Chapitre 8 : rêve réalisé ?

Ecrit par Verdo

Chapitre 8 : rêve réalisé? 



Dans la deuxième semaine après l'arrivée de Pamela...


Tout changea littéralement dans ma maison depuis l'arrivée de Pamela. C'est vrai qu'au début, j'étais hésitant à la garder comme majordome mais vu comment elle s'adonnait à la tâche, je jugeai bon de lui donner une chance. 

Je n'avais jamais vu une personne  aussi passionnée par le travail et rigoureuse comme elle. Déjà à quatre heures, je l'entendais nettoyer la maison. Après s'en suivaient la vaisselle et les autres tâches. À six heures du matin, mon bain était déjà prêt . Il en est de même pour  mon petit déjeuner. Cela faisait longtemps que je n'avais plus été choyé de cette manière et je commençais vraiment à m'y plaire. 


Un soir, j'arrivai plus tôt que d'habitude à la maison. Je devais rapidement me doucher pour aller à un rendez-vous très important. Au salon, aucune trace de Pamela. J'entendis le bruit des assiettes venant de la cuisine alors j'allai là pour voir si elle était là. Au seuil de la porte qui était grandement ouverte, je l'aperçus en train de couper les tomates fraîches; les écouteurs dans les oreilles. Elle avait porté une petite culotte jeans qui la sciait très bien et qui dessinait trait par trait les contours de sa hanche. Cela mettait aussi en valeur ses fesses rondes, dandinant en suivant ses mouvements. Elle avait enfilé une petite camisole noire qui couvrait à moitié son torse et qui laissait apparaître le bout pointu de ses seins raides. Je l'observai un instant sans qu'elle ne se rende compte de ma présence. 

  - Quelle allumeuse ! Pensai-je avant de me perdre dans mes pensées durant quelques minutes...


Je déposai mon sac devant le portail puis allai lentement vers elle, qui bougeait avec sensualité; probablement sur le rythme de la musique qu'elle écoutait. Je parvins à me blottir contre elle par derrière et à caresser avec la paume de mes deux mains son abdomen aplati, débouchant sur son nombril. Mon pénis se mit petit à petit en érection au contact de ses rondes fesses molles. J'embrassai son cou et  simultanément glissai une de mes mains dans sa petite culotte que je réussis à déboutonner avec son aide.  Je caressai son pubis avec des petits mouvements de va et vient de mes doigts puis débouchai sur son stimulateur de plaisir. Ses gémissements se firent entendre seulement qu'à son toucher. Je la mis bien durant quelques minutes. Elle s'effondra complètement et devint avide de plaisir. Soudainement, une force l'envahit, l'obligeant à se retourner et à m'embrasser avec fougue tout en entrelaçant ses pieds autour de ma taille. Nous nous embrassâmes longuement puis je balayai avec une main tout se qui se trouvait sur la table où elle coupait les tomates. 


  - Apparemment tu aimes les jeux brutaux tout comme moi. Allez, vas-y. Continues. Me murmura-t-elle dans les oreilles. 


Je la fis coucher sur le dos puis enlevai complètement sa petite culotte. Je me déceinturai aussi et sortis mon pénis, gonflé et endurci tel un bâton magique. Je commençai à m'introduire en elle en faisant des mouvements de va et vient sous ses encouragements et ses gémissements...


  - Monsieur, monsieur...


Ce fut lorsqu'elle me tapota l'épaule que je sursautai. 


  - Ah Pamela!

  - Cela fait un bon moment que je vous appelais. Vous êtes sûr que ça va? 

  - Oui ça va. Excuse-moi. J'étais un peu perdu dans mes pensées à cause d'un souci de travail. Mais ne t'inquiètes pas. Ce n'est rien de grave. 

  - Okay. Si vous le dites. Vous êtes rentrés si tôt aujourd'hui. 

  - Si si. Mais je dois ressortir tout à l'heure. Qu'est-ce qu'il y a au menu ce soir? 

  - De la sauce d'arachide à viande de bœuf et de poisson accompagné de foutu. 

  - Waouh! Ça sent qu'on va bien se régaler. Bon je vais te laisser cuisiner. Mais une dernière chose. Arrête de me vouvoyer. Appelle-moi simplement Florent. 

  - Je ne suis pas habituée à appeller les gens par leurs noms mais je ferai l'effort. 

  - Tu dois faire l'effort là. 


Rires...


  - D'accord Florent. 

  - Tu vois, c'est bien. 


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Julien était presque complètement guéri. Nu été sa démarche en forme zig Zag, l'on aurait jamais cru qu'il avait fait un accident vasculaire cérébral. Il articulait très bien et avait retrouvé la mémoire grâce aux différents traitements de la clinique et aussi à la détermination du docteur qui s'était engagé à ne pas le laisser crever. Cela faisait  quelques semaines qu'il était sorti de l'hôpital. Sa famille avait décidé de vendre sa maison pour lui en acheter une autre et cela avait été fait. C'est tout à fait normal parce que son ancienne maison lui rappellera toujours les moments périlleux où il a failli perdre la vie. 


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Je reçus madame la pasteure avec des larmes au téléphone. Elle m'informa que l'entreprise qui avait acheté le terrain où était construite son église était venue faire sortir toutes ses affaires. Comme je lui avais promis de l'aider, elle voulait s'assurer que je tiendrai ma promesse à son égard. Je la rassurai de lui trouver une brève solution dans les prochaines vingt quatre heures. Pour cela, j'appelai mon huissier et programmai une rencontre avec lui dans la soirée.

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  - Bonjour Aliwa. La saluai-je. Comment vas-tu ? 

  - Qu'est-ce que tu fais ici? Je t'avais pourtant dit que je ne veux plus te voir Florent. Qu'est-ce que tu fous ici encore? 

  - Je sais. Tu m'avais promis de signer les papiers du divorce quand ils  seront prêts. Je les ai apportés. 

  - Je vois. Je ne savais pas que tu serais si pressé de te débarrasser de moi. Donne-moi ça. 


Je sortis l'enveloppe et la lui tendis avec un stylo à l'appui. Elle la prit, l'ouvrit et déplia les papiers qui s'y trouvaient. Après les avoir lus, elle resta momentanément silencieuse puis replia les papiers et les remit dans l'enveloppe sans les signer. Elle me la retendit ensuite. 


  - J'ai changé d'avis. Je ne signerai plus les papiers du divorce. 

  - Quoi? Aliwa, ce n'est pas ce que nous avions dit. 

  - Oui et bien je me fiche de ce qu'on avait convenu. Je ne signerai pas un point, un trait. 

  - Pourquoi tu compliques les choses Aliwa? S'il te plaît, signe ces papiers pour que nous avançions tous les deux. 

  - Je t'ai déjà dit que je ne signerai pas Florent. Je ne te laisserai pas te moquer de moi aussi facilement comme ça. 

  - Me moquer de toi? Comment peux-tu dire que je me moque de toi? Sois raisonnable Aliwa! Je ne peux pas t'attendre pendant cinquante ans! Qu'allais-tu faire si c'était moi qui était enfermée ? Es-tu sûre que tu m'attendrais? On n'a même pas d'enfants. 

Je t'aime Aliwa mais la situation m'oblige à me séparer de toi. 

  - Arrête de parler d'amour là! Tu ne m'aimes pas. C'est comme ça vous les hommes ! À faire tout votre possible pour séduire une femme et dès que vous l'avez, vous vous désengagez de tout. Je ne te laisserai pas aussi facilement comme ça puisque tu ne penses qu'à toi seul et à ton bien être. 

  - Tu vas loin là. Si je ne pensais qu'à moi seul, je ne ferai pas des investigations pendant plus d'un an pour essayer de te faire sortir d'ici. Si je ne pense qu'à moi seul, je t'aurai abandonnée depuis le premier jour où tu as été incarcérée. Ce n'est pas de ma faute si tu es ici. Peut être que tu es finalement coupable mais que tu essais de jouer les innocentes devant moi pour ne pas que je demande le divorce. Trop c'est trop Aliwa. 

  - Va-t-en Florent! Va-t-en! Ne reviens plus jamais ici! C'est la guerre que tu veux? Je t'assure que tu l'auras! 

  - Est-ce une menace? 

  - Va te faire foutre! Prends-tout comme tu veux!


Comme elle criait, les gardiens nous approchèrent et exigèrent mon départ. Ils la reconduisaient dans sa cellule pendant que je m'en allais. Je pensais qu'elle allait signer les papiers sans aucun problème comme elle l'avait auparavant dit. 


Je reportai le rendez-vous avec l'huissier vu mon état émotionnel. Je me rendis directement à la maison, très énervé. Pamela avait déjà fini la cuisine. Elle se reposait devant la télévision au salon. Ses accoutrements n'avaient pas changé.  Elle vint à ma rencontre dès qu'elle m'aperçut et me prit mon sac. Elle alla le déposer sur la table centrale puis revint s'asseoir dans le divan. Je m'assis à ses côtés, perdu dans mes pensées. 


  - Est-ce que ça va Florent? Me questionna-t-elle en s'approchant de  moi et en me fixant.


Je restai muet comme une tombe néanmoins, je me rapprochai d'elle et l'embrassai tendrement sans qu'elle n'oppose de la résistance...



NB : Que pensez-vous de l'attitude de 


  - Aliwa? 

  - Florent? 


2- Si vous étiez dans le cas de Florent ou (vice versa), attendriez-vous Aliwa (ou vice versa) jusqu'à ce qu'elle finisse sa peine? 


*À suivre...*


Écrit par Koffi Olivier HONSOU alias Verdo Lompiol; nouvelliste togolais. 


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