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Chapitre 7: Laisse moi t'aimer purement
Ecrit par Les Histoires de Laya
***Grazi***
J’ai eu une nuit agitée (rire) et en me
regardant dans le miroir, je vois bien les indices ce matin.
Olivier (me serrant) : Tu sens bon
Moi : En plein matin comme ça ?
Lui : Oui oui.
Moi (ravie) : Merci bébé. Programme du
jour ?
Lui : On peut rester à la maison si tu
veux ou sortir, ça dépend de toi.
J’entends au loin mon téléphone sonner, la
sonnerie spéciale de papa, alors je m’envole de la salle de bain à la chambre
et je vois qu’il m’appelle
Moi (apeurée) : EN VIDEO.
Je me précipite dans le rangement de mon sac
et je quitte le studio d’Olivier en catastrophe.
Quand j’arrive chez moi, cette kpakpato est
déjà là (levant les yeux au ciel)
Elle : Mlle Graziella, votre père au
téléphone.
Moi (prenant le téléphone) : Bonjour
papa chéri
Lui (énervé) : Tu sors d’où
Grazi ?
Moi : Oh euh, j’étais chez Cassie, comme
on devait bosser un truc vite fait !
Lui : Un truc ? Quel truc ? Tu
me mens Grazi ?
Moi (tremblant) : Non papa, je te jure
sur ma vie, j’étais avec Cassie.
Lui : Cet homme qui te fait tourner la
tête, quand il aura fini, je verrai comment tu agiras. Clic
Je me suis fait pipi dessus instantanément et
mon cœur a commencé à battre fortement dans ma poitrine.
Je lui rends son téléphone et je pars
m’enfermer dans ma chambre les larmes aux yeux.
Moi (écrivant) : On va devoir arrêter,
papa sait !
Lui : Grazi ! Il ne sait rien,
pourquoi le dis-tu ?
Je lui répète ce qu’il m’a dit.
Lui : Tous les parents disent ça, comme
on dit au Gabon, ce sont des « attrapes niveaux ». Il veut voir ta
réaction pour confirmer son propos.
Moi : Sûr ?
Lui : Oui, ne t’inquiète pas. Ce n’est
pas arrivé à ses oreilles. Sauf si une amie t’a trahi, mais ça m’étonnerait.
Moi : Moi aussi ça m’étonnerait.
Lui : Bah voilà, du calme bébé. Repose-toi
et mange. Je vais faire un petit footing.
Moi : Ok bébé, bisou.
Je suis tout de suite apaisée et les jours
suivants se passent relativement bien.
Papa insiste mais je ne craque pas, je tiens
mordicus que je suis célibataire et concentrée sur mes études.
Mes résultats scolaires le prouvent, je
cartonne.
L’année passe relativement vite et plus le
temps passe, plus je me pose des questions sur ma relation.
Moi (les regardant) : Je sais pas les
filles, il est trop gentil, trop calme.
Cassie : Mais t’es tarée meuf, tu veux un
mec agité ?
Moi : Non pas forcément, mais il ne se fâche
jamais le mec, toujours trop sage et calme. Tu te rends compte qu’il ne me
flique pas ? Il ne doute jamais de mes propos.
Sara : Tu veux quoi en fait ?
Moi : Par exemple la fois passée, j’ai
dit que je faisais un tour rapide chez Cannelle et au final j’ai dormi et je
suis rentrée le lendemain à 15h. Vous vous demandez sans doute sa
réaction ? Bah rien, il m’a juste dit « ok bébé, j’espère que vous
avez passé un bon moment ».
Cannelle (écarquillant les yeux) : Non
mais qui réagit comme ça en fait ? Wowowow un mec pas jaloux, ça pue
l’arnaque.
Sara : C’est parce que vous aimez les
relations où on vous fait la guerre, on vous flique, que vous trouvez qu’il y’a
une incohérence. Sinon, moi je trouve ça génial d’avoir un mec comme ça.
Cassie : En fait ! Tu veux
quoi ? Qu’il te claque ma chérie ? Qu’il te bastille pour sentir que
c’est un homme ?
Moi (mentant) : J’ai pas dit ça
aussi, mais quand-même.
Cassie : Quand-même rien ! Mais il
faut aussi savoir que ce genre a une colère irréversible donc faut pas
maintenant aller faire exprès de le pousser à bout mademoiselle.
Moi : Mais vous ne me comprenez pas en
fait. Moi par exemple je voyais mon papa gifler ma belle-maman quand elle
faisait des choses qui l’agaçaient et c’était normal en fait. Comment ta chérie
fait un truc étrange et tu ne dis rien ? Pfff c’est que tu ne l’aimes pas.
Sara et Cassie (ouvrant les bouches) :
Cannelle : Bon là quand-même tu vas loin
ma belle, pas te frapper quand-même.
Moi (haussant les épaules) : Bah je sais
pas, de temps en temps.
Cassie : Je ne participerai pas à ça, je
me désolidarise.
Sara : Moi également, mais tu es folle ma
biche !
Moi : Chacun sa vision de l’amour.
Cassie (buvant son cocktail) : Mieux
hein…
Moi : Toi bouge ! Aucune relation
sérieuse aussi, folle.
Cassie : Je préfère bébé. Mais le jour où
j’aurai mon choupompom on va s’aimer jusqu’à s’étouffer et surtout s’accorder
une grande confiance. (Se redressant) Plus sérieusement chérie, je ne sais
pas qui t’a dit que l’amour c’est la guerre mais je ne veux plus que tu penses
ainsi. Je ne veux pas te voir souffrir avec un homme qui va te manquer de
respect pour « te prouver qu’il t’aime », ça n’a pas de sens ma poule.
Olivier est génial, reste calme Grazi et apprends à te faire aimer dans le
respect et la douceur.
Cannelle (Kevin Obin’s Voice) : Maaa’
sagesse 2h par jour.
Cassie : Imbécile ! Mon vagin n’est
pas sage mais ma tête si, donc fou moi le camp.
Sara (rigolant) : Le jour où vous allez
parler sans vous insulter, il va neiger au Gabon.
Moi : Des chanvreuses !
Cannelle / Cassie : Dégage !
J’éclate de rire et notre journée continue.
Olivier m’écrit, des messages doux et je lève
les yeux au ciel. C’est quelle facon d’être doux comme ça ? Seigneur.
Papa m’avait clairement dit que quand
quelqu’un t’aime, il va te dresser, mais lui là, il va me dresser
comment ? Quelqu’un qui ne se fâche jamais, qui me laisse tout faire
pffffffff.
J’ai même envie de le pousser à bout et voir
sa réaction, pffff.
Moi (le fixant) : Je vais en boîte ce
soir, fêter les résultats avec toute ma promo.
Lui : Ok bébé, moi je vais rejoindre des
amis, on sortira aussi, juste entre mecs.
Moi : Huuum, sûr ?
Lui : Bien sûr, ma bande que tu
connais !
Moi : Hummm d’accord.
J’attends qu’il me demande aussi mais rien,
zéro.
Je porte alors une robe qui expose bien mes
formes, pas moyen qu’un homme passe à côté sans me regarder. Je compte 3
secondes dans ma tête et je vais le trouver.
Lui (ébloui) : Oh fuuuck ! Oh my
God, baby, tu ne veux pas qu’on reste plutôt ici ? (Bavant presque)
Moi : Non, je dois sortir.
Lui : Iceeee, tu es plus fraiche qu’un
glaçon ma puce. Ah non c’est trop pour mon cœur !
Moi (agacée) : Ouep !
Lui : Y’a un souci ?
Moi (craquant) : OUI, comment tu peux me
laisser sortir ainsi Olivier ? Tu ne m’aimes pas suffisamment c’est
ça ? Comment tu dis m’aimer et laisser que d’autres hommes me voient
ici ? TU ES SERIEUX.
Lui (étonné) : Tu veux que je
t’interdise des vêtements Grazi ? Non mais sois sérieuse bébé, je n’ai pas
à te dicter un style, tu portes ce qui te met à l’aise. Qu’est-ce-que je m’en
fou que les gens te regardent, le plus important c’est que je sais que nous
sommes ensemble et je te fais confiance.
Moi (à bout) : Pfff, je me casse.
Lui : Je te parle bébé, du calme stp,
s’il te plait, on peut parler comme des adultes.
Moi : Non, je suis attendue.
Je prends mon sac et je me casse !
Ce soir-là, c’est à un pote qui est véhiculé
que j’ai dit de venir me prendre chez OLIVIER. Oui je vais un peu voir sa
réaction.
Je sais qu’il est derrière moi alors j’attends
sa réaction.
Mon pote : Waouh, en forme hein la
major !
Moi (large sourire) : Merci Romain, on y
va.
Olivier se pointe derrière moi en me prenant
par la taille.
Lui (se présentant) : Olivier (tendant sa
main)
Romain (serrant la main) : Romain,
un camarade de classe.
Donc Olivier ne pouvait pas dire
« Olivier son copain » ? Pfff tout pour me pousser à bout.
Romain : On y va Grazi ?
Moi : On y va.
Olivier : Amuse-toi bien et salut les
filles.
Je n’ai pas répondu et je suis montée dans la
voiture sans me retourner.
Je me suis rendue à la soirée et au bout d’un
moment j’ai vu Olivier débarquer avec ses potes, il s’est assis dans un salon
où il me voit très très bien. Et là je n’ai pas hésité.
J’ai commencé à me trémousser sur Romain, en
espérant que Olivier débarque en me tirant par les cheveux et en m’administrant
une claque pour me prouver son amour.
Cassie (me tirant) : Eh meuf !
Elle me traine hors de la piste jusqu’aux WC,
je suis déjà bourrée.
Cassie : Mais tu fais quoi Grazi ?
Calme toi MERDE ! Tu joues à quoi là ? Et s’il te quitte ?
Arrête les conneries, MERDE.
Moi (titubant) : On dirait que tu tiens plus à
cette relation que moi, tu veux te le faire ce mougou ?
Cassie : Fermes la Iniva et on rentre. Ne
m’énerve même pas.
Avec toute sa force elle me tire jusqu’à la
sortie et me balance dans le taxi qui nous ramène toutes les 4 à la
maison !
Moi : Tu fais chier.
Cassie : Ouais, et j’en ai rien à foutre
que tu trouves que je te fais chier. Je ne vais pas t’encourager dans les
conneries.
Moi : Toi-même quand tu vis tes
plans-culs, qui te parle ?
Cassie : Grazi, autant on est meilleures
amies, autant on peut encore correctement se mettre les coups pour remettre les
idées en place, parce que moi je ne vais jamais te laisser foutre n’importe
quoi avec quelqu’un qui veut autant ton bien.
Je ne l’écoutais même plus… Je me suis réveillée
à 15h, en pyjama dans mon lit et je sentais ma brume victoria secret sur moi.
Cassie (débarquant) : Madame a fini
d’être dans les bras de Morphée ?
Je vois qu’elle tient un plateau et c’est une assiette
de bouillon avec 3 gros piments dedans qui se présente à moi.
Sara et Cannelle débarquent aussi, mais avec
des croissants, jus d’orange, omelettes.
Moi : Donc c’est moi qui dois prendre le
bouillon pimenté ?
Cannelle : Oui oui, pour que ça enlève
l’alcool qui a rempli ton cerveau hier.
Cassie : Une vraie malade cette fille,
faut boire ton bouillon.
Sara n’a toujours rien dit et se contente de
manger.
***Olivier***
Raph : Mec ? Tu laisses passer
ça ?
Moi : Tu veux que je fasse quoi
mec ? Je ne vais pas non plus faire des scènes en public alors qu’on est
censé cacher au maximum notre histoire.
Léo : Non mais là quand-même, elle abuse.
Ou bien elle veut que tu la choutes ?
Moi : Ce n’est pas mon love language, et
tu le sais. Je ne vois pas en quoi frapper une femme est la solution quand elle
a des écarts.
Raph : Péter au moins avec elle man.
Moi : C’est plus complexe que ça les
gars. Je sais observer les gens et je pense que Grazi a des problèmes plus
profonds que ça, je ne veux pas m’emporter bêtement.
Léo : Ouais Mathurin OMEZE !
Moi (amusé) : Tu es con !
Raph : Bon tu connais mieux ta chérie que
nous donc, vois comment gérer.
Moi : Ouep. Je vais à Abuja demain les
gars, un bon mois avec Titina et OMEZE Senior.
Raph : Mec, je suis prêt à prendre le
billet là tout de suite et te suivre pour une semaine de chill man.
Léo : Pareil, on fait ça ?
Moi (embêté) : Je vous fais signe dès que
je rentre, il faut d’abord que Titina accepte oh.
Raph : Top, on fait les valises au cas où,
nous sommes les enfants de ta mère, même plus que toi.
Léo : Laisse-le, il ne sait pas que c’est
même maman Tina qui nous conseille dans nos relations.
Moi : Seigneur, j’espère seulement que
vous savez aussi que mes sœurs sont vos petites sœurs, sinon on va se battre
ici là et je vais vous frapper.
Léo : Je pensais que ce n’était pas ton
love language.
On éclate de rire.
Moi : Bye, à tout al.
En rentrant je dis à mes parents et ils sont
d’avis, pour une semaine pile poil car après, j’ai rendez-vous avec les
ancêtres.
J’ai pris difficilement cette décision mais
les évènements m’ont confirmé la nécessité.
Je suis persécuté, combattu, à cause de
Grazi ? Je commence à le supposer mais je ne veux pas affirmer à 100%....
Même si ça semble vrai !
Après un bon repos je décide d’appeler Grazi,
elle ne prend pas. Alors je replonge dans le sommeil jusqu’à 15h où je vois
qu’elle m’a rappelé.
Je m’active d’abord en nettoyant de fond en
comble mon studio et en laissant tout à sa place.
C’est en soirée que je me pose sur le canapé
et je lui fais un message en lui demandant de passer, j’ai besoin qu’on parle.
Elle : Non Olivier, si c’est pour me
disputer.
Moi : Tu veux te disputer et moi je veux
parler, avec ma copine avant mon départ pour Abuja.
Elle : Va et laisse-moi, tu te joues de
moi.
Moi : Mlle Grazi, ne me poussez pas à
débarquer chez vous pour avoir cette discussion. Et si votre père l’apprend, je
suis prêt à assumer totalement, je suis un homme et je n’ai pas peur. La seule
raison qui me pousse à rester caché, c’est toi, toi et le respect que tu lui
voues et que je trouve totalement normal venant d’une fille pour son papa qui
fait tout pour elle. Mais si tu veux me pousser à débarquer, je suis prêt
Grazi, prêt à tout pour que mon départ se fasse dans des moments de joies avec
toi, zéro conflit.
Elle : J’arrive.
Ah les femmes !
Je sens mon téléphone vibrer et c’est un WhatsApp
de Sara ! Un peu étonné, je l’ouvre.
Sara : Elle ne te mérite pas Olivier, pas
du tout.
Moi : Ton amie est au courant de ce que
tu penses ?
Elle : Oui.
Moi : Donc tu n’y vois aucun inconvénient
que je le lui dise !
Elle : Non stp, oublie, je ne voulais pas
dire ça.
Bim, elle supprime ses messages et je ne
supprime aucun des miens. Je n’ai absolument rien fait.
1st Lesson : Choose wisely your friends.
La sonnerie raisonne dans le studio et je vais
lui offrir la porte.
Visage fermé elle se présente à moi, et je lui
offre un sourire, qu’elle ignore.
Moi (la fixant) : Parle-moi Grazi,
pourquoi agis-tu ainsi ?
Elle : Rien !
Moi : Tu comptes me répondre avec un mot
à chaque fois ? Si tu ne me dis, tu veux que j’y comprenne quoi ?
Elle (pétant le câble) : QUE TU Y
COMPRENNES QUOI ? UN HOMME VIENT ME CHERCHER DEVANT CHEZ TOI TU NE REAGIS
PAS, JE DANSE SUR UN HOMME POUR TE POUSSER À BOUT, TU NE REAGIS PAS, TU ME VOIS
SORTIR PEU COUVERTE, TU NE REAGIS PAS ? ET C’EST MOI QUI AIT UN PB ?
TU ES FOU OLIVIER ?
Moi : Pas du tout. Juste que je ne réagis
pas en public parce que notre relation doit rester très peu connue à cause de
qui ? Ton papa n’est-ce-pas ?
De plus, tu crois que je réagis au ¼ de tour sans chercher à
comprendre ? Enfin, tu veux que je t’exige de te couvrir ? Tu te
sentiras à l’aise ? Grazi, dis-moi ce qu’on t’a dit sur le couple, dis-moi
ce qu’on t’a enseigné sur l’amour et je comprendrai l’origine du souci. Tu fais
tout pour me pousser à bout, mais tu vas te fatiguer car je cherche toujours à
comprendre ce qui se cache derrière un acte avant de le juger ou avant de
m’emporter. (Prenant ses mains) qu’attends tu de moi bébé ? (La fixant)
dis-moi (soufflant) s’il te plait !
Elle : Que tu m’aimes
Moi : C’est le cas.
Elle : Non, sinon je le sentirai.
Moi : Comment veux-tu le sentir ?
Elle : Par tes réactions, par le fait que
tu me recadres !
Moi : Comment ?
Elle : Je sais pas.
Moi : Parle-moi bébé.
Elle (soufflant) : Bah moi, mon père
disait à ma belle-mère qu’un homme doit souvent taper sur sa femme pour régler
et replacer les vis qui ont sauté.
Moi (abasourdi) : Sérieusement ?
Elle : Oui, et il m’a dit que quand une
personne t’aime, cette personne te fait vivre le pire pour te forger
mentalement. Toi tu m’affaiblis au lieu de me forger, tu ne me prépares pas au
monde.
Moi : Tout ceci est faux. On ne bat pas
une personne en prétendant l’aimer, on ne fait pas souffrir une personne en
mettant ça sur le compte de « la vie est dure, donc apprends la dureté
depuis la maison ». Et même quand on le fait, on le fait dans une certaine
mesure. Par exemple, au lieu de te donner 1000f pour ton goûter de midi au
Collège, on te donne 300f pour te pousser à connaitre la valeur de l’argent et
savoir que tu pourras te retrouver demain avec un maigre salaire à utiliser.
Donc si tu sais gérer 300f qui est un montant faible pour manger au collège, tu
sauras gérer ces moments où tes charges vont t’asphyxier car ton salaire est
petit. Voilà ce qu’on appelle forger. Mais dans ton cas, on t’a menti Grazi, on
t’a inculqué la culture de la souffrance, de la peur vis-à-vis de ton homme. On
veut que tu sois avec un homme qui, dès qu’il rentrera du boulot, tu trembleras
de tout ton être car tu sauras qu’au moindre écart, il te battra. On t’a fait
croire que casser un membre à sa femme et la baiser ensuite était le vrai amour.
Mais avec moi, ce n’est absolument pas ça. Je prône le respect, la
compréhension, le dialogue et par-dessus tout, l’amour, le vrai. Je ne souhaite
pas vivre des relations conflictuelles, je n’ai pas grandi dans ça, je n’ai pas
eu des parents toxiques alors je ne reproduirais pas ça.
Elle (levant les yeux au ciel) :
Donc c’est mon père qui est toxique ?
Moi (la fixant) : Il t’a enseigné que les
relations sont dures, pénibles, pleines de coups et blessures, et je déconstruis
simplement cela en te disant que si tu comptes être avec moi, je ne t’offrirai
pas ce genre de relations Grazi. Alors, soit tu acceptes que je te montre ce
qu’est une vraie relation saine, soit tu me dis dès maintenant que tu veux tout
arrêter et je te laisse aller vivre une relation qui te détruira !
J’ai vu la confusion dans ses yeux, la peur,
l’appréhension et là j’ai compris que son père avait vraiment rempli son
cerveau de tout, sauf de ce qui est bien.
Moi : Je pars à Abuja, et je ne veux pas
laisser derrière moi une relation confuse.
Elle (perdue) : Je vais réfléchir.
Moi : Je vais prendre ma douche puis me
coucher. Je ne veux pas te déranger dans ta réflexion.
Je pose un baiser sur son front et je fais ce
que j’ai à faire.
En sortant de la douche, je la retrouve dans
mes draps et je retire ma serviette sans pudeur aucune, j’enfile un caleçon
large et je plonge dans mon lit.
Nos respirations parlent pour nous, au bout de
10 minutes je la sens se blottir contre moi.
Moi : Grazi ?
Elle : Je veux bien mais j’ai peur de me
perdre Olivier.
Moi : Tu es déjà perdue, je te propose de
te retrouver. Ce qu’on t’a appris, c’est ce qui t’a perdu.
Elle : Tu veux dire que j’ai eu mauvaise
vision des choses ?
Moi : Une vision néfaste qui te détruira,
et je ne veux pas que ça arrive.
Elle : Je te donne une chance.
Moi : C’est moi qui t’en donne une, de te
retrouver, d’aimer normalement et de te faire aimer normalement. Tu
l’acceptes ?
Elle (timidement) : Oui.
Moi : Ok (silence) Tu dors avec moi ce
soir ?
Elle (me regardant) : Oui, j’ai besoin de
(cherchant ses mots) enfin tu vois quoi.
Moi (la regardant) :
***Grazi***
Il me fixe et il ne dit plus rien.
Mais je sens l’atmosphère changer, car son
regard devient de plus en plus intense, je sens ma culotte se mouiller grâce à
ce regard profond qui me rappelle toutes les fois où il m’a fait l’amour.
Il rapproche sa tête de moi, je sens ses lèvres
saisir les miennes et je ne suis plus parmi nous.
Il descend jusqu’à mon cou, l’aspire, le
croque, remonte à mon oreille, lèche mon lobe, et de sa main il se sert, pour
caresser ma poitrine, entre ses doigts mon téton saisit et appuyé légèrement.
Je sens mon teeshirt me quitter, suivi de mon
bas et je suis là, devant lui, prête à jouir toute une nuit.
Mon slip ne tarde pas à me quitter, je sens
son souffle sur ma chatte, je vibre déjà.
Il lève mes jambes, les écarte complètement,
sa bouche face à mes lèvres inférieures, il les saisit avec douceur, une
douceur qui me fait perdre le réseau, je ne sais plus qui je suis, si ce n’est
une âme en vadrouille au septième ciel.
Il s’arrête un moment, redescend mes jambes,
me retourne et me positionne en levrette.
Impatience, mon vagin n’attend que son si bon
pénis mais apparemment ce n’est pas pour maintenant.
Il lubrifie ses doigts au bord du lit et il
revient vers moi.
Je sens à nouveau sa bouche sur mon vagin, il
me mange littéralement la chatte et je ne suis plus que gémissements.
Je sens son doigt se frayer un chemin dans mon
petit trou et je me laisse aller, je ne sais pas ce qu’il y touche mais mon
plaisir se retrouve décuplé et je me mets à tourner des reins et me faire
baiser par sa bouche et son doigt.
Je sens une chaleur vive montée, je tremble de
tout mon être et là le toucher fatal.
Je quitte mon corps le temps de quelques
secondes, perdue dans un orgasme que je ressens pour la première fois aussi
fortement, je lui gicle presque sur le visage et je sens des spasmes parcourir
mon corps.
Redescendue sur terre, je m’écroule sur le lit
et il me laisse le temps de me reprendre.
Son pénis tendu et prêt à en découdre, se
frotte sur mes parois après 10 minutes de répit.
On ne baise pas, je crois qu’on fait l’amour,
il est doux, lent, me dit des paroles qui enflent mon cœur de plaisir.
Stimulant plusieurs de mes zones érogènes, je ne sais plus où donner de la tête
alors je cesse de réfléchir et je me laisse aller.
De tous nos rapports, il ne m’avait jamais
fait l’amour aussi longtemps, je ne voulais plus qu’il me lâche donc il contrôlait
son éjaculation.
Cette nuit, je ne compte plus le nombre de
fois qu’il s’est noyé en moi, ni même le nombre d’orgasmes ou le nombre de fois
où j’ai joui mais c’était EXTRAORDINAIRE.
Olivier (m’embrassant) : À dans deux mois
bébé.
Moi : Reste sage.
Lui : T’inquiète.
Je quitte son appartement, le cœur enflé
d’amour, de plaisir, je suis heureuse et ça se voit sur mon visage.
Arrivée chez moi, je me jette dans mes draps,
ma valise attendra un peu, je suis K.O et je voyage dans deux jours pour le
Gabon.