Chapitre 7

Ecrit par lelechu

Mika

Le lendemain matin donc mercredi, j’ai porté une jupe crayon rose et un veston près du corps. Je me suis arrangé à m’installer en face de lui et à la moindre occasion, je croisais les jambes. Ce qui attirait son attention sur mes cuisses dénudées très subtilement. Jeudi, je portais un haut décolleté sur un pantalon droit et je me suis arrangé pour me pencher entre temps lui dévoilant la naissance de mes seins de manière innocente. Aujourd’hui nous sommes vendredi et nous venons de terminer la journée. Il n’a pas desseré les dents depuis ce matin. Je le sens près à exploser de frustration. Je porte aujourd’hui une combinaison pantalon en soi dans laquelle mes fesses remuent librement et je ne peux compter le nombre de fois que je suis passée et repasser devant lui aujourd’hui. En partant, il ne m’a pas dit aurevoir. Il semble m’éviter. Je le suis jusqu’au parking. J’aime sa démarche, on dirait un mannequin, il est charismatique, il possède un charme fou. Lorsqu’il atteint la place du parking ou la luminosité est assez faible, je lappelle.

-        -  Andy...

Il s’arrete au son de ma voix et hésite quelques secondes avant de se retourner. Il ne me parle pas, et je ne lui parle pas non plus. Je marche jusqu’à lui, laisse tomber mon sac à main et je prend sa nuque avant de coller mes lèvres aux siennes. C’était comme s’il n’attendait que ça. Je sens ses 2 mains puissantes me saisir par la taille et me serrer fort contre lui. Il approfondi le baiser et caresse ma langue de la sienne. Je gémis et il me serre plus fort encore. Je sens sa puissante érection contre mon ventre. Je ne sais pas combien de minutes nous restons ainsi. Je suis celle qui met fin au baiser. Il tente de me retenir mais me lache finalement puis pousse un soupir. Complètement chamboulée par l’intensité de notre baiser, je ramasse mon sac que j’avais laissé tomber et marche d’un pas mal assuré vers ma voiture. En sortant au volant de ma voiture, je le vois arrêté au même endroit toujours, les mains dans les poches et le regard rivé sur moi. Je souris de toutes mes dents. Je crois que je n’ai jamais été aussi heureuse de ma vie que maintenant.

 

Boris

En quittant le bureau, j’appelle mon amour de femme pour lui signifier que je vais passer un moment avec Andy avant de rentrer. Il ne mattend pas mais ça fait longtemps qu’on a pas discuté. Rien de mieux qu’un vendredi soir entre homme pour commencer le week-end en beauté. Je me souviens du rôle qu’il a joué dans mon histoire avec Jasmine. Sans lui, je ne suis pas sûre qu’elle et moi en serions la aujourd’hui. Il nous a été à tous les 2 d’un grand soutien et ça je ne l’oublierai jamais. C’est quelqu’un de très renfermé. Il ne se livre pas facilement mais c’est quelquun de bien. Je ne sais pas ce qu’il a vécu qui la rendu si méfiant à l’égard des autres mais je suis disposé à attendre le temps qu’il faudra pour qu’il veuille bien me parler et à ce moment je serai la pour lui rendre la pareil. Quand j’arrive devant son appartement je sonne une, deux, 3 fois et ce n'est qu’à la 5eme sonnerie qu’il vient m’ouvrir la bouille bien amarré. Je le sentais énervé mais il s’est détendu des qu’il m’a vu. Je lui fais une brève tape dans le dos en guise de bonsoir.

-         - Tu ne voulais pas m’ouvrir ou quoi ?

-         - Tu ne debarques plus comme ça chez moi depuis que ça va avec Jasmine donc je ne m’attendais pas à ce que ce soit toi. Je ne savais vraiment pas qui ça pouvait être. Dit il en mouvrant pour que je puisse entrer.

-         - Et donc c’est à moi seul que tu œuvres de bon cœur ? Et tes conquêtes ? Je rétorque en m’installer dans un fauteuil.

Il rigole mais ne dis rien. Je le sens un peu changé ce soir. Je le trouve moins jovial que d’habitude, plus sombre, un peu pensif.

-         - Je te sers un truc à boire ?

-         - Une bière

-         Ok

Il ramene 2 bières qu’il décapsule avant de men tendre une et de boire lautre. Il met un match de foot que je me met à commenter puis je me rends compte des minutes plus tard qu’il ne m’écoute pas. Il est complètement ailleurs.

-        -  Eh oh ! Dis je en passant la main devant ses yeux.

Il se tourne vers moi et me regarde en soupirant la mine fermée.

-         - Tu as envie d’en parler ? Je lui demande. Il reste silencieux si longtemps que je finis par me dire qu’il ne me répondra pas mais il semble changer d’avis la minute d’après.

-         - (Passant la main sur son visage) Je me sens confus et ça me fout la trouille de me sentir aussi perdu.

-         - Une femme ?

-         - Oui.

-         - Explique

Long moment de silence encore. Je me rend compte que ça doit lui coûter de se confier à moi et que sil le fait c’est quil se sent vraiment perdu.

-         - Je l’ai rencontré un soir en boite de nuit et la soirée s’est terminé à l’hôtel où on a couché ensemble et j’ai découvert que j’étais son premier.

-         - Noooon

-         - Si. Et je ne te parle pas de n’importe quelle femme mon frère. Je te parle d’une femme de 29 ans, magnifique, non splendide même, accomplie financièrement et la tête bien pleine

-         - Pourquoi ta telle choisi toi pour être son premier si vous ne vous connaissiez pas ?

-         - Je ne sais pas justement. Je lui ai demandé mais elle m’a donné une réponse évasive.

-         - D’accord, c’est intrigant mais ce qui te met dans cet état c’est autre chose.

Il se passe encore la main sur le visage. C’est un geste qu’il fait quand il se sent dépassé et il a l’air d’être au bout de sa vie actuellement.

-         - Ce qui me tracasse,  c’est que j’ai encore envie d’elle. Envie de fou. Je n’en dors plus.

-         - Quoi de plus normal ? Tu as toi-même dis qu’elle est splendide

-         - Le problème c’est que je ne veux pas m’engager dans une relation. Je ne me sens pas prêt pour ça. Il est hors de question que je me mette en couple.

-         - Pourquoi l’idée d’être en couplé te répugne autant ?

-        - C’est une longue histoire. Je te raconterai ça une autre fois.

-         - Ok. Donc si je comprends bien, tu veux uniquement du sexe avec elle mais elle elle veut plus que ça.

Il soupire

-         - Non pas exactement. Elle n’a ma pas dit qu’elle veut d’une relation sérieuse mais moi je me dis qu’une femme qui attend 29 ans pour perdre sa virginité est une femme qui attend forcément d’une relation beaucoup plus que des parties de jambes en l’air aussi intenses soient elles.

-        - (Taquin) c’était donc intense

-        - C’était même plus que ça.

-         - Et c’est quoi l’autre chose qui te tracasse ? Parce que je sens que ce n’est pas tout.

-         Elle me plaît beaucoup trop. J’aime tout chez elle. Je sens que c’est au-delà de l’attirance séxuelle. J’aime ses mimiques, ses manières, quand elle est dans les parages je n’arrive à voir personne d’autre qu’elle, elle me perturbe, elle me chamboule, elle me rend bête. Toute la semaine jai été tellement occupé à lutter contre ce qu’elle m’inspire que je ne saurai même pas te dire à quoi ont réellement consisté ces travaux d’audit auxquelles jai assisté. Ça va faire 4 jours que je rêve d’elle toutes les nuits sans exception. Je deviens fou.

-         Donc elle travaille dans le cabinet d’audit ?

-         Oui, cest lexperte comptable et la directrice des finances du cabinet.

-         Tu penses être amoureux ?

-         Non non non. Juste qu’elle me plaît énormément

Sa réponse précipitée me tique. J’ai envie de dire trop tard, tu es déjà amoureux mais je ne ferai que créer encore plus de panique en lui.

-         Qu’en est il de son côté ?

-         Elle m’a chauffé toute la semaine et elle ma embrassé ce soir au parking de l’entreprise. Elle veut certainement couché à nouveau avec moi.

Il change discretement de position pour cacher son érection. Bon ! C’est sérieux.

-         Si tu veux mon avis, je pense que l’attirance que tu ressens qui te fait bander rien qu’en pensant à un baiser qu’elle t’a donné ne va pas disparaître un beau matin.

-         Salop. Me dit il en rigolant

-         Plus sérieusement.  Je crois que tu ne pourras Pas lutter éternellement contre cette attirance. Et en général plus tu luttes, plus ton désir pour elle devient grand. Je le sais parce que je l’ai vécu avec Jasmine. Ce que je veux te dire c’est que l’attirance est déjà la. Si tu cédes, elle sera peut être toujours la et si tu ne cedes pas aussi elle sera toujours quand même la. Autant céder et passer un moment quit à espérer que lattirance finisse par s’estomper.

-         Je sens que l’attirance ne partira pas. Je n’ai jamais autant eu envie d’une femme. J’ai l’impression que je ne vais jamais me rassasié de son corps.

-         Ah oui ! Ça c’est pas les attirances 2 à mille francs la hein ! Dis je pour le taquiner. Je n’aime pas le voir si désemparé. Je veux qu’il retrouve sa bonne humeur d’antan et ça semble marcher car il rigole de bon cœur.

-         Espèce de con.

-         Viens on sort prendre un verre pour se changer un peu les idées. Reste pas enfermé la et réfléchis à ce que je t’ai dis. Faites vous plaisir tous les 2. Une attirance comme la vôtre ne court pas les rues. Profitez en. Surtout que tu as finis ta mission labas. Vous ne travaillez plus ensemble donc il nya plus de probleme de ce coté. Vous verrez où ça vous mène.

-         Je ne veux pas que ca nous mene ou que ce soit mais c’est compris, je vais y penser. Je vais me changer. Je reviens.

Il revient quelques minutes plus tard et nous sortons pour nous rendre dans un bar. J’envoie un autre message à Jasmine pour lui dire où je vais. Je n’ai pas envie qu’une de nos connaissance my voit et aille mettre des choses qui n’existe pas dans la tête de ma femme.

 

Mika

Après mon entrevu tumultueux avec Andy, je me sens tellement agitée que je ne me resoud pas à rentrer dans cette maison où je vis l’enfer. Je décide de faire un tour au supermarché pour faire mes courses et je fais un tour au salon pour laver mes cheveux et faire un brushing. En rentrant de la, j’aperçois dans une vitrine une combinaison culotte vert olive tellement sexy que je me met à imaginer l’effet qu’elle aurait sur Andy. Mais je me dis qu’on ne se verra plus forcément. Il a fini sa mission chez nous et même s’il était encore là, je ne pourrai jamais aller travailler avec tenue pareille. Je n’ai même pas son numéro de téléphone. Je m’arrête quand même et j’entre dans la boutique pour l’essayer. Je suis plus-que-parfait satisfaite du résultat après essaie er je décide de l’acheter. En sortant, je reçois un appel de Rita.

-         Allo

-         Tu es où ?

-         Bonsoir Rita

-         Ton gars est ici. Je t’appelle pour te dire de te ramener vite fait et tu fais la maligne. Ok, je raccroche.

-         Attends. Andy est là-bas ?

-         Oui il est avec un de ses amis canon comme lui. Toutes les filles du bar ont les yeux rivés sur leur table.

-         J’arrive


De feu et de glace