chapitre dix-huit

Ecrit par Pegglinsay



Karim (grand frère de Djamal)

 Quinze minutes depuis que je viens de déposer Sam chez elle, on était allé voir un match ensemble ce dimanche après-midi et on s’est bien défoulé. J’ai toujours eu un faible pour les filles qui aiment le football, et on a passé près de deux heures ensemble puisque j’avais mon après-midi libre ; ma belle-mère a débarqué donc j’ai sauté sur l’occasion quand Sam m’a invité à la dernières minutes d’aller voir ce match.

Je suis sur le chemin du retour et pense au rentrer dedans que Sam n’a pas cessé de me faire pendant tout le temps du match. J’ai toujours ses photos sur mon tel. J’aurais du les effacer mais au lieu de cela j’ai téléchargé une application permettant de mettre sous clé des choses qu’on n’a pas besoin que les autres voient.  Oui je sais, c’est mal de penser  à une autre femme, de la désirer pendant qu’on est marié. J’ai mêmeee essayé de couper le contact avec elle ; je ne  l’appelais plus et cela pendant une semaine entière, je ne l’écrivais plus et évitais même d’aller au gym le matin pour ne pas la croiser. Mais il m’a suffit de voir une affiche où les mêmes acteurs qui avaient joué La reine de neiges comptaient faire un autre spectacle pour que toutes  mes bonnes résolutions s’envolent en éclat. Le pire c’est que je m’attendais qu’elle se plaigne de mon attitude mais elle n’a rien fait. Elle m’a parlé comme si je n’avais pas passé un moment à la fuir.  Elle m’attire de plus en plus et cela je ne vais pas le nier ; Sam me plait carrément.

J’entendis un téléphone sonner dans la voiture et ce n’était pas le mien. J’envoie un coup d’œil sur la siège passagère qui est devant et remarque sous la chaise une lumière.  Je me gare car le téléphone n’arrête pas de sonner. Je descend de la voiture et la contourne pour pouvoir ramasser le téléphone. Hmmmmm c’est le tel de Sam. Je décroche ;

- Allo !

- Karim ?

- Oui c’est lui…

- Merci Seigneur ! Je pensais que j’avais perdu mon tel...

- Je l’ai trouvé sous l’une des chaises de la voiture. Il a du se glisser pendant que tu le mettais dans ton sac !

- Oui et je ne l’ai pas vu. T’es où ? je prends ma voiture et viens le prendre.

- Arrête Sam Je te l’apporte.

- Non vraiment je ne voudrais pas te déranger. Je sais que t’aurais pu me l’apporter demain mais comme tu as pu constater je ne me défais jamais de…

- Dans quinze minutes, je serai chez toi.

- Je t’attendrai au parking. 

- D’accord.

Je suis arrivé dans le parking, un moment plus tard et je n’ai pas vu Sam. J’ai pris son tel et j’ai sonné le numéro sur lequel elle m’avait appelé mais rien ; cela sonne dans le vide. Je prends l’ascenseur et me dirige vers son appart. Je sonne une première fois, je sonne une deuxième fois. Je commence à perdre patience quand soudain s’ouvre la porte sur une Sam enroulée dans une serviette assez courte où je peux voir  ses jambes. 

- Je suis désolée. Je ne pensais que tu allais venir aussi rapidement.

- Ben… la circulation était fluide alors… (mes yeux ne peuvent s’empêcher de la dévisager)

- Entre et fais comme chez toi, dit-elle en fermant la porte derrière moi. 

- Je ne vais pas pouvoir rester Sam, il est déjà assez tard…je voulais juste t’apporter…(je prends le tel dans la poche de mon manteau et le pose sur une petite table près de l’entrée).

- Ah je comprends (elle s’approche, prend le téléphone et se met en face de moi) je t’en remercie pour le détour !

- Ça ne fait rien !

Elle me fixe et me sourit. Moi je reste planter là ne sachant quoi dire ou quoi faire. Laisse l’appart Karim, sinon il n’y aura pas de retour en arrière mec ! un ange passa, que dire une armée d’anges passèrent et on est encore dans le salon à se manger des yeux. 

- Ben… je devrais m’en aller, dis-je en faisant face à la porte pour ne plus la voir et éteindre se début de désir qui commence à m’enflammer. 

- Reste !

- (je me tourne) Sam tu sais que…(j’avale mes mots quand je vois que madame a laissé tomber sa serviette) je …je dois…. (elle se rapproche dangereusement de moi)

- Reste Akim ! 

Elle était maintenant en face de moi et posa une main sur l’une de mes joues, je frémis à ce contact.

- Sam !

- Akim ! 

Ce que je devrais faire normalement en tant qu’homme marié, c’est la fuir, la laisser planter là et courir. Mais non, je ne fais que grogner en sentant l’une de ses mains sur mon sexe, lui procurant une légère caresse. Je ferme même les yeux quand elle accentue son mouvement. Elle se mit sur la pointe des pieds et m’embrassa. A un moment, je suis resté immobile et la laissais faire. Dans ma tête je savais qu’il était encore temps de dire non, de laisser cet appartement mais quand j’ai senti sa lange dans ma bouche, ce fut le blackout total dans mon cerveau. Je ne réfléchis plus au contraire je réponds à son baiser et glisse une main sous ses fesses et lui colle à moi. Je retire mon manteau et elle s’est mis à déboutonnai ma chemise qu’elle enlève rapidement. C’est à ce moment qu’un brin de lucidité m’est apparu.

- Je ne peux Sam ! murmurai-je aussi fort pour qu’elle entendre.

-

- Tu es une belle femme, indépendante et tout mais…(je ramasse ma chemise qui était déjà au sol) je ne peux rien t’offrir…

- Akim…

- (je passe ma chemise) tu sais quoi on va faire comme si rien ne s’était passé, que rien ne s’était produit puis je vais sortir.

-

Je laisse précipitamment l’appart sans lui donner la chance de parler. Je sais que rester avec elle serait fatale. Je rentre dans ma voiture et pense à ce qui vient de se produire. - Non, je ne peux Sam, dis-je comme si elle était devant moi. J’aime encore ma femme et j’évite de faire ce que je n’aimerais pas qu’elle me fasse.  

Je dépose ma tête sur le volant un moment et pense à Sam. Franchement, elle n’a pas froid au yeux celle-là! Je me demande même si ce n’était pas une ruse ( en parlant du téléphone) pour que je retourne dans son appart ? peut-être oui, peut être non ! 

Je me décide enfin a laissé l’immeuble et de rentrer chez moi. Malheureusement, j’ai du passé une heure sur la route dans un foutu traffic. Il était minuit dépassé quand j’ai enfin garé la voiture dans mon parking.  Je prends l’ascenseur et rentre enfin chez moi pour tomber sur une Valencia qui semblait m’attendre. Je ne la salue même pas et passe sans même la jeter un regard. Je longe le couloir quand j’attends :

- Karim ?

-

- J’ai besoin de te parler.

- (je ne me retourne même pas et réponds) cela peut attendre chère madame !

- C’est urgent, dit-elle.

Généralement quand elle utilise cette phrase c’est pour parler de quelque chose concernant les filles. J’ouvre la porte de ma chambre et l’invite à rentrer. C’est à ce moment que j’ai  remarqué que madame portait une nuisette, ouverte devant et qui lui arrivait sur les fesses. Je tique et la regarde un moment. Elle rentre et s’assoie sur le seul fauteuil qui se trouve dans la chambre. Je commence à me déshabiller et ne fais pas cas d’elle.

- Tu dis ? Il y a un problème avec les filles ?

- Je…je voulais savoir si tu avais pris le temps de faire le choix des différentes garderies que je t’avais proposé ?

Je souris et secoue ma tête. Non mais elle exagère !! Ne me dit pas qu’elle est restée éveiller rien que pour me dire cela ??? Je tombe littéralement de sommeil, je suis fatigué, il est minuit dépassé et madame me parle de garderie. J’enlève mon pantalon et reste avec mon caleçon.

- On en reparlera plus tard Valencia ! lançai-je.

- Je compte partir tôt, alors il se peut qu’on  ne se croise pas « plus tard ».

- Je t’enverrai un sms alors !

- Toi ! Envoyer des sms ! C’est la meilleur !

- Et oui madame, c’est une activité que je fais très souvent en ce moment !

- Ah oui ! Intéressant ! 

Je la regarde un moment puis lui dit :

- On s’est tout  dit alors…j’aimerais bien être seul…

- Quoi ? il n y a rien que je n’ai pas encore vu alors je ne vois pas pourquoi monsieur est aussi timide. Ah moins que « monsieur » cache quelque chose, dit-elle en se levant du fauteuil et se met près de mon dressing !!

Moi cacher quelque chose !!! Elle devient folle apparemment mais mon cerveau se tourne vers Sam. Je me demande est-ce-qu’elle au courant pour elle ? J’espère que non. Je retire mon caleçon et reste nu devant madame et ballade devant elle exprès . Je ne sais pas si mes sens me jouent des tours mais j’ai l’impression de voir du désir dans ses yeux. Je veux forcer la chose et voir si je ne divague pas. Je fais semblant de me diriger vers elle. Elle ne bronche pas. Je me tiens en face d’elle, tend un bras pour prendre une serviette (j’en ai déjà deux à la salle de bain mais je veux voir de plus près ce que j’ai cru voir). Elle recule et se trouve entre moi et le dressing, je souris et fais exprès de frôler son épaule avec la serviette.  Elle reste toujours là à me regarder.

- Il y a un problème ? me demande-t-elle effrontée. 

- A toi de me le dire, lui répondais-je en faisant exprès de me coller à elle.

Voyant cela, j’ai voulu pousser ma curiosité encore plus, pour voir jusqu’où je pouvais aller. Je mets mes deux bras au dessus de son épaule. Je la regarde droit dans les yeux et elle soutient mon regard. Nooooon ! Je ne crois pas ! Qu’est-ce-qui se passent dans la tête des femmes aujourd’hui ? Il y a un moment c’était Sam, maintenant Valencia !!!! peut être que je suis entrain de rêver là !!!!! 

- Valenciaaaa, à quoi tu joues ?, murmurai-je

Elle ne répond pas mais au contraire passe une main derrière ma nuque et m’embrasse. Surpris de son geste, je ne réponds pas à son baiser et recule ma tête pour mieux scruter son visage. Non je ne rêve pas ! Elle vient de m’embrasser !  et là je me colle à elle et je l’embrasse sauvagement ; je lui mords carrément les lèvres et déchire ce bout de tissu  qu’elle porte d’un coup, tant je me sentais en colère. Pourquoi ? peut être parce que je viens de passer presque deux ans à voir ma femme me narguer, me traiter comme un moins que rien, comme une merde. Que j’ai passé des mois à lui demander pardon, à être au petit soin avec elle, de tout faire pour la rendre heureuse mais rien ne comptait. Et là maintenant, sans régler nos différends madame veut se faire baiser. Elle va me sentir passer avec tout ce long moment de jachère que j’ai souffert, il n’a pas moyen que je sois tendre avec elle. Je la tourne et la plaque contre la porte du dressing. Je caresse ses fesses et pang ! Je lui mets une claque sur les fesses, une deuxième puis une troisième. Elle ne cesse de gémir sous mes tapes.

- C’est pour toutes les fois que tu me narguais avec tes jeans moulants ou tes mini- shorts. Toutes les fois où j’ai du me satisfaire seul. Pang ! Toutes les fois  où je fantasmais sur toi. Cambre-toi madame, tu vas me sentir passer chère épouse !!!!!


L'incessant combat