CHAPITRE 85: JE TE CROIS.

Ecrit par L'UNIVERS DE JOLA

CHAPITRE 85 : JE TE CROIS.


**ARSÈNE MFOULA**

Leslie : (Pleurant) C’est moi Archy, Dieu a eu pitié de moi et m’a ramené auprès des enfants et toi, je te jure que c’est moi. 


Je me suis lentement approché et j’ai touché ses bras recouverts d’égratignures, je suis monté peu à peu jusqu’à son visage avant de plonger mes yeux dans les siens. J’ai ensuite éclaté en sanglots en lui faisant un câlin et en la serrant fortement dans mes bras, elle en a fait autant et nous pleurions tous les deux l’un dans les bras de l’autre. Je ne saurai dire avec des mots ce que je ressens dans mon être actuellement . La seule chose qui monte dans mon cœur et finit par sortir de ma bouche en pleurant.


Moi : (Pleurant) Merci Seigneur, merci.


Je me détache légèrement d’elle et je plonge à nouveau mon regard dans le sien en tenant son visage en coupe. Nous finissons par sourire tous les deux à travers nos larmes. Puis je rapproche mon visage du sien et finis par unir mes lèvres aux siennes en fermant les yeux et coulant des larmes. Nos bouches se décollent mais je passe ma main derrière sa nuque et colle son front au mien, toutes les fibres de mon corps réalisant bien qu’elle revenue et est bien là, que je peux la toucher et la prendre dans mes bras.


Moi : (Après un moment, les yeux fermés) Si tu savais comme je suis content que tu ne sois pas partie pour de bon et que tu ne m’aies pas laisser tout seul ici ma Douce. J’étais déjà en train de me demander comment j’allais faire pour vivre sans toi à mes côtés. J’avais l’impression de mourir un peu plus chaque jour. Je m’en voulais tellement de t’avoir emmené à cette maudite fête.

Leslie : Ne dis pas ça Archy, c’était l’anniversaire de ta nièce donc c’était tout à fait normal. Et ce qui m’est arrivé était un accident.

Moi : Accident provoqué par eux et jamais je ne le leur par

Leslie : (Me fermant la bouche par un baisé, après un moment) Stp, je ne veux pas que tu gardes la colère contre qui que ce soit Archy. Personne ne savait ce qui devait m’arriver ce jour, je te le répète, c’était un accident. Et si Kelly, Jennifer, Fresnel et les autres ont réagi comme ça en me voyant c’était le choc lié à la surprise de me voir. J’ai fait beaucoup de mal à Kelly et sa famille par le passé donc je ne veux pas que tu leur en veux stp. 

Moi : (Silence)

Leslie : (Me caressant le visage) Je n’ai pas été honnête avec toi et je t’ai raconté plein de mensonges. Je ne suis pas celle que tu crois Archy et je te promets de tout te dire sur moi une fois que je sortirai. D’ici-là que cela arrive, je veux que tu me promettes de ne pas garder la colère.

Moi : Ce que tu me demandes est difficile. Je ne peux pas m’empêcher de penser que si tu es dans cette situation, c’est par leur faute.

Leslie : S’il y a quelqu’un à blâmer ici c’est moi bébé et personne d’autre . Si tu veux être en colère alors c’est contre moi que tu dois l’être parce que c’est moi qui ai traversé la route sans voir où j’allais .

Moi : Tu sais bien que je ne peux pas faire ça.

Leslie : Alors ne le fais pas mais ne garde dent à personne.

Moi : Hum. Je préfère qu’on change de sujet. Je suis tellement heureux de te retrouver.

Leslie : (Souriante) Moi aussi bébé, même si je ne dois pas être agréable à regarder maintenant avec les rougeurs que j’ai de partout.

Moi : (Esquissant un faible sourire en essuyant mes larmes) Cela n’a aucune espèce d’importance et à mes yeux, tu restes la plus belle femme, rougeurs ou non. 


On s’embrasse à nouveau et nous sommes interrompus par Al et Reine qui font leur entrée. Reine vient la prendre dans ses bras en pleurant pendant que Al reste un peu en retrait et sourit ému.


Reine : (Se détachant légèrement et essuyant ses larmes) Si tu savais comme je suis contente de te revoir Leslie. Ces derniers jours ont été pénibles pour nous tous. 

Leslie : (Souriante) Je le sais, et moi aussi je suis contente de pouvoir vous voir à nouveau.

Alvine : Bon retour parmi les vivants.

Leslie : Merci Al.

Alvine : (Souriant) Heureusement que tu n’as pas trop mis du temps là-bas. Parce que je t’assure si tu aurais fait un jour de plus (Me touchant l’épaule)Le gars que tu vois là devait te suivre.

Reine : (Souriante) Vraiment, regarde comment il ne lui reste que la tête la tête.

Moi : (Souriant) Vous êtes deux enfoirés.

Eux : (Souriant en chœur) On ment ? Tu n’as pas dit ici que tu voulais mourir pour aller la retrouver ?

Moi : (Riant) Sortez tous les deux de cette salle.

Reine : (Riant en regardant Leslie qui en faisait de même) C’est ce qu’il a dit. Toi-même regarde comment il a maigri, il voulait mourir. Et je te dis qu’il n’a même pas pris soin des enfants depuis ton départ, les enfants là sont que maigres- maigres comme lui.

Moi : (La tirant du lit pour la faire sortir) Sort d’ici Divokou.

Reine : (Se débattant en riant) Laisse moi, je te trahis déjà pour qu’elle sache tout le désordre que tu as fait ici en son absence. 


Nous avons tous éclaté de rire et avons été interrompus par le professeur NDZAMBA qui nous disait qu’il fallait qu’on la transfère dans une autre chambre car elle ne pouvait plus rester en soin intensif et après quoi, il allait s’entretenir avec elle et moi pour faire le point. Nous étions en train de sortir de la salle quand nous avons croisé Loyd et Lauria.


Eux : (À moi) C’est vrai ? Elle, elle est vivante ?

Moi : (Souriant) Oui, elle s’est réveillée. 


Sans que je ne m’y attende, ils sont tous les deux venus me prendre dans leurs bras en pleurant. La surprise passée, j’ai refermé mes bras sur eux. Ce sont les petits frères de ma femme et je sais qu’on aura le temps de parler pour mettre les choses au clair. Pour l’instant nous sommes dans un moment de réjouissances car je sais qu’eux autant que moi, ont souffert de la disparition de leur grande sœur. 


Moi : (Me séparant d’eux après un moment) Ça va ?

Lauria : (Essuyant ses larmes) Comment va-t-elle ? On peut la voir ?

Moi : Elle va bien, du moins, psychologiquement parlant ça va. Ils s’apprêtent à la transférer dans une autre salle mais venez avec moi. (À Al et Reine) Je reviens.

Eux : D’accord, nous sommes à l’accueil.

Moi : Ok. 


J’ai fait demi tour avec eux et je suis allé frapper à la porte avant de l’entreouvrir.


Moi : Excusez-moi professeur, pouvez vous m’accorder une minute encore dans cette salle ?

Professeur NDZAMBA : Qu’est-ce qui se passe ?

Moi : En fait (ouvrant la porte pour qu’il puisse les voir) 

Professeur NDZAMBA : Je vois, je vous accorde cinq minutes.

Moi : Merci. 

Professeur NDZAMBA : (À l’infirmier qui l’accompagnait ) Allons y, nous reviendrons plus tard.


Ils sont sortis et nous les avons remplacés. Elle m’a regardé avant de regarder les deux autres qui étaient debout devant la salle et avaient l’air de réfléchir à ce qu’ils devaient faire.


Leslie : (Coulant des larmes) Venez-là tous les deux. 


Sans attendre leur reste, ils se sont précipités sur elle en pleurant chacun d’un côté du lit en posant leurs têtes sur son ventre et en l’appelant ya Leslie. J’ai souri en regardant la scène.


Leslie : (Levant à nouveau ses yeux pleins de larmes sur moi) Ce sont mes.

Moi : (L’interrompant ) Je sais qui ils sont. Nous en reparlerons plus tard.

Leslie : (Reniflant) D’accord .

Moi : Je vais vous laisser un peu d’intimité et aller appeler mes parents pour qu’ils emmènent les enfants.

Leslie : D’accord . 


Je suis sorti et les ai laissés là-bas pour rejoindre Al et Reine, elle était assise sur ses cuisses et lui caressait le visage un énorme sourire sur les lèvres. Je les ai regardés un petit moment puis je me suis approché d’eux .


Moi : C’est un hôpital ici et non une chambre d’hôtel .


Ils m’ont regardé tous les deux et Al a essayé d’enlever Reine sur lui mais cette dernière a refusé de quitter, elle s’est même d’avantage arrangée pour que ça fasse plus romantique que ce qui était déjà là. C’est Leslie qui avait raison de me dire que je perdais mon temps inutilement avec ces deux là car ils voulaient ça depuis et aimaient apparemment être en couple. J’ai esquissé un léger sourire.


Reine : (À Al) Tu veux me faire descendre pourquoi ? Quand il jouait aux amoureux dans la chambre là-bas avec Leslie, quelqu’un a parlé ?

Moi : Tu as trop raison, c’est moi qui parle tes choses.

Reine : Oui. Ma belle sœur est revenue d’entre les morts et je suis contente. Laisse-nous nous réjouir en amoureux.

Moi : Hum. 

Reine : (Souriante) Et Dieu merci on ne t’aura plus dans nos pattes.

Moi : (Sortant mon téléphone) C’est ça. Mieux je fais ce que j’ai à faire.

Alvine : Tu appelles qui ?

Moi : (Le téléphone à l’oreille) Maman, je veux lui dire de venir avec les enfants .

Alvine : D’accord .


J’ai passé mon coup de fil et je leur ai expliqué que Leslie est revenue à la vie avant de leur dire de ramener mes enfants. J’ai raccroché par la suite bien que maman était encore en train de me poser beaucoup de questions pour bien comprendre cette histoire. J’ai fini par m’asseoir à côté du couple.


Reine : Maman voulait encore beaucoup parler hein ? La femme là aime trop les questions 

Alvine/Moi : (Amusés) Comme toi.

Reine : Ah.


Devant sa mine renfrognée nous avons éclaté de rire. Loyd et Lauria sont venus nous trouver avec les yeux rougis.


Moi : (Leur montrant la place à mes côtés) Asseyez-vous. 


Ils l’ont fait et Reine leur a passé des kleenex.


Eux : (Prenant) Merci. 

Moi : (Après un moment) Ça va ?

Loyd : Oui, c’est l’émotion .

Moi : Je comprends. J’étais dans le même état quand je l’ai aussi vu. C’est tellement irréaliste que ça prend jusqu’au tripes. 

Loyd : Oui.

Moi : Tu as pu te rendre au boulot ces deux derniers jours ?

Loyd : Non, je n’ai pas eu la force. J’ai appelé pour dire que j’avais un empêchement. J’irai demain. 

Moi : Je vois. (Regardant Lauria) Et toi ? Tu as pu commencer ?

Lauria : Oui, je me suis efforcée à y aller vu que c’était les débuts.

Moi : Tout s’est bien passé ?

Lauria : Oui.

Moi : D’accord . Et les enfants ?

Lauria : Ils sont à l’école , j’irai les récupérer tout à l’heure .

Moi : Ok. 


Je voyais qu’ils étaient tous les deux assez mal à l’aise et honteux face à moi, j’ai arrêté de les questionner. Nous avons changé de sujets jusqu’à ce qu’on vienne nous dire que c’était bon, qu’ils l’avaient mis dans une autre chambre. Nous nous apprêtons à y aller et mes parents ont fait leur entrée avec Lucia et les enfants. 


Lucrèce : C’est la vérité papa ? Maman s’est réveillée ?

Moi : Oui, elle s’est réveillée.


Les jumeaux et elle m’ont sauté dessus, j’ai failli me retrouver par terre mais heureusement Loyd et Al nous ont rattrapés. Cela m’a rappelé que ça fait trois jours que je n’ai rien avalé, je n’ai plus de force.


Papa : (À eux) Doucement, vous savez que ça fait des jours que votre père n’a rien avalé, il n’a pas assez de force pour vous soutenir présentement. 

Eux : Excuse-nous papa.

Moi : (Souriant faiblement) Ça va.

Reine : Attends, je vais aller te chercher des choses à grignoter avant qu’on arrive à la maison.

Moi : D’accord .


Elle est sortie avec Alvine pendant que nous sommes allés avec les enfants pour qu’ils voient leur mère…


**LESLIE OYAME**

Je suis sur mon lit dans la nouvelle chambre où j’ai été transférée. Le médecin et l’infirmière viennent de partir en me disant qu’ils allaient prévenir ma famille qu’ils pouvaient venir me voir en toute quiétude mais seulement pour 1h de temps car ils fallait que je me repose. Je suis peut-être revenue à la vie mais mon corps est toujours dans un mauvais état, les blessures que j’ai et les douleurs que je ressens un peu partout dans et sur mon corps sont là pour attester la véracité de ses propos. Je lui ai demandé ce qu’il en était de mes enfants et il m’a dit qu’il me parlera en présence d’Arsène . Je ne sais pas encore ce qui se passe mais j’espère qu’il ne leur est rien arrivé. 

Je suis en train d’essayer de me redresser pour mieux m’asseoir sur le lit quand la porte s’ouvre sur Arsène, ses parents et mes enfants. Ces derniers courent automatiquement et viennent grimper sur le lit pour s’allonger sur moi, je grimace légèrement de douleurs mais je ne les repousse pas parce que je suis heureuse de pouvoir encore les tenir ainsi dans mes bras. Lucrèce laisse les garçons sur moi et viens sur le côté pour me saisir la tête et le visage sur lesquels elle me fait plusieurs baisers avant de coller son front sur le mien en pleurant. C’est la mère d’Arsène qui met fin à cela.


Mme Mfoula : (Essuyant ses larmes) C’est bon maintenant, ça suffit, faites lui un peu de la place elle va souffler. Je vous rappelle qu’elle est mal en point.

Lucrèce : (Se détachant en essuyant nos larmes à toutes les deux) Tu nous as manqué maman.

Moi : (Souriant) Vous aussi, vous m’avez beaucoup manqué.

Amour : Le docteur avait dit l’autre jour que tu étais morte.

Moi : (Rictus) C’est vrai, mais je suis revenue à la vie.

Aimé : Donc tu étais vraiment morte ?

Moi : Oui.

Eux : Tu as vu les autres morts ? Et tu étais chez Dieu au paradis ?


Tous les autres se sont mis à rire.


M.Mfoula : Écoutez moi les questions de ces enfants. Vous pensez que quand on meurt ici on va retrouver les autres morts pour continuer la vie quoi ? Après la mort, il n’y a rien. 


Je l’ai regardé sans commenter avant de poser mes yeux sur mes enfants qui ont énormément perdu du poids comme leur père.


Moi : Lucre, tu ne t’es pas occupée de tes frères en mon absence ?

Lucrèce : (Baissant la tête) Non.

Reine : (Rentrant dans la salle avec des fruits, des jus, des croissants et de l’eau ) Ce n’est pas la faute de Lucrèce oh, je t’ai dit que c’est ton type qui a fait ça. Il a séquestré les enfants dans la chambre, même pour se laver, il ne voulait pas. 


Nous avons tous éclaté de rire avant que sa mère n’ajoute sa part. Elle a passé une bouteille d’eau à Arsène et l’a forcé à s’asseoir pour boire et manger. Ils m’ont ensuite fait le point sur ce qui s’est passé entre samedi et maintenant. Nous avons passé un bon moment à rire de cela puis ils sont rentrés une heure plus tard en me promettant, pour les enfants et Lucia, qu’ils allaient tous reprendre la route de l’école et pour les autres, le travail vu qu’ils n’y ont pas été les deux derniers jours. Je suis restée avec mon homme vu que le médecin avait à nous parler. Il s’est pointé trente minutes plus tard avec sa femme et un autre médecin.


Professeur NDZAMBA : C’est bon, l’euphorie des retrouvailles est passée maintenant ?

Moi : (Souriante)Oui.

Professeur NDZAMBA : Ce que j’ai à vous dire n’est pas facile et c’est pour cela que je tenais à le faire en présence de votre compagnon. Vous-même vous êtes une miraculée de la vie mais malheureusement deux de vos enfants n’ont pas eux la même grâce que vous. Ils sont morts car ils n’ont pas pu résister au choc que vous avez subi.


J’ai touché mon ventre et mes larmes se sont mises à couler. Arsène m’a tenu la main puis m’a fait un bisou sur la tempe histoire de me montrer qu’il était là avec moi. J’ai pensé aux deux lumières qui étaient avec moi de l’autre côté et je me suis souvenue qu’elles sont retournées se fondre dans la grosse lumière qui me parlait, il s’agissait donc de mes enfants.


Professeur NDZAMBA : Je suis vraiment désolé.

Arsène : Merci. Maintenant qu’elle s’est réveillée, que va-t-il se passer ?

Professeur NDZAMBA : La grossesse va poursuivre son cours, il ne sera plus nécessaire qu’on l’opère vu qu’ils pourront continuer à évoluer normalement dans le ventre de leur mère.

Arsène : Et pour ceux qui sont morts ?

Professeur NDZAMBA : Ceux qui sont morts vont cesser d’évoluer mais ils ne vont pas se décomposer à l’intérieur de son organisme, ne vous inquiéter pas. Dieu a pris le temps de bien faire les choses et a pensé à toutes les hypothèses. Elle portera cette grossesse à terme et au moment de l’accouchement , ils sortiront tous les quatre, seulement deux d’entre eux sortiront avec l’apparence du moment où leur croissance s’est arrêtée, c’est-à-dire à cinq mois et vous déciderez de ce que vous voudrez en faire. Soit vous les enterrerez vous-même ou vous nous laisserez nous en occuper.

Arsène : Je vois.

Professeur NDZAMBA : En ce qui concerne votre compagne, en dehors des blessures de surface, elle a eu quelques lésions internes notamment au niveau des hanches qui peuvent lui causer des difficultés à marcher à l’avenir, cela ne signifie pas qu’elle ne pourra plus jamais marcher mais pour les trois prochains mois, ce ne sera pas évident. Nous serons là pour vous accompagner durant tout le processus et nous croyons que notre miraculée (me regardant)qui a triomphé du plus grand défi du genre humain qu’est la mort, triomphera également des autres obstacles qui se dresseront devant elle, n’est-ce pas ?

Moi : (Esquissant un faible sourire à travers mes larmes) Oui.

Professeur NDZAMBA : Voilà. On veut tous être optimiste et nous croyons en votre rémission totale. 

Moi : D’accord. 

Professeur NDZAMBA : Ce sera tout pour aujourd’hui, je vous laisse vous reposer car vous en avez besoin, tous les deux.

Arsène : D’accord et merci pour tout.


Ils sont sortis et nous ont laissé mon homme et moi dans la salle. Il a décidé de passer ses nuits avec moi pour me veiller. 


Arsène : (Essuyant mes larmes) Ne t’inquiètes pas ma Douce, je te promets que tout va bien se passer.

Moi : (Le regardant) Je te crois…


SECONDE CHANCE