Chapitre 8 : L'indice
Ecrit par Asaph
Chapitre 8 : L’indice
****** Katia Kandolo******
Kagame : Fais vite de nous rejoindre chérie, me dit Kagame.
Moi : J’arrive, répondis-je d’un ton sec.
Je rejoins mon mari dans la chambre d’amis pour remplir mon droit de la routine. Ma vie de tous les jours, ma peine, ma misère [triste]. Je vis une autre vie depuis la découverte que j’ai faite sur mon mari sur sa vie professionnelle. Je suis obligée de coucher avec tous les clients que pierre nous amène. De fois, c’est de la pire orgie que je suis obligée d’exécuter. Je suis une marchandise, comme pierre(le patron de mon mari) me le chante sans cesse.
Au début, mon mari me réconfortait mais après un temps il se glorifie de ma misérable vie. Je ne mérite que ce que j’ai fouiné [triste]. Je ne cesse de demander la mort à Dieu car mourir pour moi est maintenant une délivrance. Ma mère ne sait rien sur mes déboires, elle se vante à Kinshasa d’être la belle-mère d’un homme d’affaire friqué.
[…]
J’entre dans la chambre en trouvant un vieux blanc qui cause avec Kagame. A ma grande surprise, le vieux a avec lui un gros chien à la taille d’un lion avec la bouche bloquée.
Kagame : Tu as trop duré bébé. Aujourd’hui le client veut que tu donnes une bonne dose à son chien qui est assoiffé de coucher avec les femmes noires.
Moi : Ah… ? Dis-je en ouvrant grandement les yeux.
Le vieux blanc : Eh bien oui ma belle. [Qui prend plaisir en me snobant du regard].
Je me laisse faire sans dire un mot de plus. Je respecte le compromis qu’on a trouvé ensemble avec Kagame. « Me laisser partir après avoir totalisé la somme de l’argent qu’il a dépensée pour notre mariage ». Je ne sais pas si je saurais tenir jusqu’à la fin. Que Dieu me vienne en aide sinon c’est le trépas.
Je me déshabille en laissant le vieux échauffé son démon…
[…]
Je reçois des coups de reins les plus violents de ma vie. Je ne crois pas que je suis sodomisée par un bull-dog. [Pleure]… les deux hommes se mettent à rigoler pendant que je pleure amèrement. Je vis l’enfer ici en Hollande.
[…]
Je me précipite dans la salle de bain pendant que le vieux paie le marché. Je me sens si sale comme jamais. J’aimerais mettre fin à mes jours, arrêter mon existence car c’en est trop ce que je vis.
J’ai souvent entendu parler de ces horribles histoires en étant dans mon pays. J’entendais de mes oreilles que les femmes noires étaient obligées de se prostituer avec des animaux en Europe. Ah, je me croyais la plus chanceuse or je n’étais que la plus idiote « l’amour de l’argent ne conduit qu’à la ruine ».
******Natacha Nacimento*****
Je me lève avec une extrême faiblesse. La grossesse ne me va pas. Je me sens en colère contre Deus. Il devait normalement être là avec moi mais à cause de sa garce de femme jusque-là il ne s’est pas présenté dans mon logis. Aujourd’hui c’est le dimanche, il ne tardera pas à venir passer la journée avec moi, c’est sa routine.
[…]
Deus (faisant son entrée) : bonjour Natacha.
Moi (le dévisageant) : c’est à cette heure que tu viens.
Deus : je suis un homme marié Natacha, stp ne cherche pas d’histoire.
Moi : si c’était le cas tu n’aurais pas dû sortir ton zob en dehors de ton foyer.
Deus : ouf ! Bon, dis-moi tu es vraiment enceinte ?
Moi : combien de fois je t’ai dit que j’étais enceinte ? Si tu es venue pour me juger, ouste, laisse-moi tranquille. Et c’est le directeur qui te parlera en clair.
Deus (s’approchant) : tu veux me faire un chantage ? Nous sommes des amants. Je veux assumer.
Moi (l’embrassant) : tu es un ange mon amour. Enfin, tu vas être heureux avec le prince de ton royaume que je porte.
Deus : je peux lui parler ?
Moi (émue) : essaie peut-être qu’il est en colère contre toi.
Deus : (Il met son oreille sur mon ventre et fais un baiser…) j’espère que tu n’es pas en colère contre moi, je suis ton père et j’assumerai ton soin. Je t’aime et j’aime aussi ta mère.
[…]
Je me rabaisse pour rejoindre sa bouche qui est sur mon ventre. Je lui donne sa dose en oubliant le monde extérieur. Il se montre très tendre et me fait la chose avec délicatesse.
[…]
****Deus Tabi*****
Moi: Tu vas tout de même travailler avec ta grossesse ?
Natacha : Je ne sais pas trop chérie, dit-elle. Ça me rend très faible et indolente. Mais je vais quand même voir.
Moi : Natacha, j’aimerais que ma femme ne soit pas au courant de cette…
Natacha : Impossible, dit-elle en me coupant la parole. Je suis aussi ta femme même si pour le moment c’est illégal. Tu dois me traiter comme tu traites l’autre. Traiter mon enfant de la même manière que tes trois filles, sinon c’est ton travail, surtout ta réputation qui seront en jeux.
[...]
Cette pauvre nase veut vraiment me salir, me rouiller à cause de sa grossesse. Je dois dénicher des gros moyens pour la maîtriser. Je la connais par cœur, elle est capable cette fille mais c’est moi le plus fort.
[…]
---Quelques heures plus tard-----
Irène (réalisant) : c’est une maison de ouf ! Waouh je n’arrive pas à croire. Tout ça ? Pour moi ?
Moi (souriant) : eh oui. Je tiens toujours à mes promesses. Surtout à la belle qui me rajeuni.
On se mange les lèvres pendant un long moment. Elle se laisse faire en me taillant une pipe. Le reste de notre soirée reste que pour le plaisir.
****Irène Sevolo*****
[…]
Je ne sais pas quelle chanson chantée maintenant. J’ai reçu oui. Ouloulou !!!
J’ai maintenant ma propre maison. Ça marché ! Mon coup était super !
Dans la vie il faut tout tenter pour réussir.
Mon vieux n’a pas pu résister à mon charme, il m’a achetée une parcelle loin de sa famille. Personne ne pourra nous retrouver ici. Je vais cacher la nouvelle à ma mère et à tout le monde. Maintenant je dois remplir mon compte bancaire car je dispose déjà d’une belle maison.
Deus : Je dois rentrer maintenant chérie, me dit-il en s’habillant.
Moi : Déjà ? Mon amour reste un peu avec moi stp.
Deus : Bébé j’ai d’autres choses à faire, à bientôt. J’ai t’ai laissée de quoi te nourrir sur la table au salon, dit-il en partant.
Moi : Okey je t’appellerai papa chéri.
Il s’en va en me laissant sur le lit. Je me repose un peu car après un grand travail il faut se reposer [rire]. Je passerai la nuit chez moi ici, personne ne va me déranger. [Sourire]
[…]
*****Naomi Tabi******
Je me sens seule, ma fille depuis qu’elle est partie à l’église ne s’est pas présentée à la maison. Elle doit avoir une autre destination hormis l’église. Quant à mon mari, il ne reste jamais à la maison, il ne part non plus à l’église et aime passer son temps chez ses amis les dimanches comme il me le chante.
Je reste devant mon poste téléviseur suivre mes séries…
J’attends la porte claquée… j’imagine la personne qui est là.
Moi : Entrez s’il vous plaît, dis-je.
Deus : Bonsoir mon bonheur. Dit-il en se dirigeant vers moi.
Moi : Bonsoir chéri, répondis-je en lui embrassant. Tu as une odeur d’un parfum d’une femme, dis-je contrariée.
Deus : Toi avec tes jalousies, tu vas clamser un jour. Dit-il.
Moi : Si le choix de vivre avec toi aller me causer la mort mais je n’allais même pas accepter ta main. Dis-je.
Deus : Chérie, stp, allons manger j’ai très faim…
Je le suis à la salle à manger où nous dinons ensemble malgré ma fureur. Mon mari me cache des choses mais un jour la vérité triomphera.
[…]
Deus : tabi est où ?
Moi (hésitante) : chez son amie peut-être, car depuis qu’elle est partie le matin pour l’église je ne l’ai pas revue.
Deus (ton grésillant) : tu ne surveilles plus notre enfant Naomi. Comment c’est fait-il depuis le matin jusqu’à cette heure tu n’as plus revu ta fille et tu as un sang froid ?
Moi: du calme chéri. Elle sait comment se débrouiller. Bon sang !
[…]
***** Ephraîm Aaron Nzila*****
Tabi (perturbée) : on doit partir chéri, il fait tard.
Moi (rassurant) : ça va aller mon flacon d’amour. Bon, allons-y alors.
Tabi (inquiète) : tu n’es pas content de moi ?
Moi (posant sa main sur mon cœur) : écoute, mon cœur bat pour toi, comment pourrais-je être en colère contre la plus douce dame qui fait grésiller mon cœur à chaque seconde ?
Tabi (souriant) : flatteur [rire]
Moi (souriant) : ai-je commis une infraction en disant la vérité à ma belle de lune ?
Tabi (acquiesçant) : surement pas amour. Je t’aime passionnément.
Moi : et moi follement.
Elle penche sa tête sur ma poitrine en fermant ses doux yeux. Cette fille me fait perdre de fois la boule. Je suis en train de gagner petit à petit son cœur. Nous avons passé la journée en admirant la belle nature dans un site touristique dans la commune de nsele, un endroit idéal pour passer des moments intimes amoureux. J’étais passé la prendre à l’église à la sortie et on a profité pour passer nos moments les plus intensément amoureux.
[…]
Tabi, en elle c’est de la personnalité, de l’intelligence, de l’amour, de la classe et plusieurs autres qualités. Elle ne prend jamais de l’argent que je lui donne. Elle me dit à chaque fois qu’elle veut seulement mon amour et non mon argent. Elle a une forte altérité à l’égard de son amie Irène qui court après l’argent [rire].
Mon objectif principal n’est pas encore atteint mais je suis dans une bonne piste pour réussir…
*****Tabi Blessing*****
[…]
Nous sommes dans un taxi en direction de la maison. J’ai passé la plus belle journée de ma vie avec Ephra, mon bel homme d’amour. Je l’aime sérieusement.
La vie à la nature est très cool. J’ai adoré. Je regarde ma main qui porte maintenant une bague que mon chéri m’a passée aujourd’hui [rire].
Il m’a dit qu’il est prêt à tout pour vivre avec moi. [Sourire].
Mon charmant est vraiment patient à mon égard. Il marche à mon allure et ma démarche. Il ne me met jamais une pression. De la sorte on s’attend très bien. Pour moi c’est d’abord la construction de l’amour. Se connaitre profondément avant de passer à autres choses. Je déteste les hommes qui me parlent de sexe avant le mariage car ma mère m’a toujours dit d’être une femme vertueuse. Et la femme vertueuse est aussi celle qui garde soigneusement son corps pour l’homme qui le mérite.
[…]
Nous descendons…
Ephra : Tu vas me manquer mon flacon. Dit-il d’un air patibulaire.
Moi : Hum et toi aussi amour. Mais sois fort mon beau. Je crains fort que mes parents me grondent.
Ephra : Rien de mal ne va t’arriver mon flacon. Dit-il en me rassurant.
On s’embrasse goulument devant notre parcelle comme si personne n’existait hormis nous deux.
[…]
J’entre à la maison en apercevant mon père si concentré à mater la télé. J’essaie de ne pas me faire remarquer avant d’entendre sa voix…
Deus (me fixant furieusement) : pourquoi à cette heure ?
Moi : papa… j’ét…ais…
Deus (s’approchant) : où ? Je te demande [criant]. Soit tu me dis d’où tu viens soit tu sors de ma parcelle.