CHAPITRE V

Ecrit par Louloute3001

-Appelle moi, j'ai un cadeau pour toi. 


Je suis restée impressionnée par tant de culot. Ce numéro on verra bien ce qu'on en fera sur le long terme mais pour l'instant je n'ai pas le temps d'y penser avec Karl qui arrive ce soir.


17h30 sonne et c'est toute excitée que je cours récupérer mes effets pour me rendre à l'aéroport international Léon M'ba prendre mon chéri.


Lorsqu'il me voit, Karl me prend dans ses bras dans une longue étreinte comme pour s'imprégner de mon odeur.


moi (en riant): Tu sais que ça fait moins de trois mois qu'on s'est laissé


Karl: Je sais… Mais tu m'as beaucoup trop manqué mon bébé


Moi (émue): Toi aussi tu m'as énormément manqué 


Nous prenons la route pour l'hôtel réservé pour l'occasion et faisons une petite sieste jusqu'à minuit. Karl n'est pas gabonais c'est la raison pour laquelle il y loge.


Karl: Joyeux anniversaire mon coeur, c'est l'heure d'ouvrir tes cadeaux 


Je me réveille toute excitée et ouvre mes cadeaux. En voyant toutes ces attentions de valeur je me rends compte à quel point j'ai de la chance d'avoir un amoureux comme lui. 


On reste à se câliner quelques temps avant que je ne prenne la route de chez moi pour me reposer. Le soleil se lève et il est l'heure pour moi de débuter ma journée d'anniversaire. 


Au programme, petit-déjeuner en terrasse, balade et découverte de la ville pour Karl, déjeuner dans un restaurant de la place avant de terminer avec ma mise en beauté et le début de la soirée.


La journée se déroule comme prévu et nous finissons notre soirée en boîte complètement bourrés. 


Moi: Bébé il est temps de rentrer 

 

J'aide Karl totalement saoul à marcher jusqu'à la sortie. Mon gar tu as dit tu peux boire plus que gabonais, mais voici où nous en sommes lol. 


Nous rentrons en un morceau à l'hôtel et au petit matin, nous nous réveillons dans les bras de l'autre. 


Tout à coup Karl commence à me faire des bisous partout sur le corps et je sais déjà ce que cela présage sauf que je n'ai pas envie. 


Moi(essayant de me dégager): babe, je n'ai pas très envie 


Karl(ne s'arrêtant pas): Laisse toi faire, j'en ai envie bébé, ça fait déjà trois mois je n'en peux plus. 


Je me laisse faire malgré le fait que le désir, je ne le sens pas monter en moi. Sauf qu'au moment où il essaie de me pénétrer, Britney Spears décide de ne pas donner de concert. 


Moi: Aie!


Karl: Qu'est-ce qui se passe encore? 


Moi: J'ai l'impression que je fais encore du vaginisme


Karl(déçu): Hum comme d'habitude. Je me demande bien ce qu'il faut que je fasse pour que tu te détendes et te laisse faire


Je vois bien la déception sur son visage et j'arrive à me mettre à sa place car clairement ce n'est pas évident. Au début de notre relation, nous étions comme des lapins, chacun voulait montrer à l'autre ce qu'il savait faire et puis du jour au lendemain j'ai eu une baisse totale de libido et maintenant je vis nos moments intimes comme un supplice. 


Les fois où je prends du plaisir sont devenues rares mais je ne fais pas exprès, je ne sais pas quoi faire pour améliorer les choses. 


Finalement, on passe vite à autre chose et décidons de sortir profiter de la plage. Mon weekend d'anniversaire s'achève ainsi et il est temps de dire au revoir à mon Karl et de retourner à ma routine.


-Karl: Reste sage, on se voit dans quelques mois. En attendant je vais me concentrer sur nos projets et les cours


Moi: Oui mon bébé, toi aussi fais de même 


Nous nous laissons sur ces promesses amoureuses que je vais très vite oublier les jours qui vont suivre.


Le lundi matin je suis sur un petit nuage après mon week-end d'amour et Claire le remarque bien en voyant que je refuse aucune des commissions qu'elle me demande de faire. 


Claire: Alors ma petite c'était comment le week-end? Raconte à ta grande toi aussi 


A force de partager le même bureau que Claire, nous avons fini par devenir très intimes au point de se confier des histoires parfois très personnelles et salaces. 


Claire est une femme qui prend son travail très au sérieux et c'est l'une des raisons pour lesquelles je l'ai considéré comme un modèle.


Moi (avec des étoiles dans les yeux): c'était incroyable. Je me suis vraiment amusée et j'ai eu des cadeaux qui m'ont vraiment fait plaisir


Claire: Mais c'est cool ça 


Claire et moi continuons notre débrief matinal et à ce moment je remarque Black Mamba qui passe sans s'arrêter à mon bureau pour les salutations quotidiennes et cela se poursuit tout au long de la matinée pendant laquelle il ne me calcule pas le moins du monde.


Roland: Depuis le matin Lionel ne s'est même pas arrêté une fois ici, il boude qui celui-là


Claire: Ah mais oui c'est vrai


Ah donc notre Black Mamba aka Lio s'appelle Lionel 


Moi: Attendez je vais lui poser la question 


Ma curiosité me pousse à l'appeler et lui demander de nous rejoindre 


Moi (amusée): Mais Lionel, quel est le problème? Depuis ce matin tu nous ignores? C'est comment? 


Bien sur lorsque je dis ceci je suis soutenue par Claire et Roland qui lui font les gros yeux 


Lio: Non il n'y a rien, je suis juste un peu malade et j'ai beaucoup de travail 


Partiellement convaincus par sa réponse, nous répondons un "ah ok" en coeur.


Juste après, il essaie de faire un peu la discussion avant de s'en aller 


Roland (en rigolant): On dirait qu'il flash sur toi et qu'il n'attendait que ça que tu l'appelles ici 


Moi (l'air désintéressée): Pas du tout han, je ne vois pas de quoi tu parles 


Claire(amusée): Ah mouf! Tous les jours c'est lui qui s'arrête ici, aujourd'hui il s'est dit trop c'est trop désormais c'est à toi d'aller vers lui


Je finis par rigoler avec eux et juste après je raconte la scène du vendredi à Claire en lui expliquant le geste de Lio envers moi. Cette dernière m'informe qu'il est en couple, très engagé et que ce n'est pas un bon garçon. 


Claire: Et d'ailleurs toi aussi tu es en couple madame 


Moi: Oui oui, mais j'ai envie de lui envoyer un message juste pour voir jusqu'où il serait capable d'aller dans sa drague mais ne t'inquiète pas, je ne veux réellement rien avec lui. Rien de sérieux en tout cas.



Ne dit-on pas que ce qui se passe à Libreville, reste à Libreville?
Chuuuuut


"Crois moi je t'aime...