Chapitre 6: A fleur de peau.

Ecrit par Dalyanabil

Chapitre 6:  A fleur de peau.


« On doit parler ‘’A’’ »


Je me retourne complètement exaspère mais calme. « Bien sûr que tu veux parler, mais moi non. »


« On y vas? » C’est Fadia qui vient d’apparaitre. « Farid nous attend à l’extérieur. »


D’une voix qui n’admet pas de réplique Jafar l’informe. « Je la ramène, elle vous retrouvera à l’aéroport. »


« Euh, ‘’A’’ je… » Je n’ai jamais vus en quatre ans Fadia perdre ses moyens encore moins laisse quelqu’un lui cloué le bec.


Je décide d’intervenir pour limite les dégâts. « Allez-y je vous rejoint plus tard. »


« Tu es sûr? » Me demande t-elle inquiète.


« Oui certaine, dis à Farid que je vous rejoint à l’aéroport. Renvoie moi tous les détails concernant notre vol par sms, ok? »


« Ok! »


J’attend qu’elle soit hors de porté pour enfin m’adresse à Jafar. « tu me diras la vérité? »


« Oui, je te dirais ma vérité. Mais pas ici. » me répond t-il énigmatique.


Je l’observe quelques minutes car sa réponse ne m’inspire pas vraiment confiance mais j’ai besoin d’une explication sur le pourquoi de ces années d’absence, de ces années d’abandon. J’en ai besoin pour justifie autant de douleur, autant de larmes mais surtout pour savoir quel décision prendre concernant les jumeaux. 

Jusqu’a maintenant j’ai maintenu leur existence secrète excepté pour ma famille proche et le personnel de sécurité très peu de personnes savent que j’ai des enfants surtout pas les relations de Jafar. Ma mère n’as pas arête de me dire qu’elle ne comprenait pas pourquoi j’en faisait toute une histoire, même moi je ne l’ai jamais  vraiment su. J’ai juste écouté mon instinct. « Ok allons-y. »


Je suis admirative devant sa voiture, une Tesla model x noire, c’est un SUV 100% électrique de sept place il est plus rapide qu’une porche 911 et plus spacieuse qu’une Audi Q7. Elle est doté d’une ouverture de porte assez unique, elles s’ouvrent vers le haut en se repliant pour ne pas prendre trop de place latéral ce que je trouve juste trop génial. « C’est la tienne? »


« Elle te plait? » C’est bien lui ça, répondre à une question par une question.


« Tu est sûr que tu n’est pas Camerounais? »


« Affirmatif, du moins pas par le sang. » Il insiste sur le dernier mot tout en me regardant droit dans les yeux, je suis sensé comprendre quoi par là?


« Elle est chouette. » J’évite de lui dire que j’ai commandé la même en blanc, il n’a pas besoin de savoir que son goût pour les voitures électriques a déteint sur moi et m’as permise de me sentir plus proche de lui.


Le trajet jusqu’a mon hôtel ‘’The Piccadilly London West End’’ se fait dans le silence le plus absolu. Ni lui ni moi ne disons rien mais ce n’est pas pour ça que tout est paisible, les non-dits volent entre nous comme autant de couteaux voleraient dans une pièce où se déroule un combat mortel. Mais en apparence tout est calme presque comme immaculé. Nous traversons le hall de l’hôtel comme deux étrangers en parfaite harmonie jusqu’a ma chambre.


La porte à peine refermé je me suis retrouve plaque contre le mur ses lèvres sur les miennes demandant, exigeant ne me laissant pas d’autre choix que de subir. 


Je gémis tout autour de moi est devenu complètement abstrait, la seule chose qui importe c’est sa bouche sur la mienne les sensations qu’elle réveille en moi. Sa bouche sur la mienne est comme la pluie sur un sol désertique je me sens revivre, comme si soudainement tout reprenait sa place, comme si l’univers tout entier avait de nouveau un sens. Il pourrait interprète mon inaction comme de l’indifférence s’il ne sentait pas mon coeur battre aussi vite dans ma poitrine, si mon souffle n’était pas aussi court si mes pupilles n’était pas aussi dilatées, si ma température corporelle n’était pas devenu soudainement très élevée.


Quand il prend ses distances je sens le froid m’envahir. Je ne veux  pas qu’il s’éloigne. Stp embrasse moi encore, ne me laisse pas maintenant pas comme ça. Tout mon corps supplié et il doit le sentir mais il ne bouge pas ni pour s’éloigne plus, ni pour plus se rapproché. J’ai tellement peur de se que je pourrais découvrir si jamais mon regard croisait le sien alors je continué de ferme les yeux en priant pour qu’il reprenne, qu’il ne me fasse pas le supplié parce que effectivement je suis dans un état tel que je serais prête à le supplier juste pour qu’il me touche encore. « Regarde moi. »


Sa voix est douce, presque craintive comme s’il avait peur, mais de quoi? « S’il te plait ‘’A’’ » il pose son front sur le mien mais continue de gardé son corps à bonne distance. « STP j’ai besoin que tu me regarde, j’ai besoin que tu comprenne à quel point c’est vital pour moi. »


Je m’écroule dans ses bras reprenant mon souffle dont je ne m’étais pas rendu compte que je retenais mes mains cherchent à tâtons son visage et finalement quand je l’ai en coupe je plonge mes yeux dans les siens « c’est aussi vital pour moi, stp stp stp » je répète comme une prière avant de l’embrasse avec tout le manque de ces dernières années. Comme une droguée en manque dont la  survie dépend entièrement son prochain shoot.


Je suis complètement liquéfié de l’intérieur, de l’extérieur je brûle. Il me déshabille en un tour de main mais quand c’est son tour il m’empêche de le touché. « Si tu fais ça, je vais perdre le contrôle et croit moi tu n’est pas prête pour ça. » Mon cerveau est tellement embrumé que je ne me rends compte qu’il m’as conduite au lit que quand je me retrouve les bras tendus au dessus de ma tête attachés au montant de celui-ci complètement incapable de bouge. « Qu’est ce que tu fais? » Je ne pose pas la question pas crainte qu’il me fasse mal mais parce que je ne sais pas combien de temps  je tiendrai sans le touché avant de mourir d’auto-combustion.


Il me dévisage le regard complètement voilé de désir « je te l’ai dit si tu me touche ça ne dureras pas. » Toute la partie au sud de mon anatomie se liquéfie un peu plus quand il dit ça, je devrais me sentir gêné, embarrasse, mon corps n’est plus ce qu’il était. Sauras t-il voir que j’ai porte une grossesse: ses enfants? Mais ce n’est pas le cas, je suis prête pour lui je n’ai pas besoin de préliminaire il pourrait me prendre maintenant que ça serait juste parfait. En fait c’est ce qui m’arrangerait alors je fais quelque chose de complètement inédit même pour moi, je replie mes jambes et les écarté bien grand lui donnant une vue imprenable sur mon sexe « Je suis prête alors lâché toi. » Je rajoute d’une voix rauque « STP, Jafar. »


A l'infini....