Chapitre 6 : Le Blue Daisy
Ecrit par Nifêmi
Chapitre 6 : Le Blue Daisy
----- Sahara-----
Elle est tellement si innocente. Elle me fait penser à moi. Audacieuse, fier et forte en apparence. Je la sens si fragile. J’aimerais connaitre son histoire. Ce qui sera chose difficile à savoir. Mais j’ai ma petite idée.
Moi : Foumi, tu sauras tout sur nous quand tu le souhaiteras. On ne te cachera rien. On commence déjà à t’adopter peu importe ton passé et d’où tu viens. Nous, on ne juge personne. En tout cas des stripteaseuses ne jugent personne lol.
Foumi : tu es drôle. Le Blue Daisy se situe où ?
Moi : le Blue Daisy est dans la même rue que Disneyland, un peu vers où on t’a retrouvé. Si tu veux tu peux nous accompagner ce soir pour te faire une idée. C’est loin de ce qui se passe au Disneyland. Au Blue Daisy, c’est spécialement le striptease et rien d’autres. Et ça paie bien. Si le client veut des extras il négocie avec le gérant. Et on passe de stripteaseuse à escorte. C’est quand- même chouette.
Foumi : je vais me reposer aujourd’hui, et j’ai besoin d’Achter une Sim et un téléphone. Peut-être demain.
Souli : au Blue Daisy, c’est du mercredi au dimanche. Lundi et mardi c’est la pause. Mardi on part souvent à Disneyland juste pour danser et se défouler
Temi souriant : il faut bien évacuer le stress.
Sahara voix calme : on fréquente le Disneyland juste les mardi soir… mais les autres jours non. C’est seulement le samedi ils font l’orgie. D’autres clubs ici le font, chacun son ou ses jours. Tu sais les gens sont accros au sexe et c’est rentable pour nous.
Temi : on doit y aller, il se fait tard. Pour le téléphone je te conseille d’en parler à Jack, il va t’aider.
Je me lève la première pour la serrer dans mes bras, je la rassure avec des paroles qui lui faut. Les autres se joignent à nous. On forme une famille et Foumi est la bienvenue. On se sépare d’elle.
Sur le chemin de retour on était silencieuse et Lola finit par dire :
Lola : pensez-vous qu’elle plaira à Didier ?
Souli : laisse elle fera l’affaire.
------Candice/Foumi------
Je les regarde partir. Je retourne m’assoir quand elle bifurque dans la rue par laquelle on était venue. A peine assise que j’entends mon nom. Merde qui cela peut-être. La personne m’appelle encore. C’est la voix d’un mec que je reconnais bien. Le tout premier étudiant avec qui j’ai eu ma première partouze : Chris. Une ou deux fois on a baisé et c’est tout, je l’ai mis à la touche, ce qu’il a bien supporté. Il fout quoi ici même. Il va saboter ma couverture. Je me lève sans un regard à sa direction. Je vais à la caisse payer. Je n’attends pas la monnaie et je rentre dans le motel d’un pas pressé. Le salaud crie : « Candice ELEWE ». Mon cœur a failli lâcher. Derrière son comptoir, le vieux sursaute et nos regards se croisent. Je monte rapidement les marches. Merde !!
------ Valdo -----
J’ai vraiment horreur du retard, et le comble je le suis d’une heure. Je vais garer au parking qui m’est réservé. Dean m’attendait déjà dans son véhicule. Je sens qu’on va se rentrer dedans. Foutu sommeil. J’ai dormi et j’ai perdu la notion du temps. Je descends de la voiture et Dean venait vers moi. S’il n’avait pas ses lunettes de soleils, je pourrais voir ses yeux et savoir à quoi m’attendre. On se rencontre au milieu du parking :
Dean : DJO, ce retard veut dire quoi ? J’ai rendez-vous à la plage tout à l’heure.
Moi : un célibataire en durcit comme toi, je ne suis pas étonné. Je suis vraiment désolée, le retard ce n’est pas mon habitude.
Dean : et tu faisais… ?
Moi : j’ai réussi à dormi après 13h aujourd’hui. J’ai joué au méchant hier nuit.
Dean : arrête de te comporter ainsi je te le dis, toutes les filles du cendrillon te connaissent.
Moi : toutes !! N’exagérons pas… mais j’aurais voulu qu’une me connaisse particulièrement.
Dean : qui ?
Moi : la cendrillon de mes fantasmes.
Dean : tu es un fou toi
On s’esclaffe de rire, on dirait des potes collégiens. Je lui demande de me suivre au bureau. On prend l’ascenseur jusqu’au huitième niveau, là où se situe mon bureau et celui de ma proche collaboratrice, mon assistante, que je n’hésite pas à fourrer de temps à autres. Elle est très professionnelle et discrète. Mais elle veut s’attacher mais c’est non. Le contrat est je te baise et je te fais des cadeaux, tout récemment je lui fais livrer une petite Corolla chez ses parents. Je vais m’en débarrasser bientôt et les relations resteront purement professionnelles. Le dernier niveau, est réservé à la garderie et à la grande salle de fête pour les petites occasions : anniversaires, réception en interne. On arrive au huitième, les portes de l’ascenseur s’ouvre directement sur le grand hall qui me sert de salon pour recevoir les visiteurs. On se dirige d’un pas rapide à mon spacieux bureau. Je constate que Bella n’a pas fermé son bureau, ce n’est pas un souci. Lundi je lui donnerai la punition qu’elle mérite. Les deux autres bureaux inoccupés sont fermés. J’invite mon associé à rentrer.
Moi : tu n’es pas étranger ici, mets-toi à l’aise Dean
Dean : arrête de m’appeler Dean, c’est le nom de grand-père.
Il va vers le réfrigérateur et se sert une bouteille de bière.
Moi : tu préfères que je t’appelle Shark, là on saura qui tu es et tu pourras mieux les terroriser !
Dean : on ne peut pas savoir, je n’enlève jamais mon masque comparé à toi.
Moi : qui peux imaginer me voir à cendrillon ? Tu sais très bien que nos proches et les gens de notre milieu s’y rendent rarement.
Dean : tu seras surpris.
Moi sérieux: c’était qui la cliente d’hier en robe cirée ?
Dean : j’en sais rien tu sais ! Sersey est venue e parler de ça, je lui ai dit de suivre la procédure et de la mettre à l’aise. Elle a demandé une cabine que je lui ai offerte. La cabine est à 50.000f CFA mis à part les frais de membre. Mais dû accepter les 25000 qu’elle a donné pour la cabine et je lui ai fait envoyer un champagne offert par la maison. Son cran m’a séduit, je ne te dis pas. Quand Sersey l’accompagnait je n’ai pas manqué de lui donner une tape sur les fesses.
Moi dérangé par cet aveu : tu as fait ça sérieusement ?
Dean : oui, elle est bandante mais les filles maigres ne sont pas trop mon genre. Sersey m’a fait le rapport, cette cliente est une vraie cochonne. Elle s’est lâchée sur jersey sans vergogne.
Je dois changer de sujet, mon érection va se faire voir et ces aveux m’énervent déjà. J’ai besoin de revoir cette fille. Voilà que c’est une parfaite étrangère. J’ouvre mon ordinateur. Je pars dans le répertoire des clientes des Minnies de Disney à la recherche de l’inconnue. Cette fille me fait bizarre. Comment une femme que je prends de force peu autant mouiller ? En plus je l’ai senti presque jouir. J’ai dû fuir quand elle a commencé ses cris. L’enragée !!
Moi : Sersey a entendu son nom par hasard ?
Dean surpris : ça t’intéresse ?
Moi : je voulais savoir si c’est une Minnie
Dean : j’ai cherché aussi je n’ai pas trouvé. C’est Foumi elle a dit à Sersey.
Moi : un nom d’emprunt surement… rien de telle dans le fichier ici. Très intrigant
Dean : tu es intrigué ? Depuis quand toi une femme t’intrigue ? Tu es chiant… reprends tes esprits. Elle reviendra et je saurai qui c’est, elle reviendra c’est une cochonne.
Moi : arrête de dire ça, peut-être c’est un flic sous couverture
Dean : ce n’est dutout pas le terrain de chasse de la police. Bref on oublie faisons les points rapidement, je vais au Blue Daisy, ma belle en forme Sahara dansera tout à l’heure. La femme de mes rêves. J’aime quand les bouge ses fesses sur le podium, j’adore sa souplesse. Je ne cesse de l’imaginer bouger sur moi. Rien qu’à y penser je bande.
Moi : tu peux l’avoir tu sais…
Dean : pas maintenant, je patiente…
Moi : c’est comme tu veux l’amoureux de Sahara
C’est dans la bonne ambiance on a discuté de notre business. Un secret, ce club c’est juste pour me détendre. Je suis assez riche pour que les gains du club m’importent. Dean aussi n’en a pas besoin. C’est juste un passetemps, ça nous change de notre monde trop strict. On est jeune on doit s’amuser. Mais il faut franchement envisager à augmenter les frais d’adhésion au club, cela pourrait limiter l’entrée des malotrus.
Il est presque 20 heures, j’invite Dean à diner avant d’aller au Blue Daisy. Il faisait son difficile mais j’ai réussi à le convaincre. Ensuite on ira voir sa belle Sahara et moi j’espère voir la silhouette de cette Foumi.
----- Sahara-----
Presque 22 heures. Comme d’habitude, Lola a mis le chaud dans le club. J’entendais leur cri de joie, et des hurlements. Ça criait le nom de Lola dans le club. J’attendais dans les coulisses depuis une dizaine de minutes. Lola a chauffé la salle, si je monte je dois pouvoir assurer sinon Didier va réduire ma commission. Au même moment l’animateur annonce ma montée sur scène sans appeler mon nom. Je porte un pagne nouée à la taille et un tissu me cachait les seins, j’ai un canari sur la tête. Avec des chaussures compensées très haut Mon thème de ce soir, c’est la pauvre innocente fille qui va chercher de l’eau. Je monte sur scène en faisant dos. La salle hurlait ‘’Sahara’’. La musique s’arrête, je fais face au public et j’avance lentement avec une triste sur la scène. Je dépose mon canari au bout de la scène. Je fais à peine un pas en arrière et que les billets pleuvent dans le canari. Ça promet donc ! Je serre de mes deux mains la barre pole dance et le DJ met ‘’anaconda’’ de Nicki Minaj. Je commence mon déhanchement et sillonnant la salle de mes yeux. Je vois le gérant de Disneyland debout dans la salle et le choc ! Le ténébreux Valdo. Elle aurait dû venir ce soir le voir. Le salaud ! Je me concentre sur ma dance. En les ignorant totalement.
-----Sersey-----
Impossible d’avoir un peu d’attention venant de Jersey ! Il fait des fixations sur la soirée du samedi avec Foumi et Venus. Il m’énerve tellement. On a fait l’amour aujourd’hui et c’était moins passionné. Et depuis il est scotché sur les réseaux sociaux à la recherche Foumi peut-être. Il écrit peut-être des messages mais à qui ?
Moi : Jay tu me fais quoi comme ça depuis le matin ?
Jersey : quoi encore Sersey ?
Moi : c’est Sersey ? il n’y a plus de mon cœur ?
Jersey : tu t’appelles Sersey non !
Moi ignorant sa dernière phrase : tu écris à qui depuis le matin ?
Jersey : à ma mère et à ma sœur, ne me fatigue pas stp. Tu ferais mieux de rentrer chez toi j’ai besoin de repos.
Moi ahuri : tu es sérieux là !
Jersey : alors repose toi aussi, mais j’ai besoin de calme.
Moi : tu as changé !
Jersey énervé: ah oui ! Tu trouves ? Le boss m’a promis un virement de 30.000f CFA après la partouze. Je n’ai pas reçu le paiement sur mon mobile depuis le matin. Moi je ne suis pas comme vous. Je suis un barman et je veux mon argent pour un boulot pour lequel je n’ai pas signé.
Moi : ah bon hein ! Portant tu as pris ton pied
Jersey : ne m’énerve pas.
Moi : il va te payer lundi sois patiente.
Jersey : je sors, je vais au supermarché je reviens.
Moi : okay, rapporte-moi une glace
Jersey : avec quel sous ?
Je prends mon sac et je lui tends un billet de 5000f CFA. Il n’a jamais d’argent lui. J’espère que mon amour pour lui ne va pas me ruiner. Je crois en son amour après tout. Il sort de son appartement sans un regard pour moi.
-----Jersey----
Ouf ! Enfin libéré ! Je devrais sortir depuis l’après-midi pour rejoindre Venus chez elle mais Sersey est callée chez moi. Misère. J’ai donné rendez-vous à Venus sur le parking du supermarché non loin de chez moi. C’était avec elle je discutais. Sersey a tout fait pour jeter un coup d’œil sur l’écran de mon téléphone. Mais elle ne sait pas que je connais ce jeu. J’ai recherché Foumi Facebook impossible de la retrouver. Alors je me rabats sur Venus pour un plaisir intense. Je me dépêche pour la rejoindre.
Le parking était désert, elle était debout, adossée à une camionnette en panne garée là depuis des siècles. Elle est maigre franchement mais je m’amuse bien avec. Je suis mort si jamais Venus et Sersey découvrent le jeu .et je ne tiens pas à perdre Sersey. Venus, Elle me reçoit et me couvre de baiser. Sans un mot elle me tire derrière la camionnette du côté de la clôture, à l’abri des regards. Elle s’appelle me fait une bonne fellation rapide, elle sait vraiment s’y prendre. Elle se redresse et remonte sa robe ovale et m’offre son derrière. La folle, elle n’avait rien comme sous vêtement. Je me fais pas prier la prends, debout en levrette. Elle est humide, je glisse si facilement en elle. Cette fille m’avale complètement. Elle émet des petits cris étouffés. Je ne suis pas prêt de jouir, je veux bien la rosser. Je vais la punir pour une faute qu’elle n’a pas commise. Eh oui ! Je ne retrouve pas Foumi et je punie sexuellement Venus. Elle a l’air d’adorer ça. Rien qu’à la pensée de Foumi, je me suis surprise à éjaculer en elle ! Merde je n’ai pas mis de capote. Putain !!!
Venus : tu es fou ? Que fais-tu du coït interrompu ?
Moi : ce n’est pas un souci ça
Venus : tu crois ? Idiot ! Je suis au treizième là !
Moi : l’idiote c’est toi, quand je t’ai pénétré tu couinais que penses-tu que j’allais faire ?
Venus : un coït interrompu
Moi : prends les 5000f et achète toi une pilule du lendemain. Je ne veux rien savoir. Tu es prévenue.
Je la laisse planter là ! Merde !!! La glace !