Chapitre 7: Au pied du mûr.

Ecrit par Dalyanabil

Chapitre 7:  Au pied du mûr.


Je sais que c’est un coup bas mais je n’en ai cure. Je vois son regard s’assombrit encore plus de désir je sais qu’il suffit juste que je pousse encore un peu pour qu’il craque et dieu du ciel je n’ai vécu aussi longtemps que pour ça. Je suis sur le point de rajouter quelque chose quand il me jette froidement « Tu parles trop. »


Il commence à regarder de gauche à droite à la recherche de je ne sais quoi me délaissant complètement. « Si tu me dis ce que tu cherche je pourrais peut-être d’aidé. » Mais il continué de m’ignore et a farfouille dans mon sac déjà fait en foutant un bordel pas passible. « J’ai trouvé. » Ce qu’il a trouvé n’est autre qu’un de mes foulard de soie moutarde, je tire mes bras, il s’est servi de sa ceinture pour m’attaché alors le foulard c’est pour quoi exactement? j’attends, car je sais que jamais il ne prendras ce que je donne pas.


« Je vais te bande les yeux. »


Je n’appelle pas ça demande la permission, il est juste en train de m’annonce comment ça vas se passé et d’après son ton, sa posture c’est à prendre ou à laisser. Je baisse les pieds complètement refroidie, les enjeux m’ont l’air bien plus important que juste une partie de jambe en l’air avec mon ressuscite de mari, je le sens sans savoir vraiment quoi.


« ‘’A’’? » Cette simple lettre à elle toute seule encapsule tellement de chose. Il me demande la permise pour faire de moi absolument tout ce qu’il veut sans que je ne puisse intervenir, il me demande de lui faire confiance pour savoir exactement ce que je peux encaisse, il me demande de lui faire confiance avec mon corps, mes limites mais plus important encore il me teste après cinq ans d’absence il teste ma confiance en lui avant elle était aveugle mais maintenant je ne sais plus et je ne saurais pas si je dis non maintenant alors je hoche la tête pour donné mon consentement.


Il évite de me touche quand il contourne le lit pour m’aveuglé, il attache le foulard en prenant en compte mes oreilles. Privé de la vue doublé d’une ouïe atténuée je me sens complètement à sa merci, vulnérable et sans défense, une position dont j’ai horreur.


« Je ne vais pas être doux, encore moins prévenant ‘’A’’ » il me laisse quelques seconde avant d’ajouté « j’ai besoin que tu me dise que tu comprends. »


« Est-ce que j’ai le choix? » Ma voix n’est qu’un murmure


« Pas vraiment. »


Je suis attentive, il essaye de m’effraye, mais pourquoi? « Essaye encore. »


« ‘’A’’… »


Je lui coupe la parole « je suis prête. » J’essaie de ne pas laisse transparaître ma crainte de ne pas savoir ce qu’il fait ni ce qu’il prévoit de faire quand je sens ses mains sur mes cuisses. D’abord hésitante, comme s’il n’arrivais pas à croire que j’étais là elle remontent tout doucement jusque mes hanches tout en gagnant en fermeté. Il tire pour me ramène à lui ce qui à pour effet de tendre mes bras. Il a retire son pantalon et son boxer mais porte toujours sa chemise je le sais parce que je sens les bords de sa chemise sur mes jambes qu’il a passé autour de ses hanches, je sens son érection tendue à l’entré du mien. Mais au lieu de me pénètre directement il se penche au dessus de mon ventre et commence à y semer de petit baisers. Mes seins ont droit à un traitement spécial ses mains expert remplacent à chaque fois sa bouche le temps qu’elle se pose sur la mienne je suis en feu. Je gémis, supplié pour qu’il me soulage mais il prend tout son temps.


  • Jafar… » Je croyais qu’il n’allais pas être doux, que tout iras vite mais ce n’est pas le cas. Il prend tout son temps chaque baiser, chaque caresse est prodigue avec douceur, attention cinq ans en arrière j’aurais dit sans hésité avec amour. « STP Jafar maintenant, stp… » J’halète complètement impuissante face à la montée de sensation qui afflue de partout m’empêchant de pensé de manière cohérente.

  • Tu. M’as. Tellement. Manqué. ‘’A’’. » Chaque mot est ponctué par des baisers, je suis sur le point de suppliée à nouveau quand il me pénètre d’un coup ce qui me coupe le souffle. Mon corps tout entier se tend, mes talons s’enfonce dans ses fesses je le voudrais tout entier en moi. je tire encore sur mes liens submerge de plaisir et ne pouvant même pas le crie tellement c’est bon. Jafar perd rapidement le contrôle. Son ardeur. Mon ardeur nous rattrape. Nous atteignons les cimes du plaisir ensemble.

Il s’effondre à côte de moi et tout deux nous essayons de retrouve nos souffle. La chambre sent le sexe, la sueur et nos parfum s respectifs: c’est enivrant. « Jafar détaché moi stp. » Je dois le touché, le sentir, en bref j’ai besoin d’intimité. J’ai toujours le foulard sur les yeux mais je le sens hésité « Jafar? »


Il se racle la gorge « oui, ok. » Il m’enlève d’abord le foulard la clarté soudain de la pièce me fait cligne des yeux plusieurs fois avant de m’enlève la ceinture. A peine c’est fait qu’il est hors du lit et il se dirige à la salle de bain. Je suis tellement choquée que je reste hagarde quelques minutes, c’est le temps qu’il lui faut pour sortir de la salle de bain complètement habille, propre comme un sou neuf, comme se rien ne s’était passé. « Tu devrais allez te rafraichir. »


« Tu te fou de moi. »


« ‘’A’’… »


J’attends qu’il continue mais il me regarde le visage neutre complètement impassible alors que je bout de rage.


« Oui? » J’essaie de ne pas perdre le contrôle et me mettre à crier. 

« Merde explique moi, on vient de faire l’amour et toi tu te comporte comme si …Comme si j’étais une » je peine vraiment à finir ma phrase « une moins que rien. »

J’attend qu’il me m’arrête, me dise que je me trompe, que j’exagère mais rien. il se contente de me fixe comme s’il ne me voyait pas, comme si j’étais transparente. « Ne fais pas ça ‘’A’’, n’essaye pas de comprendre quelque chose que tu ne peux pas. »


« Tu as promis de me dire la vérité, tu as promis de me donné des explications qui m’aiderais à comprendre. »


« Non j’ai promis de te dire ma vérité. »


« Et c’est different? »


« Oui parce que je ne sais pas si c’est quelque chose que tu veux entendre. »


« Laisse moi en décide. »


Il prend une grande inspiration avant d’annoncé d’une traite « Je veux divorcé. »


Je me fige sur place complètement paralyse par ce qu’il vient de dire croyant que rien ne pourrait être plus pire que ça avant qu’il n’ajoute.


« Mais avec ce qui vient de se passé entre nous, ça ne pourras se faire que dans trois mois pour évite une éventuelle grossesse et je voudrais que toi et moi vivions sous le même toit pendant cette période. »


Le divorce en islam: 


C’est le dernier recours auquel peut faire appel un couple pour résoudre ses problèmes. L’islam prône toujours la réconciliation c’est pourquoi Allah a fait du divorce une procédure complexe aussi bien pour l’homme que pour la femme visant à protéger la femme.



En jurisprudence islamique, le divorce est par défaut Makrûh(détestable) ou proche du Makrûh. Mais il peut être aussi selon les cas et les causes : obligatoire, recommandé, détestable ou interdit : 

*Il est Interdit s’il provoque de tomber dans le péché ou s’il présente injustice et préjudice à l’encontre de la femme. 


Il est interdit si la personne craint de commettre avec elle ou avec une autre après son divorce le péché de la fornication (zinâ). 


* Il est makrûh (détestable) s’il le fait sans raison (d’autres savants disent que c’est même interdit dans ce cas car c’est une forme d’injustice et ingratitude vis-à-vis de la femme). 

ذكر ابن عابدين من متأخري الحنفية - إذا كان بلا سبب أصلاً، لم يكن فيه حاجة إلى الخلاص، بل يكون حمقًا وسفاهة رأي، ومجرد كفران بالنعمة، وإخلاص الإيذاء بها (بالمرأة) وبأهلها وأولادها ... فحيث تجرد عن الحاجة المبيحة له شرعًا، يبقى على أصله من الحظر . ولهذا قال تعالى: (فإن أطعنكم فلا تبغوا عليهن سبيلاً) أي لا تطلبوا الفراق 


*Il est obligatoire si l’homme ne peut pas accomplir son devoir sexuel avec elle (incapacité sexuel comme le castré) (les hanbalites précisent le délai de 4 mois minimum : c'est-à-dire que si le mari ne peut accomplir son devoir sexuel au moins une fois par 4 mois elle peut demander le divorce et sera accepté par le juge) ou aussi s’il ne peut pas la prendre en charge matériellement (nafaqa) : dans ces cas il est du droit de cette femme de demander le divorce et il sera accepté par le juge. (L’homme doit aussi en principe divorcer dans ces cas pour ne pas causer à sa femme de tomber dans l’illicite et la débauche ou de subir de préjudices…)


Chez les malikites et hanbalites : en cas d’absence longue (qui lui porte préjudice), la femme peut demander le divorce de ce mari absent et le juge le lui donnera. Les shafiites et hanafites ne sont pas d’accord sur cela.


Les malikites et hanbalites divergent sur la durée de cette absence qui permet à la femme de divorcer : les hanbalites avancent 6 mois lunaires et les malikites 1 an (lunaire) (dans leur version connue). 

والتقدير بسنة قول عن الإمام مالك، والمراد السنة الهلالية، أي الهجرية، وقيل ثلاث سنين، ويرى أحمد أن أدنى مدة يجوز أن تطلب التفريق بعدها ستة أشهر، لأنها أقصى مدة تستطيع المرأة فيها الصبر عن غياب زوجها، واستفتاء عمر وفتوى حفصة رضي الله عنها 

Pour le cas du mari perdu (mafqûd) en terre d’Islam : qu’on ignore s’il est mort ou vivant : l’Imâm Mâlik dit que sa femme comptera 4 ans à partir du moment où elle prévient l’autorité : passé ce délai (après investigation des autorités) elle entre en ‘Idda de veuvage (4 mois lunaires et 10 jours) et à la fin de cette ‘Idda peut épouser un autre. 


*Le divorce est mandûb (recommandé) si la femme est de mauvaises mœurs, qu’elle soit fornicatrice ou n’accomplissant pas ses obligations religieuses (prières, jeûne,…). Pour l’imâm Ahmed à la différence des autres écoles : il pense qu’il faut obligatoirement se séparer d’elle dans ce cas, en particulier si elle est fornicatrice ou ne faisant pas la prière obligatoire ou le jeûne… 


(Principales références : Al-fiqh ‘alâ al-madhâhib al-arbaa d’al-Jazîrî tome IV page 264,278 et 279. Bidâyat al-mujtahid d’Ibn Rushd tome II page 91.) 



Ibn Abî Zayd al-qirawânî al-mâlikî (m 380H) dit dans sa Risâla : 

  • Le divorce reconnu par la sunna est permis. Il signifie que le mari répudie (tallaqa) une seule fois son épouse, pendant une période de pureté de celle-ci (où elle n’est ni en état de menstrues ni en état de lochies), au cours de laquelle il n’a pas eu avec elle de relation sexuelle.

Il ne fait pas suivre ensuite cette répudiation par une autre jusqu’à la fin du délai de viduité (‘Idda) de la femme (en instance de divorce).


Il peut (pendant ce délai) la réintégrer tant qu’elle n’est pas entrée dans sa troisième menstruation, s’il s’agit de la femme libre qui a normalement ses règles. ..» 


A l'infini....