CHAPITRE 6: ROMPRE SES ENGAGEMENTS

Ecrit par L'UNIVERS DE JOLA

CHAPITRE 6 : ROMPRE SES ENGAGEMENTS

**LOYD MBAZOGHO**

Je gare devant le portail des parents de Janaï et mon père me regarde.


Papa : Tu es vraiment sûr de toi ?

Moi : Oui papa, je veux mettre fin à tout cela.

Mon oncle : Mais que reproches tu concrètement à cette femme ?

Moi : Rien. C’est plutôt à moi que je reproche des choses tonton. Je n’arrive pas à voir loin avec elle. Quand je regarde mon avenir, je n’arrive pas à lui trouver une place à l’intérieur. Je l’apprécie juste mais je n’arrive pas à l’aimer comme une femme, comme ma femme.

Mon oncle : Dans ce cas pourquoi tu nous avais d’abord dit de faire les fiançailles l’année dernière ?

Moi : Parce que je pensais que ça aurait pu changer avec le temps, que j’aurais pu la voir autrement que comme une amie mais malgré les fiançailles ça n’a rien donné. Je préfère arrêter maintenant que nous attacher dans quelque chose où nous allons souffrir tous les deux.

Eux : (Soupirant, résignés) D’accord.


Nous avons attendu un des frères de maman et quand celui-ci est arrivé, nous sommes descendus du véhicule et avons pris les articles que nous avons apporté pour l’occasion. J’ai sonné au portail et on nous a reçu. Nous avons trouvé les parents de Janaï, trois de ses oncles, deux tantes, sa sœur, son frère et elle-même. Après les salutations d’usages, on nous a invités à nous asseoir. Son père a pris la parole pour présenter les personnes et les titres de tout un chacun, il a ensuite passé la parole à son frère.


Lui : Merci Symplice ( Nous regardant, visage fermé) Rebonjour à vous. Nous sommes là aujourd’hui pour parler d’un sujet délicat. Il y a à peu près un mois maintenant, mon petit frère m’a fait appel avec sa femme pour nous faire part d’une situation pour le moins étrange, elle est tellement étrange que je n’ai pas cru mes oreilles quand j’ai écouté de quoi il était question. Je me souviens qu’il y a un an en arrière, j’ai reçu un coup de fil depuis mon Port-Gentil où j’habite pour me dire de venir à Libreville urgemment parce qu’un jeune homme voulait se présenter avec les siens pour avoir l’autorisation de fréquenter une de nos filles. J’ai dit à mon petit frère que si c’était seulement une affaire de présentation, je n’allais pas venir car les jeunes gens d’aujourd’hui blaguent beaucoup avec cette histoire et ne sont pas sérieux au final. Mon frère m’a rappelé pour me dire que non, le jeune en question n’allait pas s’arrêter aux présentations mais faisait également les fiançailles. J’ai dit ‘’ah’’, ça semble être intéressant. J’ai payé mon billet d’avion et je suis venu voir de mes propres yeux qui était-il et ce qu’il devait faire. Les cérémonies ont eu lieu et la famille de ce jeune homme est partie avec une promesse de mariage pour l’année d’après. Je suis surpris de recevoir un coup de fil nocturne qui me coupe mon sommeil il y a un mois en m’informant d’une nouvelle que jusqu’à présent je ne comprends pas. J’ai dit à mon petit frère que j’allais venir sur place entendre cette histoire car ce qu’il m’a dit au téléphone est incroyable, peut-être qu’il a mal entendu et qu’il y a une erreur. C’est pourquoi j’aimerai s’il vous plaît que vous me la disiez de vive voix et si jamais c’est la vérité, les raisons.


Mon oncle a demandé la permission de prendre la parole en déposant un billet de 10 mille, un pagne et une liqueur. On l’a autorisé à parler.


Mon oncle : Je vous remercie pour la parole et pour l’accueil dans votre maison. Vous avez très bien rappelé les évènements qui liaient nos deux familles. Il y a en effet un an en arrière, j’étais personnellement venu avec les miens pour m’adresser à vous en vous demandant la main d’une de vos filles et j’avais promis faire le nécessaire pour la régulariser dans les 1 an à venir. Malheureusement les choses ne se sont pas passées comme prévu, je me suis retrouvé embourbé avec des problèmes de tous les côtés m’empêchant d’honorer ma promesse. Chez nous, lorsqu’on épouse une femme, c’est pour la rendre heureuse, pour s’assurer de son bien être physique, matériel, financier mais aussi psychologique. Dans l’état actuel des choses, je ne pourrai lui fournir ce bien être alors avant que le pire n’arrive et que vous ne veniez à me demander des comptes pour x ou y raisons liées aux conditions dans lesquelles vivra votre princesse, je préfère d’ors et déjà me retirer en vous demandant pardon de ne pas pouvoir aller au bout de mon engagement. L’honnêteté pour un homme qui se veut être sage est de reconnaître en toute humilité, lorsque c’est le cas, qu’une femme est trop bien pour lui et qu’elle mérite mieux que ce que nous avons à lui offrir. Votre fille mérite d’être avec un homme de son rang car c’est une reine, dans mon ambition j’ai cru que depuis ma condition de Vallet, je pouvais me permettre une telle prétention mais la vérité m’a très vite rattrapé. C’est pourquoi je m’excuse une fois de plus auprès de vous pour vous avoir déplacé et de ne pas aller au bout de mon entreprise. (Déposant des articles et une enveloppe) Ceci est un petit geste pour nous faire pardonner du désagrément occasionné.


Pendant tout le discours de mon oncle Janaï qui était assise non loin de son oncle me fixait en pleurant en silence. Je me sentais mal de lui infliger ça et je n’arrivais pas à soutenir son regard.


Son oncle : (Après un moment reprenant la parole) Donc si je comprends bien, les nouvelles que j’ai reçues dernièrement étaient fondées, vous êtes en train de me dire qu’il n’y aura plus de mariage c’est ça ?

Mon oncle : C’est exact.

Janaï : (Se jetant à mes pieds en pleurant) Loyd pardon, ne me fais pas ça. Je t’en supplie, ne m’humilie pas de la sorte devant ma famille. Si je t’ai dit ou fait quelque chose que tu n’as pas aimé, je te demande pardon et si y a quelque chose en moi que tu n'aimes pas, dis le moi et je vais changer. Je te jure que je vais changer pour devenir la femme qu’il te faut, je deviendrai celle que tu voudras Loyd, je te le jure.

Son père : Theresa relève toi tout de suite.

Janaï : (L’ignorant) Loyd pitié, pour l’amour de Dieu, ne fais pas ça.


Mon mal être a augmenté et ça me fait de la peine de la voir dans cette position. Je déteste faire du mal à autrui et encore plus aux femmes. Janaï est une femme que j’apprécie énormément et la voir dans cet état à cause de moi me fait culpabiliser. J’ai presque envie de lui dire que c’est d’accord, que nous allons nous marier tous les deux comme prévu et que le temps fera les choses.


Son père : Theresa !

Janaï : (Attrapant mon pied) Loyd pardon, je t’aime et je suis prête à faire tout ce que tu veux pour être celle qu’il te faut. Nous allons prier et jeûner pour que ça fonctionne et le Seigneur va nous aider.


Tous les regards sont désormais posés sur moi et je ne sais quoi dire. Peut-être que si je nous accordait un peu plus de temps, on pourrait se comprendre et qu’après le mariage je pourrai l’aimer comme il faut. Je ferme les yeux et dans mon esprit je vois le visage de Lucrèce, je la vois me sourire, je la vois venir se jeter dans mes bras heureuse, je la vois me disant qu’elle m’aime et je la vois en train de m’attendre à la maison. Je pense à la douleur que je lui infligerai si jamais je revenais sur ma décision et je me dis que je ne peux pas, je ne peux pas la décevoir une fois de plus, mon bonheur en dépend.


Moi : (Ouvrant les yeux) Je suis désolé Janaï, profondément désolé.

Son père : (Grondant) Oliwina lève toi immédiatement de là.


C’est sa sœur Jada qui est venue la relever tant elle avait du mal à se redresser augmentant ainsi mon mal être. La réunion s’est poursuivie et son oncle après avoir exprimé son mécontentement, nous a exposé la liste des dépenses effectuées pour les préparatifs du mariage et mon oncle a dit que nous allons rembourser. La réunion s’est achevée là et je suis parti au 9 avec mes parents.


Papa : Ah Loyd, j’espère que tu sais vraiment ce que tu fais et que tu ne vas pas regretter d’avoir laissé une femme qui t’aime.

Maman : Hum.

Mon oncle : Jusqu’alors je ne comprends pas pourquoi il refuse. La pauvre fille a tout ce qu’on peut chercher mais on ne sait pas. Mon neveu, la vie là je te dis qu’il vaut mieux être avec une femme qui t’aime et te respecte plutôt que vos histoires de l’amour là. L’amour vient avec le temps et se construit petit à petit.

Maman : Une gentille fille comme ça tu veux la laisser, tu cherches quoi ?


Ils se sont encore mis à me parler pendant près d’une heure avant que je ne parte de là. J’ai roulé en étant dans mes pensées jusqu’à devant mon portail où j’ai coupé le contact pour réfléchir. Je repensais à tout ce qui s’est passé cet après midi, à la déception que je voyais dans les regards de tout le monde, à la colère sur les visages des parents de Janaï et à la peine que j’ai causé à cette dernière. Même si je sais que c’est la meilleure décision que j’ai eu à prendre, je ne peux pas m’empêcher de culpabiliser. Je finis par introduire le code du portail et je rentre. Je récupère toutes mes affaires et descends pour me diriger vers la maison. La porte s’ouvre sur Lucrèce qui a un énorme sourire sur les lèvres mais qui s’efface dès qu’elle me fixe. Je la tire et la serre dans mes bras en silence. Nous restons ainsi quelques minutes avant de rentrer dans la maison et nous asseoir sur les coussins. Je dépose mes affaires sur la table et je m’allonge sur le canapé en posant ma tête sur ses cuisses qu’elle caresse aussitôt en silence. Après quelques minutes supplémentaires, je lui explique ce qui s’est passé à la réunion et chez mes parents.


Moi : Je ne suis pas fier de moi et je m’en veux vraiment d’avoir fait du mal à Janaï, de la faire souffrir autant. Sans compter la déception de ma famille par rapport à tout ça.

Lucrèce : (Après un moment) Tu regrettes ta décision ? (Hésitante) Tu, tu peux toujours poursuivre avec les préparatifs si jamais c’est ce que tu veux, il n’est pas trop tard.


Je me suis retourné pour la regarder dans les yeux, ils étaient déjà rouge, signe que ses larmes n’allaient pas tarder à couler et c’est ce qui s’est passé la minute d’après. Je me suis redressé pour essuyer ses larmes.


Moi : Écoutes moi Reb, je ne regrette pas la décision que j’ai prise et je peux t’assurer que pour rien au monde je ne voudrais revivre ce que nous avions vécu tous les deux ces trois dernières années. J’aurais dû faire ça plus tôt mais comme on dit il vaut mieux tard que jamais. Je ne regrette pas d’avoir mis fin à ma relation avec Janaï car dans le fond, elle n’en était pas une, ce que je regrette c’est de l’avoir fait souffrir. Je vais prier afin qu’elle trouve quelqu’un qui pourra l’aimer comme elle le mérite mais ce quelqu’un ce n’est pas moi, mon cœur est déjà engagé ailleurs (La prenant dans mes bras), mon cœur c’est toi qui l’a et cela n’est pas près de changer. (Petite pause pour caresser son visage) Il n’y a plus rien entre nous maintenant et je veux officiellement te demander d’être ma petite amie.


Elle se retire de mon étreinte pour me regarder dans les yeux et je lui souris timidement.


Moi : Tu veux être ma petite amie Rebecca ?

Lucrèce : (Souriante) Oui, je le veux.


On se regarde un moment avant de s’embrasser, un tendre baiser puis on décolle nos bouches en gardant nos fronts et nos nez collés l’un à l’autre. 


Moi : (Caressant son visage) J’ai tellement rêvé de ce moment et j’étais triste à l’idée qu’il ne se réalise jamais. Je te regardais au loin et je voulais plus que tout être avec toi. Je ne compte pas les nuits blanches, les luttes, les frustrations et les pleurs pour en arriver là. Aujourd’hui je suis heureux, heureux d’être avec toi, j’ai enfin l’impression de vivre la vie que j’ai toujours voulu avoir, pour la première fois j’ai arrêté de subir la vie. (Après une courte pause) Merci Reb, merci de m’aimer autant, merci d’avoir tenue bon malgré les rejets et les frustrations, merci d’avoir tenue bon malgré mes injures et mes mauvaises décisions, merci d’avoir tenue bon en dépit de ma lâcheté et merci surtout de m’avoir donné la force nécessaire pour sortir de cet engrenage. J’espère que je pourrai être l’homme qu’il te faut et te rendrai heureuse.

Lucrèce : Je suis heureuse Loyd, tu me rends heureuse. Et je suis aussi contente de pouvoir enfin vivre cet amour avec toi.

Moi : Je t’aime.

Lucrèce : Je t’aime aussi Loyi.


On s’embrasse à nouveau avec beaucoup plus d’entrain avant de nous séparer et de sourire en se regardant dans les yeux.


Moi : Tu as fait nos sacs ?

Lucrèce : Oui. On a une seule valise et j’ai déjà apprêté nos tenues. Il est 18 h, on va encore y aller ?

Moi : Oui. Laisse moi rapidement prendre une douche.

Lucrèce : Tu as trouvé un chauffeur ?

Moi : Oui. Il nous attend au marché Banane (pk8). Nous irons avec ma voiture et il nous servira simplement de chauffeur jusqu’à destination.

Lucrèce : D’accord. J’ai acheté des trucs à grignoter pour le voyage.

Moi : Tant mieux. 


Nous nous sommes levés et nous sommes allés à la chambre, elle avec mes affaires à la main. Elle les a rangées après avoir sorti certaines choses dont j’aurais besoin. Elle m’a aidé à retirer mes chaussures et ma veste puis je suis passé à la douche. Une trentaine de minutes plus tard, nous étions en route pour le marché Banane vêtus de vêtements de sport plus ou moins assortis. Une fois sur les lieux, j’ai appelé le chauffeur qui nous a rejoints et il a pris le relais de la conduite pendant que nous étions tous les deux derrière à profiter du voyage en amoureux. C’est à 22h que nous avons franchi les portes de la ville et 20 minutes plus tard nous étions devant le complexe hôtelier que Lucrèce a réservé. J’ai réglé une partie du salaire du monsieur en lui donnant rendez-vous pour lundi soir. Il est parti après ça. Après quelques formalités administratives, on a eu accès à notre chambre qui était magnifique, ce n'était pas une publicité mensongère. On a eu droit à une belle décoration d’accueil, des chocolats, croissants, deux peignoirs et pantoufles assortis, une bouteille de champagne, une autre de jus de fruits et un paniers de fruits. 


L’hôtesse : J’espère que votre chambre vous conviendra. Si vous avez besoin de quoique ce soit, n’hésitez pas à nous joindre à n’importe quelle heure, notre numéro est près du téléphone.

Moi : D’accord. Merci pour tout. 


Elle est partie et Lucrèce a sauté dans mes bras.


Lucrèce : Je suis au paradis.

Moi : (Souriant) Vraiment ?

Lucrèce : (Souriante) Oui, avec toi ici, c’est le paradis. (M’embrassant sur la bouche) Laisse moi ranger nos affaires avant de profiter de cette nuit en toute quiétude.

Moi : Tu ne te fatigues donc jamais de ranger hein ?

Lucrèce : (Souriante) Quand tu as eu une mère comme Leslie Oyame qui a horreur du désordre et aime voir chaque chose à sa place, tu n’as pas le choix que de te transformer en dame de ménage.

Moi : (Souriant) Sur ce plan, tu marques un point. Je la revois encore me crier dessus quand j’étais plus jeune quand je déplaçais des choses dans leur chambre à Lauria et elle ou lorsque mon linge qui était dans sa housse était en désordre.

Lucrèce : Exactement.


Elle a tiré la valise et s’est mise à la décharger pour ranger nos vêtements et nos chaussures aux endroits faits pour pendant ce temps j’ai rangé les petites courses que nous avions dans le petit frigo de chambre qui était dans la pièce, c’était essentiellement des jus, des biscuits, chips et reste de repas. Quand j’ai terminé, je suis allé à la douche faire couler de l’eau dans la baignoire. J’ai remarqué les savons moussants qui étaient tout près et j’ai utilisé un. J’ai apprêté les serviettes et je suis allé prendre notre trousse de toilette avec elle pour mettre nos brosses en évidence. Dès que j’ai fini là-bas, j’ai allumé la télévision et suis directement allé sur youtube pour mettre de la musique puis je suis allé m’asseoir sur le banc au pied du lit pour retirer mes chaussures et mon blouson, Lucrèce m’y a rejoint pour faire de même avant de prendre le tout et aller ranger. J’ai profité à ouvrir le champagne puis je me suis rappelé qu’on n’avait pas prié pour dire merci à Dieu pour le voyage. Lucrèce n’est pas spécialement pieuse ou quoique ce soit bien qu’allant à l’église avec ses parents, elle n’a pas les réflexes pour prier, méditer et autre si ce n’est avant de dormir, au réveil et pendant le repas, pour le reste il faut que je le lui dise et on le fait ensemble. C’est ce qui s’est passé, on a prié pour le voyage et on a présenté notre séjour au Seigneur afin que celui-ci nous garde, nous avons également prié pour la chambre, les choses que nous avons trouvées ici, le personnel et tout le service hôtelier avant de lui recommander la nuit et notre sommeil. Une fois terminée, j’ai pris le champagne que j’ai servi dans des coupes.


Moi : (La taquinant) Est-ce que tu as l’âge de boire le champagne ? Ou bien je te donne le jus ?


Elle a esquissé un sourire espiègle avant de retirer le t-shirt qu’elle avait pour me dévoiler son soutien gorge, un truc compliqué qui ne cachait pas ses tétons et invitait les yeux à se poser à cet endroit. Elle a attrapé son pantalon et l’a fait descendre pour dévoiler son string tout aussi compliqué que le soutien. Je la regarde et mes yeux se rétrécissent. Elle a davantage souris satisfaite d’avoir eu l’effet escompté puis elle s’est approchée de moi lentement pour me laisser le temps d’admirer ses courbes.


Lucrèce : (Devant moi) Ni l’un ni l’autre. Mon âge m’autorise par contre à boire celui qui tient les verres et à me laisser boire par lui.


Elle me prend un des verres des mains et prend ma main libre pour la poser sur sa fesse. Je ne me fais pas prier pour la malaxer avant de la tirer plus près de moi. On s’embrasse un moment puis on se sépare pour prendre une gorgée en se regardant dans les yeux sourires sur les lèvres. J’ai posé mon verre et j’ai entrepris de me déshabiller à mon tour sous son regard brillant. J’ôte tout pour ne garder que le caleçon. Elle sourit et revient se coller à moi en caressant mon sexe à travers mon boxer, celui-ci durci davantage et se met à bouger à l’intérieur.


Moi : (Caressant ses courbes en souriant) Tu le veux à l’intérieur de ta grotte ?

Lucrèce : (M’embrassant le torse) Oui, je le veux en moi pour toute cette nuit.


Elle relève la tête pour me regarder et je m’empare de ses lèvres en la serrant contre moi. Je la soulève et l’entraine à la douche pour la poser dans la baignoire avec ses sous-vêtements. Je lui prends le verre des mains et je le pose à côté, ensemble que le mien. On se tripote à l’intérieur une trentaine de minutes avant de sortir de là pour nous rincer sous la douche où on se touche une fois de plus. Nous finissons sur le lit et là je la pénètre pour la première fois depuis la fois où elle était partie du Gabon. Coïncidence étrange, la chanson du groupe la Fuente, l’eau, le vent et le feu qu’elle avait chanté trois ans en arrière alors que je réalisais tout juste que j’étais attiré par elle passait en même temps et malgré moi je n’ai pas pu m’empêcher de sourire. C’est avec une joie non feinte et un plaisir énorme que je lui ai fait l’amour, j’ai fait l’amour à la femme que j’aime en tant que petite amie, je suis tellement heureux…


L'AMOUR SUFFIT-IL ?1