CHAPITRE 86: IL S'HABILLE COMME UNE FILLE.

Ecrit par L'UNIVERS DE JOLA

CHAPITRE 86 : IL S’HABILLE COMME UNE FILLE.


(Petit bonus, pas de temps pour faire la correction, je le ferai demain. Je vous aime, bonne nuit)


**REINE DIVOKOU MFOULA**

Nous venons d’arriver au 11 et les sourires heureux qui sont actuellement sur nos visages en disent long. Depuis samedi soir, la mort régnait dans nos vies et ce jusqu’à cet après midi mais ce soir c’est la vie que nous célébrons. Je regarde mes neveux qui qui courent et sautent dans tous les sens et je ne peux m’empêcher de penser que c’est Alvine qui a raison, Dieu est grand et bon. Il me répétait tous les jours que le Seigneur saura comment remettre le sourire sur nos lèvres et il me disait qu’il priait pour ça. Je ne doute plus de l’existence de Dieu et l’exaucement des prières faites par Al, Il répond vraiment. 


Maman : Qui va m’accompagner pour boire l’un de mes champagnes que j’ai gardé pour les grandes occasions ?

Nous : (En chœur) Moi.

Papa : Reine, sa sœur et leurs neveux sont disqualifiés.

Alvine : (Riant)

Moi : (Faisant la moue) Ce n’est même pas drôle. Nous aussi on veut fêter la résurrection de Leslie.

Alvine : (Prenant le verre que maman lui a donné) Tu n’as pas l’âge petite.

Moi : Toi ne parle même pas un peu avec moi, c’est toi qui m’a mise dans cette situation.

Alvine : (Me faisant un clin d’œil en souriant, mimant) Ça ira bébé, t’inquiètes je vais boire pour nous deux. Je t’aime .

Moi : Tchuip.

L’un de jumeaux : Tonton Alvine, le champagne c’est aussi comme la bière ?

Alvine : Oui-Oui, c’est pareil. Toutes les boissons qui ont de l’alcool à l’intérieur sont comme la bière.

Lui : Donc il faut aussi avoir un travail et au moins trente ans pour boire ça.

Alvine : (Acquiesçant avec son doigt) Exactement. Allez avec Tantine Lucia elle va vous donner le jus. 

Lui : D’accord .

Alvine : Dis lui d’apporter aussi pour Tata Reine.

Lui : (Écarquillant les yeux) Tata Reine aussi n’a pas encore l’âge de boire ça ?

Alvine : (Me regardant en souriant) Non. En fait elle a déjà l’âge de boire ça mais comme elle est enceinte elle ne peut pas. Elle a l’âge du bébé.

Lui : (Me regardant) Mais le bébé n’a pas encore l’âge .

Alvine : (Souriant) Effectivement, ta tante aussi n’a pas d’âge, elle est comme le bébé, tu as compris ?

Lui : Oui.

Alvine : Voilà, vas-y. 


Il est parti et je suis restée à regarder l’autre là.


Moi : Comme ça je n’ai pas d’âge hein ? J’espère que tu te rappelleras cette parole au moment opportun.

Alvine : (Portant son verre à la bouche) Je ne vois pas de quoi tu parles madame.

Moi : (Me levant) C’est bien. Je suis assise au carrefour, j’attends que tu passes par là-bas.


Je me suis rendue à la cuisine pour prendre mon jus que les enfants étaient en train de servir.


Moi : Lucrèce, demain tu iras à l’école n’est-ce pas ?

Lucrèce : Oui. 

Moi : Et vos affaires ?

Lucrèce : C’est chez papa.

Moi : Je vois, on va faire un tour rapide au fromager pour récupérer ça. Tu viendras avec nous pour prendre ce dont tu auras besoin et pour les jumeaux également. Voyant comme sont parties les choses, ta mère sera à l’hôpital pour un bon moment et je sais que ton père y sera aussi pour prendre soin d’elle. Vous allez rester ici avec tes grands parents sauf si vous voulez venir chez moi.

Lucrèce : On va rester ici. 

Moi : Hum.

Lucrèce : (Souriant en venant me faire un câlin) Ça ne veut pas dire qu’on ne veut pas venir chez toi c’est que

Moi : Laisse moi les justifications, je sais que tu préfères ta fausse tante là au lieu de moi.

Lucia : (Riant) Le gros cœur c’est pas bien ya Reine.

Moi : (Sortant de la cuisine) C’est ça.


Je suis retournée au salon expliquer la situation au parents et Al puis 10 minutes plus tard, nous étions en route pour le fromager avec Lucia et sa nièce. Elles sont montées pour aller chercher les affaires et sont revenues quelques minutes plus tard. Pendant que nous attendions, mon téléphone qui était posé devant Al a sonné. Il l’a regardé, a roulé des yeux avant de se lever pour aller se servir un verre. Son humeur a changé. J’ai récupéré le téléphone et j’ai vu que c’était Aubrun. 


 « Moi : (Décrochant) Allô ? »

« Aubrun : Comment vas-tu chérie ? J’espère que tu tiens le coup. »

« Moi : Je vais bien Aubrun merci et oui, figure toi que ma belle sœur est revenue à la vie cet après midi. »

«Aubrun : What ? Seriously ? »

 « Moi : (Souriant) Oui. »

 «Aubrun : Amazing. I’m so happy for you.»

 « Moi : Merci, c’est gentil. »

«Aubrun : So if everything is back to normal, can we then schedule this famous dinner, so much a reporter? (Si tout est s’est arrangé, on peut alors programmer ce fameux dîner tant reporter ?) »

«Moi : Présentement, je ne peux pas me prêter à un dîner car j’ai énormément de choses à gérer mais je veux bien un déjeuner, si ça te convient. »

« Aubrun : (Souriant) À défaut d’avoir le soleil, on accepte la lune. Donc je suis partant pour ce déjeuner chérie »

 «Moi : Va pour le déjeuner alors. »

 «Aubrun : Et tu penses être disponible quand ? »

 « Moi : Demain, comme je reprendrai le travail. Je t’enverrai l’adresse et l’heure par messagerie. »

« Aubrun : Ça marche ma belle. I'm waiting for your message. Have a great evening. Kiss !. »

« Moi : D’accord, merci à toi aussi. »

Clic ! 

Les filles : (Descendant avec les sacs) C’est bon. 


Alvine a déposé son verre et s’est dirigé vers elles pour leur prendre les sacs des mains et sortir en silence. 


Moi : Vous avez tout pris hein ? Parce qu’on ne reviendra pas ici d’aussitôt .

Lucrèce : Oui, on a tout pris. 

Moi : Ok. Lucrèce stp, mets le verre que ton oncle a utilisé à la cuisine et on s’en va.


Elle s’est exécutée et nous sommes sortis pour aller trouver Alvine déjà assis derrière son volant. Il n’est pas venu m’ouvrir la portière comme d’habitude , je l’ai fait moi-même et je suis montée, les filles aussi. Il a démarré et nous sommes partis en disant au revoir au gardien. Durant tout le trajet, il n’a pas pipé un seul mot malgré le fait que j’ai essayé à plusieurs reprises de l’impliquer dans la conversation. Une fois au 11, il a déchargé les sacs au salon et dit aux parents qu’il rentrait. Il a fait des câlins aux enfants et est sorti sans un regard pour moi. 


Moi : (Le suivant) Je peux savoir ce qui t’arrive ?

Alvine : (Avançant en m’ignorant)

Moi : (Le rattrapant avant qu’il ne monte dans la voiture) Alvine, c’est à toi que je m’adresse, qu’est-ce qui t’arrive ?

Alvine : Tu es sérieuse que tu me demandes à moi ce qui m’arrive Reine ? Tu es sérieuse ?

Moi : (Confuse) Mais oui je ne comprends pas ce qui se passe. On était bien et tout d’un coup tu es énervé sans raison alors explique moi.

Alvine : Vu que c’est sans raison que je suis énervé tant mieux. Je rentre chez moi.

Moi : (Attrapant son bras pour le retenir) Tu vas arrêter de faire l’enfant et me parler clairement ? 

Alvine : C’est toi qui discute au téléphone avec ton pointeur jusqu’à arranger des déjeuners mais c’est moi qui fais l’enfant ? Tu as raison Divokou, tu as trop raison.

Reine : (Riant) C’est donc Aubrun qui te met dans cet état ? 

Alvine : (Le visage fermé) Comme tu trouves que je suis ton clown, c’est très bien. Bonne nuit.


Apparemment le gars là est sérieux. Il est monté dans son véhicule et a voulu bloquer la portière mais je l’ai ouverte. 


Alvine : (Regardant droit devant lui) Reine nous sommes chez tes parents et je n’ai pas envie de me donner en spectacle ici donc quitte tranquillement je vais fermer ma portière et rentrer chez moi. 

Moi : (L’ignorant ) Lucia ?

Lucia : (Depuis la maison) Oui ?

Moi : Stp chérie, apporte moi mon sac qui est resté sur le coussin là-bas et mon téléphone également.

Lucia : D’accord . 


J’ai contourné son véhicule et je suis allée monter de l’autre côté.


Alvine : (Toujours sans me regarder) Je peux savoir à quoi tu joues ?

Moi : Tu m’as vu jouer ? Je rentre avec toi et on va aller s’expliquer à la maison. 


Il m’a regardé en silence et a fermé sa portière. Lucia a ramener mes effets.


Lucia : tu pars avec Ya Alvine ?

Moi : Oui. Dis à maman et papa que je n’ai de eu le temps de venir leur dire au revoir.

Alvine : (Se calant sur son fauteuil en se frottant le front avec deux de ses doigts) Va correctement dire au revoir à tes parents. 


Je l’ai regardé et j’ai posé mon sac et mon téléphone dans la voiture puis je suis retournée dans la maison pour dire au revoir. À mon retour, il a démarré et nous sommes partis. Le trajet était de nouveau silencieux. À la maison, il est descendu du véhicule en claquant la portière et en a fait de même avec la porte centrale alors qu’il savait que j’étais derrière lui. Je n’ai pas voulu m’attarder sur ça. Il s’est dirigé vers les escaliers.


Moi : Alvine, on doit parler.

Alvine : (M’ignorant)

Moi : (Simulant une douleur au ventre) Aïe, mon ventre !

Alvine : (Se retournant) Qu’est-ce qui se passe ?

Moi : (Me pliant) Aah Aah 

Alvine : (Revenant vers moi inquiet) Qu’est-ce qu’il y a bébé ?

Moi : (Touchant mon ventre) J’ai mal.

Alvine : Allons à l’hôpital .

Moi : Non, je veux juste m’asseoir une minute. Aide moi à arriver sur les coussins.


Il m’a aidé à m’asseoir et j’ai fini par m’allonger en mettant ma tête sur ses cuisses.


Alvine : ça va ?

Moi : (Découvrant mon ventre) Non, ça ne va pas.

Alvine : Tu as mal à quel niveau ?

Moi : (Pose d’abord ta main sur mon ventre, le bébé est tendu parce qu’il ressent ta colère, tu vas l’apaiser .


Il m’a regardé avant de poser sa main sur mon ventre et le caresser. 


Moi : (Après un moment, le regardant) Bébé, il n’y a rien entre Aubrun et moi. La dernière fois quand on devait se voir pour le dîner, comme je te l’avais dit, j’avais annulé et on s’était parlé au téléphone pour se dire qu’on allait se voir plus tard pour en discuter. En rentrant il s’est passé ce que tu sais et nous nous sommes mis ensemble, puis il y a eu l’accident de Leslie. Iré lui avait dit que ma belle sœur était morte et il m’avait appelé pour me souhaiter ses condoléances. Ce soir il voulait juste prendre de mes nouvelles et si je lui ai dit qu’on devait se voir pour déjeuner demain, c’est justement pour mettre les choses au clair avec lui. Pour lui dire que je suis en couple et heureuse avec l’amour de ma vie. (Me redressant pour m’asseoir à côté de lui) Si j’ai ris tout à l’heure au 11 c’est parce que je ne pensais pas que tu étais sérieux, je ne pensais pas que tu pourrais percevoir Aubrun comme une menace pour toi.

Alvine : La dernière fois avec les filles, vous aviez dit qu’il te plaisait et

Moi : (Lui prenant le visage entre mes mains) Oui mais ça c’était avant. Aucun homme ne m’a jamais plu comme toi tu l’as fait et continue de le faire bébé. Tu n'as absolument rien à craindre d’Aubrun ni d’aucun autre parce que c’est toi que j’aime .

Alvine : (Soupirant) D’accord. Mais je n’apprécie pas l’idée je tu ailles déjeuner avec ce type.

Moi : Je te promets que demain après avoir mis les choses au clair, je ne le ferai plus.

Alvine : Ok. 

Moi : On est tranquille maintenant ?

Alvine : Oui. 

Moi : (Souriant en m’asseyant sur lui) Tu as dit que tu es le propriétaire de la source, personne d’autre ne peut boire ton eau.

Alvine : (Posant ses mains sur mes fesses en souriant) C’est vrai, cette source est mienne.

Moi : (Me frottant légèrement sur lui) J’ai l’impression que tu es déshydraté, depuis samedi tu n’as rien bu.

Alvine : (Appuyant mes fesses) Ce n’est pas faux, j’ai très soif.

Moi : Alors ne te prive pas, bois de ton eau en quantité suffisante.


Il ne s’est pas fait prier et nous avons passé une soirée très très intéressante…


Je suis assise dans le restaurant depuis deux à trois minutes et je vois l’anglais faire son entrée. Le gars hyper sexy dans ensemble Guess bleu marine et blanc. Il est tellement beau qu’il attire les regards aussi bien des hommes que des femmes et lorsqu’il me voit, il me gratifie d’un magnifique sourire qui dévoile ses dents d’une blancheur sans faille et ses faussetes. En plus d’avoir un joli visage et une élégance bien criardes, le gars est grand de taille et musclé. Je sens que mon '’jerry’’ peterait un autre câble s’il voyait le spécimen en face. Mieux, je mets rapidement les choses au clair et je m’en vais. Il arrive jusqu’à moi et on se fait la bise avant de s’asseoir .


Moi : (Souriante) J’espère que tu n’as pas eu trop de mal à te retrouver ici.

Aubrun : (Répondant à mon sourire) Non, t’inquiètes . Excuse-moi plutôt pour le retard.

Moi : Ça va, ça ne fait pas longtemps que je suis là. 

Aubrun : On commande ?

Moi : Oui. 


Il a fait signe à une des serveuses qui est venue prendre nos commandes avant de s’en aller.


Moi : Alors , comment ça se passe ? Pas trop dépaysé ?

Aubrun : (Souriant) Je te rappelle que j’étais ici il y a deux ans, donc non vu que pas grand-chose n’a changé. 

Moi : D’accord . 

Aubrun : Et toi ? Il se passe vraiment des choses de ton côté. Surtout avec l’histoire de ta belle sœur qui est morte et ressuscité.

Moi : (Souriante) Oui, c’est vraiment incroyable et surtout un grand soulagement pour toute la famille car ces derniers jours étaient très difficile entre les enfants et mon frère qu’il fallait gérer.

Aubrun : Je comprends. Irène m’a tout expliqué. Sinon is she okay now? She's off the hook.

Moi : Oui, il lui faut simplement recouvrer ses forces maintenant et guérir de ses blessures. 

Aubrun : Bonne nouvelle. Et sinon ? Quoi de neuf ? Et les affaires ?

Moi : Tout va bien.


Nous avons continué à échanger sur les civilités jusqu’à ce que nous recevons nos plats et que nous les finissions.


Aubrun : (Me fixant dans les yeux en me prenant la main) Et si on parlait de nous. Il y a deux ans quand on s’était vu alors que j’étais sur le départ, tu m’avais tapé dans l’œil et m’avait énormément plu, faute de temps, nous n’avions pas pu parler concrètement. Durant ces deux ans, je ne te dirai pas que j’ai été un saint et que je n’ai pas fait des rencontres mais je peux t’assurer qu’aucune d’entre elle n’a pu te faire sortir de mon esprit, c’est pourquoi j’ai pris l’avion pour venir te parler Queen. J’ai appris pour la grossesse et je ne te cache pas que cela m’a mis un petit coup dans l’estomac , toutefois cela ne me dérange pas plus que ça. Tu m’intéresse et j’aimerais que nous donnes une chance. 

Moi : (Retirant ma main de la sienne) Je suis désolée Aubrun mais nous deux ce ne sera pas possible. 

Aubrun : À cause de la distance ?

Moi : Non, parce que j’aime quelqu’un d’autre et je me suis mise en couple avec lui.

Aubrun : (Confus) Irène m’a dit que tu étais célibataire. 

Moi : Je sais. Je l’étais parce que j’étais quelque peu en froid avec le père de mon bébé mais nous avons arrangé les choses et tout va pour le mieux.

Aubrun : Alors c’est avec le père du bébé que tu es.

Moi : Oui.

Aubrun : Et c’est du sérieux.

Moi : Oui, c’est du sérieux. On s’aime et nous allons nous marier d’ici là.

Aubrun : (Déçu) Je vois.

Moi : Je suis désolée.

Aubrun : It’s okay. (Se massant les paupières) C’est vrai que je n’avais pas envisagé cette issue et que j’espérais toi et moi, on aurait pu…Bref, c’est bon. 

Moi : D’accord .


Nous avons encore échangé quelques minutes avant de nous séparer. Je m’apprêtais à démarrer ma voiture quand j’ai reçu un message d’Alvine .


-Mon cœur : De 1, son anglais et son accent sont Fake. De 2, ses muscles, ça se voit tout de suite que c’est de la chirurgie. De 3, il s’habille comme une fille. J’ai peut-être la petite taille mais je suis bien mieux que lui à tous les niveaux, je dis bien tous les niveaux. It’s Ok, it’s okay. N’importe quoi….


SECONDE CHANCE