Chapitre 9 : ‘’Tout le monde connait quelqu’un qui connait quelqu’un’’

Ecrit par Dalyanabil


 Chapitre 9 : ‘’Tout le monde connait quelqu’un qui connait quelqu’un’’

 

Amsetou Mahmoud :

 

Quand j’ai pris l’avion pour la somalie je ne m’attendais pas à ça, mais une des œuvres caritatives que je parraine avait besoin d’un intermédiaire sur place. Il fallait absolument négocier un traité de trêve pour la construction d’une pompe à eau pour le village. Encore moins quand j’ai pris cette jeune femme en auto-stop. Ne pouvant m’absente trop longtemps je n’ai pris avec moi aucune sécurité, Malick a dû rester auprès des enfants, les laisser seulement avec Maimouna n’était pas une option. Il ne n’aurait sûrement pas approuvé cet arrêt encore moins que je fasse une monté une inconnue avec moi mais je n’ai pas pu la laisser une fois que j’ai croisé son regard. Un plein de désespoir mêlé de lassitude, comme si toute sa vie elle avait dû batailler et qu’a tout nouvel échec elle risquait de tout simplement s’avoué vaincue. C’est un sentiment que je connaissais bien, alors je lui ai proposé de l’amener avec moi.

 

Durant tout le trajet j’ai essayé d’établir le contact tout en respectant la distance qu’elle avait volontairement mise entre nous en s’installant dans le fond de la voiture tout près de la porte. Les marque sur ses poignets et chevilles ne trompaient pas, sa démarche jusqu’à la voiture et sa manière d’y montée non plus : Cette fille avait subi des abus très grave. Et rien que cette idée me révoltait tout en me remplissant de rage. Elle était si jeune, quatorze, quinze ans. A moins qu’elle ne le paraisse juste et qu’elle soit plus veille que ça, je partirais plus pour la deuxième hypothèse. Une fois à l’hôtel je l’ai conduit dans la chambre en face de la mienne où j’ai déposé sur son lit Dans son état de fatigue extrême, il ne m’est pas venue à l’idée qu’elle puisse s’enfuir une fois que j’aurais le dos tourné. Je suis tellement nerveuse que je suis tenté d’appelé Smith encore une fois. La conversation que nous avons eu quelques heures plutôt me revient.

 

‘’Quelques heures plutôt’’

 

Je claque la porte tellement forte que je suis sûre d’avoir été entendue dans tout l’hôtel mais je n’en ai cure. Comment est-ce que ce type m’as retrouvé jusqu’ici ? Je marche jusque dans ma chambre mais je m’arrête pour vérifier que tout ce vacarme n’a pas réveillé la jeune fille, une fois rassure j’entre dans ma chambre et referme la porte derrière moi. La conversation que je suis sur le point d’avoir est privée même si je ne sais pas le garantir dans cet environnement.

 

Mon correspondant décroche au bout de la première sonnerie « Smith. »

 

« Madame. »

 

Dans ma tête je me fais une petite note mentale de commence à lui donner le ‘’Salam’’ à Smith « un jeune homme vient de se présente à ma porte, Farid Al-Nasser, je veux savoir tout ce qu’il y’a à savoir sur lui mais surtout comment il a fait pour me retrouve en Somalie. »

 

Il y’a une longue pause au bout du fil, tellement longue que je commence à croire qu’il m’a raccroché au nez ou qu’il n’a rien compris à ce que je viens de lui dire. Je suis sur le point de me répète quand il se racle la gorge et dit « Pas besoin, je sais qui c’est et c’est moi qui l’ai dirigé chez vous. »

‘’Smith’’

 

Depuis que j’ai rencontré Amsetou Mahmoud j’ai bafoue toutes mes règles d’éthiques, pour moi ce boulot à toujours été du boulot. Juste ça : ni plus ni moins. Mais voilà il a fallu que je la rencontre elle, la femme de l’homme à qui je dois tout, plus rien ne compte enterrer dans ma cage je n’ai appris le crash d’avion que deux ans après. Je suis tombé par Hazard sur une annonce sur le darknet :

 

« Recherche survivant du crash du vol A73 Golf Air contre récompense de 1.000.000,00$ »

 

En tout bon hacker qui se respect c’est une annonce qui m’a toute de suite écœurée mais je ne sais pas si c’est le montant de la prime ou cette petite voix intérieur qui m’ont poussé à fouiller. Quand j’ai découvert que l’un des passagers s’appelait Jafar Hassan mon sang n’a fait qu’un tour et le premier mot qui me soit venu à l’esprit a été impossible. Je me suis mise en quête de réponses, mais plus je fouillais plus je trouvais d’incohérences alors quand j’ai appris que sa femme avait engagé toute une troupe de défectifs privés pour le retrouver je me suis mis dans son collimateur. Et bien sûr le retrouvé ne sera pas facile mais tout comme sa femme avec tout ce que j’ai trouvé je suis convaincue qu’il y’a plus derrière cette histoire et s’il y’a quelque chose alors sa famille mérite la vérité sur ce qu’il lui vraiment arrivé surtout sa femme elle n’a pas arrêté, n’as pas abandonné et je lui dois bien ça à lui.

 

Alors oui quand Farid Al-Naser a pris contact avec moi j’ai été intrigué, surtout quand il m’a raconté son histoire cependant il était hors de question que je le laisse venir seul en Somalie surtout sachant que A n’avait prise avec elle aucun garde, en suivant ce Farid je voulais m’assure qu’il ne tenterait rien contre elle. Voyez-vous internet ne ment pas, surtout l’empreinte qu’on y laisse chaque jour en tant qu’humain, c’est aussi vrai qu’il ne permet pas de se faire une idée complète sur quelqu’un néanmoins c’est un assez bon début. Je sais que je dois des explications à A mais je me féliciter d’avoir suivi Farid car j’avais raison non pas de me méfier de lui mais de penser que l’un comme l’autre pourrait avoir besoin de moi.

 

« Mr si ce que vous dites est vrai, vous devez nous en dire plus. » L’agent en face de me regarde avec suspicion.

 

« Je vous ai déjà dit que je n’avais pas eu le temps de bien la voir mais ce que je peux affirmer avec certitude c’est lui et son complice était sur le point de le violé. Elle l’a frappé en légitime défense. »

 

Il se penche vers moi, son haleine est fétide « pour quelqu’un qui n’as rien vu tu sembles avoir beaucoup de choses à dire. »

 

Je garde mon calme, nous sommes toujours dans la ruelle, l’homme qui m’interroge est peu plus petit que moi, son insigne et le flingue qu’il porte à la taille lui donne une arrogance qui me fait rire. Sans m’essoufflé je pourrais tous les descendre, je dis tous parce qu’ils sont trois les deux autres surveillent l’entrée de la ruelle mais en réalité c’est moi qu’il surveille. « Je ne vous répète que ce que j’ai vu, » je marque une pause « peut-être que son complice pourrait mieux vous éclairer. »

 

« Son complice que vous pouvez nous décrire mais pas sa meurtrière ? »

 

« Sa victime Mr l’agent, et non je ne peux pas vous décrire son complice mais oui je pourrais le reconnaitre. »

 

« Vous devez nous accompagner au post, on va vous garder jusqu’à ce qu’on puisse prouve ce que vous dites. »

 

Le connard, il croit vraiment que je vais le suivre ? Je suis sur le point de m’y opposer même en utilisant la force quand la personne que j’attendais apparait.

 

« Mr l’agent vous comptiez amener mon client sans l’informe de ces droits ? »

 

« Nous sommes en Somalie, les lois européennes ne s’applique pas ici, Mr ? »

 

Il se tourne pour dévisage mon avocat, du moins pour l’instant. Jamal me doit quelque service alors quand je l’ai appelé il a accouru. « Ok, je vais donc appeler l’ambassadeur pour que vous lui dites ça. » Il accompagne ces paroles en sortant son téléphone qu’il colle à son oreille après avoir composé le numéro de je ne sais qui.

 

« Raccrochez. » Je me mets en position défensive, prêt à attaquer les autres agents aussi sentent la pression dans l’air car eux aussi.

 

Jamal son téléphone dans la main gauche, il met la droite dans sa poche de pantalon et en sort une liasse de billets « je pourrais passer mon coup de file ou vous laisser ceci et repartir avec mon client. »

 

Il n’en faut pas plus pour que les agents nous laissent partir, je remercie chaleureusement mon sauveur qui m’assure qu’il reste à mon entière disposition et prends la route opposée à l’hôtel juste au cas où quelqu’un me suivrait. Avec tous ce qui se passe je ne fais confiance même pas à mon ombre, je dois organiser le retour de A avec sa nouvelle cargaison dans les plus brefs délais. Mon téléphone en main je commence la planification de suite en essayant de rejoindre en semant quiconque se serait aventuré à me suivre. 

 

Farid Al-Naser

 

Je n’arrive pas encore à comprendre tout ce qui a pu se passer ce soir, depuis que nous sommes montés en voiture elle s’est recroquevillé dans un coin et n’a pas dit un mot. Le trajet jusqu’à l’hôtel n’a duré qu’un quart d’heure mais à peine ai-je gare la voiture que le portière côté passage est ouverte avec douceur par Amsetou, un coup d’œil semble assez pour qu’elle comprenne la situation. Elle tend la main vers la jeune fille qui après quelques instants d’hésitations la prends, nous empruntons une porte dérobé et arrivons directement devant les ascenseurs. Une fois dans la chambre, elle me demande d’attendre, conduit directement la jeune fille dans une des pièces. Ce n’est que deux heures plus tard qu’elle revient, dépose devant moi une tasse de thé « maintenant dites-moi tout ce que vous savez. »

 

Sa voix bien que calme et basse ne manque pas d’autorité mais surtout de charisme alors c’est tout aussi avec calme que je lui conte les évènements des dernières heures. Elle m’écoute, pose des questions et quand elle semble satisfaites par mes réponses elle lance « félicitations Mr Al-Naser. »

 

Je le regarde sans comprendre, « votre souhait semble sur le point de devenir réalité, mais je suis trop fatigue et je n’ai pas assez d’informations sur vous pour mener à bien un entretien d’embauche. Prépare vous parce que vous venez avec moi. »

 

« Et où si je peux me le permettre ? »

 

« Chez moi, Mr Al-Naser. On part demain matin, je vous ai réserve la chambre d’en face soyez prêt à partir juste après la prière du Fajr. » Elle marque une pause comme pour me donner le temps de digère ces paroles avant de conclure tout en prenant conge de moi en levant « je vous vois demain, Salam. »

Survivre à l’enfer d...