CHAPITRE 6: BARBECUE EN FAMILLE
Ecrit par L'UNIVERS DE JOLA
***CHAPITRE 6: BARBECUE EN FAMILLE***
**BENJAMIN NGUEMA**
Je gare devant la maison de Kelly, il est près de 21h. J'ai eu une très longue journée aujourd'hui. Heureusement que Kelly a récupéré les enfants à l'école et les a gardés pour moi. J'ai beaucoup de chance d'avoir une petite sœur comme elle, c'est aussi la raison pour laquelle je ne lui refuse rien quand elle me demande un service. Je descends du véhicule et je vais cogner à sa porte, c'est Leslie qui m'ouvre la porte. Lorsqu'elle l'a fait, une forte odeur de parfum est venue me titiller les narines. Ce n'est pas le genre qui dérange, au contraire, c'est une senteur très agréable à humer. Vu la fragrance, tout de suite tu sais que c'est un parfum haut de gamme.
Moi: (Lui faisant la bise) Bonsoir Leslie, c'est toi qui sens bon comme ça ?
Leslie : (Me souriant) Le grand, qui va me gaspiller ça ? Bonsoir.
Elle s'est mise sur le côté et je suis rentré. J'ai trouvé Kelly, les enfants et Karl au salon. J'ai lancé un bonsoir général et les enfants sont venus se jeter sur moi, cette odeur est plus présente sur eux avec une pointe plus prononcée sur Daphnée.
Eux: Bonsoir papa.
Moi: C'est vous qui sentez bon comme ça ?
Eux: (Contents) Oui.
Moi: Comment ça ? Keke (Kelly) Tu as changé de parfum ?
Kelly : Non. Ce n'est pas le mien.
Moi: (intrigué) Si ce n'est ni le tien ni celui de Leslie alors c'est pour qui? Pourquoi mes enfants ont un parfum de femme que je ne connais pas sur le corps ?
Daphnée : (Heureuse) C'est mon parfum, c'est tata Linda qui m'a donné ça.
Moi: (Fronçant les sourcils) C'est qui tata Linda?
Eux: (En chœur, les yeux brillants) C'est une belle femme qu'on a vu aujourd'hui au magasin. Elle nous a donné des cadeaux.
Moi: (Regardant Kelly) Quelle est cette histoire?
Kelly : Assois toi d'abord, je vais t'expliquer.
Je me suis assis à côté de Karl sur le coussin et elle m'a expliqué la scène qu'ils ont vécu autour de midi après qu'elle ait récupéré les enfants des cours. Les enfants me présentent chacun les objets reçus et je tique en les voyant. Je n'ai pas besoin de voir un expert pour reconnaître que ces choses sont de grandes valeurs. Au simple regard, un œil averti les reconnaît et pour connaître ces matériaux, je peux sans l'ombre d'un doute attesté de leur authenticité. Comment une personne normale peut-elle donner des choses comme ça aux enfants qu'elle ne connaît pas ? Nous sommes en Afrique et les pratiques bizarres sont monnaie courante, j'espère que ce ne sont pas des reliques qui vont agir sur la vie de mes enfants. La façon dont ils bloquent ça même, tu ne peux pas les leur arracher. Ils ont passé le reste de la soirée à me parler de cette femme et de sa grande beauté jusqu'à ce que nous rentrions à la maison avec les courses que cette femme a faites. J'ai aussi remarqué que Kelly avait fait quelques tresses à ma fille. Je me suis endormi avec le prénom de cette femme dans les oreilles tellement ils n'ont pas cessé d'en parler, c'en était même au point où Daphnée a décrété que plus tard, elle va lui ressembler. Ce n'est pas rien, car cette phrase, elle l'a toujours dit que pour sa mère, lorsqu'elle regardait souvent sa photo. Alors qu'elle me dise avant de s'en dormir que quand elle sera grande, elle va ressembler à cette inconnue qu'elle n'a vu que quelques minutes m'intrigue. J'espère vivement que cela lui passera…
*QUELQUES JOURS PLUS TARD*
Nous venons d'arriver chez Damien et tous les autres sont déjà sur place. Nous faisons des bises aux femmes et saluons les hommes. À côté de ceux que je connais, se tiennent trois jeunes femmes assez jolies que l'on me présente comme les amies de Wendy, la femme de mon frère. L'odeur du parfum de ma fille qu'elle a pompé attire tout de suite l'attention.
Carine : (la femme de Fresnel) Benji c'est l'enfant là qui sent bon comme ça ?
Moi: (Souriant) Comme tu vois ma belle.
Carine : Ce n'est même pas un parfum pour enfant ça. C'est quoi le nom, je vais acheter? Il sent merveilleusement bon.
Moi: Est-ce que je connais même le nom de cette chose?
Kelly : (Riant) Carine pardon laisse, tu ne peux pas payer le parfum là oh.
Leslie : (riant) Vraiment, ça coûte tellement cher qu'il te faudra cotiser d'abord plusieurs années pour acheter ça.
Carine : C'est quoi le nom?
Elles : (En chœur) J'ai oublié.
Leslie : Ça a même tellement un nom compliqué que je ne l'ai même pas retenu. Tout ce que je sais c'est que ça coûte 200 milles euros.
Ils ont tous écarquillés les yeux en me regardant. Ils pensent que moi je suis fou d' acheter un parfum à ce prix pour ma fille ? Même pour moi-même je ne peux pas.
Wendy/Carine : (En chœur) Sérieux ?
Kelly/Leslie : (En chœur) Très sérieux.
Carine : Seigneur ! Benji, comment ça se fait ?
Moi: (Levant les mains) Demandez à Kelly c'est elle qui connaît cette histoire.
Fresnel : (Regardant Raph) Attends ce sont des vraies Chanel que l'enfant là a sur les yeux ?
Kelly : (Riant) Tout droit sortie de la maison mère.
Fresnel : Mince! Bro explique toi.
Moi: Je vous ai déjà dit que je ne maîtrise pas cette histoire.
Daphnée : C'est Tata Linda qui nous a donné ça ?
Eux: (Me regardant) C'est qui Linda?
Moi: (Souriant) Mais arrêtez de me regarder, je vous dis que je ne maîtrise pas cette histoire. Tout ce que je sais c'est que c'est apparemment une très belle femme.
Daphnée : (les yeux brillants) C'est la plus belle femme du monde, quand je serai grande, je serai comme elle.
Les autres: (Me regardant)Eh!
Les enfants sont allés trouver ceux de leurs âges et nous sommes restés entre adultes. Les gars n'ont pas arrêté de me demander qui était Linda. Kelly leur a expliqué ce qui s'est passé, mais les deux gars là ont tenu mordicus en disant que je la connaissais. Karl a même essayé de venir à ma rescousse mais rien à faire. Pour eux, il est impossible que les enfants l'aient croisés juste quelques minutes et qu'elle ait eu autant d'effet sur eux, forcément c'est une femme que je fréquente dans le secret. Regardez-moi les choses ? Une femme que je ne connais ni d'Adam, ni d'Eve, je ne sais même pas à quoi elle ressemble, on va venir m'attribuer une liaison avec elle ? J'ai été moi aussi surpris de l'emprise que cette femme a eu sur mes enfants. Ça fait plus de 4 jours et ils ont toujours son nom sur les lèvres. Ils en parlaient même pendant que nous étions en chemin. Moi-même cette histoire me dépasse à tous les niveaux. Pourtant chaque matin et chaque soir, ils me font une description physique détaillée de cette inconnue au point où j'ai même une image d'elle qui s'est dessinée, sans le vouloir dans mon cerveau.
Ils ont continué à me charrier avec cette histoire avant que nous ne changions de sujets. Nous (les hommes) avons fini par nous déplacer pour aller surveiller la braise sur le feu. J'en ai profité pour leur parler de l'invitation que j'ai reçue.
Moi: Au fait les gars, vous ne devinerez jamais la dinguerie qui m'est arrivée cette semaine, c'est incroyable.
Eux: Il s'agit de quoi?
Moi: J'ai reçu une enveloppe.
Fresnel : Ne me dis pas que c'est ce à quoi je pense.
Moi: (Souriant) Si.
Fresnel : (Écarquillant les yeux) Non.
Les deux autres: (largués) On a du mal à vous suivre là.
Fresnel : (Ravi) Il a reçu l'invitation du COGE.
Damien : (Froissant le visage) Quel COGE?
Fresnel : Tu connais combien de COGE?
Karl : Attendez c'est le COGE COGE?
Moi: (Souriant) Oui.
Damien : (Me soulevant dans ses bras heureux) Félicitations petit, je suis très content pour toi. Mince, ça veut dire que tu es déjà un grand quelqu'un même à l'international. C'est fou ça.
Moi: Ouais.
Les deux autres sont venus me saluer pour me féliciter. Recevoir une invitation du COGE est quelque chose d'inespérée. C'est comme avoir le "saint graal". Les critères de sélection sont très serrés et ce n'est pas pour rien que ça se fait tous les 5 ans. D'abord parce que 5 ans c'est la durée minimale pour juger de la stabilité d'une entreprise mais aussi de son sérieux. Passé cela, il faut encore que la progression de l'entreprise soit croissante et enfin que ta renommée soit établie sur le plan national et international. Ce n'est pas n'importe qui, comme je le disais tantôt, qui rentre dans ce cercle. Il y a différents niveaux, les nouveaux venus tel que moi, reçoivent l'invitation bronze, pour signifier que c'est notre première fois. Il y a ensuite ceux qui sont à leur deuxième invitation, ils ont l'argent. Ceux de plus de deux fois ont l'or et parmi ceux de cette dernière catégorie, il y a les Juniors et les Seniors. Les Seniors sont ceux dont la fortune et la réputation ne sont plus à refaire, rien que le nom est un passe-droit dans les affaires. Ils ne sont pas nombreux et ce soir là j'aurais l'opportunité de les côtoyer et discuter avec eux. Parmi les bronzes, il y a celui qui reçoit l'étoile d'or, c'est-à-dire qu'il est le nouveau qui a surpassé tous les autres et donc, a l'opportunité de faire le discours d'ouverture de la soirée. Je vous assure que pour ceux qui sont dans les affaires, recevoir une telle invitation est une aubaine. Quand tu as pris part à une cérémonie du COGE, les partenariats te tombent littéralement sur les mains et ta renommée prend une autre dimension. C'est en quelque sorte une forme de cachet que l'on met sur ta société pour inciter des partenaires ou des investisseurs à faire affaire avec toi, c'est le top du top. Je me sens vraiment très fier de l'avoir reçu.
Moi: Il y a seulement un petit souci.
Eux: C'est quoi ?
Moi: C'est un billet en couple, il faut que je sois accompagné.
Damien : Accompagné par une femme ?
Moi: Oui.
Damien : Mais invite ta Linda là ou bien c'est pas encore sérieux entre vous ?
Fresnel : Ce n'est pas sérieux et il la présente aux enfants, c'est forcément sérieux.
Moi: Vous êtes de vrais malades, combien de fois vais-je vous dire que je ne connais pas cette femme et qu'il n'y a rien entre nous ?
Karl : (Riant) Laisse les. Pourquoi tu n'emmène pas Kelly ?
Moi: C'est samedi prochain et si je ne me trompe pas, vous avez un repas chez tes parents ou un truc du genre.
Karl : Oui c'est vrai.
Fresnel : Il y a trois filles célibataires qui te font de l'œil depuis que tu es arrivé, prends en une.
Moi: Tu es bien fou Fres, je vais aller avec une fille que je ne connais pas à mon bras, si elle va me faire honte là-bas, je vais faire comment ?
Damien : (Riant) Vraiment.
Karl : Demande alors à Leslie.
Moi: Leslie ?
Karl : Oui. Tu as dit que tu ne veux pas y aller avec une inconnue. Elle au moins tu la connais et tu sais qu'elle ne fera jamais n'importe quoi.
Damien : (Approuvant) Ouais. En plus c'est quasiment une petite sœur pour toi et tu la connais très bien. Elle est belle et toujours présentable. Sans compter qu'elle sait se tenir.
Fresnel : Je suis d'accord.
Moi: Je n'y avais pas du tout pensé. Je vais le lui demander pour voir ce qu'elle dira.
Eux: Ok.
Nous avons continué à parler de tout et de rien avant que nous nous mélangions aux femmes qui étaient au bord de la piscine à raconter et rire. Wendy a ensuite mis de la musique et elles ont commencé à danser. Je voyais effectivement que ses amies me faisaient des jeux de phares et touchaient excessivement leur corps en me regardant. J'observais leur manège sans broncher, ce n'est pas mon genre de femmes. Je l'ai dit, je suis un gars de la vieille école, dès l'instant où une fille me fait ouvertement des appels de charmes, elle grille sa carte, c'est quelqu'un qui ne sait pas se donner de la valeur et de ce pain, même gratuitement, je n'en mange pas. Elles n'ont qu'à se déhancher jusqu'à se casser les reins, je n'ai et n'aurai jamais leur temps. À un moment, j'ai pris Leslie à part.
Moi: Dis moi, tu seras occupée le weekend prochain ? Plus précisément le samedi.
Leslie : Non, pourquoi ?
Moi: C'est possible que tu me rendes un service ? Je l'aurais bien demandé à Kelly mais samedi prochain elle sera occupée.
Leslie : Il s'agit de quoi?
Moi: En fait, j'ai reçu une invitation à prendre part à une cérémonie, je ne sais pas si tu as déjà entendu parler du COGE.
Leslie : Le COGE ? C'est le machin des grands événements là non?
Moi: (Souriant, dans ma tête) Le machin carrément hein (À haute voix) Oui c'est ça.
Leslie : Je vois.
Moi: Donc je disais que j'ai reçu une invitation du COGE à prendre part à cette cérémonie mais le souci c'est que mon billet est un billet de couple, du coup il me faut donc une partenaire. Comme tu le sais, je ne suis pas en couple en ce moment, ce qui fait que je n'ai personne sous la main. Je n'ai pas envie de partir là-bas avec n'importe qui voilà pourquoi je veux te demander si tu serais d'accord pour m'accompagner.
Leslie : Ça ne me pose aucun problème.
Moi: Merci à toi. Bien évidemment je te donnerai un budget pour ton shopping et ta mise en beauté.
Leslie : Oh pas besoin, je peux me débrouiller toute seule.
Moi: J'insiste, ce sera aussi pour moi une occasion de te remercier car c'est un grand service que tu vas me rendre. Je tiens à payer ce qui va te sublimer plus que tu ne l'es déjà.
Leslie : (Souriant en baissant les yeux) D'accord.
Moi: (La prenant dans mes bras pour un câlin) Merci ma belle, tu me sauves la vie.
Leslie : (Dans mes bras) De rien.
Nous avons fini par nous détacher et sommes partis retrouver les autres. Nous sommes encore restés là jusqu'à 20 h avant de nous décider à rentrer chez nous.
Kelly : Benji stp tu peux déposer Leslie à la maison ?
Moi: Comment ça ? Pourquoi ?
Kelly : En fait, c'est Karl qui est venu nous chercher. Je ne suis pas venue avec ma voiture et là je rentre avec lui chez lui. Si on passe par là-bas ce sera un grand détour.
Moi: Je vois. D'accord.
Kelly : (Interpellant Leslie) Mano, c'est bon, tu pars avec Benji.
Leslie : D'accord.
J'ai secoué la tête. Je n'ai jamais compris les surnoms que les deux filles là se donnent souvent "mano, mani, man, manito, manita" , des trucs des gangsters . Dans tous les cas, j'ai fait monter les enfants à l'arrière et j'ai refermé la portière sur eux. Leslie est venue me retrouver.
Moi: (La regardant) C'est bon?
Leslie : Oui, on peut y aller. J'ai tout pris.
Moi: (Lui ouvrant la portière) D'accord dans ce cas tu peux
Voix: (Derrière nous) Benjamin stp
Nous nous sommes retournés pour tomber sur une des amies de Wendy, je n'ai retenu aucun de leurs prénoms. Je sais juste que c'est celle qui me faisait ouvertement du rentre dedans.
Moi: (Fronçant mes sourcils) Oui?
Elle : (Jouant avec son tissage et ses yeux) Je peux te parler deux minutes en privé stp.
Moi: Je
Leslie : (Me coupant le visage fermé) Il n'est pas intéressé par toi Hilary donc passe ton chemin. Tu as fait tes jeux toute la journée, le gars ne t'a pas regardé et n'a même pas cherché à avoir ton numéro, laisse tomber. C'est quoi que tu ne comprends pas au juste ?
Elle nous a regardés avec les yeux et la bouche ouverts avant de serrer son visage et faire demi tour. Bon débarras.
Leslie : On peut partir maintenant ?
Moi: Oui.
Elle est montée et j'ai fermé la portière avant d'aller monter de mon côté et démarrer.
Moi: (au volant) Merci pour tout à l'heure.
Leslie : De rien. Moi, je n'aime pas les filles comme ça. Tu sens qu'elle ne se respecte même pas. C'est quelle façon de poursuivre un homme on dirait qu'elle est (jetant un coup d'œil sur les enfants, baissant la voix) en chaleur comme ça. (Ton normal) J'ai vu tous les manèges qu'elles ont faits pour essayer d'attirer ton attention. Déjà que ce n'est pas normal, mais c'est encore elle qui insiste comme si y avait un problème. C'est à cause des filles comme ça que nous autres peinons à nous faire respecter parce qu'après nous sommes toutes confondues.
Moi: (Lui jetant un coup d'œil) Je suis ravi de constater qu'il y a des femmes qui partagent encore ce point de vue.
Leslie : En tout cas, pour moi, une femme ne va pas vers un homme, elle doit se faire courtiser et avoir tous les égards comme la reine qu'elle est.
Moi: Je suis tout à fait d'accord avec ça.
Leslie : Mais quand moi je parle comme ça, les gens disent que je suis exigeante et que c'est la raison pour laquelle je suis célibataire.
Moi: (Surpris) Tu es célibataire ?
Leslie : Oui.
Moi: Comment ça ? N'ai-je pas vu un homme chez toi à deux ou trois reprises ?
Leslie : Tu parles de Princy?
Moi: Je ne sais pas comment il s'appelle.
Leslie : C'est Princy qui vient souvent chez moi, ce n'est pas mon gars, c'est juste un ami.
Moi: Je suis assez surpris, j'aurais cru en vous voyant que vous aviez une relation amoureuse, j'ai dû me tromper.
Leslie : (Souriante) Beaucoup de gens le pensent aussi, tu n'es pas le seul. C'est vrai que Princy se comporte avec moi comme si on était en couple, il est protecteur avec moi. Il dit que c'est pour décourager les plaisantins car il sait que je suis une belle femme qui attire beaucoup d'hommes.
Moi: (Souriant) Je vois. Il a raison et des prétendants tu dois en avoir une pléthore vu comment tu es jolie.
Leslie : (Souriante) Merci Benji. C'est vrai mais bon actuellement, je suis célibataire et libre comme l'air. J'attends le bon.
Moi: D'accord. C'est très bien
Nous avons continué à parler de tout et de rien en impliquant même les enfants dans la joie et la bonne humeur jusqu'à son portail.
Moi: (Coupant le moteur) Voilà ma belle, nous sommes arrivés.
Leslie : (Dégrafant sa ceinture) Merci pour tout Benji.
Moi: De rien. Et pour samedi, je vais t'appeler en milieu de semaine pour te faire le transfert comme on a dit.
Leslie : D'accord.
Nous nous sommes fait la bise avant qu'elle ne descende.
Leslie : Au revoir les enfants.
Eux: (En chœur) Au revoir tata Leslie.
Nous l'avons regardée rentrer dans son portail et nous avons démarré pour rentrer chez nous. Pendant que je conduisais , les enfants là ont repris leur délire avec leur tata Linda.
Raphaël : Papa ?
Moi: Oui mon grand ?
Raphaël : Tata Linda fait quoi ?
Moi: (Dans ma tête)Regardez moi les choses comme ça. Comment suis-je censé connaître ce que fait cette femme ? (À haute voix) Je ne sais pas.
Raphaël : On ne peut pas aller chez elle ?
Moi: Hein?
Raphaël : J'ai envie de la voir.
Les deux autres : Moi aussi.
Daphnée : Elle me manque.
Seigneur, c'est quelle histoire ? Comment cette femme peut leur manquer alors qu'ils ne la connaissent pas et n'ont passé que quelques minutes avec elle ? Ou bien ce sont les objets qu'elle leur a donnés qui agissent sur eux comme ça ? Comment expliquer ça ?
Moi: On ne peut pas aller chez elle parce que je ne connais pas où cette femme habite. En plus, ça ne se fait pas de débarquer chez les gens sans les prévenir.
Darnell : (s'adossant) C'est vraiment décevant, j'aurais été enchanté de contempler une fois de plus son magnifique visage, tata Linda est une femme vraiment sublime.
J'ai calé le moteur en écoutant sa réplique au point d'arrêter le véhicule en plein milieu de la voie et je me suis fait klaxonner dessus.
Un chauffeur : (Me dépassant) Ça ne va pas bien chez toi de t'arrêter de façon brusque au milieu de la route non? Tu as raison comme c'est la route de ton grand père, imbécile.
Il a continué sa route. Je n'ai pas réagi. Je me suis retourné pour regarder Darnell. Attends, il est en train de me faire quoi là ? Il est amoureux de cette femme ou comment ? C'est quels genres de qualificatifs ça ? D'ailleurs où il a eu des mots pareils ? Je vais tirer cette histoire au clair à la maison. Ça, ce n'est pas normal. J'ai repris le volant et j'ai conduit jusqu'à la maison…