Chapitre XXXVI

Ecrit par Tiya_Mfoukama

Chapitre XXXVI

Après avoir poussé un long soupir, et éloigné de moi le bol de pop corn dans lequel j'ai pioché il y a moins de cinq secondes, je m'étire de tout mon long à la manière de chat. 

« — Hummm ! »

Je me laisse choir de nouveau sur le lit, décontractant tous mes muscles avant de fourrer dans ma bouche la poignée de pop corn que je gardais en main et de lancer sur un ton plus que sérieux, malgré ma bouche pleine.

« — Au fait, le jour où je décide de te quitter, merci de ne pas t'auto-violenter comme elle, et accepte l'information simple.
— M'auto violer? il pouffe en secouant la tête. N'importe quoi ! C'est plutôt toi qui vas t'auto violenter, tant tu seras désespérée, mais personne ne pourra t'en vouloir. Une rareté comme moi te manquera forcément !»

Il ponctue sa phrase par un sourire en coin et un clin d'oeil qui me font éclater de rire ! 

« — T'es pas une rareté. je dis après m'être légèrement calmée. Contrairement à moi, y'en a pas deux comme moi. T'auras du mal à trouver une femme aussi belle, intelligente, douce, adorable, gracieuse, diplomate, capable de te faire crier comme une petite fille et mes atouts sont non exhaustifs bien évidemment.»

Dylan s'adosse un peu plus à la bordure se trouvant au pied du lit, où il est assis depuis le début de l'après midi puis pivote sa tête vers moi l'air intrigué et me demande

« — T'as entendu ? 
— Quoi donc ? 
— Le bip d'erreur qui a sonné à chaque mot que tu as employé après une femme aussi ? T'as pas entendu? il répète avant d'éclater de rire.
— Ah-Ah-Ah !»

Je m'empare de l'oreiller sur lequel je me suis appuyée pour regarder le film et le lui balance en plein visage. 

« — Tu sous entends que je mens ? je ne suis pas belle, encore moins intelligente, douce, adorable, diplomate et capable de te faire crier. 
— Je ne le sous entends pas, il dit en se levant. Je l'affirme.»

J'ai le réflexe de me repositionner, de sorte à ce que ma tête soit sous la tête de lit, et m'empare de l'oreiller restant pour le caler sous ma masse de cheveux détachée. Je le regarde monter sur le lit, se placer entre mes cuisses et m'expliquer dans le détail à quel point mes déclarations sont, selon lui, erronées.

« — Et même si je te concède une pseudo beauté et intelligence, par compassion, je ne peux décemment pas en faire autant pour tout le reste. C'est une question d'éthique ! 
— Carrément. je marmonne alors qu'il s'empare d'un de mes seins en bouche, puis parcourt mon corps de baisers aériens.»

Comme à chaque fois qu'il entreprendre ce genre de caresse, ma respiration s'accélère et je tente de la réguler du mieux que je peux..Sans y parvenir. Je ne trouve rien autour de moi pour m'y aider. L'air qu'il prend, le soin qu'il applique, la maîtrise de ses gestes, cette chaleur qui émane de moi, de lui, de nous, son souffle chaud sur ma peau, la manière dont ses muscles bandent, cette sensation qui se répand dans mon bas ventre… Rien. Il n'y a rien autour de moi pour m'y aider. 
Je me laisse volontairement mener par lui…
A travers le tissu en coton de mon boxer, il accentue ses baisers contre mon entrejambe. Je peux voir le tissu s'humidifier à l'endroit où il pose ses lèvres et ma respiration devenir saccadée. 
Nous avons passé toute l'après-midi d'hier ainsi que toute notre matinée d'aujourd'hui à faire l'amour, dans des pièces différentes, dans des positions différents, de façon plus ou moins différentes, et j'aurai pu arriver à un stade où je serais totalement repue de lui, mais ce n'est pas le cas. Je me montre toujours aussi réactive, toujours aussi encline à le recevoir et à savourer chacune de ses intrusions en moi. 
J'essaie de me rassurer en me rappelant qu'il ne s'agit là que du rappel de tous ces mois sans lui, de tous ces mois sans lui en moi… Sauf que la rapidité avec laquelle je finis toujours par retirer le peu de vêtements que je porte, me hèle sur ma proportion à me mentir. Mais honnêtement, pour l'heure, je m'en fous royalement. Je repenserai à mon addiction à sa queue, qui ne m'a finalement pas quitté qu'on j'y pense, plus tard, quand j'aurai reçu ma dose de l'après-midi. 

« — Pressée comme tu es, tu es certaine que tu réussiras à me faire crier? il ricane alors que je lève mon bassin et faire glisser mon boxer le long de mes cuisses.»

Je fais fi de son pic d'autant plus que la déformation de son boxer m'informe qu'il est dans le même état que moi. Je me contente de me redresser vers l'avant et libérer son sexe. Je ne m'entoure pas de fioritures, on a plus besoin de ça, pour le moment, et m'agrippe fermement à ses avant-bras.
Comme à chaque fois que je le reçois, je le laisse égoïstement travailler tandis que je prends le parti de ne rien faire pendant plusieurs minutes, avant d'entamer un échange de bon procédé. 

Alors qu'il se met à chercher mes lèvres, signe qu'il se retient de jouir, je place ma main contre sa bouche et me contracte à chacun de ses allés, tout en ondulant mes hanches. 
Ses gémissements, pourtant étouffé par ma main, se font entendre, plus rauques, ses bras posés de part et d'autre de mon corps sont pris de tremblements, et je le sens se crisper. 
Je poursuis mon offensive et noue mes pieds à ses hanches pour le garder en moi…

« — AHHHHHHHHHHHH ! »

J'ai presque envie d'éclater de rire face à lui ! Ce n'est pas vraiment un ahanement mais plus un cris semblable à celui d'un animal. Un lion ou d'un ours ? Je ne sais pas trop, mais ce qui est certain, c'est que ce n'est pas moi qui ai crié, et ça, je vais pas me gêner pour le lui rappeler.

*
* *

« — Je vais la taper ! 
— Tiya…. soupire Emo. 
— Y'a pas de Tiya qui tienne ! je lance irritée!
— Mais ignore là ! Fais comme si elle n'était pas là !
— Et tu penses que je fais quoi depuis tout à l'heure ? Depuis que nous sommes arrivés, je prends sur moi et ignore sa présence, mais visiblement, ça lui pose problème ! Je crois qu'il s'agit tout simplement d'un appel à l'aide ! Elle a envie que je la corrige pour lui remettre les idées en place et moi, honnêtement, bah ça ne me dérangerait pas. 
— Tiyaaa….
— Quoi ?! Ce serait un geste altruiste de ma part. je dis en souriant de toutes mes dents.»

Elle lève les yeux au ciel en soupirant de nouveau tandis que les miens, je les dirige vers Lisa et prie intérieurement pour qu'ils aient la capacité d'envoyer des rayons laser. Entre les deux yeux, dans le coeur, les jambes, les poumons,.... Peu m'importe pourvu qu'elle ne soit plus de cette terre juste après. 
Bon, okay, je sais que je ne devrais pas penser des choses pareilles la concernant, principalement parce que c'est ma belle soeur, mais c'est plus fort que moi. Un peu comme c'est plus fort pour elle de ne pas me chercher lorsqu'elle me voit. Depuis qu'elle est au courant de l'histoire qui entoure notre mariage à Dylan et à moi, elle ne peut pas s'empêcher de lancer un pic lorsqu'elle me voit. Lorsque notre couple était au plus bas, au bord de la rupture, elle n'a pas hésité à présenter certaines de ses amies à Dylan. Je trouve cela tellement bas et mesquin, surtout venant d'une femme qui s'est faite larquer devant l'autel. J'ai eu vent de toutes histoires à travers mes discussions nocturnes avec Rosy, la petite soeur de Dylan. J'avais un peu de mal avec elle et cette façon qu'elle avait de "s'accrocher« à moi au début mais j'ai fini par comprendre, comprendre qu'elle ne faisait qu'elle me traitait avec les mêmes égards, la même révérence, qu'à son frère, mon époux et c'est par la suite que je me suis adapté à mon tour. Ce qui m'a permis de développer un lien "fraternelle". Lien qui m'a permis d'avoir accès aux histoires de familles, notamment l'histoire de Lisa et son compagnon, qui après 5 années de relation, l'a laissé en plan, le jour de mariage à la mairie. Cette histoire a fait beaucoup chou gras, et a été le sujet de commérage des deux familles respectives pendant plusieurs moi. De là, j'estime qu'elle doit quand même mieux comprendre que quiconque à qu'elle point l'ingérence des autres est nuisible, et qu'il est bon d'être compatissant. Mais faut croire que non. 

« — Prends ce plat, va le déposer sur la table et serre ton coeur pour les prochaines heures. S'il te plaît. m'implore Emo.»

Je prends sur moi, récupère le plat contenant une variété de desserts et le porte jusqu'à la table à manger extérieure où se trouve Jesse, Dylann et leur petits frère et soeurs. 
Ce déjeuner dominicale est une totale impro pour permettre aux enfants Buaka de passer des moments ensemble, à quelques semaines des fêtes de fin d'année. Puisque nous étions en "sérieuse discussion stratégique" le week-end dernier, nous avons reporté le déjeuner manqué chez Jesse et Emeraude à hier. Mais entre temps, Drew et Rosy, présent pour les fêtes, ont manifesté l'envie de voir leurs frères, et Jesse et Dylan ont accédé à leur demande pour la simple et bonne raison qu'il ne compte pas se rendre au dîner familial qu'organise leur mère chaque année. Si cette information ne choquait personne en ce qui concerne Jesse, elle a été accueillie avec beaucoup de stupeur et d'interrogation en ce qui concerne Dylan. Aucun de ses frères, excepté Jesse ne connaît l'histoire entourant notre mariage dans sa totalité. La seule chose qu'ils savent, c'est que Dylan et moi nous sommes mariés pour fortifier l'alliance passée entre mon père et le leur, mais aucun ne sait que leur père a eu recours au mensonge pour convaincre Dylan. Souhaitant protéger ses frères et leur relation avec leur père, Dylan a décidé de taire cette information, mais s'est montré intransigeant quant à son absence. D'où le déjeuner d'aujourd'hui.

« — Mais Emeraude, qu'est-ce que tu veux à la fin ? Tu as déjà ya Jesse avec toi, t'as plus besoin de nous convaincre. lance Drew. D'ailleurs, j'ai jamais douté de tes talents culinaires !
— Drew, laisse ma femme. intervient Jesse. Elle est fatiguée, elle a pas besoin d'écouter tes blagues à deux balles. 
— Quelle blague à deux balles?! s'offusque faussement Drew. Ya Jesse, prends-moi au sérieux un jour ! 
— C'est ça…
— Non mais c'est quoi ce pessimisme ? Emeraude s'il te fatigue trop, tu peux le laisser et m'épouser, vraiment moi ça ne me dérange pas, comme c'est pour sauver l'honneur de notre famille. Je saurai être à la haute ! il ajoute l'air solennel.
— Qu'est-ce que je disais. soupire Jesse. »

La table est prise d'une hilarité générale, qui réussit à me faire oublier la présence de Lisa. 

« — Je ne suis pas certaine de réussir à finir un dessert en entier. On en partage un? je propose à Dylan. 
— Okay.»

Je nous coupe une part de fondant au chocolat, puis l'installe sur ses genoux afin de pouvoir nous nourrir.
Bien vite, nous nous mettons à discuter en aparté, nous remémorant un souvenir commun et coquin en lien avec la pâtisserie au chocolat. 

« — T'en prépares de nouveau un, et je me montrerai aussi docile que la précédente fois. je propose à son oreille
— Deal accepté. il répond passant sa main dans le creu de mes reins, à l'endroit où se situe mes fossettes du bas du dos.»

Je souris, toujours aussi surprise de voir à quel point il connaît et utilise à bonne escient ces parties de mon corps qui me stimulent et me rendent réceptives. Je me dis souvent que notre "réconciliation" ne date que d'il y a quelques mois, puis je me remémore les moins passés et me souviens qu'il les connaissait déjà quand tout allait bien. Et c'est à ce moment que mon sourire devient encore plus niais. C'est au moment où je prends conscience, qu'il s'est informé, et qu'il a enregistré ces informations. 

« — Ce sera fun petite princesse. je rajoute pour le narguer.»

Comme je m' y attendais, il effectue une grimace lorsque je l'appelle petite princesse.
C'est un surnom que je lui ai donné depuis le dimanche précédent, et suite à la façon dont il avait jouit ce jour là. J'en rigole encore rien qu'en me remémorant ses grognements, ses gémissements, et ses cris.
Par contre, lui n'aime pas que je le taquine avec ce surnom qui affecte grandement son amour propre et sa condition d'homme "Woody" .

« — Profite du moment. Profite du moment. 
— Mais ne t'en fais pas. je jubile. Je profite du moment et de tous les autres où….
— Donc ya D, tu ne comptes pas passer les fêtes avec nous ? m'interrompt Lisa
— Non. il répond calmement.»

Drew étant connu pour sa pugnacité et son petit côté commère, il était évident, que Dylan ne pouvait pas se contenter de seulement leur annoncer qu'il ne viendrait pas aux évènements organisés par leur famille, il fallait donc justifier son absence. Je lui ai donné mon accord lorsqu'il m'a demandé d'utiliser comme prétexte ma famille, à condition bien évidemment que l'on n'y aille pas. Et c'est la raison pour laquelle il justifie son absence par sa présence dans sa belle-famille.

« — Et ton divorce? C'en est où ? elle ajoute avec sérénité. 
— Lisa. tonne Jesse. »

Non mais elle est tout impossible ! Quand je dis qu'un tarte dans sa figure lui permettrait de replacer ses neurones aux bons endroits, on me lance des regards obliques, maintenant, j'espère que mon futur geste, parce qu'il devient inévitable que je le fasse, sera mieux compris après cette réflexion de sa part. C'est pour son bien !

« — Pourquoi tu veux que je divorce ? lui Dylan. 
— Depuis que tu es avec elle, les choses vont de mal en pis. Je ne te reconnais pas. Tu devrais t'éloigner d'elle. 
— Elle elle a un prénom et elle est juste à côté. Merci de prendre cette information en compte. 
— Ca m'est complètement égal, ce n'est pas à toi que je parle mais à mon frère. elle me répond sèchement. Ya D, tout ce que je veux c'est….»

« BAM»

Sec. Sonore. Impactant.
Voilà, les mots qui me viennent en tête pour décrire la claque que Dylan vient d'administrer à Lisa. 
Je ne l'ai même pas vu venir ! Encore moins partir ! J'étais sur ses genoux et tout d'un coup comme ça...Bam ! Deux onomatopées camerounaise me viennent en tête "Ouaiiiièèèè kèh"

« — Tiya et toi, vous avez le même âge, mais elle reste ma femme et tu lui dois autant de respect que tu m'en dois, est-ce clair ? 
— ….
— Elisabeth ?
— Snif. Oui ya Dylan.»

Sur ces mots, Dylan reprend une discussion avec , qui ne coule même pas un regard vers Lisa et répond à Dylan. 

« — Mince, dans les films, c'est la secrétaire qui est bad et qui prépare les mauvais coups contre le boss, pas la soeur du boss. souffle Drew.»

Ouais mais avec Lisa, on tourne des films made in son monde « le monde de Lisa», tout y est à l'envers, je me dis avant d'éclater de rire intérieurement. 

*
* * 

« Toc, toc, toc»

« — Entrez. »

Je pénètre dans le bureau de Dylan, que je referme derrière moi, tout en essayant de mettre de l'ordre dans mes idées. 
Hier, après m'être remise de la claque administrée par Dylan à Lisa, je me suis souvenue d'une phrase prononcée par Drew, qui sur le coup n'avait l'air de rien, mais couplée à une réflexion qu'à eu Dylan la veille, l'hypothèse que je compte soumettre à Dylan, a germé dans ma tête. Bien évidemment, ce serait extrêment gros si ce serait vrai, mais ça n'empêche que c'est plausible et ça expliquerait énormément de chose. 

« — Oui ? lance Dylan interrogateur, accoudé sur son bureau, son index et son majeur sur la tempe et son pouce sur sa joue. 
— Choupette, je commence pour détendre un peu l'atmosphère, consciente que les prochains mots qui sortiront de ma bouche seront décisifs. Qu'est-ce qu'il en est par rapport à cette histoire de vol de donnée? »

Il change de position pour prendre appuie sur le bras de son siège, où il s'y est enfoncé, tout en me regardant d'un air indéchiffrable. 

« —…..on stagne toujours. il finit par me répondre. 
— Okay. C'est bien ce que je me disais. Figure-toi, qu'à la suite du déjeuner d'hier, il m'est venu une idée que je voudrais te soumettre. j'annonce en lui montrant la pochette que je gardais derrière moi jusqu'à maintenant. Il faut que tu sois assez ouvert, parce que l'idée est plutôt grosse et parce que je sais que tes liens pourraient t'empêcher de croire en cette hypothèse. Mais je te demande d'essayer, d'accorder un minimum de crédit à mon dossier. »

Je lui tends le dossier qu'il récupère...Et qu'il dépose sur la pile de côté gauche avant de me dire :

« — Je vais lire ça, mais juste avant j'aimerais que tu me rappelles le surnom que tu as utilisé pour m'appeler lorsque tu es entrée.
— Quoi? Petite choupette? je demande en riant. Mais t'es ma choupette !
— Viens, on va aller discuter un instant et on va voir si tu vas encore m'appeler choupette. 
— Roh voilà que l'ego de choupette est touché. je minaude l'air triste. »

Certaine que quoi qu'il fasse, il ne peut détrônera jamais, je le suis. Après tout, un petit quick sur son lieu de travail, ça n'a jamais fait de mal à personne.


« — Alors choupette, on parle de ma promotion ? je demande moqueuse. »


Il grogne en retournant vers son bureau tout en ajustant sa veste. Ce qui me pousse à continuer :


« — Quoi ? J'ai déployé toutes mes ressources pour vous montrer ma motivation et mon aptitude au poste.

  — Ouais, des ressources déloyales. il souffle en s'adossant à son siège.

  — Ça, c'est toi qui le dis choupette. Bon, lis mon dossier et n'oublie pas de garder à l'esprit que c'est tout à fait plausible. je lui dis avant de me diriger vers la porte.

  — Ok, je ferai ça… Mais, on reparlera de cette histoire de choupette, ce soir et je serai tout aussi déloyal que toi.

  — Y'a pas de souci bébé, oublie pas que j'ai deux rounds d'avance !

  — Madame Obame, sortez de mon bureau. il tonne sèchement.

  — Je t'aime aussi mon coeur. je ricane la main sur la poignée de la porte. Et pour information, moi c'est Buaka !


Mais c'est devenu quoi ? Matin midi soir ? Dans la maison, au bureau ? Aie ! 
Les jeux du destin