CHAPITRE VII : J'AI VU LE DIABLE!
Ecrit par Chroniques Femmes Fatales
De son hublot, la responsable les vit arriver, elle prit son parapluie, et alla à leur rencontre. - Vous êtes fous ? cria-t-elle pour se faire entendre. Que faites-vous sous la pluie ? Regardez dans quel état vous êtes, vous êtes trempés jusqu’aux os, je vais… Elle s’interrompit en voyant Poupina dans les bras de Richard, le sang recouvrant ses habits. - Oh mon Dieu ! Que s’est-il passé ? Tous baissèrent la tête, ne sachant quoi lui répondre. Elle prit le parapluie et le plaça au dessus de Poupina, puis se tourna vers Christelle. - Allez appeler l’infirmier, il est dans la salle de séjour des moines. Ou plutôt John, allez-y, les femmes n’entrent pas chez les moines. Et vous autres, mettez-la au chaud, faites vite ! Ils la suivirent en silence. - Vous aurez des explications à me donner, et je vous préviens, je veux toute la vérité. A l’intérieur, Richard posa Poupina sur sa couchette, Jane et Christelle se chargèrent de la nettoyer. Tandis que Richard s’échangeait dans la douche. Jack avait posé le fauteuil près de la porte, et s’essuyait avec une serviette que Richard lui avait lancée. Il tournait en rond. Quelques coups furent frappés sur la porte, et John apparut en compagnie de l’infirmier du campement, sa trousse de secours en main. - Merci Pierre d’être venu aussi vite, c’est Poupina, je ne sais pas ce qui s’est passé, mais elle a une plaie sur le bras. Tu devrais regarder. Il ouvrit sa trousse de secours, et sortit les effets, puis commença à s’occuper de l’entaille sur le bras de Poupina, tandis que madame Dubois entraînait les autres à l’écart, pour les interroger. - Expliquez-moi ce qui se passe dans ce camping-car une bonne fois pour toutes ! Certains de vos camarades se plaignent d’entendre des cris et des bruits bizarres provenant de votre véhicule. Qu’avez-vous à me dire ? Ils se regardèrent tous les uns après les autres, ils ne savaient pas ce que la sœur Faustine avait bien pu lui dire. - Si cela à un rapport avec les rêves de Poupina, je suis au courant de cela, la sœur Faustine m’avait fait un bref résumé. Mais ce que je veux connaître, c’est ce que vous, vous avez vu et entendu. Elle avait accentué sur le « vous ». Leur avis était plus important que ce qu’une bonne sœur pouvait dire sur sa protégée. - Aujourd’hui, tout semblait normal, expliqua Richard en sortant de la douche. La dernière fois que je l’ai vue, elle était avec ses élèves, puis je l’ai perdue de vue, et quand le vent a commencé à soufflé, je l’ai cherché partout, ainsi que les autres, mais elle n’était nulle part. Un enfant m’a dit qu’elle était partie vers le village en compagnie de l’un de ses élèves. Je suppose, que c’est cet enfant qui ne cesse de la fasciner, elle ne parle que de lui. Nous sommes allés la chercher du côté du village, mais personne ne semblait l’avoir vue, comme si elle s’était envolée. Puis l’un de nous a eu l’idée d’aller du côté du cimetière, elle était là, allongée sous la boue et recouverte de sang. Personne ne sait ce qui s’est passé là-bas, conclut-il. L’infirmier s’avança soudain vers eux l’air inquiet. - Il y a quelque chose qui ne va pas, sa température est entrain d’augmenter de façon anormale, dit-il. Je ne comprends pas, elle semble bouillir de l’intérieur. Tous les autres se regardèrent avec une sorte d’inquiétude, et de panique. Le vent dehors, devint plus violent. - Nous devrions commencer à prier, suggéra Jack en cherchant le livret que leur avait confié le père Daniel. - De quoi est-ce que vous parlez? Personne ne lui répondit, ils se mirent tous à genoux, la responsable les regarda sans comprendre, elle croyait en une farce. - C’est quoi ce cirque? Répondez-moi! - Quand elle chauffe de façon anormale, cela signifie qu’elle se retrouve en enfer, commença Jane. - Et pour la sortir de là, le père Daniel nous a demandé de prier, en réunissant nos prières, nous lui donnons assez de force pour qu’elle échappe à la table, continua Christelle. - Quoi? Quelle dame? - Celle qui veut son âme! - Christelle, quand vous dites, enfer, âme et tout ça, c’est une métaphore? - Non ! Elle brûle en enfer. Il faut faire quelque chose avant qu’il ne soit trop tard… Elle les regarda tour à tour, se demandant s’ils ne lui faisaient pas une farce, mais il y avait une réelle peur dans leurs yeux. - Vous voulez dire que cette fille a les visions de l’enfer ? Ils n’eurent pas le temps de lui répondre que soudain Poupina se leva en hurlant. - Elle arrive… Aidez-moi, cria-t-elle. Richard se précipita vers elle, tandis que Jack ouvrait le livre, et confia la bouteille d’eau bénite à son frère. jane et Christelle étaient déjà auprès de Poupina, mais à peine Jack commença la lecture que la porte s’ouvrit brusquement, poussée par une violente rafale de vent. Une femme sortie tout droit des enfer se tenait devant la porte, elle était recouverte de haillons, et de flammes dansaient autour d’elle. Son aspect était sinistre, dans sa main, elle tenait un poignard, elle flottait! Jane et Christelle se mirent à crier de peur, tout en reculant vers le fond du véhicule, les autres étaient tétanisés par la peur. - Une promesse est une dette, une vie pour une vie, cria-t-elle. Elle est à moi… Sa voix semblait sortir de partout et de nulle part, pourtant elle ne parla pas! Richard fut le premier à réagir quand l’apparition essaya d’entrer. Il arracha la bouteille d’eau bénite des mains de john, versa le liquide vers l'apparition qui se dissipa à une fraction de seconde en lâchant un cri qui se répéta en écho dans la nuit noire et pluvieuse. La pluie cessa aussi brusquement qu’elle avait commencé, le vent tomba, et l’air devint doux. Ce n’était pas une hallucination, ils avaient tous vu, même l’infirmier. Tous étaient paralysés, les filles ne cessaient de crier. La vision que Poupina leur décrivait était bien là, elle leur était apparue! Ils avaient à quoi ressemblait l’horreur qui tourmentait Poupina! Ce fut elle qui les sortis de la torpeur. les cris de Jane et Christelle l’avaient réveillée. - Que se passe-t-il? Pourquoi vous hurlez ? demanda-t-elle en essayant de se redresser, mais elle retomba fatiguée. Richard jeta la bouteille par terre, et accouru vers elle, tandis que la responsable ne cessait de faire un signe de croix, les cris s’arrêtèrent instantanément. - Ça ma fille, je voudrais le comprendre, répondit la responsable en faisant le signe de croix. *** Quelques heures après les événements, la responsable n’était toujours pas remise de ses émotions. La sœur Faustine pouvait le ressentir dans sa voix qui ne cessait de trembler, quand elle reçu son coup de fil. - C’était horrible ma sœur, j’ai vu le diable en personne. Cette femme était là, les flammes autour d’elle sous une pluie battante ! Elle était là! - A ce point effrayant ? Elle respira profondément, et éclata en sanglot dans le combiné du téléphone. Si elle doutait encore de ce que lui avait dit la religieuse, il n’en était plus de même à cet instant. La religieuse lui avait dit les tourments dans lesquels vivait Poupina depuis son accident, et quand elle avait vu celle-ci, elle ne lui avait trouvé rien d’anormale. Et même les plaintes de Marina concernant les bruits qui provenaient de leur camping-car n’avaient pas attiré son attention. Mais ce soir… Elle prit une profonde inspiration, c’était dangereux de la laisser ici en compagnie des autres enfants. Elle était en charge de ceux-ci et de leur sécurité. Des parents lui faisaient confiance, et il n’était pas question que les tourments de Poupina mettent l’un d’eux en danger! Ce n’était plus dans le domaine des rêves, cette chose qui poursuivait Poupina pouvait faire des dégâts, elle avait vu cela de ses propres yeux, et l’état de Poupina pouvait en témoigner. Elle ne comprenait pas pourquoi cette bonne sœur ne la ramenait pas dans sa famille, pourquoi voulait-elle à tout prix que Poupina reste dans le campement? Elle aurait été mieux en famille, près de ses gens, mais pas ici! La religieuse lui avait parlé d’une cérémonie d’inauguration suivit d’une grande messe, célébrée par l’archevêque en personne, et qu’après cela, elle rentrerait avec Poupina. Mais, elle avait cette sorte d’intuition qui lui disait que cette messe n’était pas une simple messe d’inauguration. Elle croyait en Dieu, et elle se souvenait qu’elle avait bien faillit devenir religieuse, mais suite à la disparition de toute sa famille dans un crash d’avion, elle avait fait une dépression, et elle en voulait tellement à Dieu après cela, au point de renoncer à le servir. Pourtant quinze ans plus tard, elle n’avait pas toujours fondé de famille, et elle passait la plus part de son temps dans les lieux saints à venir en aide à ceux qui en avaient besoin. C’était sa façon à elle de se faire pardonner pour ses pensées rebelles. Cela allégeait sa douleur. - Ne vous en faites pas, continua la soeur, tout ira bientôt bien, je me charge de tout. Tout ce que vous avez à faire, c’est de ne pas cesser de prier. Dieu est le seul qui pourra nous sortir de cette situation. Poupina est la victime dans cette histoire. - Oui, mais… Et les jeunes qui sont avec elle? Vous avez pensez au danger dont ils sont exposés? - Et vous pensez pouvoir la faire partir du campement? Vous croyez qu’ils font vous laisser faire? Le ton de la religieuse était devenu net et cassant, laissant perplexe la responsable. Elle se rappela à quel point les autres s’étaient liés d’amitié pour Poupina, la façon dont Richard l’avait prise dans ses bras… - Mais je ne peux pas les laisser s’exposer ainsi! essaya-t-elle une énième fois. - Laissez-moi m’occuper de ça, contentez-vous de surveiller les autres, car si on ne fait rien, le mal peut se répandre dans le monde entier! Vous comprenez?ce n’est plus une histoire qui concerne Poupina, mais tout le monde! La sœur Faustine avait raccroché sur ces paroles lourdes de menaces à venir. Tout le campement était au courant que Poupina avait eu un accident, chacun venait lui témoigner de la sympathie malgré le conseil de l’infirmier de la laisser se reposer. Marina était aussi de la bande des curieux. - Je ne vois pas ce qu’il y a d’alarmant dans son état, l’infirmier a dit qu’elle allait mieux, alors c’est bon, c’est fini. Elle voulait son moment de gloire, elle l’a eu non ? Christelle piaffa d’impatience face au commentaire désagréable de Marina. - Pour toi, tu crois que c’est un jeu ? Qu’elle voulait juste faire l’intéressante ? - Poupina s’est perdue, elle a eu un accident on a compris cette partie. Mais ce que je ne comprends pas, c’est ce qu’elle partait faire toute seule sur ce chemin. Quand on est comme elle, on a toujours besoin d’une personne avec soi. - Qu’entends-tu par comme elle ? demanda Jack. Marina eut un sourire qui en disait long sur ses pensées. - Ne fais pas celui qui ne comprends pas! jeta-t-elle acerbe. - Apparemment tu aimes faire ton intéressante même quand il ne s’agit pas de toi, tu devrais avoir honte de parler ainsi Marina. Marina se tourna vers John. - Je ne vous comprends plus, elle est nouvelle, nous on se connait depuis longtemps, mais vous prenez son parti comme si c’était une des nôtres. Elle ne le sera jamais, nous allons partir, et elle va rester ! Cette fille va rester ici. Alors arrêtez de faire des cons! C’est bien gentil d’avoir pitié, mais à un moment donné il faut s’arrêter là, vous ne l’aidez pas. - Mais ferme ta gueule! Putain! tu t’entends parler? Personne ici ne veut t’entendre! s’écria Jack. - Cette fille comme tu dis, est notre amie Marina. Et tout le monde est du même avis que comparée à toi, elle vaut largement mieux, vous êtes incomparable! Elle ne lance pas des méchancetés à tout le monde juste pour se faire voir. Si tu as fini, mets-toi dehors. John avait parlé d’une voix calme, mais on pouvait ressentir de la colère mal contenu dans sa voix. Après un regard méchant sur Poupina allongée sur sa couchette, Marina sortit, suivit de sa bande. Richard la suivit quelques secondes après. - Ce n’est qu’un idiot, murmura Jane en se penchant vers Poupina. Elle avait vu le regard triste qu’elle avait eu en le regardant partir. Puis s’adressant aux autres, elle dit. - Laissons-là se reposer, elle a besoin de calme. - On est dehors ; si tu as besoin de nous, lui dit Jack après un dernier baiser sur le front. Tous sortirent et la laissèrent seule. Poupina ne put retenir le sanglot qui monta de sa gorge. Elle ne savait même pas pourquoi elle pleurait. Pour ce qu’elle avait vu aujourd’hui, pour sa main qui lui faisait mal, ou alors pour Richard qui ne sera jamais à elle. - Tout le monde a le droit de pleurer, quand il est à bout tu sais…fit la voix de Richard vers la porte. Elle sursauta. Une fois encore, elle ne l’avait pas entendu arriver. - Que fais-tu là ? demanda-t-elle en essuyant ses larmes. Il prit place sur le lit de Jack, en face d’elle. - Je voulais m’assurer que tu allais bien. - Je vais bien. Merci, c’est gentil. Mais je voudrais me reposer. En le voyant se lever, elle crut qu’il s’en allait comme elle le voulait, mais il vint s’asseoir sur son lit. - Pourquoi j’ai toujours cette impression de ne rien faire de bien qui puisse te plaire ?demanda-t-il soudain. - Je ne te comprends pas. - A chaque fois que je suis dans tes parages, tu donnes l’impression de souffrir le martyr. On dirait que ma présence te fait souffrir. Poupina se mordit la lèvre inférieure pour ne pas lui dire le fond de sa pensé. - Et moi j’ai toujours l’impression que tu ne nous supportes pas non plus. Tu fais tout pour être loin du groupe. Je ne parle pas du groupe, mais de toi… le coeur de Poupina se mit à battre. - J’ai l’impression que tu n’as pas envie de m’avoir près de toi. Tu sembles si à l’aise avec les autres, que je n’ai jamais envie de gâcher ta bonne humeur. - Qu’est-ce que ça change que je sois heureuse ou pas pour toi ? Rien. Alors cesse de faire comme si mon bonheur était important pour toi, Richard. - Tu sais, je n’ai aucune raison de te détester, au contraire je… Il s’interrompit, Poupina leva les yeux vers lui, et plongea dans son regard vert. Ils étaient si purs, si remplis d’espérance… C’en était trop. - Qu’est-ce que tu veux au juste ? finit-elle par dire à bout de nerfs. Tout chez toi est le contraire de tes actes. Tu dis ceci, mais après tu agis autrement, tu ne dis rien, et je me fais des idées. Et quand tu fais une chose, je me pose des questions. Je ne te comprends pas. Sûrement je me fais des idées, mais à chaque fois que tu touches ma main, j’ai l’impression qu’elle est où elle devrait être, et après, tu t’en vas, comme si tu fuyais quelque chose. Tu fuis quoi Richard ? La seule qui devrait avoir peur ici, c’est moi, je peux mourir d’un jour à l’autre! - Ne dis pas ça ! Je te protégerai, tu ne mourras pas, je te défends de penser ainsi… - Pourquoi ? Ça changerait quoi ? Tu seras toujours le même Richard. Et moi la même fille qui a sur son dos des démons qui cherchent à la sacrifier pour je ne sais quelle raison. Tu me protégeras de quoi ? De mon passé ? Mon passé… murmura soudain Poupina en regardant Richard. - Quoi ton passé ? - Cette femme au cimetière prononcé le nom de mon grand-père, avant que Cyrille n’abaisse son poignard vers moi. Richard parut réfléchir avec elle. - Maintenant que tu en parles, tu dis qu’elle ne fait que parler de dette, j’ai comme l’impression que cette femme veut quelque chose qu’on lui a promis. Elle se recoucha sur le lit, épuisée. - Tu crois que mon grand-père a quelque chose à y voir avec toute cette histoire ? Moi sincèrement je crois que oui. Si c’était mon père, je crois qu’elle aurait prononcé le nom de mon père. - S’il était là, on lui poserait la question… Un petit sourire apparut sur le visage de Poupina. - Cela peut se faire, mon village se trouve à une vingtaine de kilomètres d’ici. Si on demande la permission aux responsables, ils peuvent bien nous accorder une journée non ? Richard répondit à son sourire. - Ne t’inquiète pas, je vais m’en charger, et si les autres sont d’accord, on ira faire tour dans ton village. Il se pencha, et sans qu’elle ne s’y attende, lui donna un baiser sur les lèvres qui s’intensifia au fur et à mesure qu’ils s’embrassaient. - Ait confiance en moi Poupina, s’il te plaît, murmura-t-il contre ses lèvres. - J’ai confiance en toi, répondit-elle avant qu’il ne capture de nouveau ses lèvres pour un baiser. Ils ne firent pas la silhouette de Marina qui s’éloignait de la fenêtre, en direction de la forêt. Son cœur était rempli de rage envers Poupina. Elle ne comprenait pas ce que tout le monde trouvait à cette infirme. Elle n’avait rien, était noire, pauvre! Qu’est-ce qu’ils lui trouvaient tous? Marina se sentait humiliée, elle avait tout ce que ses amies voulaient, elle était tout de même Marina Diaz, fille du célèbre avocat Adolfo Diaz de Madrid. Si elle était ici en Afrique, c’était à cause de Richard. Sa mère lui avait tout dit sur lui, et elle avait ordonné qu’elle rentre de l’Afrique avec Richard comme petit ami, mais voilà que l’infirme voulait gâcher tous ses projets. - Je la hais, je la hais ! je la hais!!! Je souhaite qu’elle meurt, qu’elle disparaisse de ce monde…cria Marina. Un vent se leva autour d’elle, et un bruit la fit se retourner. Elle se rendit compte qu’elle était dans les bois, et le campement était à quelques mètres de là. Quelqu’un était avec elle, elle sentait la présence. - Jennifer si c’est toi, va-t-en, je voudrais rester seule… Dégage! Les pas ne firent que se rapprocher, elle ne voyait pourtant pas la personne qui approchait. Elle sentait à présent de l’hostilité. Puis une femme fit son apparition devant elle, sans qu’elle n’ait vu d’où elle sortait. - Tu t’offres à moi, je donne ce que tu veux le plus au monde, dit-elle en touchant son visage, elle lui fit voir tout ce qu’elle voulait. - Richard…murmura Marina. Je veux juste Richard… Marina se sentit paralysée, tous ses membres ne bougeaient pas, elle sentit le vent autour d’elle, puis, elle se sentit tournoyer, sans pouvoir s’arrêter. Puis s’écroula finalement, un cercle blanc était autour d’elle. Sans hésitation, elle sortit du cercle en direction du campement, avec un sourire sur les lèvres.