Chapitre XL
Ecrit par Tiya_Mfoukama
Chapitre XL
« — Elle ta va bien ta nouvelle coupe.
— Merci.
— Ca te change, ça te donne un air plus…. drama. Ou c'est peut-être ton look d'aujourd'hui ?»
Je comprends qu'elle essaie de me faire rire et de détendre un peu l'atmosphère mais c'est peine perdu. Je suis vraiment pas d'humeur à rire et tout ce qui sera fait pour aller dans ce sens, échouera, j'en ai bien peur. Y'a rien qui pourrait me redonner le sourire ou me mettre de bon humeur si ce n'est le fait que je puisse enfin comprendre ce qui est en train de se passer dans ma vie. Ce qui n'est pas prêt d'arriver d'aussitôt.
Je comprends même pas comment j'en suis arrivée là. Il me manque tellement de pièces d'un puzzle que je pensais complet…
« — Arrête de faire cette tête.
— Et quelle tête tu veux que je fasse ? je lui demande les yeux emplis de larmes. Sérieusement Emo, j'en ai marre, je comprends pas ce qu'il se passe. Qu'est-ce qu'il est en train de me faire ?
— …
— D'accord, il ne s'attendait pas à autant de révélation, à ce que ses parents se séparent, mais ….Ce n'est pas un enfant. T'as vu dans quel état il se met.
— On appréhende pas tous les choses de la même façon. La séparation d'un couple reste toujours difficile pour les enfants et ça peut importe l'âge. Après connaissant Dylan, je pense que c'est surtout le fait qu'il ait idolâtré la relation de ses parents et son père en particulier. Il avait beau soutenir Jesse, on sait tous que Dylan était extrêmement attaché à son père. Et après toutes les révélations qu'a faites Mimi, ont peut comprendre l'état dans lequel il est. Laisse lui un peu de temps.
— Mais du temps, je lui en donne, de l'espace aussi ! Sauf que là, il ne s'agit pas de ça !C'est bien plus ! Y'a un truc qui va pas et qui est en train de bousiller notre relation. !»
Je le sais, je le sens, c'est inexplicable mais c'est là.
Sa façon de se comporter, son attitude, ses mystères, ces moments d'absences où il semble totalement déconnecté de tout, et ces multiples sorties, appels et sms qu'il échange avec je ne sais qui. Y'a rien qui vaille dans cette affaire et je commence à m'inquiéter.
Je suis sa femme mais je suis incapable d'expliquer dans quel état il est et dans quelle mesure cet état peut affecter notre couple, mais ce qui est certain, c'est qu'il l'affecte. Et ça me fait peur.
Ca me fait peur parce que notre relation est extrêmement fragile, que je le veuille ou non. On s'en est mis plein la figure l'un l'autre, au tout début de notre relation et ce n'est que maintenant, durant ces derniers mois qu'on a décidé de réellement former un couple. Et c'est suite à cette décision qu'on a fait le choix de plus discuter, pour mieux communiquer. Mais la vérité, c'est que malgré tout ce que l'on s'est dit, notre couple ne dispose pas des bases solides pour surmonter ce genre de souci. On a pas eu le temps de réellement bâtir des fondations. Tout ce que l'on sait l'un de l'autre est superficiel et la seule chose que nous ayons réellement, du moins pour moi, c'est notre ressenti, notre façon de percevoir les choses. Et là, mon ressenti, ma perception me dit qu'il y a quelque chose qui ne va pas.
« — Tiya…
— Et s'il voulait divorcer ? Si finalement toute cette histoire l'a fait percevoir le mariage comme la grosse arnaque du siècle et qu'il décidait de finalement tout laisser tomber ? Après tout, maintenant, il a plus besoin d'être marié, encore moins de se forcer à être marié !
— Sauf que moi, je suis persuadé qu'il ne se force pas pour être marié et que c'est peut-être ce qui lui permet de garder la tête hors de l'eau.
— …
— Tu devrais avoir plus confiance en lui.
— Mais je lui fais confiance, mais il arrive un moment où tu commences à te poser des questions ! je réponds presqu'en criant, avant de me reprendre…. La nuit dernière, il est sorti à presque 3 heures du matin après avoir reçu un message… Et il est pas rentré. »
Du revers de la main, je fais disparaître toute trace de larmes de mon visage puis penche ma tête en arrière pour m'empêcher de continuer à pleurer.
« — Ca va aller ma puce, ça va aller. répète Emo en me frictionnant le bras.
— …
— Essaie de manger un peu. Regarde comment tu as maigri. Tiya, te laisse pas dépasser par ce qui est en train de se passer. Sois là pour lui, et prends sur toi, ça passera.
— C'est ce que je fais Emo, c'est ce que je fais.»
Mais qu'est-ce que c'est dur…
***
Ce resto avec Emo, ce n'était finalement pas une si mauvaise idée que ça. J'ai pu m'épancher un peu et me recadrer.
Ce qu'elle a dit n'était pas faux mal à appliquer, c'est une autre paire de manche.
Soupir.
Je me cramponne la rampe de l'escalier pour monter les marches en prenant tout mon temps. J'en ai assez d'être prise par de violents vertiges lorsque je fais un effort. Du coup je me ménage un maximum.
S'il ne s'agissait pas de moi, je pense que j'aurai ri comme ce n'est pas permis.
Moi Tiya Marie-Claire Mfoukama, incapable de tenir debout pendant plus de cinq minutes, encore moins de faire un quelconque effort parce je suis totalement faible. Et je suis totalement faible parce que je laisse tellement mes soucis conjugaux prendre le dessus que je n'arrive pas à garder ce que je tente d'ingurgiter. Si ce n'est pas malheureux ça.
Arrivée en haut des escaliers, je suis quasiment essoufflée, comme si je venais d'effectuer un marathon dans le désert, et entreprends d'aller me coucher.
En ouvrant la porte de la chambre, au son du ruissellement d'eau provenant de la salle de bains, je comprends que Dylan est enfin rentré.
Je repense à tout ce qu'Émeraude m'a dit au restaurant et décide de laisser couler… Pour le moment.
Je vais dans la penderie, troquer mes vêtements de sorti contre un short et un t-shirt, beaucoup plus adéquat puis me dirige vers le petit meuble en bois, se trouvant à côté de ma table de chevet, où je retire plusieurs DVD.
Je m'empare ensuite de mon ordinateur et m'apprête à visionner un premier film quand Dylan apparaît, une serviette nouée autour de ses reins. Il ne semble pas me voir, probablement trop emporté par ses pensés, et se dirige directement vers la penderie.
Lorsqu'il en revient, cinq minutes plus tard, vêtu d'un t-shirt et d'un bermuda, il finit par me remarquer, assise en tailleur au milieu du lit et l'ordinateur sur les genoux. Il s'immobilise mais ne prononce pas un mot. Il reste là, à me regarder avec cet air…
« — Je ne vais pas te prendre la tête ou même te demander où est-ce que tu étais hier soir. Je comprends que tu vis une phase assez difficile et respecte ton besoin de te retrouver, si on peut dire ça comme ça. Mais je tiens à te rappeler deux choses: la première c'est que je suis ta femme, mais également ton amie en qui tu peux avoir confiance. Si tu as besoin de quelque chose, si tu as besoin de moi, je suis là. Deuxièmement, que tu le veuilles ou non, tôt ou tard, il va falloir que tu parles. Que ce soit à moi ou à quelqu'un d'autre, ce n'est pas grave, pourvu que tu parles. Parce que ça ne va pas durer. Ton silence, le fait que tu te terres, ça ne va pas durer. J'ai pas prie la décision de continuer avec toi pour me retrouver en face d'un mur. Alors je vais te laisser le temps dont tu as besoin, mais à un moment, tu devrais faire ta part et parler.»
Il se contente de me répondre par un simple "Ok«, avant de sortir de la chambre et quelques secondes plus tard, sortir de la maison. Enfin, c'est ce que me laisse penser le claquement de la porte d'entrée.
Je prends énormément sur moi, à cet instant, pour ne pas fondre en larme ou me laisser envahir par mes émotions. Putain, c'est dingue à quel point je suis devenue extrêmement émotive !
Après plusieurs exercices de respiration, je décide d'enfin allumer l'ordinateur qui se trouve toujours sur mes genoux, puis m'installe au fond du lit dans une position assez confortable, avant de lancer une série de film que je visionne à la chaîne durant la fin d'après-midi et jusqu'à tard dans la nuit, jusqu'à ce que je ne puisse plus lutter contre la lourdeur de mes paupières.
Y'a rien de mieux qu'une après midi "review" pour remonter le moral, je me dis en me laissant emporter par le sommeil.
C'est une vive douleur qui m'étreint au niveau de bas de ventre, qui me fait me lever et sortir du lit, en me traînant. Elle est continue, lancinante et augmente de façon crescendo. Il me faut littéralement manger mon poing pour ne pas hurler ma douleur, mais même ça, ça ne m'aide pas vraiment. Le cri que je viens d'émettre a dû réveiller tous les voisins.
Au delà de la douleur, j'ai l'impression de rôtir de l'intérieur, et le filet de sueur, qui se répand de mon front en passant par ma tempe, que j'éponge du revers de la main, me laisse croire qu'il ne s'agit pas seulement d'une impression.
« — Dylan ?! Dylan ?!»
Avec le cri que j'ai poussé il y a moins de cinq minutes, je comprends pas comment il se fait, qu'il n'ai pas encore déboulé dans la pièce.
A moins qu'il ne soit pas encore rentré.
«— Dylan ! Dylan ! Dyl….AHHH !»
Une autre vague de douleurs, bien plus forte que celles que j'ai ressenti jusqu'à maintenant, m'enveloppe le bas ventre. Ma respiration est saccadée et ma tête commence à bourdonner.
Je ne sais pas par quel miracle, je réussis à récupérer mon téléphone portable et à me traîner dans la salle de bains.
En appuyant sur l'interrupteur, je fais plus attention à ce qu'il se passe, à cette sensation de liquide chaud qui coule entre mes jambes. Un regard vers mes jambes, et je manque un battement de coeur en observant la flaque de sang sous mes pieds.
« — Oh seigneur !»
J'essaie de comprendre ce qui est en train de m'arriver lorsqu'une nouvelle vague de douleurs m'emporte et me fait fléchir les genoux.
Je me cramponne au rebord de la baignoir d'un main, et de l'autre, tente de composer le numéro de Dylan. Ca sonne, ça sonne à plusieurs reprises, mais je finis tomber sur son répondeur. Je réitère l'opération jusqu'à ce que je tombe directement sur son répondeur. Et c'est à ce moment, que je décide d'appeler Émeraude.
« — Tiya, t'abuses, il est presque 4 heures du matin.
— Je t'en prie, viens. j'arrive à articuler avant de lâcher le téléphone et sombrer dans un trou noir. »
***
« — Comment tu te sens. me demande Émeraude, assise sur le lit où je suis allongée.
— Beaucoup mieux. je réponds un peu groggy. Je sais pas trop ce qu'il y a dans cette perfusion mais ça me fait un bien fou. C'est tout aussi efficace qu'une barre de shit pour planer !
— T'es grave ! elle ricane en secouant sa tête. Mais si tu te sens beaucoup mieux c'est l'essentiel…. Jesse t'as réussi à avoir Dylan ?
— Euh…. Non, mais… J'ai pas réessayé depuis que nous sommes arrivés. »
Je me tourne vers Jesse, et souris en coin en le regardant. Je ne sais pas si c'est à force de trop le côtoyer ou si c'est un trait de caractère propre aux Buaka, mais Jesse ment très mal lorsqu'il ne veut pas blesser la personne qui est en face de lui. J'ai remarqué ça chez Dylan. Lorsqu'il ne veut pas me blesser quand j'essaie de préparer un plat, il faut semblant d'aimer mais je sais pertinemment que ce n'est pas le cas. Ce qui est paradoxale quand on sait qu'aujourd'hui il arrive à me mentir sans ciller…
"Toc, toc, toc"
« — Rebonjour madame Buaka, vous allez mieux ? me questionne le médecin.
— Beaucoup mieux, merci.
— C'est bon à savoir. il sourit avant de porter son regard à tour de rôle vers Émeraude et Jesse. Je vais vous demander de bien vouloir nous laisser quelques instants.
— Oh oui. Oui bien sûr. Répond Émeraude en se levant en même temps que Jesse. On reste à côté Tiya.
— D'accord. je réponds avant de me tourner vers le médecin. »
Je me concentre sur le médecin qui commence par m'ausculter avant de me questionner, un peu comme il l'a fait quelques heures plus tôt à mon arrivée, puis il se place à côté de moi, tout en gardant une distance raisonnable, et prend un air plus sérieux.
Ce qui n'annonce rien de bon. Enfin dans les films, quand le médecin prend cet air, c'est que l'annonce qu'il s'apprête à faire, ne sera pas bonne. Mais en même temps, on est pas dans un film donc.
Je me retiens de sourire à cause de mes multiples divagations, et essaie de me raisonner en me disant qu'il doit s'agir d'un effet secondaire de ma perfusion.
« — Donc comme je le pensais, mais je ne voulais pas m'avancer trop tôt vous avez fait une menace d'avortement tardif, ce qui justifie les symptômes que vous avez eux dont vos saignements abondant. Heureusement pour vous, vous avez été pris en charge à temps et la vie de vos bébés ne sont plus en danger. Cependant, nous allons quand même vous garder en observation jusqu'à demain, pour nous assurer que tout va bien. »
Il me faut une bonne minute pour enregistrer l'information principal, soit le fait que je sois enceinte, non, que j'ai failli faire un avortement tardif, non que…. Merde ! Je suis enceinte ?! Et j'ai fait une menace avortement tardif ? Mais c'est même quoi une menace avortement tardif ? J'y comprends rien ? Je prends la pilule et j'ai jamais manqué un jour, je ne peux pas être enceinte ! Et c'est moi ou il a dit vos bébés ? Seigneur !
Je ne m'attendais absolument à une nouvelle pareil, c'est si soudain et… Merde ! Je suis enceinte ?!
« —Comment je peux être enceinte si je prends la pilule ? je demande abasourdie.
— Vous savez qu'elle n'est pas fiable à 100%. D'ailleurs aucune contraception n'est fiable à 100% .
— Mais…. "Vos" , vous avez dit vos bébés ? Et qu'est-ce que c'est qu'une menace avortement tardif ?
— Oui, je dis vos parce qu'il s'agit d'une grossesse gémellaire. Vous ne vous en êtes pas rendue compte, mais en écoutant tout ce que vous m'avez appris sur votre état ces derniers mois, je peux comprendre les raisons qui ont provoqué cette menace d'avortement tardif. Et pour répondre à votre question, de façon vulgarisée, vous avez failli faire une fausse couche. Cela est souvent causés par un stress, une mauvaise hygiène de vie. Vous m'avez dit vous négligez ces derniers temps, soumettre votre corps au sport intensif, sans vous nourrir convenablement et tout cela sans savoir que vous étiez enceinte, ça peut fortement jouer.»
J'ai les yeux ronds et une forte envie de pleurer.
Je n'ai pas pris soin de moi ces derniers temps parce que Dylan avait besoin de moi, même s'il ne le disait pas. Je pensais pas que je mettais la vie de deux êtres en danger.
« — J'ai failli tuer mes bébés ? je demande un trémolos dans la voix.
— Non, ne vous dites surtout pas ça. Vous ne savez pas que vous étiez enceinte, et que vous deviez faire plus attention. Mais maintenant que c'est le cas, il va falloir qu'à partir de maintenant, vous vous ménagez au maximum et restez au calme. Vous devez prendre soin de vous et vos bébés. D'après ce que j'ai vu, vous avez des amis sur qui compter. Et également un mari, si je ne me trompe pas?
— Ouais…»
Un mari au abonné absent.
***
« — C'est pas vrai ! Oh mon Dieu ! Tiya !!! s'extasie Émeraude en me prenant dans ses bras.
— Arrête s'il te plaît, ne me secoue pas trop. J'ai des envie de vomir. je grogne contre son épaule.
— Mais du coup, t'aurais du rester à la clinique comme le médecin l'a préconisé.
— Non, ça n'en valait pas la peine. Maintenant que je sais ce que j'ai, je vais plus faire attention à moi et d'ailleurs, je me repose mieux à la maison qu'à la clinique
— C'est pas faux…. Je suis tellement contente pour toi ! C'est super ! Félicitation !
— Merci. je réponds en me détachant d'elle avant de remonter les draps sur mon visage.
— Pourquoi j'ai l'impression que tu n'es pas ravie de cette nouvelle? »
Probablement parce que je ne suis pas certaine que ce soit le bon moment.
C'est vrai que je ne m'imaginais pas spécialement avoir un enfant, encore moins des enfants, dans un avenir prochain, mais une chose est certaine, je ne pensais pas en avoir dans ces conditions. J'avais secrètement imaginé un petit scénario tout droit sorti d'un film. Moi qui l'apprendrais de façon inopiné, pour le coup c'est réussi, et Dylan à mes côtés pour se réjouir de la nouvelle… Mais il n'était pas là. Il n'était pas là….
« — Je suis ravie de cette nouvelle. je déclare avec un sourire un peu forcé. Mais je ne sais si c'est vraiment le bon moment. Avec tout ce qu'il se passe actuellement, je ne sais pas si notre foyer est prêt à accueillir deux bébés.
— Arrête Tiya, c'est qu'une parenthèse, ça va passer.
— Quand ? je lui demande du tac au tac.»
Quand, ils vont naître, ou quand ils auront cinq, voire six ans ? Quand ?
S'il y a bien une chose que je ne souhaite pas, c'est de voir mes enfants grandir dans un foyer semblable à celui dans lequel j'ai grandi. Avec un père absent et une mère reprenant la casquette du père et portant également la sienne, celle de mère. Je ne veux pas ça pour eux.
Avant que je n'ai le temps de lui expliquer mes préoccupations, Dylan fait son entrée dans la chambre complètement essoufflé et l'air plus qu'inquiet. Pour la première fois, ça ne me fait absolument rien de le voir dans cette état. Pire encore, j'aurais aimé qu'il soit plus secoué, attristé… Parce que tout ça, c'est sa faute.
« — Je vais vous laisser. Lance Émeraude après avoir brièvement salué Dylan. »
Une journée, j'ai passé quasiment une journée dans une clinique sans qu'il ne daigne faire signe de vie. J'aurais pu mourir ce matin dans la douche, il n'était pas là. J'aurais pu mourir en arrivant à l'hôpital, il n'était toujours pas là. J'aurais pu mourir en prenant un transport pour rentrer à la maison, il n'était pas là. A aucune moment.
« — Je suis sincèrement désolée. il dit en s'approchant de moi.
— …
— Tiya…
— T'étais pas là Dylan. je le coupe la voix subitement emplie de larmes. Je t'ai appelé à plusieurs reprises, tu as préféré coupé ton téléphone. J'ai été transportée à l'hôpital, et j'y ai passé toute la journée, et t'étais toujours pas là. Je veux bien te laisser du temps Dylan, mais je te l'ai rappelé hier, je suis ta femme. Et j'ai aussi besoin de toi… Mais tu n'as pas su être là.
— …
— Il va falloir que tu décides de ce que tu veux faire. je dis avant de me retourner pour ne plus lui faire face.