplômée dans son domaine et voir si elle pouvait la positionner quelque part, mais je me suis retenue à la dernière minute et me suis faite violence pour la chasser de mon esprit avant de me répéter que sa vie ne me concernait pas et que je n'avais plus de famille. Les deux sorciers là hantent presque continuellement mes pensées depuis mon retour de Ntoum parce qu’ils n’arrêtent pas de venir tourner autour de ma maison, j’ai beau les chasser et les menacer mais ils reviennent toujours, très souvent quand Mfoula n’est pas là. Je ne sais pas si cet imbécile de Loyd là prend le programme de mon homme pour savoir quand il est à la maison ou non mais c’est comme ça. Je sais à la façon dont Mfoula parle de lui assez régulièrement à la maison qu’ils sont devenus très proche mais j’évite de mettre ma bouche à l’intérieur pour qu’il ne se pose pas de questions, j’essaie de faire le moins possible le lien entre Loyd et moi car à chaque fois il me sort sa phrase '’tiens pendant que j’y pense, sais tu que Loyd et toi faites ceci ou cela de la même façon ?’’, alors j’évite au maximum d’évoquer cet enfant. Je subis encore leur intrusion en silence mais quand pour moi va monter, je leur donnerai une autre correction qui les dissuadera de revenir.
Bref, pour revenir à ce que je disais au départ, j’ai passé une très bonne journée avec elle.
Arsène : (Après avoir chargé la voiture de Reine) Une fois à la maison, tu feras comment ?
Reine : Je ne sais même pas, j’espère que je vais trouver des voisins dehors.
Arsène : Hum. On va t’accompagner jusques là-bas avant de rentrer.
Mme Mfoula : Mais c’est un grand détour.
Arsène : Je sais mais bon.
Reine : Merci.
Nous avons dit au revoir à Lucia et aux parents avant de monter dans la voiture et partir. Nous avons roulé à la suite de Reine jusqu’à son immeuble. Nous l’avons tous aidé avec ses choses et elle a profité à me montrer son appartement.
Reine : C’est ici que je me cache ma belle.
Moi : C’est joli.
Reine : Merci. Quand je vais t’inviter tu pourras facilement venir.
Moi : Oui.
Arsène : Nous ne sommes pas venus durer. On s’en va.
Reine : Tu es trop. Tu peux partir avec tes enfants et tu me laisses ma femme ici.
Moi : (Souriant) Je te dis.
Arsène : (Me tirant à lui) Même pas en rêve.
Reine : (Riant) Mauvais.
Arsène : Tant pis. (Aux enfants et moi qui étions en train de rire) On y va.
Nous avons fait un câlin à Reine et nous sommes partis chez moi comme c’est la fin du week-end. Nous sommes arrivés quelques minutes plus tard et nous sommes tous allés en cuisine pour rincer les tubercules pour les mettre au congélateur, ils étaient déjà épluchés. Les garçons, Mfoula y compris ont décortiqué l’oseille que Lucrèce et moi avons découpé et les feuilles de manioc que nous avons pillées. Quand Arsène a vu que j’avais l’air vraiment fatigué il m’a demandé de laisser , il pilerait à ma place.
Moi : Tu es sérieux ?
Arsène : Oui.
Moi : Ah, après il ne faudra pas qu’on m’accuse de t’avoir fait piler oh, tes enfants sont témoins.
Arsène : (Me prenant le pilon des mains) Qui va t’accuser ?
Moi : Ah, mais les gens. Quand on voit les hommes piler dehors ici, on crie sur les femmes en disant qu’ils ont été envoûtés.
Arsène : (Pouffant) Ceux qui pensent ça c’est à leur niveau, j’ai pilé des choses dans la maison de ma mère et j’ai également vu mon père le faire, il n’a pas été envoûté pour autant. Papa disait que c’était bon pour travailler le buste et les biceps, tu transpires sans aller à la salle. En plus, comme tu sais, je suis une véritable catastrophe en cuisine, ce n’est pas faute pour eux d’avoir essayé de m’apprendre mais je ratais toujours tout, alors pour compenser, je pilais pour mettre la main à la tâche. Du coup, cela ne me dérange pas de le faire.
Moi : Je vois.
Il s’est mis à piler et ses fils l’ont copié en allant relayer Lucrèce qui elle pilait dans une cocotte. Nous nous sommes occupées des autres choses et 1h et demi plus tard nous avons terminé. Nous sommes tous allés nous laver avant de revenir boire le quaker que j’ai fait puis nous sommes allés dans nos chambres respectives.
Moi : (Recrachant le dentifrice dans la cuve) Alors comment c’était ?
Arsène : (Rinçant sa bouche) Quoi ?
Moi : Avec tes frères ?
Arsène : Ça va, comme je te l’ai dit hier soir quand nous avons parlé au téléphone, j’ai réfléchi à tout cela et je suis allé voir les gars. Je leur ai expliqué mon ressenti et j’ai parlé avec Alvine.
Moi : (Le regardant en silence)
Arsène : Je lui ai dit que cela me prendrait quelques temps pour me faire à cette idée mais que je ne m’opposerai pas à ce qu’il se rapproche de Reine.
Moi : Tu as pris la bonne décision, ton frère est quelqu’un de bien.
Arsène : (Après un moment) Je sais.
Moi : Et donc, vous êtes de nouveau amis ?
Arsène : Pour ça aussi, il nous faudra quelqu’un temps pour être à l’aise mais oui, nous sommes amis.
Moi : (Souriante) Je suis contente pour vous. Ça veut dire que je vais pleinement retrouver mon homme.
Arsène : Comment ça ?
Moi : Bah tu n’étais pas toi-même ces derniers temps, cette situation t’affectait énormément et ce bien plus que tu ne voulais le montrer parce que tu tiens à eux comme ils tiennent à toi. Maintenant que tout est rentré dans l’ordre, je sais que tu te sentiras mieux. Même si je suis triste parce qu’ils ne passeront plus par moi pour prendre de tes nouvelles, tu les as d’ailleurs débloqués ?
Arsène : Non, pas encore, je n’y avais même pas pensé.
Moi : Il faut le faire. Et Alvine a changé de numéros.
Arsène : Ok.
Il a sorti son téléphone et s’est mis à le manipuler pour les débloquer pendant que je terminais de me brosser les dents.
Arsène : C’est bon, j’ai dit à Paul de dire à Al de m’écrire avec ses nouveaux numéros pour que je les enregistre.
Moi : D’accord. (Souriante et yeux brillants) Je suis très fière de toi bébé, ce n’est pas n’importe qui qui peut avoir ta grandeur d’âme pour arriver à prendre de la hauteur sur des situations pour avancer. J’aimerais tellement avoir ton esprit, tu es un grand.
Arsène : (Souriant et me tenant par la taille) C’est en partie grâce à toi, c’est parce que j’ai une grande femme à mes côtés que je suis un grand homme. (Me faisant un bisou dans le cou) Merci d’avoir été là pour moi, ta présence m’a fait énormément de bien.
Moi : De rien mon cœur. On sort ?
Arsène : Oui.
J’ai rangé nos brosses à dents et nous sommes sortis de la douche, en marchant vers le lit, j’ai eu un énorme coup de vertige qui a failli me faire tomber mais heureusement il était derrière moi et m’a attrapé à temps.
Arsène : (Inquiet) Bébé qu’est-ce qui se passe ?
Moi : (M’attrapant la tête en fermant les yeux) J’ai la tête qui tourne.
Arsène : (Me faisant asseoir sur le lit) Pourquoi ? Tu ne te sens pas bien ? Tu as mal quelque part ? On va à l’hôpital ?
Moi : Non, ce n’est pas la peine. Ça doit être dû au travail que j’ai fait aujourd’hui , après une bonne nuit de sommeil, je serai d’attaque.
Arsène : D’accord . Mais si demain ça ne va pas, on ira à l’hôpital.
Moi : D’accord chéri. Masse moi d’abord un peu les épaules, les paniers là mon fatigués stp.
Arsène : Ok.
Il est passé derrière moi et s’est mis à me masser les épaules, le cou et le dos en étant assise, cela me faisait beaucoup de bien.
Arsène : Allonge toi sur le ventre.
Je me suis exécutée et il a poursuivi son massage avant de l’étendre sur le reste du corps. Au bout d’un moment, j’ai commencé à être excitée car ses gestes devenaient de plus en plus sensuels, me faisant pousser des petits gémissements de plaisir de temps en temps.
Moi : (N’en pouvant plus) Bébé ?
Arsène : Hun.
Moi : Fais-moi l’amour stp, j’ai envie de te sentir en moi.
Arsène : D’accord.
Il a continué à me caresser avant d’y associer des baisers ça et là. Il s’est arrêté un moment pour se dévêtir et l’a ensuite fait avec moi, puis il s’est mis au dessus de moi et m’a pénétré lentement en me regardant dans les yeux. Une fois au fond, il m’a embrassé sur la bouche.
Arsène : Je t’aime.
Moi : (Souriant amoureusement) Je t’aime aussi Archy.
Il m’a également souris avant de se mouvoir lentement en moi. C’est avec cette même lenteur qui n’arrêtait pas de me faire frissonner qu’ils nous a fait atteindre la jouissance quelques minutes plus tard…
**ARSÈNE MFOULA**
Nous venons tous les deux d’atteindre la jouissance et nous sommes toujours imbriqués. La vérité c’est qu’elle est tellement chaude que je n’ai aucune envie de me retirer de son intimité, je me sens bien comme ça. Elle se met à me caresser la tête tout en me faisant des bisous.
Moi : Bébé j’ai envie de dormir comme ça mais j’ai peur de t’étouffer à la longue lorsque je serai totalement endormi et que je ne pourrai plus équilibrer mon poids.
Leslie : Fais moi alors basculer pour que je sois au dessus.
Moi : D’accord.
Nous l’avons fait et elle s’est retrouvée au dessus de moi sans pour autant que je ne sorte de son intimité. J’ai actionné le ventilateur avec la télécommande avant de remonter le drap sur nous. J’avais voulu mettre la climatisation dans sa chambre comme chez moi mais elle a refusé car elle ne voulait pas de dépenses supplémentaires '’inutiles’’ pour reprendre ses mots. Son ventilo fait parfaitement l’affaire et c’est tranquille. J’ai éteint la lumière et nous nous sommes endormis après nous être souhaités une bonne nuit…
Je regarde autour de moi et je ne reconnais pas l’endroit, en regardant les maisons aux alentours, j’ai l’impression que je suis dans un village. Les maisons sont essentiellement en terre cuite et d’autres en lianes, la forêt est tout autour des maisons.
Moi : Je suis où et je fais quoi ici ?
J’entends des pleurs, des pleurs d’une femme. J’essaie de voir qui c’est mais je ne vois personne. Pourtant ça s’intensifie . Je décide donc de prêter attention pour voir d’où cela provient. Dès que je repère la maison d’où me parvient les pleurs, je prends la direction en question. J’arrive devant la porte et je tends ma main pour frapper mais celle-ci s’ouvre toute seule devant moi. Je reste un moment intrigué là avant de prendre la parole.
Moi : Toc, toc, il y a quelqu’un ?
Silence
Moi : (Plus fort) y a quelqu’un ? Je peux rentrer ?
Silence.
Personne ne me réponds mais la voix de la femme qui pleure ne cesse pas. Je veux rentrer dans la maison mais j’ai l’impression qu’il y a une résistance, on dirait une porte invisible. Je ne comprends pas ce qui se passe. Pourtant la porte en bois s’est ouverte toute seule et normalement la maison est ouverte mais je n’arrive pas à m’avancer, les pleurs aussi n’arrêtent pas. Je m’approche bien de la porte et j’essaie de voir à l’intérieur . Au début l’image est floue. Je plisse des yeux et je me concentre, l’image d’une jeune femme assise par terre devient de plus en plus claire jusqu’à devenir très nette. La femme était mince, noire, avait un pagne attaché autour de la poitrine et une coupe afro sur la tête. Je ne la connaissais pas et ne l’avais jamais vue avant. À voir ses traits, j’avais même l’impression qu’elle était d’une autre époque. Elle s’est mise à parler en pleurant.
Elle : (Pleurant) Seigneur, je ne comprends pas ce qui m’arrive. Je n’ai jamais été une femme paresseuse, quand mes parents sont morts et m’ont laissés toute seule dans mon village, je me suis débrouillée toute seule, je me suis battue pour vivre jusqu’à présent, contre la faim, la maladie, les gens. J’ai fait mes plantations toute seule et j’ai vendu ma marchandise pour gagner mon argent. Je ne comprends pas pourquoi depuis que je me suis mariée et que je suis venue vivre dans le village là plus rien ne va dans ma vie, je n’arrive plus à rien faire. Même balayer ma propre maison c’est difficile. Je vis dans la saleté, je ne comprends pas. J’ai déjà perdu mes trois enfants parce que je n’arrivais pas à m’occuper d’eux (reniflant) voici mon dernier fils qui est là malade et je n’arrive pas à m’occuper , seigneur, lui aussi il va partir comme ça ? Aide moi à sortir de cette situation, donne moi la force pardon, la vie que je vis là n’est pas normale, seigneur aide moi. Mes parents écoutez la voix de votre fille qui crie de détresse. Écoutez le cri d’une mère qui ne veut pas perdre son fils qui lui reste.
J’ai écouté d’autres pleurs à côté, c’étaient ceux d’un enfant, en décalant la tête, j’ai vu un petit garçon de trois ou quatre ans allongé par terre en train de se tordre de douleurs. La femme l’a regardé et s’est mise à pleurer d’avantage. Elle s’est levée et a essayé d’aller vers lui mais il semblait qu’elle n’y arrivait pas, quelque chose la retenait. Ses pas avait l’air lourds et on avait l’impression qu’elle faisait un effort surhumain pour mettre un pied devant l’autre , ses cris et ses pleurs redoublaient d’intensité.
Moi : Qu’est-ce qui se passe ?
J’ai voulu rentrer dans la maison pour aller l’aider mais à nouveau, cette résistance, je ne pouvais pas passer.
Moi : Madame ?
Elle : (Pleurant toujours en essayant d’avancer vers son fils)
Moi : (Essayant de pousser cette porte invisible) Madame ? Vous m’entendez ? Madame ?
Aucune réaction de sa part vers moi.
Moi : (Regardant autour de moi pour voir si quelqu’un pouvait venir m’aider ) Au secours, venez m’aider, une femme a besoin d’aide à l’intérieur , quelqu’un m’écoute ?
Silence.
C’est un village fantôme ou comment ? Il n’y a personne ici ? Je me suis retourné et je suis allé cogner aux portes des maisons mais personne ne m’a ouvert, je n’ai vu personne. J’ai fini par revenir sur mes pas et dis que j’allais me débrouiller tout seul pourtant je ne savais pas quoi faire étant donné que j’étais incapable de savoir ce qui était devant la porte et m’empêchait de rentrer. Je suis arrivé devant la porte qui était toujours ouverte et j’ai à nouveau essayé d’entrée mais c’était impossible, j’étais impuissant face à la situation. J’ai donc dû assister à la scène sans pouvoir rien y faire. Je regardais cette femme qui pleurait en essayant toujours d’aller vers son fils qui pleurait lui aussi. En la regardant bien, je me suis rendu compte qu’elle avait des bracelets, aux pieds, aux mains et sur le cou. En y prêtant plus attention, j’ai écarquillé les yeux. Ce n’étaient pas des bracelets, c’étaient des fers, des fers attachés à de grosses chaînes, elles-mêmes reliées à de gros boulets. Elle tirait de toute ses forces mais je comprenais que c’était inutile, elle ne pouvait pas faire quelque chose avec ces chaînes.
Moi : Seigneur, mais qui l’a attachée comme ça ?
Voix : Bébé ?
Je me suis retourné en écoutant ça, j’avais impression d’écouter la voix de Leslie maintenant.
Voix : Bébé ? Archy réveille toi,
J’ouvre les yeux et je tombe sur le regard interrogateur de Leslie qui se tient au dessus de moi.
Moi : Qu’est-ce qui se passe mon cœur ?
Leslie : Je ne sais pas, tu t’agitais beaucoup dans ton sommeil et tu demandais de l’aide.
Moi : Ah bon ?
Leslie : Oui.
Moi : Je ne sais pas, j’ai fait un rêve étrange où je voyais une femme enchaînée.
Leslie : C’était qui ?
Moi : je l’ignore. Je ne l’avais jamais vu. Mais c’était terrible, elle pleurait et voulait aller aider son enfant mais les chaînes l’empêchaient de faire quoique ce soit.
Leslie : Je vois, ce n’était qu’un rêve.
Moi : D’accord. Il est quelle heure ?
Leslie : 4h30.
Moi : (Ressentant la chaleur de son intimité) J’ai une petite envie ce matin.
Leslie : (Remuant sur moi en souriant) Tu es déjà à l’intérieur donc continue.
J’ai souris avant de lui mettre une claque sur les fesses puis appuyer dessus. Nous avons tous les deux pris du bon temps durant notre PCM (petit coup du matin, les vrais savent)…